AU PROLÉTARIAT ALLEMAND
Aux deux mille ans de prison et de peines correctionnelles qu’elle a infligés aux combattants de mars, la bourgeoisie allemande ajoute l’emprisonnement à perpétuité contre :
Max Hoelz
L’Internationale Communiste est adversaire de la terreur et des actes de sabotage individuel qui ne servent pas directement aux buts de combat de la guerre civile ; elle condamne la guerre de franc-tireur menée en dehors de la direction politique du prolétariat révolutionnaire.
Mais l’Internationale Communiste voit en Max Hoelz l’un des plus courageux rebelles contre la société capitaliste, dont la rage s’exprime par des condamnations de prison et dont l’ordre se manifeste par les excès de la canaille qui sert de base à son régime.
Les actes de Max Hoelz ne correspondaient pas au but poursuivi ; la terreur blanche ne saurait être brisée qu’à la suite du soulèvement des masses ouvrières, ce n’est qu’ainsi que le prolétariat pourra conquérir la victoire. Mais ces actes lui étaient dictés par son amour pour le prolétariat, par sa haine contre la bourgeoisie.
Le Congrès adresse donc ses salutations fraternelles à Max Hoelz. Il le recommande à la protection du prolétariat allemand et exprime son espoir de le voir lutter dans les rangs du Parti Communiste pour la cause de l’affranchissement des ouvriers, le jour où les prolétaires allemands auront brisé les portes de sa prison.
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de l’Internationale Communiste