Isolé et arriéré, le judaïsme connut deux développements parallèles. Il y a d’un côté le rationalisme conservateur cherchant à justifier la religiosité et le clergé, de l’autre une tentative mystico-philosophique d’expliquer le sens de l’univers. A la religion allant dans le sens du pouvoir répondait une interprétation populaire et magique.
Maïmonide (1138-1204) est le principal représentant du courant traditionnel, devenant sa référence pratiquement majeure, même si sa tentative de s’appuyer sur la philosophie grecque fut entièrement rejetée par le judaïsme orthodoxe.
La Kabbale, comme syncrétisme du néo-platonisme et du mysticisme juif, se maintint toutefois en parallèle, en s’appuyant sur les superstitions, les croyances populaires, associé paradoxalement à un très haut niveau d’interrogation cosmologique s’appuyant sur une grande vigueur intellectuelle.
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[html] Introduction
[html] La conception de base
[html] Maïmonide théoricien du « libre-arbitre »
[html] Les impressions chez Avicenne et la possibilité de les interpréter
[html] Averroès dépasse Avicenne
[html] Maïmonide interprète Avicenne à sa manière
[html] Maïmonide et le Dieu « pensant »
[html] Maïmonide et Aristote
[html] La Kabbale comme complément de Maïmonide
[html] La base de la kabbale
[html] Le principe de la kabbale
[html] Les « émanations »
[html] Signification mystique de l’alimentation cachère
[html] « L’unification » cosmique
[html] Le Char céleste
[html] Le Livre hébreu d’Hénoch
[html] Les « interdictions » dans la connaissance
[html] Sabbataï Tsevi et Menachem Mendel Schneerson
[html] La providence comme lieu d’effondrement du judaïsme
[html] Karl Marx et la question juive