Le matérialisme dialectique et le centralisme démocratique

Que vive et se renforce notre puissante patrie – l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques!

Le matérialisme dialectique peut se définir comme la conception des deux points : il existe un face à face interne dans chaque phénomène, ou plus exactement chaque phénomène consiste en une opposition dialectique.

Ce mouvement contradictoire implique le mouvement ininterrompu de la matière et rend chaque définition, chaque catégorisation, relative par rapport au caractère absolu du mouvement – le matérialisme dialectique insiste concrètement sur la transformation.

Ainsi, si l’on prend la contradiction entre l’unité et la dispersion, dans leur mouvement contradictoire ces deux notions ne se font pas face de manière figée, mais s’interpénètrent l’une l’autre, allant jusqu’à se transformer l’une en l’autre.

C’est là ce qui est essentiel pour saisir le principe de centralisme démocratique utilisé par les communistes sur le plan de l’organisation.

La démocratie s’oppose au centralisme, en ce qu’elle implique la dispersion, la division, le foisonnement, la multiplication des points de vue, des idées, des remarques, des affirmations et des négations, etc.

Le centralisme s’oppose à la démocratie en ce qu’il implique l’unité, l’unification, le rassemblement, la simplification, la limitation des des points de vue, des idées, des remarques, des affirmations et des négations, etc.

En ce sens, l’opposition entre centralisme et démocratie relève de la contradiction entre le général et le particulier, chacun de ces deux aspects étant porté par d’un côté l’unité, de l’autre la dispersion.

Dans la démocratie, chacun exprime son point de vue particulier ; dans le centralisme, le point de vue particulier de chacun s’efface devant une unification répondant à une unité nécessaire.

C’est pour cela que, historiquement, c’est le mouvement ouvrier qui produit le centralisme démocratique.

Ce principe est en effet né comme forme historique dans la social-démocratie, principalement allemande et autrichienne, à la fin du 19e siècle. Le souci de l’unité des principes et d’action y est très largement souligné, ainsi qu’une division du travail très détaillée dans les organisations du Parti, à rebours du droit de tendances internes et de leurs représentations obligatoires dans l’organisation qu’on trouve chez les socialistes français.

C’est que le développement du mouvement ouvrier y a été massif et exigeant ; un grand sens de l’organisation et de la discipline y a été souligné, et ce d’autant plus que le terreau des traditions nationales le facilitait.

Cependant, au début du 20e siècle, les social-démocraties allemande et autrichienne, parvenant à devenir des mouvement de masse de grande ampleur, se sont adaptées, voire intégrés à leur environnement politique pourtant réactionnaire et elles ont basculé dans une valorisation abstraite de la démocratie comme forme, jusqu’à rejeter concrètement la dictature du prolétariat en la transformant en un « élargissement » de la démocratie, en un prolongement systématique de la révolution bourgeoise.

Autrement dit, dans la contradiction entre l’unité et la dispersion, les social-démocraties allemande et autrichienne ont mis l’accent sur la dispersion, considérant l’unité comme une fonction secondaire. Ils ont perdu de vue la contradiction et séparé les concepts d’unité et de dispersion.

C’est l’un des principaux aspects du révisionnisme combattu par Lénine et aboutissant à la scission entre socialistes et communistes à la suite de la révolution russe. Les socialistes étaient unilatéraux et, alors qu’ils faisaient eux-mêmes, de manière unilatérale, de la démocratie l’aspect principal, accusaient les communistes de faire unilatéralement du centralisme l’aspect principal.

Les communistes, en réalité, avaient saisi la dialectique entre unité et dispersion. Et cette différence de conception avait déjà connu un prélude au début du 20e siècle en Russie, avec la scission entre la majorité des sociaux-démocrates de Russie, les « bolcheviks » (« majoritaires »), et une minorité, les « mencheviks » (« minoritaires »).

Lénine avait en effet exigé une centralisation plus accentuée du Parti, celui-ci devant avoir des contours parfaitement définis, ce que les mencheviks refusaient. Selon eux, il n’était pas besoin que les membres du Parti relèvent d’une organisation du Parti ou obéissent aux directives du Parti. Chaque membre du Parti devait avoir la marge de manœuvre qu’il désirait.

On a ici l’aspect essentiel de la question de la démocratie et du centralisme. Le principe de démocratie réfute en effet par définition un cadre déterminé, puisqu’il se focalise sur le multiple, la dispersion, le foisonnement. Le centralisme, au contraire, se focalise uniquement sur un cadre délimitatif, car il réfute la dispersion.

La difficulté de la démocratie, c’est qu’elle n’implique pas un cadre ; la difficulté du centralisme, c’est qu’il chercher à borner les choses.

Cela signifie que si on applique la démocratie, mais qu’on réfute tout cadre, alors la démocratie devient le libéralisme et le relativisme, puisqu’il n’en ressort rien. Il faut centraliser pour que la démocratie soit productive à un niveau concret et ne soit pas une simple démarche coupée de toute prise de décision réelle.

Inversement, le centralisme sans la démocratie aboutit à l’unilatéralisme, à l’absence de la richesse inépuisable du peuple qu’exprime la démocratie.

En ce sens, la solution de Lénine pourrait être ici plutôt appelée la démocratie centralisée et non le centralisme démocratique, car il y a d’abord la démocratie, et ensuite la centralisation de cette démocratie.

Cependant, une démocratie centralisée est en fait une démocratie populaire, qui sous-tend une action ininterrompue ou quasi ininterrompue des masses, avec toutefois par moments des révolutions culturelles exprimant un saut qualitatif. Le principe de centralisme démocratique est plus spécifiquement communiste, dans la mesure où l’aspect principal porte sur la centralisation, en tant qu’aspect pratique, qu’aspect politique, dans un contexte de choix stratégique.

La démocratie au sens strict est ainsi, dans l’organisation communiste, secondaire par rapport au centralisme, bien qu’en même temps, le centralisme exprime de manière la plus approfondie qui soit la démocratie.

Les membres du Parti se réunissent lors d’un congrès, où la démocratie est complète dans les discussions aboutissant à des prises de décisions. Ces décisions sont alors portées par une direction élue par les membres jusqu’au prochain congrès.

Entre les congrès, l’aspect centralisateur prédomine, ce qui aboutit à ce que les membres en désaccord avec les choix effectués doivent entièrement se soumettre à ceux-ci, que la direction prend l’ensemble des décisions, que dans le Parti les organisations sont hiérarchisées et que l’instance supérieure prime toujours dans ses décisions.

Mais cela n’a pas une forme bureaucratique. Le matérialisme dialectique considère que tout est en mouvement et qu’ainsi, à chaque congrès, il s’exprime nécessairement une lutte de deux lignes, entre le nouveau et l’ancien, faisant qu’il ne s’agit pas de prendre des décisions en général, ce qui n’arrive jamais, mais toujours des décisions en particulier.

Il n’est pour cette raison nullement possible de pratiquer abstraitement le centralisme démocratique, en-dehors de la question des lignes politiques. Le centralisme démocratique n’est pas une méthode, il n’existe que porté par les communistes dans une réalité historique, portant un caractère politique.

Il n’y a pas de centralisme démocratique flottant au-dessus de la réalité comme « technique » d’organisation. Le centralisme démocratique exprime une réalité concrète, en mouvement, confiant au mouvement dialectique interne une nature productive authentique.

C’est cela que Rosa Luxembourg n’a par exemple pas compris, confondant la démocratie populaire assumant la dictature du prolétariat et le centralisme démocratique portant, politiquement, l’affirmation communiste de la dictature du prolétariat. D’où sa critique ultra-démocratique de la révolution russe, qui ne comprend pas que sans l’affirmation communiste, la démocratie populaire ne trouve pas de cadre où non pas simplement s’exprimer, mais également se poser historiquement comme centre de pouvoir.

Elle dit ainsi :

« Précisément les tâches gigantesques auxquelles les bolcheviks se sont attelés avec courage et résolution nécessitaient l’éducation politique des masses la plus intense et une accumulation d’expérience qui n’est pas possible sans liberté politique.

La liberté seulement pour les partisans du gouvernement, pour les membres d’un parti, aussi nombreux soient-ils, ce n’est pas la liberté. La liberté, c’est toujours la liberté de celui qui pense autrement. Non pas par fanatisme de la « justice », mais parce que tout ce qu’il y a d’instructif, de salutaire et de purifiant dans la liberté politique tient à cela et perd de son efficacité quand la »liberté » devient un privilège (…).

En étouffant la vie politique dans tout le pays, il est fatal que la vie dans les soviets eux-mêmes soit de plus en plus paralysée. Sans élections générales, sans liberté illimitée de la presse et de réunion, sans lutte libre entre les opinions, la vie se meurt dans toutes les institutions publiques, elle devient une vie apparente, où la bureaucratie reste le seul élément actif.

C’est une loi à laquelle nul ne peut se soustraire.

La vie publique entre peu à peu en sommeil.

Quelques douzaines de chefs d’une énergie inlassable et d’un idéalisme sans borne dirigent le gouvernement, et, parmi eux, ceux qui gouvernent en réalité, ce sont une douzaine de têtes éminentes, tandis qu’une élite de la classe ouvrière est convoquée de temps à autre à des réunions, pour applaudir aux discours des chefs, voter à l’unanimité les résolutions qu’on lui présente, au fond par conséquent un gouvernement de coterie – une dictature, il est vrai, non celle du prolétariat, mais celle d’une poignée de politiciens, c’est-à-dire une dictature au sens bourgeois, au sens de la domination jacobine (le recul des congrès des soviets de trois mois à six mois !).

Et il y a plus : un tel état de choses doit provoquer nécessairement un ensauvagement de la vie publique : attentats, fusillades d’otages, etc. »

Il faut en réalité comprendre que le centralisme ne s’oppose pas à la démocratie, mais permet sa réalisation, à condition de comprendre que centralisme et démocratie sont deux aspects de la même contradiction.

Si on rate la nature concrète de cette contradiction, alors on bascule dans l’un ou dans l’autre, de manière unilatérale.

Le matérialisme dialectique et les concepts dans leur rapport à l’absolu et au relatif

La pensée s’appuie sur des concepts afin d’appréhender les phénomènes, cependant le matérialisme dialectique souligne que la réalité est en mouvement permanent, en transformation ininterrompue.

Non seulement le cerveau ne fait que saisir des phénomènes extérieurs à lui-même, mais qui plus est il le fait à la fois en retard et de manière partielle. Ce qu’il appréhende est déjà du passé et même ce qu’il saisit n’est pas le phénomène dans son ensemble infiniment complexe avec ses inter-relations, mais une partie, même si significative, de son existence matérielle.

Karl Marx souligne cette dimension dans Le capital. Décrivant l’émergence et le développement du mode de production capitaliste dans son mouvement interne, il précise bien que les différents aspects qu’il présente le sont ceteris paribus, forme raccourcie de ceteris paribus sic stantibus, soit toutes choses étant égales par ailleurs.

Ce dont parle Karl Marx, c’est du mode de production capitaliste dans sa substance, et il sait très bien que, dans les faits, chaque aspect est travaillé par des tendances et des contre-tendances. Ce qu’il aborde dans Le capital est neutralisé, ces tendances et contre-tendances en sont exclues.

Karl Marx est très clair à ce sujet:

« Pour concevoir ces formes à l’état pur, il faut d’abord faire abstraction de toutes les circonstances qui n’ont rien à voir avec le changement de forme et la constitution de forme comme tels.

C’est pourquoi on admet ici non seulement que les marchandises se vendent à leur valeur, mais encore qu’il en va ainsi toutes choses restant égales d’ailleurs.

On fait donc abstraction aussi des variations de valeur qui peuvent intervenir pendant le procès cyclique. »

« Prenons tout d’abord la reproduction simple du capital productif, en supposant comme au chapitre premier que toutes choses restent égales d’ailleurs et que les marchandises sont achetées et vendues à leur valeur.

Toute la plus-value va, dans cette hypothèse, à la consommation personnelle du capitaliste. »

Ce n’est pas tout : non seulement, les aspects expliqués forment des aspects présentés sous un jour substantiel, neutralisé, mais ces aspects ne peuvent jamais se présenter ainsi dans les faits. Il n’existe pas de catégorie pure ou de concept pur qui aurait un sens réel.

Lénine, en 1919, trois ans après avoir écrit L’impérialisme, stade suprême du capitalisme, précisait bien que :

« Il n’y a jamais eu d’impérialisme pur, sans base capitaliste, il n’y en a jamais eu, il n’y en a nulle part et il n’y en aura jamais. »

Pour cette raison, le matérialisme dialectique place comme aspect principal la dignité du réel. Tout point de vue conceptuel, aussi juste soit-il, est en décalage avec la réalité s’il ne saisit pas de l’intérieur la transformation de celle-ci, sur un mode pratique.

L’humanité fait partie du mouvement général de la matière et pour être en adéquation avec ce mouvement, pour saisir correctement cette transformation, il faut en être partie prenante.

Lénine souligne cela dans Matérialisme et empirio-criticisme en soulignant que l’aspect incomplet de la connaissance ne rend pas celle-ci relative. Bien au contraire, c’est une vérité, mais elle peut être puissamment développée, en la pénétrant davantage en en comprenant davantage les inter-relations avec l’ensemble de la matière.

« Le point de vue de la vie, de la pratique, doit être le point de vue premier, fondamental de la théorie de la connaissance. Écartant de son chemin les élucubrations interminables de la scolastique professorale, il mène infailliblement au matérialisme.

Il ne faut certes pas oublier que le critère de la pratique ne peut, au fond, jamais confirmer ou réfuter complètement une représentation humaine, quelle qu’elle soit.
Ce critère est de même assez « vague » pour ne pas permettre aux connaissances de l’homme à se changer en un « absolu » ; d’autre part, il est assez déterminé pour permettre une lutte implacable contre toutes les variétés de l’idéalisme et de l’agnosticisme.

Si ce que confirme notre pratique est une vérité objective unique, finale, il en découle que la seule voie conduisant à cette vérité est celle de la science fondée sur la conception matérialiste.

Ainsi Bogdanov veut bien reconnaître dans la théorie de la circulation monétaire de Marx une vérité objective, mais uniquement « pour notre époque », et il considère comme du « dogmatisme » d’attribuer à cette théorie un caractère de vérité « objective suprahistorique » (Empiriomonisme, livre III, p. VII). C’est de nouveau une confusion.

Aucune circonstance ultérieure ne pourra modifier la conformité de cette théorie avec la pratique pour la simple raison qui fait de cette vérité : Napoléon est mort le 5 mai 1821, une vérité éternelle.

Mais comme le critère de la pratique – c’est-à-dire le cours du développement de tous les pays capitalistes pendant ces dernières décades, – démontre la vérité objective de toute la théorie économique et sociale de Marx en général, et non de telle ou telle de ses parties ou de ses formules, etc., il est clair que parler ici du « dogmatisme » des marxistes, c’est faire une concession impardonnable à l’économie bourgeoise.

La seule conclusion à tirer de l’opinion partagée par les marxistes, que la théorie de Marx est une vérité objective, est celle-ci : en suivant le chemin tracé par la théorie de Marx, nous nous rapprocherons de plus en plus de la vérité objective (sans toutefois l’épuiser jamais) ; quelque autre chemin que nous suivions, nous ne pourrons arriver qu’au mensonge et à la confusion. »

C’est ce qui amenait Lénine, dans Les trois sources et les trois parties constitutives du marxisme, à affirmer que :

« La doctrine de Marx est toute-puissante, parce qu’elle est juste. »

On voit ici qu’il existe une dialectique entre l’absolu et le relatif.

Affirmer que Napoléon est mort le 5 mai 1821 est une vérité éternelle, c’est-à-dire absolue. Elle ne peut pas être remise en cause. En même temps, c’est une vérité relative sur le plan scientifique, car d’innombrables aspects de la mort de Napoléon ne sont pas connus, tel le temps qu’il faisait à ce moment-là, ce qui se passait à Athènes au même moment, à quoi il pensait à son dernier moment de conscience, les causes précises et approfondies de son décès, etc.

Le matérialisme dialectique dit ainsi que toute connaissance est un reflet de la réalité, que la réalité fournit aux idées et aux sensations des images de la réalité qui sont en décalage avec la réalité, car une personne ne peut pas synthétiser à elle-seule l’ensemble de la réalité, et que la réalité est en mouvement ininterrompu qui plus est, ce qui implique un retard dans le reflet.

Cependant, il est possible de formuler la chose de manière lisible en saisissant ce qui suit. Au sens strict, la seule loi absolue est celle de la contradiction. Or, par définition, cette loi s’applique à elle-même. C’est pourquoi il est juste, désormais, de considérer le développement inégal comme un aspect fondamental de la loi de la contradiction.

Imaginons qu’on se place sur le plan de la géométrie et qu’on place deux droites parallèles allant à l’infini, et qu’on s’arrête à cela. En apparence, on peut conceptuellement considérer que ces deux droites sont en opposition, à la manière du Yin et du Yang dans la philosophie antique chinoise.

Or, deux droites parallèles allant à l’infini, comme le Yin et le Yang, sont des équivalents et cela est impossible suivant la loi du développement inégal.

La loi de la contradiction implique que, parmi les multiples aspects, il y ait un aspect principal, suivant la loi du développement inégal.

Mais c’est également vrai pour l’aspect principal, dans la tension entre les deux pôles. Deux pôles qui seraient équivalents, qui s’équivaudraient s’annuleraient comme dans le Yin et le Yang. Il faut une différence dans l’expression de ces deux pôles.

Il faut ici reprendre ce qu’a enseigné Mao Zedong :

« Sans contraste, pas de différenciation. Sans différenciation et sans lutte, pas de développement. »

Et inverser dialectiquement, ce qui donne :

« Sans développement, pas de différenciation et pas de lutte. Sans différenciation, pas de contraste. »

C’est cela, la base de la théorie de la connaissance du matérialisme dialectique. Aucune connaissance ne serait possible s’il n’y avait pas de développement, car c’est par le développement que se pose la différenciation et la lutte, donc le contraste. Aucune connaissance ne serait possible dans un monde éteint.

C’est cela qui explique qu’il faille être partie prenante de la différenciation, de la lutte, pour saisir le développement d’un côté, le contraste de l’autre. L’opposition dialectique entre le développement et le contraste est le noyau dialectique des sciences dans les différents domaines.

Les sciences, dans les différents domaines, montrent les contrastes, mais s’opposent au développement en cours ; il faut alors replonger dans la réalité pour rattraper le développement et rétablir le contraste.

Le contraste, défini au moyen de concepts, est ainsi relatif, le développement seul étant absolu, mais en même temps le contraste défini par des concepts porte l’absolu (car il définit conceptuellement le développement à une étape donnée), car le développement porte le relatif (car on parle ici du développement à une étape donnée).

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