Platon avait développé tout un discours élitiste, aristocratique au possible, afin de relancer les forces réactionnaires. La crise complète de la civilisation grecque effaça le caractère politique de sa philosophie, les aspects mystico-mathématiques prenant la première place dans ce qui fut appelé le néo-platonisme.
C’est Plotin qui va être le plus grand représentant du néo-platonisme, ouvrant une lignée jusqu’à Proclus. Le christianisme, concurrent de cette approche, va en pratique largement puiser en elle, alors que les tendances magiques se renforceront jusqu’à épuisement.
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[html] Introduction
[html] Le « Timée » de Platon
[html] Le « Dieu vivant »
[html] L’âme doit abandonner la matière
[html] L’agonie du matérialisme métaphysique
[html] La ligne immense de Plotin
[html] L’architecture des «hypostases»
[html] « L’artiste qui retranche, enlève, polit, épure »
[html] Le concept de «procession»
[html] La même base que le christianisme
[html] L’ordre socio-cosmique et la réincarnation
[html] Le tournant vers la magie
[html] Les « Oracles chaldaïques »
[html] Jamblique et les rites magiques
[html] La concurrence populaire avec le christianisme
[html] La vision mathématique du monde
[html] Proclus, le successeur