Par le groupe de critique de masse de l’Université de Pékin et de l’Université de Tsinghoua, 1972
Lénine a fait remarquer : Au cours de la lutte acharnée entre le prolétariat et les classes exploiteuses, « plus les tentatives et les efforts des exploiteurs pour sauvegarder l’ancien régime seront nombreux, et plus promptement le prolétariat apprendra à chasser ses ennemis de classe de leurs derniers refuges, à extirper les racines de leur domination » (« Ceux qui sont effrayés par la faillite de l’ancien et ceux qui luttent pour le nouveau » ).
La vigoureuse lutte qui se déroule en Chine pour critiquer Confucius est une partie composante de la critique contre Lin Piao, un combat pour extirper les racines de sa ligne révisionniste contre-révolutionnaire. Le repaire de Lin Piao était bourré de déchets d’une idéologie pourrie qui sentait le confucianisme.
Toujours plus nombreux sont les faits montrant que le révisionnisme de Lin Piao prend source dans la doctrine réactionnaire de Confucius et de Mencius.
Lin Piao et consorts ont toujours eu recours à cette doctrine pour restaurer le capitalisme sur le plan politique, pour changer la base théorique du Parti sur le plan idéologique, pour racoler une armée contre-révolutionnaire regroupant traîtres et renégats fieffés sur le plan organisationnel, et pour tramer des intrigues contre-révolutionnaires à double face sur le plan tactique.
En arrachant son déguisement, on voit bien que Lin Piao est un disciple à tous crins de Confucius.
A l’instar de Confucius, « se modérer et en revenir aux rites » pour restaurer le capitalisme
La ligne politique que suivait Lin Piao est une ligne révisionniste contre-révolutionnaire, une ligne ultra-droitière visant à la restauration et au retour au passé ; elle se traduit, d’après les propres mots de Lin Piao, par « se modérer et en revenir aux rites ».
En moins de trois mois, du 19 octobre 1969 au 1er janvier 1970, Lin Piao et un de ses partisans fanatiques écrivirent à quatre reprises sur quatre rouleaux de papier la sentence suivante : « De tout temps et en toute chose, ce qui seul importe, c’est de se modérer et d’en revenir aux rites ».
« Se modérer et en revenir aux rites » c’était le programme réactionnaire de Confucius pour restaurer l’esclavage.
A en faire la plus importante de toutes ses préoccupations, Lin Piao a laissé percer à jour ses brûlantes et sournoises ambitions de remplacer la dictature du prolétariat par le capitalisme. La fin de l’époque Tchouentsieou (770-476 av. J.-C.) fut une période de grande transition sociale dans l’histoire de notre pays, marquée par le passage du régime esclavagiste au régime féodal.
De grands bouleversements caractérisaient la situation d’alors : les révoltes successives des esclaves ; les vigoureuses réformes promues par la classe montante des propriétaires fonciers, ainsi que la lutte de cette classe pour arracher le pouvoir aux propriétaires d’esclaves.
Ainsi, le vieil ordre de l’esclavage — « le règne des rites » — se trouvait-il en plein effondrement. Confucius, se rangeant du côté de la classe des propriétaires d’esclaves en déclin, calomnia cette excellente situation où l’on voyait « les rites tombés en désuétude et la musique en décadence », disant que « dans le monde il n’y a plus de vertu », et il élabora le programme politique réactionnaire : « Se modérer et en revenir aux rites ».
Par « en revenir aux rites », il voulait réprimer les révoltes d’esclaves, s’opposer à la ligne réformatrice de l’école légaliste qui représentait les forces montantes des propriétaires fonciers, et ramener la société dans le passé.
Il espérait encore ainsi rétablir la domination esclavagiste de la dynastie des Tcheou de l’Ouest (XIe siècle – 771 av. J.-C.) en conformité avec les rites des Tcheou, et restaurer la dictature de la classe des propriétaires d’esclaves.
Par «faire renaître les États éteints, rétablir dans leurs privilèges héréditaires les familles nobles déchues, rappeler à de hautes fonctions ceux qui ont dû rentrer dans l’ombre », il voulait réinstaurer le régime des propriétaires d’esclaves renversé, et remettre en selle les aristocrates esclavagistes privés de leurs privilèges, afin de reprendre le pouvoir politique des mains de la classe montante des propriétaires fonciers.
En dernière analyse, « en revenir aux rites », c’est la restauration.
Et Lin Piao travaillait lui aussi à cette dernière. Donc, ils étaient d’une même nature contre-révolutionnaire et éprouvaient les mêmes besoins politiques.
C’est pourquoi, pénétré de ce précepte, Lin Piao le considérait comme « ce qui seul importe ».
Le coup d’État contre-révolutionnaire que Lin Piao a fomenté et son « Projet des ‘Travaux 571’ » sont la meilleure démonstration de ce qu’il entendait par « en revenir aux rites ».
Dans la bouche de Lin Piao, «en revenir aux rites », c’est renverser la dictature du prolétariat.
Farouchement hostiles à celle-ci et à la Grande Révolution culturelle prolétarienne, Lin Piao et ses complices diffamaient la dictature du prolétariat, qui protège le peuple et soumet l’ennemi à la répression, disant qu’elle imposait une «loi pareille à celle de l’empereur Chehouangti des Ts’in » ; ils ont accusé le principe de la continuation de la révolution sous la dictature du prolétariat d’ « avoir créé des contradictions » ; ils ont cherché par tous les moyens à noircir et à nier les éclatantes victoires de la Grande Révolution culturelle prolétarienne, et à calomnier les choses nouvelles apparues au cours de cette révolution ; ils ont considéré l’excellente situation surgie depuis cette révolution et l’œuvre du socialisme en plein épanouissement comme étant menacées « partout de crises latentes », dans un « état de stagnation » ; et sous leur plume, le prospère pays du prolétariat a été dépeint sous un jour très sombre.
En somme, à leurs yeux, rien de ce qui existait dans la Chine nouvelle socialiste n’était conforme à leurs « rites ».
De même que Confucius, ils étaient des réactionnaires qui chantaient l’ancien et dénigraient le présent, et préconisaient le retour au passé. En « en revenant aux rites », Lin Piao tenta d’usurper le pouvoir suprême du Parti et de l’État, et de rétablir la dictature des propriétaires fonciers et de la bourgeoisie compradore.
En octobre 1969, au temps qu’il écrivait «se modérer et en revenir aux rites », il recommanda, dans un jargon mencéen, à ses partisans fanatiques de s’occuper de « l’affaire la plus urgente ». De quoi s’agissait-il ? Nous allons le voir.
« En hiver 1969, Lin Piao écrivit la sentence : « Aucun monarque n’a pu dépasser le roi Wen de la dynastie des Tcheou. . . », qu’il afficha au mur de sa chambre à coucher, près de son lit.
Se prétendant « maître des hommes », « roi Wen », Lin Piao brûlait d’être empereur.
En 1970, contrecarrant maintes fois les directives du président Mao, il lança son programme politique antiparti ; il clama : «Si un Etat n’a pas de chef, il ne répond plus à sa définition, et le mot porte à faux. »
C’est ainsi qu’il était très impatient de devenir le « chef de l’État » et d’usurper la direction du Parti. Puis, au cours de la deuxième session plénière du Comité central issu du IXe Congrès du Parti, il déclencha uncoup d’Etat contre-révolutionnaire qui avorta.
En 1971, Lin Piao et sa clique concoctèrent leur programme du coup d’État armé contre-révolutionnaire : « Projet des ‘Travaux 571’ », dans leur hâte de « prendre le pouvoir politique à l’échelle nationale » ; et en septembre, ils déclenchèrent ce coup d’Etat armé contre-révolutionnaire.
Ces faits prouvent éloquemment qu’usurper le pouvoir suprême du Parti et de l’État était le premier objectif de la clique antiparti de Lin Piao dans ses efforts pour « en revenir aux rites », que c’était « l’affaire la plus urgente » de sa stratégie contre-révolutionnaire.
Le contenu de classe des « rites » auxquels Lin Piao demandait d’ »en revenir », c’était de remettre en selle les propriétaires fonciers et la bourgeoisie renversés et d’établir en Chine une dynastie fasciste des Lin.
Faisant leur le slogan de Confucius : « faire renaître les États éteints, rétablir dans leurs privilèges héréditaires les familles nobles déchues, rappeler à de hautes fonctions ceux qui ont dû rentrer dans l’ombre », Lin Piao et ses complices appelèrent frénétiquement à « libérer sur le plan politique » les ennemis de la dictature du prolétariat.
En définitive, le but pour lequel Lin Piao arborait la bannière en lambeaux de Confucius : « se modérer et en revenir aux rites », c’était de changer radicalement la ligne fondamentale du Parti et le système socialiste de notre pays, de substituer le capitalisme à la dictature du prolétariat. Cependant, tout cela ne fut que peine perdue.
Le président Mao a dit : «Un proverbe chinois qualifie l’action de certains sots en disant qu’ils soulèvent une pierre pour se la laisser retomber sur les pieds. Les réactionnaires de tous les pays sont justement de ces sots. » (Intervention à la réunion du Soviet suprême de l’U.R.S.S. pour la célébration du 40e anniversaire de la Grande Révolution socialiste d’Octobre », 6 novembre 1957)
Et Lin Piao figurait justement parmi ces réactionnaires. Brûlant de monter sur le trône de tsarévitch sous le « parapluie nucléaire » de son maître, le révisionnisme soviétique, il a fini par capoter dans un désert et rejoindre Confucius en serrant contre lui sa bannière déchirée de « se modérer et en revenir aux rites ».
« Provocation de troubles, échec, nouvelle provocation, nouvel échec, et cela jusqu’à leur ruine » (« Intervention à la réunion du Soviet suprême de l’U.R.S.S. pour la célébration du 40e anniversaire de la Grande Révolution socialiste d’Octobre » (6 novembre 1957)), voilà le trajet qu’il a suivi.
Opposer la philosophie réactionnaire de Confucius et de Mencius au matérialisme dialectique et au matérialisme historique
Pour restaurer le capitalisme, Lin Piao avait avancé non seulement une ligne politique contre-révolutionnaire, mais aussi une ligne idéologique contre-révolutionnaire qui la servait et qui, pour une bonne part, découlait de la philosophie réactionnaire de Confucius et de Mencius.
Il opposa au matérialisme la théorie confucéenne de la « volonté du Ciel » et du « génie », à la dialectique matérialiste la règle de conduite de « se tenir dans le juste milieu », et à la théorie marxiste des classes les préceptes confucéens : « vertu, bienveillance, justice, loyauté et indulgence ».
Il lança par là une offensive générale contre le matérialisme dialectique et le matérialisme historique.
Confucius prêchait la « volonté du Ciel », disant qu’il existait un dieu suprême, appelé « Seigneur céleste », créateur de l’univers et de l’homme, et dominateur de la nature et du monde humain, et que ses ordres étaient irrévocables.
Si le roi Wen des Tcheou ainsi que les autres propriétaires d’esclaves avaient le pouvoir de dominer le peuple, c’était par la volonté du Ciel, et c’était également grâce au Ciel que le duc Tcheo [Le duc Tcheou, du nom de Ki et prénommé Tan, élabora les lois et créa les institutions de la dynastie des Tcheou ; c’est le « sage » que Confucius vénérait le plus.] et Confucius avaient pu devenir des « sages » doués de la « vertu » pour « sermonner » le peuple.
C’est là une thèse idéaliste et théologique, spécialement créée pour défendre la dictature des propriétaires d’esclaves.
L’apriorisme confucéen de la « connaissance innée » comme la conception idéaliste de l’histoire prétendant que les héros sont les créateurs de l’histoire ont été déduits de cette thèse réactionnaire de la « volonté du Ciel ».
Afin d’usurper le pouvoir et de restaurer le capitalisme, Lin Piao a considéré la thèse idéaliste de Confucius comme un trésor.
Il a écrit de sa propre main sur un rouleau ces mots : « A son gré, le coursier céleste parcourt l’espace » (huit caractères en chinois), qu’il a affichés au mur à son chevet, pour se comparer à un coursier céleste, un surhomme, un génie, un être surnaturel semblable à un dragon envoyé par le Ciel au genre humain.
Dans une inscription qu’il a faite à l’intention de ses complices, Lin Piao a vanté leur « vertu » qui était d’après lui « un don du Ciel ». Voilà une pacotille semblable à celle de Confucius qui avait dit : « Le Ciel m’a donné la vertu. »
Depuis de nombreuses années, Lin Piao et ses partisans ont toujours vainement cherché, en recourant aux faux bruits et aux sophismes, à qualifier de marxiste la thèse du «génie », «don du Ciel » (trois caractères de la main de Lin Piao), ces mots prouvent que la thèse du «génie » de Lin Piao est une version de la thèse de la «volonté du Ciel » de Confucius.
S’en tenant à son programme antiparti caractérisé par cette thèse, Lin Piao tenta de prouver que le « Ciel » lui aurait « donné » le titre de dominateur suprême.
Lin Piao disait que la règle de conduite de « se tenir dans le juste milieu » était «raisonnable ».
Voilà qui révèle son vrai visage d’opposant à la révolution et à la dialectique.
Par « le juste milieu » (tchong yong), Confucius et Mencius entendaient que tout fût fait conformément aux «rites ».
Tchong veut dire ne pas être en excès ni en insuffisance, et yong se conformer aux règles établies.
En un mot, agir selon les vieilles institutions du système esclavagiste, sans aucun écart ni aucun changement, voilà le sens de la théorie du « juste milieu ». C’est vraiment une théorie métaphysique que les classes réactionnaires utilisaient et utilisent pour défendre les anciens systèmes et combattre toute transformation.
Or, cette théorie, Lin Piao n’a cessé d’en faire l’éloge, disant qu’elle était « raisonnable ».
La donnant pour telle, Lin Piao s’est répandu en perfides invectives contre la lutte qui opposait la ligne révolutionnaire prolétarienne à la ligne révisionniste, en prétendant qu’elle était allée « trop loin », qu’elle était « entièrement gauchiste », « extrémiste », « outrancière », et qu’elle avait « bouleversé l’ordre ». . .
Quelle avalanche d’injures ! En réalité, cela n’a pu porter aucune atteinte à la brillante ligne révolutionnaire du président Mao, mais a aidé au contraire à prouver que Lin Piao s’en tenait à une ligne d’extrême-droite visant à sauvegarder l’ancien système et l’ancien ordre, et à faire revenir le passé.
Avec l’accusation d’« aller trop loin », il cherchait à opposer à la révolution la règle de «se tenir dans le juste milieu ».
C’est là une absurdité critiquée il y a déjà longtemps par le président Mao, qui soulignait : « La révolution n’est pas un dîner de gala », « pour redresser quelque chose, on est obligé de le courber en sens inverse » (« Rapport sur l’enquête menée dans le Hounan à propos du mouvement paysan »).
Ce que Lin Piao entendait par « ordre bouleversé » n’était rien d’autre que l’ordre de la bourgeoisie et du révisionnisme.
Sans le bouleverser, on ne pourrait briser l’ancien monde, ni en créer un nouveau. Avez-vous peur de voir détruire votre ordre ?
Nous n’avons fait que commencer, et nous sommes encore fort loin d’avoir anéanti les classes exploiteuses dans le monde entier. La conception prolétarienne du monde est la dialectique matérialiste, « elle est essentiellement critique et révolutionnaire » (Marx, Postface de la deuxième édition allemande pour Le Capital).
Soutenir les choses nouvelles pour vaincre les anciennes, ou s’efforcer de sauver de la destruction les vieilles choses, voilà une importante question de la lutte entre les deux lignes.
Et théoriquement, cette lutte se manifeste forcément par la lutte entre la dialectique matérialiste et la métaphysique.
Adhérer à la règle de conduite de « se tenir dans le juste milieu » et combattre la dialectique, c’est une des sources idéologiques de la ligne réactionnaire d’extrême-droite de Lin Piao.
Lin Piao considérait « la vertu, la bienveillance, la justice, la fidélité et l’indulgence », préceptes confucéens, comme les principes régissant les « rapports entre les hommes ».
Et il les a qualifiés de « matérialistes historiques ».
Il a dit encore : « La fidélité — traiter les gens avec bienveillance et amour, et l’indulgence — pardonner aux autres avec clémence, ce sont les principes du confucianisme. »
Sa notion de « bienveillance et amour » en marge de la nature de classe des hommes et ses « rapports entre les hommes » au-dessus des antagonismes de classe sont simplement la « théorie de la nature humaine » réactionnaire de Confucius et Mencius, ils visent à falsifier et à nier la théorie de classe du matérialisme historique.
La « théorie de la nature humaine » prêchée par l’école confucéenne est une théorie idéaliste, hypocrite.
Elle propage la conception d’une nature humaine aprioriste, au-dessus des classes.
La « bienveillance », selon Confucius, c’est « aimer les gens ». Mencius disait que la « bienveillance » est innée, et que « l’homme est né bon ».
Aimaient-ils vraiment tous les hommes sans faire de distinction de classe ? Pas du tout.
Quand l’Etat de Tcheng « extermina jusqu’au dernier » les esclaves rebelles, Confucius n’a(t-il pas proclamé que c’était «une chose excellente » ?
Mencius n’a-t-il pas justifié théoriquement l’exploitation et la domination des esclaves et des autres travailleurs, en les présentant comme une « loi universelle régissant le genre humain » ?
Quant à la classe montante des propriétaires fonciers, tous deux ne l’aimaient point du tout. Une fois entré dans les fonctions de premier ministre par intérim de l’État de Lou, Confucius ne tarda pas de faire exécuter Chaotcheng Mao, représentant des réformateurs.
Ayant su que Jan Kieou, un de ses disciples, servait la classe montante des propriétaires fonciers, Confucius l’exclut immédiatement de son école, rompit toute relation avec lui et pressa ses autres disciples de lui déclarer la guerre.
Ces faits montrent que l’« amour de l’humanité » sans distinction de classe, la « bienveillance » innée, etc. dont parlaient Confucius et Mencius, sont des mensonges purs et simples.
Ils n’aimaient en fait que la poignée de propriétaires d’esclaves de la classe exploiteuse, et le système esclavagiste, réactionnaire.
Lin Piao parlait lui aussi de «bienveillance et amour », mais, dans le «Projet des ‘Travaux 571’ », ce programme de coup d’Etat armé contre-révolutionnaire, il clamait, d’un air féroce, qu’il « dévorerait » d’une seule bouchée le prolétariat, attenterait à la vie de notre grand dirigeant, abattrait le peuple travailleur, maître actuel du pays, et exercerait une dictature fasciste.
Ceux qu’il aimait n’étaient en réalité que la poignée d’ennemis de classe que nous avions abattus.
Voilà la « nature humaine » de Lin Piao, c’est-à-dire celle des propriétaires fonciers et de la bourgeoisie.
Un des gros bonnets de la clique tchiangkaïchiste, deux ans après la mort de Lin Piao, déplora : « Lin Piao. . . fit preuve d’un peu plus d’humanité. Cela prouve que l’éthique de Confucius s’est enracinée dans le cœur des hommes. »
Cet éloge explique bien la signification de la nature humaine à la Lin Piao.
En s’appliquant à répandre la « théorie de la nature humaine », les classes réactionnaires ont pour objectif, d’une part, de se faire passer pour de « vertueux souverains » du peuple, de masquer leur vrai visage de mangeurs d’hommes et de l’autre, d’attaquer énergiquement, avec leur « bienveillance, justice et vertu », la violence révolutionnaire des classes avancées.
Parlant de la classe montante des propriétaires fonciers, Confucius dit : « Qui a de la bravoure mais ne respecte pas la justice, trouble le bon ordre » ; et parlant des esclaves en révolte, il dit : « Qui a de la bravoure et manque de justice deviendra brigand. »
Mencius, allant encore plus loin, cracha des injures contre ceux qui utilisaient la violence révolutionnaire, disant qu’ils avaient « rempli la plaine de cadavres », « rempli la ville de cadavres », « dévoré la chair des hommes », qu’on devait leur infliger la peine capitale, ajoutant que la «mort ne suffirait pas pour leur faire expier leurs crimes ».
Ramassant cette camelote de Confucius et de Mencius, Lin Piao, avec comme base théorique l’humanisme réactionnaire, clamait à grands cris : « Qui recourt à la vertu vaincra, qui recourt à la force échouera. »
Il a vociféré que la dictature du prolétariat « n’est pas bienveillante ». « ‘Vous n’êtes pas bienveillants’. C’est parfaitement vrai. Jamais nous n’userons d’une politique de bienveillance envers les activités réactionnaires des éléments et des classes réactionnaires. » (De la dictature démocratique populaire)
Le prolétariat n’hésite pas à soumettre à une impitoyable répression tousles éléments réactionnaires qui oseraient résister. Sinon, ce serait la ruine de notre pays, et les propriétaires fonciers et la bourgeoisie restaureraient leur régime.
Derrière le masque d’une bienveillance et d’une justice hypocrites, Lin Piao n’a-t-il pas tenté de renverser la dictature du prolétariat par la violence contre-révolutionnaire ?
A l’égard de la violence contre-révolutionnaire des réactionnaires, nous n’avons d’autre choix que de riposter du tac au tac, c’est-à-dire de la réprimer par la violence révolutionnaire.
Rester fidèles aux thèses marxistes sur la lutte de classe et la dictature du prolétariat, à la ligne fondamentale du Parti, pour consolider et renforcer sans cesse la dictature du prolétariat, telle est notre conclusion.
Recourir aux supercheries de l’école confucéenne pour comploter
Pratiquant le révisionnisme pour ce qui est de la ligne politique et idéologique, Lin Piao devait nécessairement, sur le plan organisationnel, se livrer à la scission et regrouper autour de lui une camarilla afin d’arriver à ses fins et, sur le plan tactique, recourir au double jeu et à des complots.
Pour se dissimuler au sein du Parti et former son armée contre-révolutionnaire afin d’« en revenir aux rites » le moment venu, Lin Piao avait ordonné à ses acolytes de chercher et de recueillir par tous les moyens dans les Se Chou et Wou King (Quatre Livres et Cinq classiques), dans les livres d’histoire édités en Chine et à l’étranger, et même dans des romans et des proverbes, des matériaux qui puissent l’aider dans ses activités conspiratrices contre-révolutionnaires.
[Les Quatre Livres — « canons classiques » de l’école confucéenne : Ta Hsiué—la « Grande Étude », Tchong Yong— l’« Invariable milieu », Louen Yu — les « Entretiens de Confucius » et Meng Tse — les « Œuvres de Mencius ».
Les Cinq classiques, de l’école confucéenne : Che — «Livre des Odes », Chou — «Livre des Documents, Li — « Livre des Rites », Yi — « Livre des Changements » et Tchouentsieou — « Annales de l’époque Tchouentsieou ».
Après la dynastie des Han, les dominateurs féodaux les ont appelés les Wou King et les ont utilisés comme instrument idéologique pour dominer le peuple.
Che aussi appelé Che King — « Livre des Odes » ou « Livre des Vers », est un recueil de poésies qui remonte à la plus haute antiquité. On dit qu’il a été abrégé par Confucius.
Chou aussi appelé Chou King et en même temps Chang Chou — « Livre des Documents », ou « Livre par excellence », est une collection de documents politiques et de données historiques du temps précédant l’époque Tchouentsieou et l’époque des Royaumes combattants.
Pour défendre l’esclavage en déclin, Confucius dit : « Le prince traite ses ministres selon les rites, et les ministres lui obéissent avec loyauté ». Li désigne Tcheou Li — « Rites des Tcheou », Yi Li — « Livre des Cérémonies » et Li Ki — « Livre des Rites ».
Le premier est le recueil des règles concernant les organismes du gouvernement des Tcheou et les grades de ses fonctionnaires. Le second renferme les règles du cérémonial du mariage, des funérailles, des sacrifices et de la vie mondaine de la dynastie des Tcheou.
Et le dernier est un recueil des thèses sur les rites faites par l’école confucéenne d’avant les dynasties des Tsin et des Han. Yi aussi appelé Tcheou Yi, Yi King — « Livre des Changements », est un livre sur la divination dans l’antiquité.
Tchouentsieou, les annales historiques de l’Etat de Lou à l’époque Tchouentsieou. Pour défendre l’esclavage, Confucius y avait apporté certaines suppressions et modifications.]
Toutes les supercheries et tactiques à double face que la classe des propriétaires d’esclaves et la classe des propriétaires fonciers féodaux avaient accumulées pour exercer leur domination réactionnaire, il en a fait d’importantes armes idéologiques pour ses menées scissionnistes et conspiratrices.
C’est ce même précepte réglant les rapports au sein de la clique dominante de l’aristocratie des propriétaires d’esclaves qui régnait dans la clique antiparti de Lin Piao.
Chez Lin Piao, « le prince traite ses ministres selon les rites » n’était qu’une apparence trompeuse.
Ce dictateur fasciste à cent pour cent a tout fait pour imposer son « autorité absolue » ; il a fait de l’attitude à l’égard de sa personne un critère absolu : la vie à ceux qui lui obéissaient, la mort à ceux qui lui résistaient.
Cependant il prétendait « traiter ses ministres selon les rites », et arborait la bannière de « la recherche d’hommes capables ».
En fait, ses « rites » n’étaient que promesses de promotion, dîners de gala, cadeaux, tout un trafic de flagorneries et de faveurs ; en un mot, renom, avantages et hautes fonctions lui servaient d’appât pour acheter des courtisans et les attacher à son entreprise de restauration contre-révolutionnaire.
Et lorsque ses affidés eurent été démasqués par les masses, il a abusé de son pouvoir pour les protéger et les aider à échapper à la punition.
« La recherche d’hommes capables » signifie recruter des capitulards et des traîtres pour organiser un quartier général bourgeois et échafauder des « flottes » [coteries secrètes de Lin Piao] contre-révolutionnaires de divers types pour arriver à ses fins, la restauration du capitalisme.
Si Lin Piao prêchait que « le prince traite ses ministres selon les rites », il voulait que « les ministres obéissent à leur prince avec loyauté ».
Comme tous les dominateurs réactionnaires du passé, il a aussi considéré l’idée de la « loyauté à son prince » comme un pilier spirituel pour maintenir sa domination au sein de ses rangs contre-révolutionnaires.
Il a fait l’éloge des thèses de Confucius et de Mencius : « la vénération pour ses supérieurs », « l’obéissance absolue », «la loyauté et la piété filiale ».
Il a forcé les membres de ses organisations secrètes à prêter serment de « fidélité éternelle » à la famille Lin, père et fils.
Lors de l’approche de la chute de sa clique antiparti, il a lancé encore le mot d’ordre contre-révolutionnaire : « la victoire ou la mort », espérant que les membres de ses « flottes » contre-révolutionnaires pourraient se sacrifier à la « dynastie de la famille Lin ».
Ces faits montrent que sa clique antiparti avait adopté comme un important principe d’organisation la règle de la morale et les vertus prêchées par Confucius et Mencius.
Lin Piao admirait beaucoup cette maxime de Confucius : « Le manque de patience dans les petites affaires troublera les grands plans » ; il copia cette sentence et l’afficha sur le mur comme un précepte contre-révolutionnaire.
Ayant réagi par une haine implacable à la critique et à l’éducation prodiguées avec soin et à plusieurs reprises à son égard par le président Mao et le Comité central du Parti, il cherchait toujours à contre-attaquer.
Mais pour comploter de s’emparer du pouvoir du Parti, il s’est maintes fois promis d’« avoir de la patience » et de ne pas permettre à la « témérité du menu peuple » de compromettre son « grand plan » pour « en revenir aux rites » et de «gâcher le grand projet de toute une vie ».
Derrière son masque de « patience », Lin Piao grinçait des dents, affûtait son couteau et guettait l’occasion favorable pour mettre en œuvre son plan. C’était là vraiment une répétition du tour de passe-passe contre-révolutionnaire de Hou Feng [élément contre-révolutionnaire.
Avant la Libération, il avait mené des activités anticommunistes en servant dans l’armée de Tchiang Kaï-chek ; plus tard, dissimulant son passé criminel, il s’infiltra dans la Ligue des Écrivains de gauche. Après la Libération, il mit sur pied un petit groupe contre-révolutionnaire et continua toujours ses activités contre-révolutionnaires.
Il fut complètement démasqué en 1955 lors du mouvement pour réprimer les contre-révolutionnaires, mouvement déclenché et dirigé par le président Mao.]: « tout supporter pour renaître ».
Lin Piao a considéré le « stratagème de Tao-houei » (la dissimulation) comme un précieux moyen conduisant à « tout supporter pour renaître » et à réaliser son « grand plan ».
En mars 1970, au moment où la clique antiparti de Lin Piao s’empressait de mettre au point son complot pour usurper la direction du Parti et le pouvoir, il a ordonné à ses conjurés d’écrire les deux caractères « Tao-houei » dans leur journal, et copié de sa propre main un poème tiré du Roman des Trois Royaumes,
[Le Roman des Trois Royaumes est un long roman chinois, ayant pour sujet l’histoire de trois royaumes, Wei, Chou et Wou à la fin de la dynastie des Han de l’Est, histoire qui se situe entre 184 et 280 ap. J.-C. L’auteur est Louo Kouan-tchong, du siècle.
Lieou Pei (161-223), fondateur de la dynastie des Han (Chou) à l’époque des Trois Royaumes. Tsao Tsao (155-220), ministre des dernières années de la dynastie des Han de l’Est et père de Tsao Pi, fondateur du Royaume des Wei ; le titre d’empereur Wou des Wei lui fut donné à titre posthume.]
qui fait l’éloge de Lieou Pei pour avoir eu recours au «stratagème de Tao-houei » afin de tromper Tsao Tsao. Voici ce poème :
Obligé de loger pour un temps dans la tanière du tigre, Le héros s’est effrayé de voir son ambition connue. Pour se camoufler, il feint la panique devant la foudre, Avec aisance, il s’est adapté à toute circonstance.
Lin Piao présentait ainsi perfidement le quartier général du prolétariat comme la « tanière du tigre » et se comparait à un « héros » obligé de loger provisoirement dans cette tanière.
Cela montre en lui non seulement l’arriviste et le conspirateur bourgeois, qui s’était glissé à nos côtés, mais met à nu le visage scélérat de contre-révolutionnaire à double face qui se camouflait et guettait des occasions pour attaquer le quartier général du prolétariat.
Afin de pouvoir « s’adapter à toute circonstance avec une prodigieuse habileté » et de dissimuler, il a usé d’une série de tactiques contre-révolutionnaires à double face qui s’inspirent des préceptes de Confucius et de Mencius, telles que : « Aimer ce que les autres détestent, et détester ce que les autres aiment, c’est s’attirer infailliblement des malheurs ».
« Parler sans tenir nécessairement sa parole, agir sans nécessairement donner suite à ses actes », « sans mensonges, pas de réussite dans les affaires importantes », « toujours le sourire aux lèvres » ; toutes ces paroles de Lin Piao, sans avoir besoin de commentaire, montrent bien qu’il était un contre-révolutionnaire à double face qui, « se montrait toujours avec un exemplaire des Citations à la main et n’ouvrait jamais la bouche sans crier Longue Vie, vous prodiguait de paroles mielleuses en face et vous donnait un coup de poignard dans le dos ».
Pourquoi Lin Piao, ce chef de file révisionniste, s’incline-t-il devant la doctrine de Confucius-Mencius ?
Comme tous les chefs de file des lignes opportunistes du passé, Lin Piao représentait la bourgeoisie au sein de notre Parti, et était un parfait adorateur du confucianisme.
Pourquoi un représentant de la bourgeoisie est-il allé chercher son arme idéologique chez la classe des propriétaires d’esclaves et la classe des propriétaires fonciers féodaux ?
Pourquoi tous les meneurs révisionnistes au sein du Parti se prosternent-ils devant la doctrine de Confucius-Mencius ?
C’est là un problème qui mérite attention. Le culte de Confucius par Lin Piao et ses semblables n’est pas fortuit, il a une profonde source de classe et une longue origine dans l’histoire. En premier lieu, ce culte est lié étroitement aux caractéristiques historiques et au statut de classe de la bourgeoisie chinoise, en particulier de la grande bourgeoisie.
Vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, le monde est entré dans l’ère de l’impérialisme et de la révolution prolétarienne.
La bourgeoisie chinoise qui vivait dans une société semi-coloniale et semi-féodale a eu dès son apparition des caractéristiques de classe très particulières : extrême faiblesse sur les plans économique et politique, incapacité complète de créer un système idéologique et culturel assez puissant pour remplacer la culture et l’idéologie féodales.
Cette grande bourgeoisie qui dominait l’ancienne Chine était fille du mariage de l’impérialisme et du féodalisme, et ses caractères fondamentaux furent d’être compradore et féodale.
Dès le début, elle a été le défenseur et propagateur acharné des idées serviles imposées par l’impérialisme, et de la culture féodale qui prônait le culte de Confucius et l’étude du canon confucéen.
Dans la période de la révolution socialiste, où la contradiction entre le prolétariat et la bourgeoisie est devenue la contradiction principale à l’intérieur du pays, quiconque cherche à restaurer le capitalisme en Chine ne peut qu’avoir recours à une dictature fasciste, féodale et compradore sur le plan politique, et, dans les domaines idéologique et culturel, ne pourra trouver des armes qu’auprès de l’impérialisme et du féodalisme.
Si Tchen Tou-sieou, Wang Ming, Liou Chao-chi et consorts, représentants des intérêts de la bourgeoisie, ont pratiqué le révisionnisme et eu recours à la doctrine de Confucius-Mencius, cela reflète justement les caractéristiques de cette classe. Il en était ainsi, à plus forte raison, pour Lin Piao qui, issu d’une famille de propriétaires fonciers et de capitalistes, refusait depuis longtemps de refondre sa conception du monde.
En deuxième lieu, dans l’histoire, le confucianisme, à l’origine, était l’idéologie de la classe des propriétaires d’esclaves en déclin, un système idéologique très trompeur.
Il préconisait en fait la régression, l’opposition au progrès ; il prônait le conservatisme contre les réformes ; il prêchait la restauration des anciens ordres, contre la révolution ; il constituait la doctrine de l’exploitation, de l’oppression et de la restauration contre-révolutionnaire.
Par la suite, il a été utilisé tant par la classe des propriétaires fonciers et la grande bourgeoisie décadentes que par les impérialistes qui nourrissaient le vain espoir de voir la ruine de la Chine.
C’est ainsi qu’il a constitué en Chine l’idéologie dominante dans la société féodale, semi-coloniale et semi-féodale pendant plus de deux millénaires, carcan spirituel utilisé par tous les dominateurs réactionnaires pour asservir le peuple travailleur, arme idéologique de tous les réactionnaires qui voulaient la restauration et combattaient le communisme.
Propagée et imposée par les dominateurs réactionnaires de l’histoire, cette doctrine a pénétré tous les domaines de la vie sociale de l’ancienne Chine, devenant une manière de penser traditionnelle profondément enracinée.
Tous les réactionnaires attachés au retour au passé ont toujours brandi les bannières en loques du culte de Confucius et cherché à tromper le peuple.
Il n’est pas étonnant que tous les chefs de file de la ligne opportuniste au sein de notre Parti, qui combattaient la révolution et préconisaient la régression, aient eu le culte de Confucius ; Lin Piao, chef de file du révisionnisme, lui aussi, fut un grand despote dans le Parti et un grand seigneur de guerre, qui ne lisait jamais ni livres, ni journaux, ni documents, et n’avait aucune connaissance utile ; il n’en a pas moins recueilli partout des préceptes de Confucius et de Mencius et parlé à tout bout de champ de la doctrine de ces derniers.
Cela est déterminé par son idéologie semblable à celle de Confucius et de Mencius, par son ambition contre-révolutionnaire visant à la restauration, et dicté par son dessein sournois de vouloir remplacer la dictature du prolétariat par le capitalisme, en recourant aux idées traditionnelles réactionnaires.
Au fur et à mesure de l’approfondissement du mouvement de critique de Lin Piao et de rectification du style de travail, il nous faut stigmatiser la doctrine de Confucius-Mencius ainsi que les idées qui portent aux nues Confucius et s’élèvent contre l’école légaliste.
La lutte actuelle pour critiquer Lin Piao et Confucius est une lutte à mort entre les deux classes et les deux lignes, un événement d’importance capitale pour tout le Parti, toute l’armée et le peuple du pays tout entier.Ne pas critiquer le confucianisme ni le culte de Confucius ni le dénigrement de l’école légaliste, c’est, en réalité, ne pas critiquer Lin Piao.
Stigmatiser à fond la doctrine de Confucius-Mencius, et les idées susmentionnées, revêt une signification importante pour dénoncer et critiquer radicalement l’essence ultra-droitière de la ligne révisionniste de Lin Piao, renforcer l’éducation dans le domaine de la ligne idéologique et politique, consolider et développer les acquis de la Grande Révolution culturelle prolétarienne et mener à bien la révolution dans la superstructure.
Sous la direction du président Mao et du Comité central du Parti, nous devons faire rayonner l’esprit révolutionnaire conséquent du prolétariat pour arracher une nouvelle victoire dans la lutte pour stigmatiser Lin Piao et Confucius.
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