Maurice Thorez a été la grande figure du Parti Communiste français. Avant lui, le PCF n’était qu’un assemblage de différents courants opposés voire antagoniques et largement marqués soit par le réformisme, soit par l’anarcho-syndicalisme. Mais en réalité, il n’est parvenu à la direction du PCF que, justement, parce qu’il a synthétisé les courants auxquels il prétendait s’opposer.
Si le Front populaire a été un succès, il s’est enlisé et la Résistance a mis du temps à se mettre en place. Et, finalement, Maurice Thorez a après 1945 pavé la voie au révisionnisme.
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[html] La grande figure du Parti Communiste français
[html] Le PCF comme Parti de l’unité syndicale
[html] Le 6 février 1934 et ses conséquences
[html] Vers le positionnement pragmatique-machiavélique
[html] Un appui devenant une stratégie
[html] Le concept d’oligarchie remplace celui de bourgeoisie
[html] Une nouvelle lecture de la démocratie bourgeoise
[html] La naissance de l’identité du PCF
[html] Un parti avec un front ou un front – parti?
[html] Pragmatisme et refus de deux blocs sociaux antagoniques
[html] Bicyclette, tandem et camping
[html] Face aux « oligarchies capitalistes »
[html] De la France des cathédrales au marxisme
[html] Le communisme comme simple « mise en commun »
[html] La capacité de manœuvre, la souplesse tactique
[html] Une évaluation
[html] Annexe: l’interview de Maurice Thorez au Times