À la mort de Staline en 1953, les éléments pro-capitalistes dans le Parti Communiste d’Union Soviétique lancent de vastes actions pour contrecarrer la « légalité socialiste » sous le masque du refus du « culte de la personnalité » et de la « bureaucratie ».
Cette ligne se traduira également par la célébration de la « coexistence pacifique », véritable abandon de l’affrontement idéologique avec les États-Unis et des menées néo-colonialistes.
L’objectif de toutes ces accusations étaient d’éluder tout débat idéologique, afin de saper le matérialisme dialectique comme idéologie dirigeante, pour entamer un plan de transformation de l’économie soviétique réorientée vers un complexe militaro-industriel, la libéralisation de l’industrie et le rétablissement du capitalisme dans les campagnes.
Ce fut la formation du social-impérialisme soviétique, ce qui fit dire à Mao Zedong :
« En URSS aujourd’hui, c’est la dictature de la bourgeoisie, la dictature de la grande bourgeoisie, c’est une dictature de type fasciste allemand, une dictature hitlérienne. »
Une fois parvenue au développement d’un véritable social-impérialisme, la clique ayant révisé le marxisme ne parvint cependant pas à maintenir un cadre général, alors que se généralisaient pénuries, destructions écologiques et inflation : l’URSS s’effondra alors.
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[html] Le chaos à la mort de Staline
[html] Le XXe congrès du Parti Communiste d’Union Soviétique
[html] L’exposition Picasso
[html] La «coexistence pacifique»
[html] La restauration des rapports capitalistes
[html] Les entreprises deviennent autonomes
[html] Instabilité du régime
[html] Néo-colonialisme
[html] Un régime terroriste et militairement agressif
[html] L’effondrement