Dédié au Mouvement Communiste International
« Quelle est l’essence de cette révolution
démocratique?
C’est une guerre paysanne dirigée par le Parti
Communiste, elle entend créer un Etat nouveau constitué de quatre
classes pour écraser l’impérialisme, la grande bourgeoisie, les
propriétaires terriens et, ce faisant, accomplir ses quatre tâches.
C’est ainsi que la révolution démocratique a une forme
principale de lutte: la guerre populaire et une forme principale
d’organisation: la force armée;
cela représente, donc, la solution du problème de la
terre, du problème national, de la destruction de l’État
propriétaire terrien bureaucratique, des forces armées
réactionnaires – cette colonne qui le soutient- pour réaliser
l’objectif politique de construire un État nouveau, un État de
Démocratie Nouvelle et de créer la République Populaire de
Démocratie Nouvelle, pour ensuite, avancer immédiatement vers la
révolution socialiste.
En synthèse: la révolution démocratique se concrétise dans la guerre paysanne dirigée par le Parti Communiste; toute autre modalité ne représente rien d’autre qu’un service à l’État propriétaire terrien bureaucratique. » Président Gonzalo [cité dans le document du Parti Communiste du Pérou : La révolution démocratique]
C’est à partir du point de vue de classe que les
marxistes révolutionnaires d’Afghanistan ont vu la question
nationale. Cela a été un point les différenciant de la
« perspective nationale » des révisionnistes.
Ces cinq dernières décennies, les révisionnistes
ont soit sous-estimé cette question, soit l’ont surestimé. De
telles sous- et sur-estimation sont issues de leurs analyses non
fondées sur les classes de la question nationale en Afghanistan.
La question nationale, comme le marxisme l’enseigne a été une question paysanne, dans les pays féodaux, semi-féodaux, semi-coloniaux / coloniaux. L’Afghanistan a été semi-coloniale ou une colonie lors des 150 dernières années.
Ce statut a commencé avec l’invasion anglaise en
Afghanistan.
Le peuple d’Afghanistan a mené trois héroïques
guerres contre les colonialistes britanniques.
Sous Amir Amanullah Khan, notre peuple a remporté
la victoire politique et militaire sur la Grande-Bretagne, mais, cela
n’a pas duré plus d’une décennie, et en bout de dix ans, d’abord
Habibulah Kalakani, puis Nader Shah, ont de nouveau défait le
courant progressiste.
Sous Nader Shah a eu lieu le processus d’émergence
d’un capitalisme bureaucratique aux côtés des vestiges du
féodalisme, et soumis à l’impérialisme. Ainsi, l’Afghanistan est
apparu comme un pays semi-féodal et semi-colonial, dans lequel un
capitalisme bureaucratique a émergé.
Mais le processus d’émergence de ce
« capitalisme » était trop lent, et Nader régnait
encore comme un monarque féodal plutôt qu’un monarque bureaucrate.
Ce document, traite principalement de la question
nationale, qui est essentiellement une question des paysans en
Afghanistan.
Notre organisation a cependant produit de nombreux
documents analysant la question nationale en Afghanistan, mais en
raison du fait que la quasi-totalité des analyses sont en persan, il
est nécessaire de délivrer un document en anglais pour le Mouvement
Communiste International.
Les révisionnistes et ceux ayant un faible niveau
de connaissance idéologique ont largement, et de manière fausse,
annoncé et fait valoir que le peuple d’Afghanistan est une nation.
Le slogan « nation afghane » était
une arme de combat, par lequel le parti de la « Afghan Millat »
(= la nation afghane), sous le règne du roi Zaher Shah (fils de
Nader Shah), a supprimé les autres nationalités et les minorités
nationales. La monarchie a également vu son intérêt tribal pour
défendre un tel programme réactionnaire.
Mais, les maoïstes, opposés à un tel ordre du
jour, et fondés sur la théorie marxiste de ce qu’est une nation,
ont fait valoir que: le peuple de l’Afghanistan, non seulement ne
fait pas une nation, mais, le slogan de « nation afghane »
est une arme de combat, par lequel les réactionnaires ont toujours
supprimé les masses révolutionnaires.
Certaines sections des militants soutenant la
pensée Mao Zedong et qui avaient de faibles connaissances théoriques
ont également été victimes du fait de parler du peuple
d’Afghanistan comme nation afghane. Mais, pour la plupart des
maoïstes en Afghanistan, il était clair que nous n’avons pas les
conditions requises pour être une nation.
L’excellent travail du camarade Staline, le
marxisme et la question nationale, a toujours été une source
théorique solide des maoïstes qui discutent de la question
nationale à partir d’une position de classe.
Pour étudier l’oppression nationale en
Afghanistan, nous n’avons pas à sous-estimer les noires tentatives
de la royauté, qui a toujours affirmé que la nationalité
pachtoune, qui est aussi appelé les Afghans, constitue la majorité
de la population.
Mais, ce n’est qu’une question politique, et elle
n’a pas de réalité objective.
La domination pachtoune en Afghanistan, soutenue
par les impérialistes et les colonialistes pendant la majeure partie
du 20e siècle, n’a jamais autorisé les statistiques pour le calcul
des nationalités et de la population.
Une des statistiques, que l’ONU cite également,
et qui est pratiquement négligée par les politiciens pachtounes
chauvins réactionnaires , est celle qui a été faite sous le régime
du [Parti Démocratique Populaire d’Afghanistan] révisionniste.
Le régime du PDPA a estimé que la population de
nationalité pachtoune composait seulement 39% de la population. Les
révisionnistes ont abandonné le processus de statistiques
concernant la population, et ils se sont opposés à la poursuite de
l’affaire.
Cela parce que Taraki et Amin, deux dirigeants
révisionnistes du PDPA, étaient pachtounes, et ils avaient aussi
des conceptions chauvines qui ne permettaient pas de politiques
réelles.
Pendant le règne Zaher Shah, il y a eu un homme
politique non-pachtoune d’Afghanistan, Taher Badakhshi, qui a
également prétendu être marxiste, et qui a proposé un scénario
national pour l’Afghanistan. Son courant a été défini comme
« courant anti-oppression nationale. »
Mais, il n’a pas proposé son scénario en le
fondant sur le marxisme. Il était un petit-bourgeois nationaliste,
qui avait une vision étroite d’esprit et sectaire de l’émancipation
des nationalités. Il a donné la priorité aux droits des minorités
nationales, à la place de la lutte des classes. Ainsi, son scénario
a été condamné et rejeté par les forces révolutionnaires
d’Afghanistan.
Les maoïstes ont fait valoir que pour autant que
les Pachtounes ne semblent pas être la majorité, et que la création
de la question de la « minorité » et de la « majorité »
a été un piège politique de la classe dominante réactionnaire
afin de supprimer les masses non-pachtounes, cela ne signifie pas
qu’il soit juste et révolutionnaire d’imposer le nationalisme.
Le marxisme argumente seulement pour une analyse
de classe de la question nationale. C’est une réalité que la couche
dirigeante du peuple pachtoune a toujours supprimé les masses
non-pachtounes, mais nous ne devons pas oublier que des millions de
personnes du peuple pachtoune souffrent également de l’oppression de
classe de la féodalité et du capitalisme bureaucratique.
Tout le monde sait que les dirigeants Pachtounes
ont donné de nombreux privilèges aux Pachtounes dans la
distribution des terres des zones peuplées de non-pachtounes,
principalement sous Nader Shah, et Zaher Shah, mais nous ne devons
pas oublier que il y a encore des millions de Pachtounes pauvres sans
terre et qui sont des paysans pauvres qui sont les forces réelles
pour une Révolutions de Nouvelle Démocratie.
Ainsi, les maoïstes révolutionnaires
d’Afghanistan ont rejeté la thèse « anti-oppression
nationale » de Taher Badakhshi. Cette thèse était une
orientation sectaire, non fondée sur les classes, et qui était
principalement en faveur des féodaux réactionnaires non-pachtounes.
Ainsi, le « courant anti-oppression »
a été analysé en tant que tel et qualifié par les maoïstes comme
étant un programme réactionnaire, qui voyait l’ensemble de la
population pachtoune comme l’ennemi d’autres nationalités.
Les maoïstes ont fait valoir que: le peuple
pachtoune n’est pas réactionnaire dans son ensemble, c’est seulement
une mince couche au pouvoir, qui représente les intérêts du
capital bureaucratique et des seigneurs des terres, qui est
réactionnaire.
Mais, les maoïstes ont également souligné que:
il y a les astuces de la strate gouvernante, qui tente de tromper les
masses pauvres pachtounes et de les utiliser comme une arme de combat
pour supprimer les autres masses.
Dans ce scénario, les Pachtounes pauvres, en
raison du faible niveau de conscience politique, ont de nombreuses
fois été instrumentalisé dans l’élimination des masses non
pachtounes ; cependant, il n’est pas juste de cibler la
nationalité pachtoune comme réactionnaire.
Nous devons cibler le véritable ennemi:
l’impérialisme, le capitalisme bureaucratique et les propriétaires
terriens.
Les djihadistes, les prétendus combattants de la
liberté de Ronald Reagan [président des USA de 1980 à 1988], qui
étaient en faveur de l’impérialisme mondial, principalement
l’impérialisme yankee, en venant toutefois avec de faux slogans sur
la fraternité islamique, étaient profondément enracinés dans les
illusions nationalistes.
Gulbuddin Hekmatyar, comme comandant dhihadiste
pachtoune, a été soutenu par les services de renseignement
pakistanais, et avait des liens avec les États-Unis.
Son parti, le Parti islamique d’Afghanistan, avait
principalement comme membres des Pachtounes.
De l’autre côté, Ahmad Shah Massoud, un autre
comandant dhihadiste, qui était un non-Pachtoune et mettait en avant
une nationalité tadjik, prétendant toutefois à une identité
islamique, était organisé principalement à partir de combattants
tadjiks.
Massoud était lié par un bout aux impérialistes
français, et de l’autre il avait des liens avec le KGB.
En outre, après la défaite des djihadistes et
pendant la domination d’Al-Qaida en Afghanistan, où le groupe
taliban a dirigé en grande partie le pays, les relations de Massoud
avec la Russie et la France était plus qu’un « mystère »,
et ces deux pays impérialistes ont appuyé le soi-disant « front
uni national » sous la direction de Massoud.
Le voyage de Massoud en Europe, qui a eu lieu au
cours de la dernière année de sa vie et qui a été chaleureusement
félicité par les régimes impérialistes d’Europe occidentale,
était une autre pose « démocratique », que ce comandant
fasciste génocidaire a montré à la presse.
Le général Ab. Rashid Dostom, un chef de milice,
qui provenait d’une nationalité ouzbèke d’Afghanistan, est
également un chef de guerre, qui se déclarait faussement pour les
droits du peuples ouzbek, mais il est en réalité en faveur des
seigneurs fonciers réactionnaires ouzbeks, et maintient les intérêts
des riches ouzbeks.
Il y avait Abdul Ali Mazari, d’ethnie Hazara et
chef religieux des chiites, qui a aussi été un commandant
djihadiste, toutefois affirmant les droits des Hazaras, mais avait
jailli du régime théocratique des mollahs d’Iran, et était un
ennemi des masses opprimées et pauvres.
C’était un seigneur de la guerre féodal, qui se
battait pour le bénéfice des riches des Hazaras.
Il y a au moins des dizaines de dirigeants
djihadistes et religieux encore en vie qui, après la défaite du
social-impérialisme soviétique en Afghanistan, sont désormais en
train d’abandonner les slogans religieux, et ont glissé vers le
nationalisme de leurs propres ethnies.
En effet, ils jouent avec le scénario de
l’oppression nationale, et sont tout simplement en train de gagner du
prestige auprès des nationalités en les trompant.
Il y a maintenant des illusions parmi certaines
sections de Pachtounes sans conscience comme quoi Gulbuddin
Hekmatyar, un commandant pachtoune, combat l’invasion menée par les
USA. Ce n’est pas vrai.
Gulbuddin est le même que Massoud auparavant.
Massoud a tué des milliers de maoïstes. Gulbuddin est aussi un
fondamentaliste extrémiste islamiste. En outre, il est un
chauviniste pachtoune, et il est le même que le roi Zaher et le roi
Nader sur le plan du chauvinisme.
Les révisionnistes, les djihadistes, les talibans
et enfin l’équipe marionnette de « technocrates » de
Karzaï, le président fantoche de la République islamique
d’Afghanistan, sont toutes des forces réactionnaires, qui n’ont rien
à dire sur la question nationale, et à la place, ont réussi un
scénario de guerre des nationalités.
L’Afghanistan est un pays d’une mosaïque de
nationalités. Au lieu d’une nation, nous avons au moins une
trentaine de groupes ethniques, et quatre grandes nationalités.
Les Pachtounes, la nationalité largement
dominante: sont parmi les personnes les plus grands individus
traîtres d’ethnie pachtoune, qui ont trompé les Pachtounes et mené
des guerres de suppression à l’égard d’autres nationalités, les
traîtres comme Gulbuddin (leader islamiste), Sayyaf (leader
islamiste), Karzaï (l’actuel président de l’Afghanistan), Taraki
(chef du PDPA [Parti démocratique populaire d’Afghanistan]
révisionniste – fraction Khalq [le peuple] et ancien président de
l’Afghanistan), Hafizullah Amin (autre chef de file révisionniste du
PDPA – fraction Khalq, qui a été président de l’Afghanistan
pendant 90 jours), le mollah Omar (le chef du groupe réactionnaire
taliban).
Ils ont tué des millions d’innocents en
Afghanistan, et ils sont tous, avec leurs partis respectifs, des
criminels de guerre.
Les Tadjiks: c’est une autre nationalité
significative et importante d’Afghanistan.
Les traîtres et criminels musulmans comme Burhanuddin Rabbani (ancien président d’Afghanistan avant la domination des talibans), Ahmad Shah Massoud (un extrémiste islamiste qui a tué principalement les combattants maoïstes dans les zones non-pachtounes), Ustad Attah (gouverneur de la province de Balkh, et un des principaux dirigeants des djihadistes d’origine ethnique tadjik)…
De tels individus ne représentent pas les intérêts de l’ethnie tadjik de l’Afghanistan. Au contraire, ils sont les assassins des forces progressistes d’Afghanistan.
Les Ouzbeks: c’est une autre nationalité
significative et importante d’Afghanistan.
Le général Dostum, d’une milice ouzbek, qui n’a
même pas fini l’école d’une bonne manière, avait été « nommé »
comme général militaire de l’ancien président du régime
djihadiste, Sibghatullah Mujadidi. Il a été honoré pour sa
contribution, avec les djihadistes, à renverser le régime du PDPA.
Les Hazaras: c’est une autre nationalité
significative et importante d’Afghanistan.
Abdul Ali Mazari (fondateur du Parti de l’Unité
islamique d’Afghanistan) est le dirigeant qui a ordonné le génocide
de la population pachtoune et non Hazara. Il a agi à titre d’agent
du régime chiite d’Iran. Mohaqiq est un autre chef fasciste
religieux du Parti de l’Unité islamique d’Afghanistan.
Khalili est un autre fasciste d’ origine ethnique
hazara, qui est maintenant le vice-président de Hamid Karzaï, et
participe au régime fantoche des marionnettes sous l’occupation
militaire.
Comme on le voit, les traîtres ci-dessus ont été
les ennemis du peuple de l’Afghanistan.
Il y a d’autres organisations, clandestines ou
semi-clandestines, qui prétendent toutefois être anti-djihadistes
et non-islamistes, mais elles sont au service de l’impérialisme
américain et d’autres puissances occidentales. Elles servent à
la bourgeoisie bureaucratique compradore.
Elles n’ont pas condamné l’invasion de
l’Afghanistan dirigée par l’OTAN, et ont pris le parti de Hamid
Karzaï. RAWA (Organisation Révolutionnaire des Femmes
d’Afghanistan) est l’une de ces forces.
RAWA a finalement renoncé, a abandonné la
« lutte » clandestine et sous le pouvoir de Karzaï a
célébré le « 8 mars » à Kaboul. Cette organisation a
également participé aux élections des conseils provinciaux du
régime fantoche.
RAWA est essentiellement la branche féminine de
l’Organisation de Libération de l’Afghanistan ; l’ALO est une
organisation suivant Deng Xiao Ping, qui avait émergé en se fondant
sur la théorie des trois mondes.
Son dirigeant, Dr. Faiz Ahmad, a été le
fondateur de l’économisme afghan. Il a renoncé à la lutte
révolutionnaire et a rejeté la stratégie de la guerre populaire en
faveur de la lutte armée. Aujourd’hui, l’Organisation de Libération
de l’Afghanistan est aux côtés de l’impérialisme yankee, et n’a
pas d’opposition aux élections présidentielles marionnettes en
Afghanistan.
Notre organisation a toujours condamné RAWA et
l’OLA. Ce sont les organisations qui servent pour le régime
compradore bureaucratique de Hamid Karzaï, et ils ont vendu leur
pays dans la lutte politique pour l’impérialisme.
Karzaï est un héros pour l’impérialisme
américain. Ainsi, il a aussi été un héros pour l’ALO et sa
branche féminine, RAWA.
Massoud est un héros pour l’impérialisme
français, les djihadistes l’admirent aussi !
Gulbuddin est un héros pour les impérialistes et
l’État réactionnaire du Pakistan, ainsi les chauvins parmi les
Pachtounes le soutiennent, pas tous les Pachtounes.
Abdul Ali Mazari est un héros pour les islamistes
d’Iran et les djihadistes chez les Hazaras. Mais pas pour les masses
opprimées.
Dostum est un héros pour l’Ouzbékistan et les
propriétaires terriens ouzbeks d’Afghanistan, et non pour les masses
opprimées des Ouzbeks.
Le véritable héros d’Afghanistan, le héros des
masses, qui a dirigé le processus révolutionnaire des masses
laborieuses d’Afghanistan, est le camarade Akram Yari.
Akram Yari était, sur le plan ethnique, un
Hazara. Il était issu d’une minorité hazara. Mais, il ne s’est
jamais vu comme un Hazara. Il croyait au potentiel révolutionnaire
des masses opprimées d’Afghanistan. Ainsi, il s’est tout d’abord
opposé aux féodaux hazaras.
Il était l’ennemi des propriétaires terriens
hazaras. Ce fut la raison pour laquelle ses oncles et ses proches,
qui étaient tous des propriétaires fonciers, ont été parmi ses
premiers opposants.
La principale forme de lutte en Afghanistan est la
guerre populaire, et la principale forme d’organisation est l’Armée
de Libération du Peuple, et ces deux armes ouvrent la voie à une
émancipation nationale, pour la révolution démocratique, et pour
mener une lutte prolongée pour une République de Nouvelle
Démocratie d’Afghanistan.
Notre organisation a toujours célébré la riche
culture de nos masses opprimées. Nous avons toujours salué Norouz
(la fête persane du Nouvel An) seulement pour les masses
laborieuses, et non pour les seigneurs de la guerre, et non pour les
classes dominantes réactionnaires.
Ce document, qui coïncide avec la fête nationale
du printemps et Norouz (le premier jour de l’année), est un
prolongement de notre célébration de l’an dernier.
Nous avons déjà mis une félicitation pour
Norouz en faveur des masses opprimées sur notre site Web. Chaque
année, nous avons souhaité Norouz pour les opprimés.
Cette année, nous l’avons de nouveau souhaité
pour les millions de paysans, qui affirment que: Norouz est le jour
des paysans.
Il s’agit d’une journée qui annonce le début
d’une nouvelle année, et le début du printemps. Donc, ce jour, est
un symbole des masses laborieuses qui servent le pays. C’est
pourquoi, Norouz, depuis presque une centaine d’années, a également
été appelé le jour de la célébration de la paysannerie.
Que la question nationale, comme le marxisme l’a
toujours enseigné, soit la lutte des paysans pour l’émancipation,
et pour la Révolution de Nouvelle Démocratie.
Non à tous les « représentants »
réactionnaires des groupes ethniques d’Afghanistan.
Non au chauvinisme des traîtres pachtounes (et
non des masses pachtounes) et au nationalisme sectaire et étroit
d’esprit des dirigeants traîtres non-pachtounes (et non des masses
de non-Pachtounes).
Les peuple d’Afghanistan sont un poing uni!
Ne vous divisez pas ! Unissez-vous et mettez
en déroute l’impérialisme, le capitalisme bureaucratique et le
féodalisme!
Organisation des Ouvriers d’Afghanistan
(Marxiste-Léniniste-Maoïste, principalement Maoïste)
25 mars 2013
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