Dans le cours de notre analyse de la Crise du capitalisme de notre époque, il a été découvert et formalisé le concept de nexus, comme élément-clef de la compréhension du développement en spirale de la matière.
Ce concept est un étendard de grande valeur que nous opposons frontalement et de manière significative aux ennemis du matérialisme dialectique, qui masquent leur idéalisme ou leur dualisme derrière une compréhension erronée du matérialisme (dans le meilleur des cas). Il est un critère de différenciation décisif permettant d’identifier notre organisation.
On peut considérer que cela nous retranche de toutes les personnes ou les organisations qui valident sans réfléchir les fameux propos d’Antonio Gramsci (1891-1937), célèbre figure du communisme italien, cité à tort et à travers :
« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. »
Beaucoup considèrent qu’il y a là un résumé de leur façon de voir les choses, ce qui est vrai. Or, c’est justement toute leur façon de voir les choses qui est incorrecte.
En effet, cette affirmation erronée rend confuse le concept de « transition », entendue dans le sens donné ici comme le moment d’une unification censée être révolutionnaire, amalgamant d’un côté le vieux monde dans un rebut tendant à la monstruosité, alors que dans le même mouvement, s’opérerait symétriquement l’unification d’éléments formellement opposés au vieux monde, jusque-là séparés, voire même contraires, dont l’unification permettrait de donner un élan, une dynamique.
Nous résumons cette approche inexacte en disant qu’elle dit que deux deviennent un, à quoi nous opposons le principe correct : un devient deux, permettant justement de saisir la transition au sens révolutionnaire comme étant un nexus.
Cette juste compréhension est une attaque totale sur le plan culturel de la conception bourgeoise du monde, et notamment un dépassement de la conception même d’Histoire au sens bourgeois.
C’est pour nous la ligne rouge que nous traçons pour affirmer le plus exactement et le plus complètement possible la rupture révolutionnaire avec le vieux monde.
La lutte que nous entendons porter est en effet une lutte totale, opposant la bourgeoisie, et sa vision du monde, au matérialisme dialectique, porté par le prolétariat en tant que classe révolutionnaire.
Le concept de nexus permet de prendre la mesure effective de l’ampleur de notre rupture révolutionnaire, de comprendre que celle-ci, dans le cadre du processus de lutte des classes dans notre pays, est un renversement complet de l’ordre bourgeois, de fond en comble, annonçant une vague de transformation universelle.
Notre rupture est l’affirmation d’une nouvelle étape du développement de l’Humanité comme matière pensante au sein de la Biosphère, c’est une élévation de la Culture à la fois inscrite dans la longue marche de l’Humanité dans sa compréhension du Cosmos et à la fois nouvelle dans son épanouissement.
En tant qu’organisation d’avant-garde, c’est tout notre parcours qui nous a permis de saisir les premiers et si complètement tous ces aspects avec le plus de netteté possible. Prolongeant le gigantesque héritage historique ayant permis à l’Humanité de formaliser le matérialisme historique, nous comprenons le mieux ce que signifie la période dans laquelle nous entrons.
L’Humanité est maintenant en mesure de comprendre non seulement la nécessité historique de dépasser le Capitalisme comme vision du monde, mais également, dès lors que le concept d’anthropocène a été exprimé avec la modification de la planète par l’humanité, la nécessité d’établir de manière consciente et scientifique la symbiose entre le développement culturel que l’Humanité a accompli et son existence harmonieuse en tant qu’espèce, en tant que matière pensante, au sein de notre biosphère.
Pour parvenir à une pleine compréhension de cette étape vertigineuse et décisive, il a fallu des années et des années d’organisation productive. Nous savions que nous avions raison au tournant du XXIe siècle de prendre le recul stratégique nécessaire à rassembler et formaliser les bases d’une nouvelle pensée-guide, de mettre notre énergie au service d’un vaste travail de compilation et d’élaboration idéologique, ajustant notre pratique au sein de notre environnement, à notre théorie, avec exigence et en s’imposant une stricte discipline prolongée.
Notre organisation a donc existé sur cette base en générant et en rassemblant l’énergie de personnes s’ajustant à notre vision du monde, s’affinant et se complexifiant toujours plus.
Ce travail idéologique a été unique et sans équivalent dans les organisations révolutionnaires, ou prétendues telles, de France, au point que nous pouvons dire très ouvertement aujourd’hui : nous sommes la véritable base du matérialisme dialectique en France.
Nous sommes installés sur le sommet d’une production de centaines et de centaines d’articles, couvrant une large gamme de domaines, reflétant la profondeur de notre compréhension de la société française, au sein de notre époque, comme élément de l’Histoire collective de l’Humanité et comme composante de l’évolution de notre biosphère, au sein des gigantesques mouvements d’un Cosmos éternel.
Nous sommes parvenus à ce stade à saisir tous ensemble la totalité et la complexité de ces couches et leur dynamique, ce qui a donné dans le cadre des revues que nous avons générées pour analyser la seconde crise générale du mode de production capitaliste dans laquelle nous sommes engagés, et notamment de notre organe Crise, des analyses prospectives validées par les faits de manière implacablement vérifiée.
Ce travail nous a permis de stimuler collectivement notre conscience, de nous souder à l’international, et notamment en Belgique, à des camarades ayant entamé le même travail productif, et de nous projeter avec enthousiasme dans le futur, certains d’être le matériel biologique d’une vaste transformation de notre espèce dont nous sommes dans notre époque les prototypes.
Nous sommes des battements de coeur et nous devons nous aligner sur le rythme de l’Histoire !
Fort de cette énergie collective et de notre alignement tout à la fois sur le mouvement historique du développement de notre espèce et de sa place dans le Cosmos au sein de notre Biosphère, nous développons un engagement toujours plus symbiotique dans le Parti que nous générons, d’où chacun de nos éléments peut tirer en retour un soutien moral sans faille, exprimé par un enthousiasme ne cédant à aucune morosité ni nihilisme et un esprit de rupture toujours plus poussé avec la société bourgeoise dans sa décadence, ses institutions et surtout avec sa vision du monde. Car :
« En fin de compte, le régime socialiste se substituera au régime capitaliste ; c’est une loi objective, indépendante de la volonté humaine. Quels que soient les efforts des réactionnaires pour freiner la roue de l’histoire dans son mouvement en avant, la révolution éclatera tôt ou tard et sera nécessairement victorieuse. » (Mao Zedong)
Certains d’être l’avant-garde de la nouvelle Humanité, annonçant l’établissement d’un nouvel ordre conforme à l’évolution de notre espèce, nous arborons fièrement l’héritage de notre Histoire et nous tournons nos yeux vers le Cosmos infini et éternel, vers lequel se dirige l’étoile d’or illuminant le drapeau rouge que nos coeurs brandissent à l’assaut du ciel.
Que ceci soit un signal à toutes les consciences pour lesquelles résonnera notre appel à venir oeuvrer au service de la Culture et de l’Humanité, par la lutte prolongée et sans capitulation face à la bourgeoisie, pour installer au pouvoir le prolétariat, au service des masses, par le triomphe toujours plus approfondi de son idéologie : le matérialisme dialectique