La sixième séquence de la grande guerre patriotique: la prise de Berlin

À partir des dix coups de Staline, l’armée rouge est un rouleau compresseur que plus rien n’arrête. Pour la ville de Königsberg, 580 000 soldats des armées nazies font face à 2,6 millions de soldats soviétiques, c’est l’écrasement, certaines poches étant sciemment encerclées sans être attaquées, afin d’épuiser l’ennemi.

Au début de l’année rouge 1945, l’armée est à Varsovie.

L’offensive soviétique de janvier à mars 1945

En une dernière poussée, l’armée rouge arrive à Berlin en avril. Ses effectifs sont de 2,5 millions de soldats, avec 6 250 chars et 7 500 avions (les armées nazies disposaient lors de l’opération Barbarossa de 3 millions de soldats, 3 600 chars et 2 258 avions). La ville capitule le 2 mai.

Le 8 mai, l’Allemagne nazie capitulait, c’est-à-dire le 9 mai pour l’URSS en raison du décalage horaire.

35,5 millions de soldats soviétiques auront participé à la guerre, dont 490 000 femmes. Autour de 12 millions d’entre eux ont perdu la vie, dont plus de trois millions dans les camps nazis.

Le titre de Héros de l’Union soviétique a été décerné à 11 681 soldats, 2 532 personnes recevant l’Ordre de la Gloire, pour courage exceptionnel.

14,6 millions de civils ont perdu la vie, 2,2 millions de personnes étant mortes dans le cadre du travail forcé en Allemagne, 7,4 millions étant exterminées, dont 1,3 millions car Juives.

1710 villes ont été pillées par les armées nazies, ainsi que plus de 70 000 villages. 32 000 usines ont été détruites, 98 000 fermes collectives et 2 890 stations de machines et de tracteurs pillées.

En 1944, 60 000 soldats de l’armée nazie défilaient à Moscou, mais comme prisonniers de guerre. La victoire, en 1945, revenait à l’URSS de Staline.