1. — Un Tournant dans le Mouvement Ouvrier
1924 est caractérisé par les traits suivants :
a) la retraite générale des ouvriers a cessé ;
b) dans quelques pays et dans certaines industries, il se produit des offensives ouvrières ; dans d’autres, la défense contre l’empirement des conditions du travail s’est renforcée ;
c) l’Internationale d’Amsterdam a montré son caractère impérialiste et ententophile (occupation de la Ruhr, plan des experts, etc.). Il s’est manifesté dans son sein une minorité encore informe, politiquement indéterminée, mais mécontente de sa politique traditionnelle ;
[pas de « d) » ou bien il manque dans le texte publié en français]
e) le mécontentement des masses ouvrières et petites-bourgeoises à entraîner dans quelques pays (Angleterre, France, Danemark), la substitution aux gouvernements nettement réactionnaires de gouvernements semi-socialistes et pacifistes destinés de continuer, sous une étiquette nouvelle, l’ancienne politique de la classe bourgeoisie ;
f) en même temps que l’influence des syndicats réformistes baissait, qu’ils s’affaiblissaient moralement, politiquement, financièrement et numériquement, on a constaté la croissance des syndicats révolutionnaires et des minorités, dont le rôle a augmenté non seulement dans les batailles politiques du prolétariat, mais également le dans la lutte économique ;
g) le poids de l’IC et des PC dans le mouvement syndical mondial s’est considérablement accru et l’ISR qui n’était autrefois qu’un Comité International de propagande, s’est transformée maintenant en une véritable organisation universelle de syndicats révolutionnaires et combatifs ;
h) toutes ces [illisible] ont amené d’une part une offensive effrénée des réformistes contre les syndicats révolutionnaires (exclusion des communistes, organisation de Sections antibolchévique, intensification de la campagne de calomnies, etc.) et d’autre part, tentatives de l’Internationale d’Amsterdam elle-même pour apprivoiser le mouvement syndical révolutionnaire ;
i) les dirigeants des syndicats réformistes étant devenus des instruments de la réaction fasciste, il est apparu dans certains pays (Allemagne), un état d’esprit favorable à une modification de la tactique de l’IC, à l’abandon des Syndicats et à la création d’organisations nouvelles.
Voilà les traits essentiels dont il faut tenir compte pour définir notre politique syndicale.
2. — La campagne pour l’unité
Toute l’activité de l’IC est régie par ce fil conducteur de l’unité syndicale. Ce n’est pas qu’elle fasse de l’organisation un fétiche, mais elle croit que les communistes, en militant pour l’unité syndicale, étendent la zone d’influence des PC et de l’IC sans séparer un instant des masses. Combattre pour l’unité du mouvement syndical, c’est la meilleure façon de conquérir les masses. Voilà pourquoi rien ne peut ni ne doit obliger l’Internationale et les Partis à modifier leur ligne fondamentale.
Les anciens mots d’ordre : Conquête et non pas destruction des syndicats ; lutte contre la désertion des syndicats ; rentrée dans les syndicats ; lutte pour l’unité, restent vrais et doivent être appliqués avec résolution et énergie. La campagne pour l’unité s’impose non seulement aux pays où la grande majorité des syndiqués est dans les syndicats réformistes, mais aussi à ceux où il existe parallèlement des Centrales réformistes et des centrales révolutionnaires (France, Tchécoslovaquie).
En aucun cas, les PC ne doivent laisser le monopole de l’unité aux réformistes qui, le mot d’unité aux lèvres, divisent, corrompent et démoralisent le mouvement ouvrier.
Il est du devoir communistes de ne pas laisser s’éparpiller les ouvriers exclus ou inorganisés, mais de les réunir et de les organiser pour combattre le capitalisme et le réformisme. Mais dans ce cas aussi, la lutte pour le rétablissement de l’unité est la tâche la plus essentielle des exclus et de leurs organisations.
3. — L’Internationale d’Amsterdam et son aile gauche
Notre attitude envers l’Internationale d’Amsterdam, fixée par les Congrès précédents, reste en vigueur. Cette Internationale, au moins dans ses dirigeants, est le rempart de l’impérialisme, elle reflète on ne peut mieux le conservatisme, le nationalisme borné la mentalité impérialiste, bourgeoise et retardataire des catégories ouvrières les plus corrompues par la bourgeoisie.
La lutte contre l’Internationale d’Amsterdam, sa théorie et sa pratique demeure la tâche essentielle de l’IC et de ses Sections.
Démasquer sans pitié les larbins du capital et faire une guerre à mort à ce rempart de la réaction capitaliste, bourgeoise et fasciste, voilà la devise d’actualité.
Luttant contre l’Internationale d’Amsterdam, nous ne devons pas perdre de vue deux choses :
a) la présence dans les syndicats réformistes de millions de prolétaires ;
b) l’apparition d’une aile gauche très informe et politiquement hésitante, mais d’une aile gauche cependant.
La présence de millions d’ouvriers dans l’Internationale d’Amsterdam doit forcer les PC à décupler d’efforts pour les libérer des illusions réformistes. Mais il ne suffit pas d’intensifier l’agitation et la propagande. Les ouvriers se libéreront des illusions réformistes dans la mesure où les communistes sauront jouer le rôle principal dans les combats économiques de la classe ouvrière.
Les conflits économiques offrent des occasions particulièrement favorables à l’application la tactique du front unique et au démasquement du rôle de fasciste et traître des chefs. L’aile gauche de l’Internationale d’Amsterdam n’a ni programme clair ni tactique. Cette aile gauche, qui comprend elle-même plusieurs tendances, n’a pas et essayé d’avoir sa plateforme.
Il se fait un certain groupement sur la question des rapports avec les syndicats russes, mais la «gauche» ne se distingue en rien d’essentiel de la «droite» dans les questions politiques fondamentales (réparations, conclusions des experts, politique coloniale et autres). Son défaut radical et principal consiste à vouloir réconcilier le réformisme avec le communisme et à croire qu’on peut trouver une ligne moyenne entre ces ennemis mortels.
Cette indétermination, cette inconsistance, ce caractère bâtard ont été illustrés par de Congrès de Vienne, où l’aile gauche a voté la résolution de la droite, sans essayer de présenter une plate-forme à elle. Elle n’en reflète pas moins une sérieuse fermentation des masses, particulièrement en Angleterre, où elles sont mécontentes de l’ancienne et cherchent une issue à l’impasse réformiste.
De là découle notre attitude. L’IC et les PC soutiennent l’aile gauche dans la mesure où elle lutte réellement contre le programme et la tactique d’Amsterdam.
Ce serait une grande erreur de surestimer cette aile gauche, de taire son inconséquence, son amorphie, son caractère hybride et son inconsistance. Les communistes et les organisations syndicales qui se trouvent sous leur influence doivent proposer à l’aile gauche d’Amsterdam de créer en commun des organes d’action contre la réaction bourgeoise et capitaliste.
Le facteur décisif dans les propositions de ce genre, c’est l’action. Les communistes doivent exiger que les éléments de gauche de l’Internationale d’Amsterdam, qui parlent d’entente avec les syndicats révolutionnaires mettent leurs offres en pratique dans la lutte quotidienne de chaque pays. La réelle disposition de ces éléments à agir de concert avec nous mesurera l’appui que nous leur donnerons.
Les communistes ne doivent pas oublier que l’aile gauche de l’Internationale d’Amsterdam veut sauver cette Internationale non par un abandon radical de son ancienne tactique, mais par de légers changements dans cette tactique. Les PC doivent, par l’intermédiaire des syndicats influencés par eux, exercer la pression nécessaire sur certaines fractions de l’Internationale d’Amsterdam.
4. — La campagne pour l’unité syndicale
Les quatre années d’existence de l’ISR ont eu pour résultat de grouper et d’unir tous les éléments révolutionnaires du mouvement syndical universel. Le monopole de l’Internationale d’Amsterdam est depuis longtemps détruit. L’IC et les PC ont à mener une énergique Campagne pour l’union syndicats révolutionnaires, pour leur groupement compact autour de l’ISR, pour le renforcement de l’influence communiste et de la direction communiste dans les syndicats rouges de tous les pays.
Ce résultat ne peut être obtenu que s’ils mènent en même temps une action systématique pour l’unité syndicale. La crise doctrinale et politique qui s’aggrave dans l’Internationale d’Amsterdam, l’apparition d’une aile gauche visant à établir un front unique avec les syndicats révolutionnaires et les progrès de l’état d’esprit révolutionnaire dans le mouvement syndical anglais permettent à l’IC et aux PC de déclencher avec succès une lutte décisive pour le rétablissement de l’unité internationale.
Cette unité pourrait être rétablie par la convocation d’un Congrès international auquel seraient représentés sur une base proportionnelle tous les syndicats affiliés à l’Internationale d’Amsterdam et à l’ISR.
Ce Congrès international d’union, auquel doivent être représentés les syndicats du monde entier, pourrait poser les fondements d’une nouvelle Internationale unifiée des syndicats qui deviendrait effectivement l’organisation mondiale du prolétariat. Ce Congrès marquerait un progrès gigantesque dans la voie de la concentration de toutes les forces pour la lutte contre la bourgeoise.
La création d’une Internationale unifiée, sur la [illisible] de la liberté d’agitation et de la discipline la plus rigoureuse dans toutes les actions contre la bourgeoisie devrait tout naturellement entraîner la dissolution des Internationales existants maintenant parallèlement (l’ISR et l’Internationale d’Amsterdam).
Jusqu’à ce que nous réussissions à rétablir l’unité du mouvement syndical international, l’IC et les PC doivent continuer leur aide, leur concours et leur soutien à l’ISR et à toutes les leur organisations à qui s’y rallient.
5. — Nos côtés faibles
Malgré le grand travail fourni par tous les PC dans le domaine syndical, il s’est manifesté pendant ces deux dernières années dans ce travail des traits qui doivent être combattus de la façon la plus catégorique. Ils se remmènent à ce qui suit :
§1. L’absence dans beaucoup de pays de fractions communistes ou leur création par en-haut, là où elles existent.
§2. Le refus de créer des fractions, dans les organisations qui ont une direction communiste ou approchante.
§3. Le refus de créer des fractions dans les syndicats réformistes, dans les pays où il existe une organisation révolutionnaire (France).
§4. Le défaut de discipline des membres du Parti ; qui suivent leur ligne impressionniste, d’où abandon en masse des syndicats et politique syndicale propre, en dehors des décisions du Parti et de l’IC (Allemagne).
§5. La négligence des Partis à l’égard des syndicats révolutionnaires qui se forment parallèlement aux syndicats réformistes (Amérique, Belgique, Hollande), lorsqu’il faudrait les diriger systématiquement au point de vue moral et politique et les éduquer dans l’esprit de notre tactique.
§6. Une propagande abstraite à l’intérieur des syndicats, da au lieu d’intensifier la lutte contre tes réformistes en se basant sur les besoins journaliers de la classe ouvrière.
§7. Une attention insuffisante, à quelques rares exceptions près (Allemagne), à la création et au fonctionnement des Comités d’usines et l’inaptitude à utiliser la lutte économique des masses pour former ces Comités.
§8. La faiblesse à combattre les tendances et préjugés corporatifs profondément enracinés même chez les ouvriers révolutionnaires.
§9. La très mauvaise préparation politique et communiste des Congrès et Conférences intersyndicaux et syndicaux et le caractère fortuit des interventions communistes à ces Congrès.
§10. Une excessive nervosité à l’égard des manœuvres scissionnistes des réformistes, une utilisation insuffisante des exclusions individuelles et surtout des exclusions en masse.
§11. La sous-estimation du fait que les entreprises, les Comités d’usine et les syndicats sont le champ naturel d’organisation du front unique des ouvriers.
§12. La sous-estimation de l’importance et du rôle du travail syndical, d’où une attention insuffisante de la presse du Parti.
§13. Les Organes centraux de beaucoup de Partis consacrent trop peu de place aux questions syndicales. L’absence de littérature syndicale d’agitation et de propagande.
Tous les côtés faibles énumérés plus haut se rencontrent dans des proportions variables presque dans tous les pays. Le défaut fondamental et le point de départ de tous les côtés faibles de notre travail dans les syndicats, c’est l’absence ou l’état embryonnaire des Cellules du Parti dans les usines et les entreprises.
La création de Cellules communistes dans les usines est la condition préalable de l’établissement de fractions par en-bas, du renforcement de l’activité tous les membres du Parti dans le domaine syndical et de l’application d’une directive unique à tous les degrés de l’organisation syndicale.
6. — Nos objectifs immédiats
§1. La tâche fondamentale de tous les PC est l’organisation de fractions militantes, en commençant par l’usine et en remontant sur l’échelle syndicale et intersyndicale et le renforcement du contrôle du Parti sur l’activité et le travail des membres et surtout des fractions syndicales.
§2. Le centre de gravité du travail doit être transporté dans les masses, dans les entreprises. De là la nécessité de créer des Comités d’usines là où il n’y en a pas, de travailler et de pénétrer d’esprit révolutionnaire ceux qui existent. Il faut faire en sorte que les Comités d’usines prennent une part active et énergique à la lutte économique et interviennent là où il est nécessaire, contre les syndicats réformistes quand ils se mettent du côté des patrons.
§3. Il faut poser et résoudre effectivement dans chaque Parti la question d’organes militants pour la direction de la lutte économique.
Cela est particulièrement nécessaire là où les ouvriers révolutionnaires se trouvent dans les syndicats réformistes et où le point de départ des actions économiques dépend de pourparlers secrets et l’esprit conciliation des dirigeants syndicaux.
§4. Il faut grouper dans chaque pays tous les syndicats révolutionnaires autonomes, de même que les syndicats des exclus, et les mettre en rapport, par l’intermédiaire des Comités d’action, avec l’opposition au sein des organisations réformistes.
§5. Il faut intensifier la lutte contre la trahison des chefs syndicaux ; tous les faits de trahison doivent être l’objet d’un examen dans les entreprises et les usines. Il faut rendre populaire le mot d’ordre «Les bureaucrates traîtres, à la porte des organisations prolétariennes !»
§6. Là où le mouvement syndical est divisé, il faut mener un travail systématique dans les masses pour rétablir l’unité syndicale par la convocation d’un Congrès général d’union sur la base de la représentation proportionnelle et de la liberté de la lutte d’idées. Le mot d’ordre du rétablissement de l’unité d’action des ouvriers de toute tendance contre le capital doit être le mot d’ordre fondamental de la période prochaine.
§7. Là où l’abandon des syndicats, sous l’influence des traîtres politiques et économiques de la bureaucratie syndicale, a atteint une grande acuité, les Partis doivent mener une lutte énergique contre ce symptôme de passivité et de désespoir.
Il faut déclarer une guerre sans merci à l’abandon des syndicats par les communistes. Dans ces pays la campagne doit être menée sous le mot d’ordre : «Retour aux syndicats !»
§8. Il faut travailler énergiquement à organiser et à entraîner dans la lutte les ouvriers non organisés. Ce serait une faute de créer des organisations nouvelles d’ouvriers non organisés : le point initial et naturel est de groupement de tous les ouvriers non organisés et dans ce nombre de tous ceux qui pour des motifs divers ont quitté les syndicats, ce sont les Comités d’usines, les Comités d’action, etc.
Tout le travail pour l’union des non organisés doit avoir pour but les faire entrer dans les syndicats et de changer les mécontents en militants actifs contre la bureaucratie syndicale,
§9. Il faut consacrer une attention toute particulière à l’organisation des ouvriers des branches qui peuvent jouer un rôle décisif dans la lutte de classe ouvrière pour le pouvoir (transports, métallurgie, industrie chimique, électricités, gaz, etc…). Le succès des communistes les syndicats sera en proportion de leur succès dans le groupement et l’organisation des ouvriers de ces branches.
§10. Il faut procéder à la création de Comités mixtes (franco-allemands, allemands-polonais, allemands-tchèques, franco-italien, franco-allemands-italiens, anglo-russes, russo-polonais, etc.), formés d’ouvriers de principales branches (transport, mines, etc.) pour l’organisation d’offensives parallèles concertés des deux côtés des frontières.
Ces Comités mixtes peuvent jouer un rôle considérable si les Partis savent choisir avec le soin nécessaire les membres de ces organes de lutte unissant plusieurs nationalités ou plusieurs États.
§11. Les PC des pays dont la bourgeoisie exploite des peuples coloniaux ou semi-coloniaux doivent accorder une attention spéciale au mouvement professionnel qui se développe dans les colonies, premièrement pur libérer ces jeunes organisations syndicales de l’idéologie syndicaliste et deuxièmement, pour les libérer de toute sujétion à la politique impérialiste de la bureaucratie syndicale de la métropole.
§12. Dans les pays où, sous le pavillon de et de l’indépendance et de l’autonomie syndicale, on mène une politique hostile aux PC et au communisme, il faut intensifier travail dans les masses, en dévoilant le caractère anti-prolétarien de ce mot d’ordre et renforçant la collaboration avec les éléments acceptant les décisions de l’ISR. La lutte contre la démagogie et la confusion anarchistes-syndicalistes est la tâche la plus importante des Partis de ce pays.
§13. La connaissance de l’adversaire est la condition préliminaire du succès et c’est pourquoi les PC doivent, de concert avec les syndicats, organiser l’étude minutieuse des organisations patronales, de leur structure, de leurs organes et de leurs méthodes habituelles de corrompre et dissoudre les organisations ouvrières. Les patrons ont en grand nombre leurs agents parmi les ouvriers.
Les PC et les syndicats révolutionnaires doivent organiser un service de contre-espionnage économique afin de connaître la force et les limites de la puissance de résistance de nos ennemis de classe.
§14. Tous les PC doivent établir un contact étroit entre les syndicats et les membres syndiqués se trouvant à l’armée. La création d’organes et de caisses spéciales, reliant les soldats à leurs syndicats respectifs peut rendre de grands services dans le travail antimilitariste des PC Il faut s’efforcer en particulier d’établir un lien étroit entre les organisations des marins et les matelots de la flotte militaire.
7. — Conclusions
Le 5e Congrès en confirmant toutes les décisions des Congrès précédents sur les tâches des communistes dans le mouvement syndical, attire l’attention des PC sur l’importance exceptionnelle du travail syndical. Aucune hésitation n’est tolérable dans cette question.
Les syndicats jouent un rôle considérable dans la préparation de la révolution, ils en joueront un exceptionnel au moment de la révolution sociale et à eux surtout incombera la construction socialiste, lorsqu’après la victoire du prolétariat ils deviendront les organes de la dictature prolétarienne. La révolution sociale est impossible sans la conquête préalable des syndicats.
C’est pourquoi il convient de poursuivre avec acharnement la route indiquée par tous les Congrès. La conquête des syndicats, c’est la conquête des masses. C’est pour la révolution sociale une question de vie ou de mort. C’est pourquoi le 5e Congrès de l’IC convie toutes ses Sections à ne pas s’écarter d’un pas des décisions adoptées et de mener à bonne fin l’œuvre de la conquête des syndicats, c’est-à-dire la conquête des masses.
Le 5e Congrès charge tous les communistes de défendre les principes exposés plus haut au prochain 3e Congrès de l’ISR.
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de l’Internationale Communiste