A l’occasion du 50e anniversaire de la grande Révolution socialiste d’Octobre
Par les bureaux de rédaction du Renmin Ribao du Hongqi et du Jiefangjun Bao
6 novembre 1967
Depuis la grande Révolution socialiste d’Octobre, 50 années se sont écoulées.
Dirigée par Lénine, le grand éducateur du prolétariat, elle faisait, pour la première fois, une réalité de la théorie sur la dictature du prolétariat formulée par Marx et Engels et, sur un sixième du globe, était fondé le premier État de dictature du prolétariat de l’histoire de l’humanité.
Pour l’humanité, une nouvelle ère commençait.
Une nouvelle époque s’ouvrait, celle de la révolution prolétarienne mondiale et de la dictature du prolétariat.
Une nouvelle époque commençait, celle de la lutte de libération des nations opprimées dirigée par le prolétariat.
Le plus grand marxiste-léniniste de notre temps, le camarade Mao Zedong, a expliqué, de la manière la plus pénétrante, la grande signification historique de la Révolution socialiste d’Octobre.
Il a souligné :
« La Première Guerre impérialiste mondiale et la première révolution socialiste victorieuse, la Révolution d’Octobre, ont modifié tout le cours de l’histoire universelle où elles marquent l’avènement d’une ère nouvelle. »
« La Révolution d’Octobre a ouvert aux peuples du monde de larges possibilités et des voies efficaces pour leur libération ; elle a créé contre l’impérialisme mondial un nouveau front de révolutions qui s’étend des prolétaires d’Occident aux peuples opprimés de l’Orient, en passant par la révolution russe. »
« La voie de la Révolution d’Octobre est fondamentalement la brillante voie commune du développement de toute l’humanité. »
Depuis un demi-siècle, guidé par le prestigieux drapeau du marxisme-léninisme et à la lumière éclatante de la Révolution d’Octobre, le monde a connu de profonds changements. Aujourd’hui, les flammes ardentes de la Révolution d’Octobre font rage sur le globe tout entier. La grande République populaire de Chine, sous la dictature du prolétariat, se dresse comme un géant à l’Orient.
En ce moment, les 700 millions de Chinois mènent, à l’initiative et sous la direction de notre éminent guide, le président Mao lui-même, une grande révolution culturelle prolétarienne sans précédent dans l’Histoire.
Il s’agit d’une grande révolution qui engage l’avenir de la Chine et le destin de l’humanité ; elle a déjà remporté une victoire décisive.
Le Parti du Travail d’Albanie ayant à sa tête le camarade Enver Hodja, éminent marxiste-léniniste, conduit le peuple albanais qui, animé de l’héroïsme prolétarien, persévère dans la révolution socialiste et dans la dictature du prolétariat, arborant ainsi, en Europe, le drapeau rouge vif du socialisme.
Les 31 millions de Vietnamiens résistent vaillamment à l’agression démentielle déclenchée par l’impérialisme américain. En remportant d’éclatantes victoires, ils établissent, pour tous les peuples, un haut exemple de lutte révolutionnaire armée contre l’agression américaine.
Les peuples du Laos, de Birmanie, des Philippines, de Thaïlande, d’Inde, d’Indonésie, etc. s’engagent ou persistent dans la lutte armée révolutionnaire.
Dans de vastes régions d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, le mouvement révolutionnaire national et démocratique se déploie impétueusement.
Le prolétariat d’Europe occidentale, d’Amérique du Nord et d’Océanie s’éveille et se jette dans la lutte contre l’impérialisme américain et le capital monopoleur de chaque pays respectif.
En un mot, sous le drapeau du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong, le mouvement communiste international emporte la boue du révisionnisme khrouchtchévien ; les communistes révolutionnaires et la grande masse des révolutionnaires du monde entier marchent sur la voie de la Révolution d’Octobre et luttent pour créer un monde nouveau sans impérialisme, sans capitalisme et sans exploitation de l’homme par l’homme.
Sous la direction de Lénine et de Staline, le peuple soviétique, animé d’un esprit créateur révolutionnaire, détruisit par une révolution violente, dans le monde ténébreux dominé par le capitalisme, l’ancienne machine d’État, instaura la dictature du prolétariat et alluma un phare au puissant rayonnement.
Dans les années qui ont suivi, le peuple soviétique, suivant toujours la voie de la Révolution d’Octobre, remporta des victoires capitales marquées par la répression de la rébellion de la Garde Blanche et de l’intervention armée de quatorze pays ainsi que par l’écrasement de la ligne opportuniste de Trotsky, Boukharine et consorts, représentants de la bourgeoisie contre-révolutionnaire infiltrés au sein du Parti.
Le peuple soviétique obtint également de brillantes victoires dans la transformation et l’édification socialistes ainsi que dans la guerre antifasciste.
Tous ces glorieux exploits furent accomplis au prix du sang et de la sueur des fils et filles héroïques de la Révolution d’Octobre ; ils resplendissent de l’héroïsme révolutionnaire et du haut internationalisme du prolétariat soviétique.
Aujourd’hui, à l’occasion du 50e anniversaire de la grande Révolution socialiste d’Octobre, le peuple chinois, les marxistes-léninistes du monde entier et tous les peuples révolutionnaires pensent profondément à Lénine, l’artisan génial de la Révolution d’Octobre, et à Staline, son continuateur.
Nous n’oublierons jamais les mérites historiques accomplis par le glorieux Parti bolchevik et le grand prolétariat soviétique en frayant cette voie qu’offre la Révolution d’Octobre et en instaurant la dictature du prolétariat.
Cependant, après l’usurpation de la direction du Parti et de l’État par la poignée des plus hauts responsables du P.C.U.S., engagés dans la voie capitaliste et représentés par Khrouchtchev, le premier grand État socialiste dont se glorifiait le prolétariat soviétique et international, cette Union soviétique en plein épanouissement à l’époque de Lénine et de Staline, a changé de nature.
En raison de la domination réactionnaire de Khrouchtchev, cet individu de triste renom, et de la clique révisionniste Brejnev-Kossyguine, ses successeurs, la puissante forteresse rouge qui était le phare et l’espoir de tous les peuples, n’est plus que le centre du révisionnisme contre-révolutionnaire moderne, un nouveau quartier général des forces réactionnaires du monde.
De nos jours, cette bande de renégats Brejnev-Kossyguine a poussé l’impudence jusqu’à se poser en continuateurs de la cause de la Révolution d’Octobre, et, tout en arborant le drapeau de la « célébration » du 50e anniversaire de la Révolution d’Octobre, elle mène des activités de duperie.
C’est la plus grossière insulte à l’égard du grand Lénine, de la grande Révolution d’Octobre et du grand peuple soviétique. Comment pourriez-vous être, vous, bande de renégats de la Révolution d’Octobre, qualifiés pour célébrer cette révolution ?
Vous ne méritez qu’une seule chose, le banc des accusés au tribunal de l’Histoire afin d’être jugés par les marxistes-léninistes et les millions et les millions de révolutionnaires du monde entier !
C’est précisément vous, bande de renégate, qui avez piétiné le grand drapeau du léninisme, trahi la cause de la dictature du prolétariat, c’est vous qui, sous l’enseigne du « Parti du peuple tout entier » et de l’« État du peuple tout entier », avez fait du Parti communiste de l’Union soviétique fondé par Lénine, un parti politique bourgeois, et de la dictature du prolétariat établie par le peuple soviétique au prix de son sang et de vies humaines, une dictature de la bourgeoisie destinée à la répression des masses travailleuses.
C’est vous qui avez fait du pays des Soviets né dans la tempête de la Révolution d’Octobre, un État révisionniste, un État bourgeois. Dans ce pays, le peuple a été privé de son droit d’être le maître de son pays et une fois encore, il est opprimé et asservi par une poignée d’ignobles traîtres à la classe ouvrière, une nouvelle couche privilégiée bourgeoise.
C’est précisément vous, renégats, qui avez jeté pardessus bord le drapeau du socialisme, ruiné la cause socialiste de la Révolution d’Octobre, substitué, sous le couvert de «l’édification du communisme », la loi du profit et la libre concurrence du capitalisme à l’économie planifiée et au principe de la répartition selon le travail du socialisme.
C’est vous qui avez fait dégénérer les entreprises, propriété du peuple tout entier, en entreprises à caractère capitaliste et fait des kolkhozes une économie de koulaks.
C’est précisément vous, bande de renégats, qui avez préconisé à tous vents, sous le couvert de la «culture du peuple tout entier », l’idéologie révisionniste réactionnaire, le mode de vie corrompu de la bourgeoisie et la «culture occidentale » dépravée. En Union soviétique, aujourd’hui, l’idéologie bourgeoise domine tous les domaines idéologiques et culturels. La culture socialiste nourrie par la Révolution d’Octobre a été gravement détériorée.
La morale communiste, bâtie personnellement par Lénine et Staline, est engloutie chaque jour davantage dans l’eau glacée de l’égoïsme.
C’est précisément vous, renégats, qui, en trahissant l’internationalisme prolétarien et la cause révolutionnaire du prolétariat international, avez adopté, en tant que ligne générale de la politique étrangère, la « coexistence pacifique », la « compétition pacifique » et le « passage pacifique ».
C’est vous qui vous êtes agenouillés aux pieds de l’impérialisme américain et, avez formé, avec les forces les plus réactionnaires du monde, une nouvelle « sainte-alliance », une « sainte-alliance » anticommuniste, antipopulaire, contre révolutionnaire et antichinoise.
Partout, vous avez colporté l’opium du révisionnisme afin d’endormir les masses populaires, de vendre les intérêts de la révolution, de saper les luttes révolutionnaires ; des milliers et des milliers de communistes et de combattants révolutionnaires ont été ainsi massacrés par les impérialistes et leurs laquais.
Vous, bande de renégats, avez commis de monstrueux crimes envers le peuple soviétique, envers les peuples du monde entier.
Vous êtes l’ennemi le plus féroce du peuple soviétique, et aussi l’ennemi commun des peuples révolutionnaires du monde entier.
Le camarade Mao Zedong nous enseigne sans cesse : Un parti révolutionnaire, un peuple révolutionnaire ne peuvent s’aguerrir, parvenir à pleine maturité et s’assurer la victoire qu’en recevant une éducation constante, à la fois par des exemples positifs et des exemples négatifs, ainsi qu’en opérant une comparaison entre eux. N’est pas un matérialiste dialectique conséquent celui qui méprise le rôle des professeurs in contrario.
Le fait que les révisionnistes modernes ont usurpé le pouvoir en Union soviétique et dans certains autres pays socialistes et que le capitalisme y est restauré peu à peu dans tous les domaines est, pour les marxistes-léninistes et les peuples révolutionnaires du monde entier, une leçon historique pleine d’enseignement : après avoir pris le pouvoir, le prolétariat risque encore de le perdre et la dictature du prolétariat risque encore de se transformer en dictature de la bourgeoisie.
D’une part, le prolétariat doit se prémunir contre la subversion armée du pouvoir tant de l’ennemi de l’intérieur que de l’étranger.
D’autre part, il doit, ce qui est plus important encore, se garder contre les individus du type Khrouchtchev, qui peuvent de l’intérieur usurper la direction du Parti et de l’État pour entraîner ces derniers dans la voie de l’ « évolution pacifique ». En trahissant la cause de la dictature du prolétariat, les révisionnistes khrouchtchéviens se sont ainsi fait, pour le prolétariat international, le plus grand professeur par l’exemple négatif.
Dans ce sens, Khrouchtchev mérite parfaitement d’être décoré d’une « médaille » lourde d’une tonne.
Sous la direction du grand et courageux porte-drapeau du marxisme-léninisme, le camarade Mao Zedong, et du Parti communiste chinois ayant le camarade Mao Zedong à sa tête, les 700 millions de Chinois, avec tous les marxistes-léninistes et les peuples révolutionnaires du monde entier, ont engagé, avec l’intrépidité qui caractérise l’esprit révolutionnaire du prolétariat, une grande et impétueuse lutte contre le révisionnisme moderne ayant pour centre la clique des renégats révisionnistes soviétiques.
Déjà, ils ont remporté de brillantes victoires sur l’arène internationale et ils en remporteront de plus grandes encore.
La contribution la plus grande que le camarade Mao Zedong ait apportée au mouvement communiste international est le fait qu’il a donné un bilan systématique de l’expérience historique de la dictature du prolétariat en Chine et dans le monde depuis la Révolution d’Octobre, c’est-à-dire non seulement des expériences positives mais aussi des expériences négatives ; il a notamment tiré les graves leçons de la complète restauration du capitalisme en Union soviétique, et résolu, de façon intégrale et complète, le problème le plus important de notre époque — poursuivre la révolution sous la dictature du prolétariat pour prévenir la restauration du capitalisme.
C’est un développement majeur faisant époque dans la théorie du marxisme-léninisme sur la dictature du prolétariat. La théorie sur la dictature du prolétariat a été fondée par Marx et Engels.
Le prolétariat de Paris a, le premier, courageusement essayé de s’emparer du pouvoir politique.
Bien que la Commune de Paris ait échoué, «les principes de la Commune sont éternels et ne peuvent être détruits », ainsi que le disait K. Marx.
Dans la Critique des programmes de Gotha et d’Erfurt, K. Marx a formulé sa célèbre thèse qui, en fait, constitue un bilan de toute sa doctrine révolutionnaire : «Entre la société capitaliste et la société communiste, se place la période de transformation révolutionnaire de celle-là en celle-ci. A quoi correspond une période de transition politique où l’État ne saurait être autre chose que la dictature révolutionnaire du prolétariat. »
Dans la lutte qu’il a livrée contre le révisionnisme de la IIde Internationale, V.I. Lénine a continué, défendu et développé la théorie du marxisme sur la révolution prolétarienne et la dictature du prolétariat, et résolu une série de problèmes relatifs à la révolution prolétarienne à l’époque de l’impérialisme ; il a donné la solution au problème de savoir si le socialisme peut ou non triompher dans un seul pays, portant ainsi le marxisme à une nouvelle étape, celle du léninisme.
Après la Révolution d’Octobre, V.I. Lénine a souligné à plusieurs reprises que, sous la dictature du prolétariat, une lutte des classes aiguë et complexe se poursuivait et qu’il existait des possibilités de restauration du capitalisme :
« Après le renversement du pouvoir du Capital, après la destruction de l’État bourgeois, après l’instauration de la dictature du prolétariat, la lutte de classes ne disparaît pas (comme se l’imaginent les vulgaires représentants du vieux socialisme et de la vieille social-démocratie), mais ne fait que changer de forme pour devenir plus acharnée à bien des égards. »
« La transition du capitalisme au communisme, c’est toute une époque historique. Tant qu’elle n’est pas terminée, les exploiteurs gardent inéluctablement l’espoir d’une restauration, espoir qui se transforme en tentatives de restauration. »
V.I. Lénine a analysé de manière approfondie pourquoi, sous la dictature du prolétariat, la bourgeoisie renversée dispose encore de forces puissantes et de conditions pour se livrer à une résistance et à des activités de restauration.
Il a souligné la nécessité de consolider et de renforcer la dictature du prolétariat :
« La dictature du prolétariat, c’est la guerre la plus héroïque et la plus implacable de la nouvelle classe contre un ennemi plus puissant, contre la bourgeoisie dont la résistance est décuplée du fait de son renversement (ne fût-ce que dans un seul pays) et dont la puissance ne réside pas seulement dans la force du capital international, dans la force et la solidité des liaisons internationales de la bourgeoisie, mais encore dans la force de l’habitude, dans la force de la petite production.
Car, malheureusement, il reste encore au monde une très, très grande quantité de petite production : or, la petite production engendre le capitalisme et la bourgeoisie constamment, chaque jour, à chaque heure, d’une manière spontanée et dans de vastes proportions.
Pour toutes ces raisons, la dictature du prolétariat est indispensable. »
Il a encore remarqué la gravité de la lutte des classes dans le domaine idéologique. Il a souligné en termes explicites :
« Briser la résistance des capitalistes, non seulement militaire et politique, mais également idéologique, résistance la plus profonde et la plus puissante, telle est notre tâche. »
Ces brillantes idées, ces grandes prévisions scientifiques de V.I. Lénine ont considérablement développé la théorie du marxisme sur la dictature du prolétariat et, toutes, elles revêtent une importante signification pratique pour les marxistes-léninistes qui persistent dans la voie de la Révolution d’Octobre.
Les révisionnistes modernes, Khrouchtchev, Brejnev, Kossyguine et consorts ont trahi complètement ces idées de Lénine. En menant la lutte contre les révisionnistes modernes et en exposant la nécessité de persévérer dans la dictature du prolétariat, le camarade Mao Zedong nous recommande toujours de ne jamais oublier ces paroles de Lénine.
Le camarade Mao Zedong a continué, sauvegardé et développé le marxisme-léninisme d’une façon intégrale, formulé d’une manière créatrice la grande théorie sur la poursuite de la révolution sous la dictature du prolétariat ; il a déclenché et il dirige en personne la grande pratique de la grandiose révolution culturelle prolétarienne, la première dans l’histoire de l’humanité.
C’est un jalon extrêmement important marquant le développement du marxisme à une étape toute nouvelle, celle de la pensée de Mao Zedong.
Les principaux points de la théorie du camarade Mao Zedong sur la poursuite de la révolution sous la dictature du prolétariat sont les suivants :
(1) II faut utiliser la loi marxiste-léniniste de l’unité des contraires pour observer la société socialiste.
Le camarade Mao Zedong a souligné : «La loi de l’unité des contraires est la loi fondamentale de l’univers. » «L’existence des contradictions est universelle. » «Ces contradictions, inhérentes aux choses et aux phénomènes, sont la cause fondamentale de leur développement. »
Dans la société socialiste, «nous sommes en présence de deux types de contradictions sociales : les contradictions entre nous et nos ennemis et les contradictions au sein du peuple. » «Les contradictions entre nous et nos ennemis sont des contradictions antagonistes. Au sein du peuple, les contradictions entre travailleurs ne sont pas antagonistes ».
Le camarade Mao Zedong nous dit qu’il faut « tracer une limite précise entre les deux types de contradictions — contradictions entre nous et nos ennemis et contradictions au sein du peuple — et donner une juste solution aux contradictions au sein du peuple » pour pouvoir consolider et renforcer sans cesse la dictature du prolétariat et développer chaque jour davantage le système socialiste.
(2) « La société socialiste s’étend sur une période historique fort longue, au cours de laquelle les classes, les contradictions entre les classes et la lutte des classes continuent à exister tout comme subsistent la lutte entre la voie socialiste et la voie capitaliste ainsi que le danger de la restauration du capitalisme. »
Après la réalisation pour l’essentiel de la transformation socialiste de la propriété des moyens de production, « la lutte de classes n’est pas encore arrivée à son terme.
La lutte de classes entre le prolétariat et la bourgeoisie, entre les diverses forces politiques et entre les idéologies prolétarienne et bourgeoise sera encore longue et sujette à des vicissitudes, et par moments elle pourra même devenir très aiguë. »
Pour prévenir la restauration du capitalisme et l’« évolution pacifique », il est indispensable de mener jusqu’au bout la révolution socialiste sur les fronts politique et idéologique.
(3) La lutte de classes menée sous la dictature du prolétariat reste, dans son essence, le problème du pouvoir, c’est-à-dire une lutte entre la bourgeoisie qui cherche à renverser la dictature du prolétariat et le prolétariat qui est déterminé à la consolider vigoureusement.
Le prolétariat doit exercer une dictature intégrale sur la bourgeoisie dans le domaine de la superstructure, y compris tous les secteurs de la culture.
« Nos rapports avec elle ne sont nullement des rapports d’égalité, mais des rapports d’oppression d’une classe par une autre, c’est-à–dire des rapports de dictature du prolétariat sur la bourgeoisie, et où il n’y a rien d’autre, ni égalité, ni coexistence pacifique entre classes exploiteuses et classes exploitées, ni rien de tout ce qui se nomme humanité, justice, vertu, etc. »
(4) La lutte entre les deux classes et entre les deux voies dans la société trouve inévitablement son reflet dans le Parti. La poignée des responsables qui, bien que du Parti, se sont engagés dans la voie capitaliste sont des représentants de la bourgeoisie au sein du Parti.
Ils « constituent un ramassis de révisionnistes contre-révolutionnaires. Si l’occasion s’en présentait, ils arracheraient le pouvoir et transformeraient la dictature du prolétariat en dictature de la bourgeoisie ».
Pour consolider la dictature du prolétariat, nous devons accorder la plus grande attention à déceler les « individus du genre Khrouchtchev » qui «se trouvent au milieu de nous », les dénoncer, les critiquer et les répudier à fond, les abattre pour qu’ils ne puissent plus se relever ; nous devons leur arracher résolument les pouvoirs qu’ils ont usurpés pour les remettre entre les mains du prolétariat.
(5) Pour continuer la révolution sous la dictature du prolétariat, le plus important est de déclencher la grande révolution culturelle prolétarienne.
« Dans la grande révolution culturelle prolétarienne, les masses ne peuvent que se libérer par elles-mêmes ».
Il faut «que les masses s’éduquent dans ce grand mouvement révolutionnaire ».
Autrement dit, dans cette grande révolution culturelle prolétarienne, il faut utiliser la méthode d’une large démocratie sous la dictature du prolétariat pour mobiliser sans réserve de bas en haut les masses, et en même temps, réaliser la grande alliance des révolutionnaires prolétariens et la triple union révolutionnaire des masses révolutionnaires, de l’Armée populaire de Libération et des cadres révolutionnaires.
(6) Le programme fondamental de la grande révolution culturelle prolétarienne dans le domaine idéologique est de « combattre l’égoïsme et critiquer le révisionnisme ».
« Le prolétariat cherche à transformer le monde selon sa propre conception du monde, et la bourgeoisie, selon la sienne. » C’est pourquoi, la grande révolution culturelle prolétarienne est une grande révolution qui touche l’homme dans ce qu’il a de plus profond et qui vise à résoudre le problème de la conception du monde de l’homme.
Il faut réfuter le révisionnisme sur les plans politique, idéologique et théorique, vaincre l’égoïsme bourgeois et toutes les autres idées non-prolétariennes à l’aide des idées prolétariennes, réformer le système d’enseignement, la littérature, l’art et toutes les autres branches de la superstructure qui ne correspondent pas à la base économique du socialisme, et extirper les racines du révisionnisme.
Par ces théories sur la poursuite de la révolution sous la dictature du prolétariat, le camarade Mao Zedong a développé d’une façon géniale et créatrice le concept marxiste-léniniste de la lutte des classes en période de dictature du prolétariat et a développé d’une façon géniale le concept de la dictature du prolétariat. Ceci revêt une signification faisant époque et constitue le troisième grand jalon dans l’histoire du développement du marxisme.
Il y a 50 ans, V.I. Lénine avait souligné :
« Celui-là seul est un marxiste qui étend la reconnaissance de la lutte des classes jusqu’à la reconnaissance de la dictature du prolétariat. C’est ce qui distingue foncièrement le marxiste du vulgaire petit (et aussi du grand) bourgeois.
C’est avec cette pierre de touche qu’il faut éprouver la compréhension et la reconnaissance effectives du marxisme. »
Aujourd’hui, nous pouvons dire que, seuls ceux qui reconnaissent la dictature du prolétariat et en même temps la nécessité de poursuivre la révolution sous la dictature du prolétariat, sont de véritables marxistes-léninistes.
C’est la pierre de touche qui permet d’éprouver la compréhension et la reconnaissance effectives du marxisme-léninisme. La grande Révolution socialiste d’Octobre a frayé la voie de la prise du pouvoir par le prolétariat. Ses expériences fondamentales reflètent la loi universelle de la révolution à l’époque de l’impérialisme et de la révolution prolétarienne.
La grande révolution culturelle prolétarienne chinoise fraye la voie de la consolidation de la dictature du prolétariat, de la prévention de la restauration du capitalisme, la voie conduisant au communisme.
Ses expériences fondamentales reflètent la loi universelle de la lutte des classes à l’étape historique du passage au communisme après l’instauration de la dictature du prolétariat.
Nous rencontrerons encore, à l’avenir, toutes sortes de nouveaux problèmes, de difficultés et de vicissitudes, mais, grâce à l’éclatante victoire de la grande révolution culturelle prolétarienne chinoise, comme l’a souligné Lénine en appréciant la signification de la Révolution d’Octobre, «ce qui importe, c’est que la glace est rompue, la voie est ouverte, la route est tracée. »
Staline soulignait :
« La Révolution d’Octobre n’est pas seulement une révolution ‘dans le cadre national’. Elle est avant tout une révolution d’ordre international, mondial ».
Tout comme la Révolution d’Octobre qui ne peut être considérée uniquement comme une révolution « dans le cadre national », la grande révolution culturelle prolétarienne chinoise est, elle aussi, une révolution qui ne se limite pas au « cadre national » ; elle est également une révolution d’ordre international.
Cette grande révolution bénéficie d’un soutien chaleureux de la part du prolétariat et des peuples révolutionnaires du monde entier. Par ses victoires grandioses, elle a ouvert une nouvelle ère du mouvement communiste international et elle exercera certainement une influence profonde sur l’histoire de l’évolution de l’humanité.
C’est toujours parallèlement aux grandes victoires des luttes révolutionnaires menées à sa lumière qu’une théorie révolutionnaire d’avant-garde a pu se propager largement. La Révolution d’Octobre d’il y a 50 ans, avait donné une immense impulsion à la diffusion du marxisme-léninisme, offrant ainsi un aspect tout nouveau à la révolution mondiale.
La victoire de la révolution chinoise en 1949 sous la direction du camarade Mao Zedong a changé encore davantage et considérablement la physionomie du monde.
En un peu plus d’un an, la grande révolution culturelle prolétarienne chinoise a détruit le quartier général de la bourgeoisie ayant le Khrouchtchev chinois à sa tête et rabattu l’arrogance des classes exploiteuses sous toutes ses formes. Ce mouvement de masse a secoué le monde, a porté à un nouveau sommet, et a approfondi et enrichi dans une large mesure la connaissance de la pensée de Mao Zedong par les peuples du monde.
Les peuples révolutionnaires du monde se rendent compte toujours plus clairement que le camarade Mao Zedong est le plus grand éducateur, le plus éminent guide du prolétariat de notre époque, qu’il est le Lénine de notre temps. La pensée de Mao Zedong est de nos jours le marxisme-léninisme porté au niveau le plus élevé, le marxisme-léninisme devant lequel sont pris de panique les impérialistes, les révisionnistes et les réactionnaires de tous les pays. C’est, pour le prolétariat et les larges masses révolutionnaires, la plus puissante arme idéologique.
Grâce à la diffusion de la pensée de Mao Zedong, les révolutionnaires sont arrivés à tracer une stricte ligne de démarcation entre le marxisme-léninisme et le révisionnisme moderne.
Aujourd’hui, en jetant un regard en arrière sur le bric-à-brac exposé par Khrouchtchev et ses adeptes, sur le tas d’immondices de l’arrière-cour du mouvement ouvrier, ils distinguent encore plus clairement les fleurs odoriférantes des herbes vénéneuses, la voie de la Révolution d’Octobre de la voie de l’opposition à la Révolution d’Octobre.
Il est plus difficile que jamais pour les bouffons révisionnistes khrouchtchéviens qui prêchent bruyamment ce qu’ils appellent le «Parti du peuple tout entier », l’ « Etat du peuple tout entier » et qui ont jeté pardessus bord la dictature du prolétariat, de tromper les peuples en arborant l’enseigne de l’« édification en grand du communisme ».
De même, il est plus difficile que jamais pour les partisans du crétinisme parlementaire qui se parent du manteau du marxisme, de faire obstacle à la prise du pouvoir par le prolétariat au moyen de la force des armes.
A l’heure actuelle, le monde est entré dans une nouvelle époque révolutionnaire ayant pour grand étendard la pensée de Mao Zedong.
A la fin du XVIIIe siècle, le centre de la révolution se trouvait en France. Au milieu du XIXe siècle, il passa en Allemagne ; c’est alors que le prolétariat monta sur la scène politique et que naquit le marxisme. Au début du XXe siècle, la Russie devint le centre de la révolution et le léninisme fit son apparition.
Plus tard, le centre de la révolution mondiale s’est déplacé graduellement vers la Chine et la pensée de Mao Zedong fit son apparition.
Grâce à la grande révolution culturelle prolétarienne, la Chine, le centre de la révolution mondiale, s’est davantage consolidée et renforcée.
Le président Mao a souligné : «Le peuple chinois a toujours considéré la révolution chinoise comme la continuation de la grande Révolution socialiste d’Octobre et en tire une immense gloire. »
La grande révolution culturelle prolétarienne que nous menons actuellement est la continuation de la Révolution d’Octobre, dans de nouvelles conditions historiques, à une étape supérieure.
Aujourd’hui, la meilleure façon, pour notre peuple, de célébrer le 50e anniversaire de la Révolution socialiste d’Octobre, c’est de porter haut levé le grand drapeau de la Révolution d’Octobre, le grand drapeau du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong, de mener résolument jusqu’au bout la grande révolution culturelle prolétarienne, de soutenir fermement tous les marxistes-léninistes révolutionnaires du monde et les peuples des divers pays, et, de concert avec eux, de mener jusqu’au bout la lutte contre l’impérialisme, le révisionnisme moderne et la réaction de tous les pays.
A l’occasion du 40e anniversaire de la Révolution d’Octobre, le camarade Mao Zedong a souligné : « En fin de compte, le régime socialiste se substituera au régime capitaliste ; c’est une loi objective, indépendante de la volonté humaine.
Quels que soient les efforts des réactionnaires pour freiner la roue de l’histoire dans son mouvement en avant, la révolution éclatera tôt ou tard et sera nécessairement victorieuse. »
Il a indiqué encore, en 1962 : « L’Union soviétique fut le premier État socialiste, et le Parti communiste de l’Union soviétique, le Parti créé par Lénine.
Bien que la direction du Parti et de l’État soviétiques soit à présent usurpée par des révisionnistes, je conseillerais aux camarades de demeurer fermement convaincus que les larges masses du peuple soviétique, des membres du Parti et des cadres sont bons et veulent faire la révolution et que la domination du révisionnisme ne durera pas. »
La restauration, dans tous les domaines, du capitalisme en Union soviétique n’est qu’un intermède passager dans l’histoire du mouvement communiste international.
Nous sommes fermement convaincus que les authentiques communistes soviétiques et le grand peuple de l’U.R.S.S., éduqués par les grands Lénine et Staline, possédant les glorieuses traditions de la Révolution d’Octobre, trempés et éprouvés par la guerre antifasciste, ne toléreront pas longtemps que la clique traîtresse révisionniste soviétique leur impose sa loi. Ils luttent à présent de diverses manières contre cette clique.
Il ne fait pas de doute qu’ils s’uniront sous la bannière de la grande Révolution d’Octobre, continueront l’œuvre de Lénine et de Staline, persisteront dans une lutte de longue haleine et dissiperont les profondes ténèbres, afin que l’étoile rouge de la Révolution d’Octobre brille à nouveau d’un éclat encore plus vif. L’éclatante vérité du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong est irrésistible.
Plus de 90 % de la population du globe veut faire la révolution. Les masses populaires, de même que la révolution mondiale, finiront par triompher.
Il est certain que sous le grand drapeau révolutionnaire de la pensée de Mao Zedong, la grande cause de la dictature du prolétariat amorcée par la Révolution d’Octobre avancera d’un pas encore plus gigantesque et que le communisme remportera la victoire finale à travers le monde.
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