
Capriccio [= paysage imaginaire] avec la vision de Saint Augustin, entre 1669 et 1691
Né en 354 et mort en 430 en Algérie actuelle, Augustin est une figure majeure du christianisme, dont il a été longtemps le principal théoricien par sa combinaison du platonisme et du manichéisme.
Constatant la fin de Rome, il prône en conséquence le rejet complet du monde terrestre, opposé à un idéal céleste vers lequel il faudrait tendre de tout son être, par la foi seule, en-dehors de toute raison. L’empire romain céderait la place au triomphe de l’Eglise comme rejet unilatéral de la matière.
Ce fanatisme, avec une profonde obsession pour Satan, produisit le césaro-papisme, c’est-à-dire la mise en valeur de la religion comme justificatif idéologique et culturel à l’ordre établi.
[en ligne] «Il existe deux cités»
[en ligne] La signification de l’effondrement de Rome
[en ligne] L’Empire romain se tourne vers le christianisme
[en ligne] Le césaro-papisme
[en ligne] Contre le donatisme et le pélagianisme
[en ligne] La grâce, en croyant et non en comprenant
[en ligne] Le mal n’est qu’un défaut de bien
[en ligne] L’éloge de Platon et du platonisme
[en ligne] Platon et la Bible, Platon ou la Bible
[en ligne] L’interprétation des démons
[en ligne] Ne pas servir de pâture à Satan
[en ligne] L’Un et le multiple
[en ligne] Le culte des nombres
[en ligne] Conseils techniques et mysticisme