Le réalisme socialiste et l’ère des masses

Le réalisme socialiste accorde sa pleine reconnaissance au caractère de masse de la société. Il présente par conséquent l’ensemble des masses comme la réalité sociale la plus haute, la plus véritable. Il y a le peuple, dans sa réalité quotidienne, mais il y a également dialectiquement le peuple comme force historique.

Voici deux peintures d’Isaak Brodsky reflétant cette exigence : Manifestation et Lénine aux usines Poutilov en mai 1917.

Voici, encore d’Isaak Brodsky, Le jour de la constitution.

Le tableau de Petr Krivonogov intitulé Victoire!, de 1948, confère également toute sa plénitude au caractère de masse du triomphe de 1945.

Il existe, de par l’irruption des masses dans l’histoire, une dimension épique dans la représentation des événements marquants, des phénomènes sociaux, politiques, culturels. Le socialisme inaugure l’ère des masses ; on change de dimension pour ce qui est de la manière de percevoir la réalité, on atteint une dimension de grande ampleur, de valeur mondiale. La dimension universelle se confond avec les événements mondiaux.

La victoire du peuple conquérant, par Mykhaylo Khmelko, en est un excellent exemple.

La présentation par Alexandre Deïneka en 1952 de l’ouverture d’une centrale hydro-électrique d’une ferme collective reflète tout à fait cette ère de masses, dans le cadre de la construction du socialisme, de son établissement comme société organisée.

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