24 août 1964
Publié au moment de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne dans « Vive la pensée Mao Zedong ! », une publication des Gardes Rouges
Le monde est infini. A la fois dans le temps et l’espace, le monde est infini et inépuisable. Au-delà de notre système solaire, il y a de nombreuses étoiles qui, ensemble, forment la Voie Lactée. Au-delà de cette galaxie, il existe de nombreuses autres galaxies.
Considéré globalement l’univers est infini, et considéré étroitement, l’univers est aussi infini.
Non seulement l’atome est divisible, mais c’est aussi le cas du noyau atomique et il peut être divisé à l’infini (…).
Tous les individus et toutes les choses spécifiques ont leurs naissances, leurs développements, et leurs morts. Chaque personne meurt, parce qu’elle est née. L’être humain doit mourir, et Chang San [NDLR : équivalent de Dupont, Durand, etc.] étant un homme, il doit mourir.
Personne ne peut voir Confucius qui vivait il y a 2000 ans, parce qu’il devait mourir. L’humanité est née, et par conséquent l’humanité doit aussi mourir. La Terre est née, et ainsi elle doit également mourir.
Toutefois, quand nous disons que l’humanité mourra et que la Terre mourra, c’est différent de ce que disent les chrétiens au sujet de la fin du monde. Lorsque nous parlons de la mort de l’humanité et de celle de la Terre nous voulons dire que quelque chose de plus avancé que l’humanité viendra la remplacer, et ceci est un stade plus élevé dans le développement des choses.
J’ai dit que le marxisme avait également sa naissance, son développement et sa mort. Cela peut sembler absurde.
Mais comme Marx dit que toutes les choses qui se déroulent ont leur mort, comment cela ne serait-il pas applicable au marxisme lui-même ?
Dire qu’il ne mourra pas, c’est de la métaphysique. Naturellement, la mort du marxisme signifie que quelque chose de plus élevé que le marxisme viendra le remplacer.
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