Un parti consiste en des dirigeants et des cadres. Les dirigeants et les cadres sont deux aspects différents d’une contradiction1. Les dirigeants et les cadres ont respectivement un rôle précis dans la révolution.
Ligne du parti et direction
Le président Mao a dit :
« La direction implique deux responsabilité principales : élaborer des idées et bien se servir des cadres ».
« Les choses telles qu’établir des plans, prendre des décisions et donner des ordres et des directives sont toutes dans la catégorie de « élaborer des idées » »2.
Cela signifie qu’il est de la responsabilité de la direction de produire des lignes politiques, militaires, organisationnelles, idéologiques, méthodologiques et autres et de se servir des cadres pour les réaliser.
Le rôle de la direction dans la préparation de la ligne et dans l’utilisation des cadres est déterminant. La chose la plus importante pour le développement et la victoire d’un parti est la détermination d’une ligne correcte. Si la ligne est correcte, les forces de qualité inférieure deviennent plus fortes, si il n’y a pas d’armée, elle se développera, s’il n’y a pas de pouvoir politique, il sera atteint, des cadres sont recrutés, ils sont motivés pour se sacrifier, avoir de la discipline et obéir au centre.
Si la ligne est erronée, les cadres ne sont pas motivés pour se sacrifier, n’ont pas de discipline.
Finalement, ils s’en vont et le parti perd aussi un succès pré-obtenu. Si la ligne est correcte, le sacrifice et le massacre des cadres sont utiles tandis qu’ils sont vains quand la ligne est erronée. Par conséquent, une ligne correcte est la vie du parti. Le grand Lénine a produit la ligne correcte du Parti communiste de l’Union soviétique et le parti a accepté et a activé cela. Par conséquent, le sacrifice du peuple et du prolétariat en Union Soviétique est devenu significatif (plus tard, ce sacrifice est devenu inutile quand les révisionnistes se sont emparés du pouvoir là-bas).
Le président Mao Zedong a produit la ligne correcte du grand Parti communiste chinois, le parti l’a acceptée et matérialisée. Ainsi, la révolution chinoise obtient des victoires, et le sacrifice et le massacre des cadres sont utiles.
Siraj Sikder a produit la ligne correcte du Mouvement des travailleurs du Bengale Oriental et du Parti prolétarien, l’organisation l’a acceptée et les cadres l’ont matérialisée. Ainsi, l’organisation remporte constamment des victoires et évolue, et le sacrifice et le massacre des cadres, des guérilleros et des sympathisants sont utiles.
Ce n’est qu’en raison de cette ligne correcte que le Mouvement des travailleurs s’est développé, que des cadres ont été recrutés et qu’ils ont été incités au sacrifice. Il s’est maintenu et développé dans une situation critique de lutte de classe et nationale, et finalement, en remplissant son rôle historique, il a constitué le Parti prolétarien du Bengale Oriental.
Le Parti prolétarien, malgré l’attaque intérieure et extérieure violente d’ennemis nationaux et de classe et de leurs agents, se maintient en raison de sa ligne correcte et de son développement constant.
Par conséquent, le Parti prolétarien du Bengale Oriental s’est développé comme un parti s’appuyant sur les masses à l’échelle de tout le Bengale Oriental et a atteint le niveau pour lancer une guerre massive de libération nationale armée.
De l’autre côté, les lignes erronées et traitres de Huq-Toha, Motin-Aluddin, Debem-Basar, Kaji-Rono, Moni Singh-Mujaffar, etc, ces différents types de dirigeants révisionnistes ont dévoilé leur visage devant les véritables cadres et révolutionnaires ordinaires; et les cadres, réalisant leur trahison, rejoignent le véritable parti révolutionnaire en grand nombre. Par conséquent, différents types de révisionnistes sont sérieusement isolés et ont atteint le stade de la destruction finale.
Le massacre et le sacrifice des cadres moyens qui leurs sont affiliés sont mal employés, dans la mauvaise voie, et ne servent à rien. En raison de la ligne erronée et traitre du Parti communiste de l’Inde-Pakistan avant 1947, le sacrifice de centaines de milliers de membres des masses et de révolutionnaires prolétariens ont été vain et la bourgeoisie bureaucratique collaboratrice impérialiste et les féodalistes se sont emparés du pouvoir en Inde-Pakistan.
La ligne erronée de la direction du Parti communiste d’Indonésie s’est soldée par la mort de centaines de milliers de communistes et de simples citoyens.
La ligne bourgeoise traitre du Parti communiste soviétique a transformé l’Union Soviétique en un pays socio-impérialiste, un pays pour la constitution duquel des millions de révolutionnaires et de prolétaires ont sacrifié leur vie et le Parti communiste a été transformé en un parti fasciste bourgeois.
En conséquence, le sacrifice de millions de membres des masses et de révolutionnaires prolétariens n’a servi à rien. La ligne traitre de la direction du parti de plusieurs pays de l’Europe de l’Est et le parti mongol se sont transformés en partis révisionnistes et ces pays sont devenus des colonies social-impérialistes soviétiques ou des pays dépendants3.
C’est la raison pour laquelle le président Mao a dit : « La chose la plus dangereuse est l’émergence du révisionnisme dans le comité central ». C’est parce que le comité central est l’organe principal suprême et que l’organisation entière est subordonnée à cela. Donc l’émergence et l’importance du révisionnisme dans le comité central signifie que l’organisation est devenue révisionniste.
C’est pourquoi les agents de classe et les ennemis nationaux chez nous et à l’étranger, les différents types de révisionnistes et les autres réactionnaires font un effort maximum pour s’emparer de la direction du parti et détruire le parti révolutionnaire du prolétariat et en faire un parti qui protège l’intérêt des ennemis intérieurs et internationaux.
La clique du traitre Fazlu, l’ennemi de classe à l’intérieur du Parti prolétarien du Bengale Oriental, de connivence avec les ennemis nationaux et de classe nationaux et internationaux et leurs différentes formes d’agents impérialistes ont fait un effort maximum pour s’emparer de la direction du Parti prolétarien du Bengale Oriental. Son but étant de s’emparer de la direction pour produire une ligne traitre, utiliser les services de tous les cadres pour matérialiser cela, mener leur sacrifice dans la mauvaise direction et servir les ennemis de classe et nationaux chez nous et à l’étranger et leurs différentes formes d’agents révisionnistes.
Ils ont nié le rôle de la direction convenable et de la ligne correcte du camarade Siraj Sikder, ont fait mention du sacrifice et du massacre des cadres et ont produit un effort haï pour utiliser cela pour satisfaire leur propre ignoble intérêt.
Ils voulaient que les cadres ne comprennent pas l’importance de la direction et de la ligne correctes de Siraj Sikder, qu’ils pensent que c’était sans valeur et secondaire et soient la cible du plan général de la clique de Fazlu pour la prise du pouvoir du parti.
En formant la clique, le traitre Fazlu s’est opposé à la popularisation de la direction correcte du camarade Siraj Sikder. Populariser la direction correcte signifie d’instaurer un seul centre à l’intérieur du parti et de le renforcer, de rendre le centre influent et puissant, de rendre les cadres du parti et les gens confiants et obéissants à la direction, de terroriser les ennemis et de faire une déchirure parmi eux.
L’objectif de la clique de Fazlu était de briser et d’affaiblir l’unique centre, d’amoindrir son influence et son pouvoir, de faire que les cadres du parti et les masses manquent de confiance à l’égard de la direction et aider les ennemis.
Il s’est opposé à la popularisation de la direction, et a calomnié de la façon la plus ignoble la direction, il a fait des tonnes d’effort pour l’écraser et le discréditer et a même organisé un complot pour tuer la direction correcte. Son but final était de s’emparer du pouvoir du parti grâce à ces actes malfaisants.
Comment la direction prépare-t-elle la ligne correcte ?
La ligne correcte de la direction ne se développe qu’après la répétition, à plusieurs reprises, du cycle de la matière à la conscience et de la conscience à la matière, c’est-à-dire de la pratique à la connaissance et de la connaissance à la pratique.
C’est l’épistémologie du marxisme, c’est-à-dire l’épistémologie matérialiste dialectique. Le président Mao l’a examinée plus minutieusement dans « A propos des méthodes de direction ».
Là, il a dit :
« Toute direction correcte de notre parti est nécessairement ‘partir des masses pour retourner aux masses’. Cela signifie: recueillir les idées des masses (idées diffuses et peu méthodiques) et les concentrer (par l’étude, les transformer en idées concentrées et systématiques) pour ensuite aller vers les masses propager et expliquer ces idées jusqu’à ce que les masses les comprennent comme étant les leurs, les retiennent et les traduisent action et tester la justesse de ces idées dans l’action.
Puis, encore une fois, rassembler les idées issues des masses et encore une fois aller vers les masses afin que ces idées soient appuyées et menées à bonne fin. Et ainsi de suite maintes et maintes fois dans une spirale sans fin, les idées devenant plus correctes, plus essentielles et plus riches chaque fois. Telle est la théorie marxiste de la connaissance ».
De cela, nous obtenons les deux processus suivants de développement de la connaissance :
A : Connaissance perceptuelle issue de la matière – Pratique
Recueillir les idées des masses, c’est-à-dire aller au contact de l’objet, traduire cela au niveau cérébral et accumuler une connaissance perceptuelle. Pour cela, la direction a besoin de rompre la glace. Cela signifie résoudre tous les problèmes quant à la direction dans une unité ou dans une zone.
B : Connaissance conceptuelle – Stade de la théorie
Cette étape est celle de transformer des idées recueillies en idées synthétisées, de créer une ligne connaissance conceptuelle – théorie – plan – général, c’est-à-dire d’élever le stade de connaissance perceptuelle – matière au stade de connaissance conceptuelle – conscience.
C : Contact avec la matière – Pratique
Amener la ligne connaissance conceptuelle – conscience – théorie – plan – général aux masses, activer cela, c’est-à-dire appliquer la ligne connaissance conceptuelle – conscience – théorie – plan – général à la pratique et éprouver la justesse de la ligne théorie – plan – général par la transformation, avec persévérance, de la matière selon cela.
La transformation de la matière se produisant au cours de la pratique selon la ligne connaissance conceptuelle – conscience – théorie – plan – général est correcte. A ce stade, la connaissance pour ce qui concerne la matière complète.
Si la connaissance conceptuelle n’est pas complètement en conformité avec le changement et la transformation de la matière, alors, nous devons créer une connaissance perceptuelle dans la pratique et l’application, effacer les erreurs en faisant la récapitulation de l’expérience et des recherches et faire une nouvelle ligne théorie – plan – général, c’est-à-dire que la connaissance conceptuelle doit être créée.
Là encore, cela doit être appliqué dans la pratique pour vérification. Nous devons mettre cela en pratique pour changer et transformer la matière. Ainsi, la ligne correcte se développe en suivant les cycles répétés de matière – pratique – connaissance perceptuelle vers la ligne conscience – connaissance conceptuelle – théorie – plan – général et de la ligne conscience – connaissance conceptuelle – théorie – plan – général vers la matière – pratique – connaissance perceptuelle. Nous devons aussi appliquer la méthode de la ligne de masse pour guider les cadres.
Si nous n’appliquons pas cette méthode, la direction sera bureaucratique et subjective.
Cela signifie que les bureaucrates donnent seulement un ordre mais cela devient subjectif parce qu’il n’a aucune base matérielle.
Par conséquent, la ligne de direction correcte ne tombe pas du ciel et n’est pas innée.
Elle ne vient que de la pratique. Les lignes correctes de la lutte de classe et nationale ne viennent que de la lutte de classe et nationale.
Différentes formes de révisionnistes et la clique de Fazlu disent que le Parti prolétarien du Bengale Oriental et que le camarade Siraj Sikder ne sont pas en contact avec la population alors que la ligne du parti est correcte.
Cela signifie que la ligne correcte du Parti prolétarien du Bengale Oriental est innée chez le camarade Siraj Sikder ou qu’elle tombe du ciel. Cela montre bien que les différentes formes de révisionnistes et la clique de Fazlu sont des idéalistes.
Le rôle créatif de l’humain
Le rôle créatif de l’humain est de recueillir l’expérience matérielle, de la résumer, de produire la ligne correcte et d’appliquer cela dans la guidance générale.
Cela variera selon les hommes, c’est-à-dire que les compétences varieront selon les hommes. Le rôle créatif de la direction est d’une extrême nécessité.
De tels dirigeants sont indispensables pour la révolution. Avec l’aide du Marxisme−Léninisme−Pensée Maotstétoung, ils sont capables de résumer l’expérience matérielle, de produire la ligne correcte et de mettre cela en pratique.
Comme le rôle créatif varie selon les hommes, certains deviennent de grands génies, certains deviennent de grands marxistes-léninistes.
Malgré que les responsabilités soient réparties sur base des différentes compétences, tout le monde devrait être au service de la population de façon désintéressée. Si quelqu’un a davantage de compétences, il ou elle n’a pas le droit d’être en position de maître au-dessus de la population.
Le président Mao a enseigné aux dirigeants et aux cadres :
« Nous devons tout apprendre de lui (Norman Béthune) l’esprit d’absolu altruisme. Avec cet esprit, tout le monde peut être très utile au peuple. L’aptitude d’un homme peut être grande ou petite, mais si il a cet esprit, il est déjà noble d’esprit et pur, un homme intègre moralement et au-dessus des intérêts vulgaires, un homme qui a de la valeur pour la population »
La clique du traitre Fazlu a refusé d’admettre le rôle créatif de la direction du parti et du camarade Siraj Sikder en disant des choses telles que le camarade Siraj Sikder n’a aucun rôle dans le développement du parti et dans l’atteinte du stade actuel afin qu’il puisse matérialiser son plan pour s’emparer de la direction du parti. Il pensait [Fazlu] qu’il était la personne la plus qualifiée au monde et que donc « la terre s’arrêtera de tourner sans lui ».
Plutôt que d’être un serviteur désintéressé du peuple, il voulait se tenir au-dessus des camarades du parti et du peuple et être le maître. Il se faisait l’illusion d’instaurer une autocratie.
La direction collective et le rôle de l’individu
La direction se compose des cadres les plus avancés du parti. Chaque direction a un rôle matériel dans la révolution.
Il est de la responsabilité des révolutionnaires prolétariens et de la direction de garantir les pleines perspectives de développement de tous les membres de la direction et d’en même temps, activer la direction collective en conservant une vie démocratique parmi les dirigeants et ainsi d’effectuer une coordination appropriée entre le rôle individuel et la direction collective.
Au cours de la lutte de classe et nationale du prolétariat et du peuple, la direction et les dirigeants politiques prolétariens se développent. Un tel dirigeant joue un rôle essentiel parmi la direction (par exemple, Comité central) dans la production de la ligne et l’utilisation des cadres.
L’organe de direction examine et prend en considération la ligne de ce genre de dirigeant, accepte cela et active la démocratie et la direction collective et le parti tout entier et la révolution remportent la victoire.
Le grand Lénine en Union Soviétique a produit la ligne du parti et la façon d’utiliser les cadres, ce que le Comité central et tout le parti a examiné, pris en considération et accepté. Les camarades de tout le parti ont matérialisé cela.
Ainsi, le Comité central a donné l’occasion de développer entièrement le rôle personnel du grand Lénine et en même temps, il a maintenu la démocratie et la direction collective.
En Chine, le président Mao a composé la ligne et la méthode de travail du parti. Le parti les a acceptés et les a matérialisés. Par conséquent, toute la Chine a été libérée.
Enver Hoxha en Albanie a fixé la ligne et la méthode de travail du parti. Le parti les a acceptés et les a matérialisés. La même chose s’est passée dans le cas du Vietnam et de la Corée.
En présence de réactionnaires et d’opportunistes également, le rôle individuel devient important dans la direction collective.
On l’a vu dans le cas de différentes formes de révisionnistes et de réactionnaires également où certains individus dans la direction déterminent une ligne et une méthode de travail erronées et se servent de cela. Kautsky, en tant que dirigeant de la Deuxième Internationale, a utilisé sa ligne et sa méthode de travail révisionniste réactionnaire et a dupé les cadres, le prolétariat et les masses.
Khrouchtchev a produit une ligne révisionniste réactionnaire, l’a activée et a transformé le Parti communiste soviétique et l’Etat en un parti et un Etat bourgeois. Brejnev marche sur ses traces.
Moni Singh, Mojaffar, Huq, Toha, Bashar, Motin, Kaji, etc, les différentes formes de révisionnistes jouent respectivement un rôle principal dans leurs organes dirigeants réactionnaires.
Dans le Mouvement des travailleurs du Bengale Oriental et le Parti prolétarien, le camarade Siraj Sikder a produit la ligne correcte, le Conseil révolutionnaire et le Comité central ont accepté ces lignes correctes et tout le parti les a activées. En conséquence, le parti a obtenu des victoires et des progrès continuels.
La démocratie et la direction collective est activée par le comité central grâce à l’examen, l’acceptation et l’accord de la ligne générale composée par le camarade Siraj Sikder.
Par conséquent, le camarade Siraj Sikder a joué un rôle fondamental et central dans la ligne et l’utilisation des cadres parmi la direction collective.
Dans la récente conspiration pour détruire le Parti prolétarien du Bengale Oriental, entre Fazlu, Sultan, Humayun Kabir, etc, la clique du traitre Fazlu a joué le rôle principal.
Comme ses prédécesseurs Khrouchtchev-Liu Chao Chi, la clique Fazlu s’est montrée médiocre dans le rôle de la direction correcte, comme Khrouchtchev (Khrouchtchev, au nom de l’opposition au prétendu culte de la personnalité de Staline a voulu effacer l’immense contribution de Staline dans le cadre de la révolution ruse, allant jusqu’à le qualifier de réactionnaire) en se déclarant direction collective mais en voulant en fait établir leur propre direction réactionnaire et autocratique. Cataloguant la direction comme réactionnaire, ils ont joué le rôle principal dans la création de la clique et dans la trahison.
Par conséquent, nous constatons que dans tous les cas, tant révolutionnaires que contre-révolutionnaires ou réactionnaires, l’individu particulier joue un rôle essentiel et central parmi la direction collective.
Direction correcte : création de la révolution
Le prolétariat, au cours de la lutte de classe et nationale contre la bourgeoisie et les autres classes exploiteuses, aujourd’hui ou demain, crée son propre parti politique révolutionnaire représentatif et crée également une direction capable pour guider le parti politique.
Cela signifie que la création d’un parti politique et d’une direction correcte est l’aboutissement inévitable du mouvement de l’histoire.
Donc, la création du Parti communiste chinois et Mao Zedong ne sont pas un quelconque événement accidentel, mais plutôt l’aboutissement inévitable de la lutte de classe et du développement social de la Chine.
Par conséquent, l’aboutissement inévitable du développement social du Bengale Oriental est la naissance d’un parti politique correct et d’une direction du prolétariat.
Le dirigeant du Parti prolétarien, étant soit un membre du Comité central ou d’un Comité local, est issu du peuple par la lutte de classe et national, il obéi continuellement à la population, a un contact étroit avec elle et il sait centraliser et activer les opinions du peuple. Ce genre de dirigeant est le véritable représentant du prolétariat et avoir ce genre de direction est le signe de la maturité politique d’un parti prolétarien reconnu par le peuple. L’espoir de victoire de la cause du prolétariat se trouve là.
De manière absolument correcte, Lénine a dit :
« Pas une seule classe dans l’histoire n’a atteint le pouvoir sans produire ses dirigeants politiques… »
Il a de plus ajouté :
« La formation de dirigeants de parti influents et expérimentés est un travail long et difficile. Et sans lui, la dictature du prolétariat et son ‘unité de volonté’ restent de simples vœux pieux ».
Le Parti prolétarien du Bengale Oriental et sa direction se sont développés au cours de la lutte de classe et nationale du prolétariat et du peuple. Ce n’est pas un phénomène accidentel.
Capable de créer une ligne correcte et de l’activer, et reconnu par une énorme quantité de camarades du parti et du peuple, la direction correcte du camarade Siraj Sikder démontre que le Parti prolétarien du Bengale Oriental devient politiquement mûr. En refusant d’admettre cette réalité, la clique de Fazlu voulait diriger en donnant la priorité à l’opportunisme et à l’intérêt individuel dans la lutte de classe et nationale. Ainsi, plutôt que d’être compatible avec la marche de l’histoire il est devenu son obstacle en s’y opposant tel un scélérat. Inévitablement, comme Bakounine, Bernstein, Kautsky, Khrouchtchev et Liu Chao Chi, il a été renvoyé vers la poubelle de l’histoire.
La direction est sujette au changement
Le président Mao a dit :
« Dans le processus de la grande lutte, la composition du groupe de dirigeants ne devrait et ne peut pas, dans la plupart des cas, rester totalement inchangé tout au long des stades initial, du milieu et final ».
Cela signifie qu’au cours de la lutte, la direction se divise constamment en deux. Certains cadres principaux sont opportunistes, révisionnistes, s’abâtardissent, conspirent, forment des cliques ou sont exclus comparé aux cadres nouveaux venus. C’est pourquoi les éléments opportunistes, révisionnistes, immoraux, conspirateurs, de clique et exclus sont mis au rebus et remplacés par les nouveaux cadres au sang neuf et capables.
Ceci est applicable à la direction suprême et au dirigeant ou président du Comité central du Parti également. Si le président ne s’empare pas lui-même de la lutte entre les deux lignes, ne lutte pas et écarte les aspects non-prolétariens, laisse les aspects non-prolétariens être principaux et qu’à la fin, cela devient réellement principal, alors, ses activités politiques et autres seront orientées d’après une perspective non-prolétarienne. Donc tout sera faux. Inévitablement, les éléments purs et prolétariens du parti poursuivront une lutte contre cela et le président, s’il n’est pas bon et qualifié, sera abandonné.
En Chine et dans de nombreux partis prolétariens du monde, plusieurs fois, le président ou le secrétaire adjoint ont été évincés parce qu’ils s’étaient transformés en non-prolétariens.
Beaucoup de ceux liés à la création du Mouvement des travailleurs du Bengale Oriental, l’organisation préalable au Parti prolétarien du Bengale Oriental, ont été abandonnés au cours de la révolution. De nombreux membres de l’organe principal du Mouvement des travailleurs du Bengale Oriental, le conseil révolutionnaire, ont été abandonnés parce qu’ils s’étaient rendus inaptes.
En tant que membre du premier Comité central du Parti prolétarien du Bengale Oriental, la clique Fazlu-Sultan, en complicité avec les ennemis de classe nationaux et internationaux, a soutenu une conspiration, a formé une clique et une faction. Ils ont été évincés.
Le même processus s’est également produit à différents niveaux du Mouvement des travailleurs du Bengale Oriental. Le même processus se produit aussi à différents niveaux du Parti prolétarien. Cela signifie que le processus « Eliminer la crasse et prendre le vert » est également applicable à la direction.
Evaluations de la direction et des cadres
En s’opposant à la ligne réactionnaire bourgeoise de Khrouchtchev, le Parti communiste chinois a dit :
« Le P.C.C. a toujours estimé qu’il faut faire une analyse complète, objective et scientifique des mérites et des erreurs de Staline, en recourant à la méthode du matérialisme historique et en représentant l’histoire telle qu’elle est, et non pas répudier Staline de façon totale, subjective et grossière, en recourant à la méthode de l’idéalisme historique, en déformant et en altérant à plaisir l’histoire. »4
A partir de cela, nous comprenons qu’il faut que nous évaluions la direction et les cadres avec l’aide du matérialisme historique par une analyse matérielle et scientifique. Nous devons présenter l’histoire telle qu’elle est arrivée. D’une manière plus résumée, Mao a dit ici :
« Tracer deux lignes de distinction. Premièrement entre la révolution et la contre-révolution, entre Yan’an et Xi’an. Certains ne comprennent pas qu’ils doivent tracer cette ligne de distinction. Par exemple, lorsqu’ils combattent la bureaucratie, ils parlent de Yan’an comme si ‘rien n’était bien là’ et ne parviennent pas à faire une comparaison et à faire la distinction entre la bureaucratie à Yan’an et la bureaucratie à Xi’an. Ceci est fondamentalement erroné. Deuxièmement, à l’intérieur des rangs révolutionnaires, il est nécessaire de faire une distinction claire entre le juste et le faux, entre les réussites et les défauts, et de bien faire comprendre lequel des deux est principal et lequel est secondaire.
Par exemple, les réussites équivalent-elles à 30% ou à 70% de l’ensemble? Ni comprendre ni exagérer ne feront l’affaire. Nous devons avoir une évaluation fondamentale du travail d’une personne et établir si ses réussites équivalent à 30% et ses erreur à 70% ou vice-versa. Si ses réussites équivalent à 70% de l’ensemble, alors, en général, son travail devrait être approuvé. Il serait totalement faux de décrire un travail dans lequel les réussites sont principales comme un travail dans lequel les erreurs sont principales.
Dans notre approche des problèmes, il ne faut pas que nous oubliions de tracer ces deux lignes de distinction, entre la révolution et la contre-révolution, et entre les réussites et les défauts. Nous serons capables de bien gérer les choses si nous tenons compte de ces deux distinctions. Sinon, nous confondrons la nature des problèmes. Pour bien établir ces distinctions, une étude et une analyse consciencieuses sont bien sûr nécessaires. Il faut que notre attitude à l’égard de chaque personne et de chaque question soit une attitude d’analyse et d’étude. »
Il se peut que la direction et les cadres fassent des erreurs. Nous devons lutter contre celles-ci d’après la méthode démocratique de la critique – autocritique. « Il faut que nous insistions sur l’analyse des circonstances dans lesquelles les erreurs ont été commises, sur le contenu des erreurs et sur leurs racines sociales, historiques et idéologiques, et il faut que ceci soit fait dans l’esprit d’ ‘apprendre des erreurs passées pour éviter les erreurs futures’ et de ‘guérir la maladie pour sauver le patient’ afin de parvenir à l’objectif double de la clarté dans l’idéologie et de l’unit entre les camarades.»5
La direction et les camarades ont une vie personnelle qui leur est propre. A moins que des défauts personnels soient liés à des erreurs politiques ou organisationnelles, il n’y a pas lieu d’être trop critique et d’embarrasser les camarades concernés. Si c’est le cas, les membres du parti se concentreront entièrement sur des erreurs mineures, mettront le parti en danger et oublieront les tâches politiques du parti. Cela servira uniquement le souhait de l’ennemi.
Comme son maître Khrouchtchev, la clique du traitre Fazlu a évalué le camarade Siraj Sikder et d’autres véritables camarades par l’entremise de l’idéalisme historique, a déformé l’histoire et la vérité en les changeant selon son désir, inventant de prétendues erreurs, manquements et crimes [soi-disant] imposés par le camarade Siraj Sikder et d’autre véritables camarades, a fait courir des rumeurs et des diffamations contre eux, se concentrant surtout sur leur vie personnelle. Comme Khrouchtchev, il (Fazlu), au nom de l’opposition à l’individualisme, a totalement nié le rôle du camarade Siraj Sikder.
Donc, nous devons nous opposer à la méthode bourgeoise réactionnaire de Khrouchtchev et de son élève, la clique Fazlu, dans l’évaluation de la direction et des cadres et suivre la méthode marxiste.
Le rôle des cadres dans la révolution
Au sujet du rôle des cadres, le président Mao a dit :
« Une fois que la ligne politique est établie, les cadres sont le facteur décisif ».
Après que la ligne de parti soit établie, le parti a besoin de cadres qui, en étant d’esprit déterminé, sans peur du sacrifice, franchissant tous les virages et tous les obstacles, mettront la ligne du parti en pratique et lutteront pour parvenir à la victoire.
Le parti entre en contact avec les masses grâce aux cadres et la ligne du parti est activée grâce aux cadres.
L’effort assidu, le sacrifice et le massacre des cadres portent leur fruit lorsqu’ils sont utilisés pour matérialiser la ligne correcte du parti, ce qui signifie que le parti parvient au développement et au succès et qu’à la fin, la classe du prolétariat et la population parviennent à la libération. Si la ligne du parti est erronée, leur effort, sacrifice et massacre ne servent à rien.
C’est pour cette raison que les cadres sont obligés d’atteindre les qualifications minimales suivantes :
« Un cadre est ferme dans la mise en œuvre de la ligne du parti s’il se tient à la discipline du parti, si il a des liens étroits avec les masses, si il a la capacité de trouver ses positions de façon autonome et si il est actif, travailleur et désintéressé. »
La responsabilité des cadres est de continuellement contrôler la direction, de parvenir à l’aptitude d’établir ce qui est bien et ce qui est mal, de réaliser consciemment le rôle de la direction en déterminant la ligne du parti, de rester fidèle à la direction correcte du parti et de défendre, renforcer et populariser cela, de constamment augmenter leur capacité de travail et de se rendre de plus en plus capables de prendre la responsabilité de servir le peuple.
Sur la manière d’utiliser les cadres
Le président Mao a dit :
« Premièrement, leur donner des conseils. Cela signifie leur accorder carte blanche dans leur travail afin qu’ils aient le courage d’assumer leur responsabilité et en même temps, leur donner des instructions opportunes pour que, guidés par la ligne politique du parti, ils soient en mesure de faire un usage complet de leur initiative.
Deuxièmement, élever leur niveau. Cela signifie les instruire en leur donnant la chance d’étudier afin qu’ils puissent améliorer leur compréhension théorique et leur capacité de travail.
Troisièmement, vérifier leur travail, les aider à résumer leur expérience, à faire avancer leurs réalisations et à corriger leurs erreurs. Attribuer le travail sans se renseigner et ne réagir que lorsque de graves erreurs sont faites- ce n’est pas la manière de prendre soin des cadres.
Quatrièmement, en général, utiliser la méthode de la persuasion avec les cadres qui ont fait des erreurs et les aider à les corriger. Il faut que la méthode de la lutte soit limitée à ceux qui font de graves erreurs et qui néanmoins, refusent d’accepter les conseils. Ici, la patience est indispensable. Il est injuste de cataloguer à la légère les gens d’ ‘opportunistes’. Cinquièmement, les aider avec leurs difficultés. Quand les cadres sont en difficulté des suites d’une maladie, de moyens limités, d’ennuis domestiques ou autres, nous devons être sûrs de leur donner le plus d’attention possible. »
Quand on juge leur travail, il ne faut pas seulement que nous recueillions les avis du niveau auquel il ou elle appartient, mais aussi des rangs inférieurs, et même si possible, également de la population. Cela veut dire que nous devons évaluer le travail des cadres d’en haut et d’en bas.
Conclusion
« Le peuple et seul le peuple, est la force motrice dans la réalisation de l’histoire du monde ».
Penser autrement est de l’idéalisme historique. De plus, le président Mao a ajouté :
« Si seules les masses sont actives sans un solide groupe de dirigeants pour organiser leur activité de manière correcte, une activité pareille ne peut pas être poursuivie pendant longtemps ».
C’est la raison pour laquelle le président Mao a dit :
« S’il doit y avoir une révolution, il doit y avoir un parti révolutionnaire ».
Un parti révolutionnaire est le type de groupe de dirigeants qui est la force au cours de l’aboutissement de la cause du peuple. Le rôle du parti est de diriger les masses et le prolétariat dans la lutte contre les ennemis de classe (et les ennemis nationaux), de comprendre les lois de ces luttes et de les guider en conséquence, et d’ainsi transformer la société et le monde.
La responsabilité de la direction du parti est de comprendre les lois de la lutte de classe et de la lutte nationale; de produire une ligne correcte et de guider les cadres pour matérialiser cela. En étant guidés par la direction, la responsabilité des cadres est de matérialiser la ligne du parti et de diriger le prolétariat et les masses dans la lutte de classe et dans la lutte nationale.
La direction révolutionnaire est essentielle pour rendre actifs les cadres du parti révolutionnaire. Sans cela, les cadres du parti ne peuvent pas poursuivre leurs activités et les élever à un niveau supérieur. Et il ne peut pas y avoir de parti révolutionnaire non plus. Entre les masses et le parti, le parti est l’aspect principal pour guider le peuple et diriger les masses.
Le peuple est l’aspect principal dans la question de la transformation de la société et du monde; entre la direction et les cadres, la direction est l’aspect principal dans la création de la ligne et l’utilisation des cadres dans le parti tandis que les cadres sont l’aspect principal dans l’application de la ligne du parti.
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1 – Le président Mao a dit : « Chaque différence est une contradiction ». Entre les dirigeants et les cadres, il y a une différence de niveau et de compétence. C’est la raison pour laquelle les cadres ont une contradiction avec les dirigeants. Il s’agit d’une contradiction au sein du peuple. Le leadership doit garder cette contradiction non-antagoniste en se rendant compte des lois des cadres, en les guidant en conséquence et en appliquant correctement la démocratie, le centralisme et la méthode de la ligne de masse. Il se peut que la contradiction entre les cadres et le leadership prenne une forme antagoniste. Lorsque le leadership tout entier ou une partie de celui-ci devient révisionniste ou réactionnaire ou contre-révolutionnaire, il se peut que leur contradiction avec les cadres moyens prenne une forme antagoniste. Ces dirigeants sont alors évincés.
2 – Citation de Mao Zedong
3 – Bulgarie, Pologne, Hongrie, Tchécoslovaquie, Allemagne de l’Est, etc. La Yougoslavie dépend de l’impérialisme américain
4 – PCC, « Sur la question de Staline », 1963
5 – Mao Zedong, Oeuvres choisies, vol III