[Mai 1968.]
La répression policière s’est abattue sur les étudiante ces derniers jours les étudiants y ont répondu courageusement par la violence.
Les ouvriers, eux, connaissent cette répression depuis longtemps.
Tous les jours, c’est la lutte contre le chômage, contre les salaires de nisère, contre les conditions de travail de plus en plus dures.
Pour la réprimer les patrons font appel à l’état bourgeois, leur fidèle serviteur : ce sont les méthodes de répression fasciste des CRS à Redon, à Caen, à la Rhodia de Lyon, etc …
Redon, Caen, La Rhodia ce sont des coups très durs portés par les ouvriers, les paysans pauvres au grand capital, au Règne gaulliste.
Les travail- leurs savent que ce sont leurs coups toujours plus forts, toujours plus déterminés qui mettront à bas le régime d’oppression du peuple. Les étudiants aussi ont porté des coups à ce régime de répression.
Mais les politiciens socialistes, les nouveaux arrivistes de la gauche, utilisent à fond les confusions et les inconséquences d’un mouvement petit bourgeois.
Ils font tout pour dévoyer la lutte des étu- diante, l’enrôler sous leur bannière : ils veulent uti- liser le mouvement étudiant pour arracher au prolétariat la direction de la lutte.
Comment ?
En appelant les ou- vriers à soutenir les revendications petites bourgeoises sur l’Université des fils à papa.
C’est le contraire qui est juste.
Les étudiants progressistes doivent se mettre au service de la lutte ouvrière et populaire contre le chômage, la misère, pour la liberté.
La direction opportuniste du PCF et de la CGT a d’abord attaqué de manière ignoble la lutte des étudiants.
Ensuite, face au développement de la situation, elle a tourné casaque : et elle appelle à cautionner la manœuvre social-démocrate, elle appelle au soutien entier, à la grève, sur la base des mots d’ordre petit bourgeois ; manœuvres et capitulations des directions opportunistes ne résisteront pas au courant de révolte ouvrière qui monte.
En masse les ouvriers ae aaiaissent du drapeau de la lutte contre le gaullisme.
En masse dans la CGT, ils vont renverser les bureaucraties réformiste», ils édifient le parti du pro- létariat dans les luttes de masse contre le chômage et la misère capitaliste.
En masse les étudiants progressistes se lèvent pour Servir le Peuple.
BRISONS LE CONTRE-COURANT SOCIAL-DÉMOCRATE