Nous avons attaqué l’Institut Atlantique, cellule de réflexion et de propagande d’articulation impérialiste.
Son importance n’est pas à démontrer: nous l’avons choisi pour initier une nouvelle aire d’offensive politico-militaire, car bien plus que la Commission Trilatérale qui n’insère pas au sein de ses réflexions l’aspect matériellement militaire, l’Institut est un point de convergences pratiques entre les divers secteurs du capital international, la recherche dite scientifique et son application militaire.Toute son infrastructure dirigeante est une preuve de cette affirmation.
La direction est entièrement américaine, inféodée à l’OTAN. Au plus haut niveau des structures de cet institut, on retrouve des représentants du capital transnational, c’est ainsi que l’Italie est représenté par Agnelli, PDG de la Fiat.
Le financement est opéré par des entreprises privées et par des entreprises étatiques, telles que le Crédit agricole, Elf Aquitaine ou la Régie Renault, mais c’est surtout l’OTAN lui-même qui assure le financement principal.
Les listings comptables, tous les brouillons de lettres que nous avons trouvés en deux ans de surveillance, démontrent que cette officine de l’OTAN est l’une des plus importantes courroies de transmission en Europe de l’Ouest.
les derniers travaux de l’institut révèlent les préoccupations de l’OTAN en Europe: restructuration industrielle, implantation des missiles, unification d’une Europe militaire et économique sous l’égide de l’OTAN.
Le simplisme qui ne veut voir l’impérialisme que comme un système global de surpuissance dominant tout, centralisé en un commandement général, que ce soit Washington, New York ou Disneyland, ou l’analyse contraire qui ne comprend l’impérialisme que comme une machine n’ayant des incidences ou ne pouvant être résolue qu’au quotidien, constituent les deux pièges qui conduisent à un renforcement de l’impérialisme par une fausse praxis.
Abattre aujourd’hui le système de domination impérialiste – celui du capitalisme à son stade de développement actuel, implique la nécessité impérative de l’organisation politique et militaire internationale des éléments conscients de la classe – afin d’attaquer et de désarticuler à tous les niveaux de commandement, le système impérialiste.
De la capacité à s’organiser des éléments avancés du prolétariat des métropoles dépend la réalisation ou l’échec des projets de l’impérialisme: surexploitation, guerres, anéantissement, mais de cette organisation communiste dépend aussi la possibilité pour le prolétariat de sa libération dans la guerre de classes vers une société communiste.
La révolte ou la résistance individuelle ou de mini-groupes ne peut se comprendre que comme le reflet partiel de l’antagonisme de classe et non comme transformation collective du rapport de forces dans cet antagonisme; de même que toute apparition ponctuelle – même militaire n’est pas un élément qui peut déterminer un affrontement réel, c’est-à-dire politique s’inscrivant dans une stratégie de lutte des classes.
Aujourd’hui, s’organiser, ce n’est pas seulement lier les individus et les pratiques antagonistes dans un système informel ou formel d’apparitions ponctuelles.
S’organiser, c’est unifier toujours plus les pratiques différentes dans une analyse et une stratégie concrètes d’attaque, de destruction/construction, c’est dépasser les errements et la désorientation individuelle, mini-collective, dilettante, engendrée par le caractère contradictoire des rapports de domination impérialiste, par un développement analytique, pratique et commun.
C’est construire sur le terrain de l’affrontement par la pratique, le débat, la réflexion, la confrontation, la ligne politique qui permette à chacun et à tous d’être les éléments conscients et responsables au sein de l’organisation, de la globalité de l’affrontement. D’en être les germes et les fruits.
L’organisation dans les métropoles aujourd’hui sert les éléments communistes qui oeuvrent ensemble afin d’unifier un maximum de réalités antagonistes, par une stratégie révolutionnaire véritablement capable d’armer le prolétariat de la volonté de s’armer.
Le rôle historique du prolétariat ne réside pas tant seulement en ce qu’il est, comme producteur collectif, le pilier de ce système, mais aussi en ce que comme producteur collectif, chacune de ses erreurs, chaque repli, chaque défaite alourdisse le poids de ses chaînes et renforce le pouvoir qu’il aura plus tard à subir et à vaincre.
L’historicité de son rôle réside en ce que dans l’alternative de construire un monde qui lui est étranger, même avec les avantages partiels que le capital lui concède, son choix est – soit de décider de le détruire pour s’émanciper et vivre comme des êtres humains, soit de s’enchaîner en participant consciemment ou non à l’extermination de ce monde par l’impérialisme.
Pour nous, en tant que communistes – fraction organisée et combattante du prolétariat – c’est consciemment que nous avons choisi en refusant toute suprématie et détermination extérieure à la classe.
Rompre les chaînes pour articuler nos forces en pratiques concrètes d’attaques Nous sommes tout aussi conscients qu’étant partie de la classe, ce n’est qu’en développant simultanément la force de la classe et ses victoires que nous développerons la conscience nécessaire à son organisation pour d’autres victoires.
Mener le combat dans les métropoles avec les révolutionnaires d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie
Construire l’organisation à partir des usines et des quartiers
Guerre de classe contre guerre impérialiste
Solidarité avec tous les révolutionnaires emprisonnés
Pour l’unité des communistes dans l’offensive contre le capital – celui des multinationales, de l’OTAN
Unité stratégique des organisations communistes combattantes dans le développement de la guerre de classe
Le 11 juin 1984
Unité combattante Ciro Rizatto
Action directe
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Nouvelle Cause du Peuple, NAPAP, Action Directe