Le PCF bolchevisé et son sixième congrès

La très violente répression générale contre le Parti Communiste à la mi-1929 se produisit alors qu’il venait de tenir son sixième congrès, qui établissait le triomphe de la bolchevisation dans les faits, le précédent congrès ayant eu lieu en 1926.

Le contexte de sa tenue était évidemment explosif dans le cadre de la montée en puissance de la répression.

Le 18 mars 1929, le Parti décidait de tenir un meeting à Issy-les-Moulineaux, une ville de la banlieue parisienne qui comme la banlieue ouest en général est alors largement ouvrière, avec des usines de métallurgie, d’aviation, d’appareillage électrique, de chimie. Le maire socialiste Justin Oudin, qui était un renégat du Parti, refusa de fournir la seule salle adéquate à la mairie, puis appela même les forces de l’ordre qui vinrent à 1500, tant en civil qu’en voitures et à cheval.

Le 24 mars, la police arrêta les 120 congressistes présents à Clichy pour la conférence du Parti pour la région parisienne, huit furent jetés en prison après avoir été sévèrement tabassés. Lorsque la mairie de Clichy raconta la répression sur des affiches municipales, la police arrêta les colleurs et lacéra les affiches ; cinq meetings en région parisienne s’ensuivent.

Lorsque le 31 mars, le sixième congrès se tint à Saint-Denis, la ville était comme assiégée par les forces de l’ordre.

Dans cette atmosphère bouillante, alors que se préfigure une terrible répression, le manifeste du congrès dit notamment :

« Composés en énorme majorité de militants de l’usine, formés au cours de la lutte quotidienne et acharnés contre le patronat, l’État bourgeois et la trahison socialiste, sans cesse frappés par la répression patronale et gouvernementale, les membres du Congrès représentent l’avant-garde authentique de la classe ouvrière exploitée par le capitalisme français.

Aussi, loin des préoccupations parlementaires sordides auxquelles se complaisent les politiciens bourgeois ou « socialistes » de tous les autres partis, le 6e Congrès du Parti communiste français a étudié et déterminé les moyens et la tactique de la lutte à mener en FRANCE dans la période actuelle ; lutte dont l’aboutissement historique est : L’INSTAURATION DU COMMUNISME MONDIAL PAR LA DICTATURE DU PROLÉTARIAT (…).

Cette lutte gigantesque se déroule dans une période où le monde entier vit SOUS LA MENACE D’UNE NOUVELLE GUERRE IMPÉRIALISTE PROCHAINE (…).

Les magnats français de l’industrie lourde et de la finance qui détiennent le pouvoir véritable du pays examinent en ce moment les bilans de leurs banques, supputent les profits colossaux de leurs ventes et de l’exportation de leurs capitaux et rêvent de la conquête des nouveaux marchés encore plus fructueux.

Mais lancés dans une concurrence effrénée, ils se heurtent partout aux impérialismes rivaux, en première ligne desquels s’impose l’insatiable et colossal impérialisme américain.

Parcourant le monde à la recherche de débouchés sans lesquels c’est la décadence et la faillite, ils se heurtent pleins de haine et de rage à l’Union des Républiques socialistes soviétiques, à la Chine et aux Indes, énormes continents où fermentent de gigantesques luttes révolutionnaires.

Dans leur fièvre de profits, dans l’impérieuse nécessité d’assurer leur suprématie, ils mettent tout en œuvre pour pouvoir résoudre ces conflits non plus seulement par des moyens économiques, mais par la force, PAR LA GUERRE.

C’est pourquoi, par instant, sous l’épais manteau de la diplomatie secrète, apparaît partiellement, à la lueur des scandales, TOUTE LA TRAME DE LEUR PRÉPARATION INTENSE DE LEUR GUERRE (…).

Inquiet du développement du Parti communiste dont l’influence va croissant dans les entreprises, dans l’armée et la marine et qui entraîne des masses de plus en plus nombreuses à l’action, IL [l’État impérialiste] VEUT LE METTRE HORS LA LOI (…).

A partir de la guerre du Maroc, le rôle du parti socialiste change et se précise. D’instrument de défense de la bourgeoisie, il devient l’instrument de L’ATTAQUE CAPITALISTE CONTRE LA CLASSE OUVRIÈRE (…).

Des usines doivent partir les colonnes ouvrières compactes et disciplinées. A travers la lutte pour les revendications immédiates, elles briseront la paix industrielle qui prépare la guerre.

En liaison avec elles, les manifestations de soldats et de réservistes qui ont fait retentir l’Internationale dans les camps et hisser le drapeau rouge sur les casernes, le mouvement d’organisation et de défense des paysans contre le capitalisme et l’État, le mouvement profond des masses opprimées d’Alsace-Lorraine, les insurrections héroïques qui surgissent dans les colonies « françaises » donnent à tout ce mouvement son véritable caractère politique de lutte grandiose contre l’impérialisme français (…).

Ouvriers, paysans, soldats, esclaves des colonies !

Le Parti communiste vous appelle à l’unification de votre lutte commune contre l’impérialisme et ses laquais socialistes.

Face au front unique que la bourgeoise et la social-démocratie ont réalisé pour la guerre impérialiste et pour l’étouffement de la révolution prolétarienne, le Parti communiste vous appelle au front unique de tous les exploités et opprimés : CLASSE CONTRE CLASSE ! »

Le 6e congrès fait surtout preuve d’autocritique, d’une grande portée parce qu’elle implique de se mettre à la hauteur des enjeux, de disposer enfin d’une grille d’analyses. Le rapport au congrès dit ainsi :

« N’ayant pas justement apprécié dans son constant développement la politique suivie par la grande bourgeoisie pour obtenir la constitution d un gouvernement fort, capable d’appliquer sa politique de stabilisation et do rationalisation par une sur-exploitation des masses ouvrières et paysannes dans la métropole et des colonies, la Direction du Parti ne comprit pas immédiatement la signification de la venue de l’Union Nationale au pouvoir avec Poincaré et n’informa pas le Parti.

Elle ne vit pas tout de suite que ce gouvernement signifiait le rassemblement de la quasi-totalité de la bourgeoisie et de la petite-bourgeoisie, avec l’appui du Parti socialiste, pour la réalisation d’une politique commune, dont la base allait être le plan des experts. »

Et effectivement, cela permettait également l’offensive contre le Parti dans la foulée du congrès.

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Le PCF bolchevisé acculé mais résistant

Les très bons résultats communistes aux élections de 1928 sont une défaite pour la SFIO ; celle-ci a pratiquement 1,7 millions de voix, mais le Parti Communiste un peu plus d’un million de voix et il apparaît ainsi comme tout sauf marginalisé.

De plus, c’est la droite qui l’emporte et parvient à une alliance avec le centre, ce qui ruine la prétention « réaliste » de la SFIO à une majorité d’union avec les centristes et l’amène à accuser les communistes de faire le « jeu de la réaction ».

Il est toutefois un point positif pour elle, c’est que sa base n’a pas du tout été ébranlé. Il n’y a pas eu de mouvement de la base pour l’unité, à part à Forcalquier dans les Basses-Alpes, car le SFIO Charles Baron a accepté une base d’unité dès le départ, mais en même temps il avait rejoint le Parti Communiste en 1920 pour s’en faire exclure en 1924 pour appartenance à la franc-maçonnerie.

Une autre exception est que le Parti Communiste ne s’était pas maintenu au second tour à Avesnes dans le Pas-de-Calais où un candidat était ouvertement celui de la haute bourgeoisie.

La SFIO – qui est un parti avec une présence importante d’instituteurs et de fonctionnaires en général, ainsi que de professions libérales – se mit par conséquent à renforcer sa dénonciation systématique des communistes, ce qui se lit à son congrès à la fin du mois de mai 1928, où la motion qui triomphe parle du « bolchevisme qui démoralise et dégrade la classe ouvrière ».

En réponse, le Parti Communiste tire régulièrement à boulets rouges sur les « social-fascistes ». Il va devoir cependant faire face à un gouvernement de droite qui sait que la SFIO ne fera rien en sa faveur.

La pression monte immédiatement, comme au début août 1928, avec à la suite d’un meeting parisien de 10 000 personnes, l’interdiction le lendemain d’un meeting anti-guerre à Ivry et l’arrestation de pratiquement 1400 personnes.

Elle ne va pas cesser de grimper, jusqu’à la mi-1929. Le premier mai 1929 est ainsi marqué par plus de 300 arrestations préventives.

Cependant il y a des manifestations à Paris et en région parisienne (Argenteuil, Bezons, Gennevilliers, Puteaux, Vitry, Saint-Germain, Aulnay, Levallois, Villejuif, Villeparisis…), Lille, Valenciennes, Dunkerque, Rouen, La Rochelle, Chalons sur Saône… ainsi que dans plusieurs villes où l’interdiction de manifester fut bravé : à Douai, Saint-Quentin, Reims, Dijon, Saint-Étienne, Lyon, Bordeaux…

Ainsi qu’à Lens où les barrages des forces de l’ordre furent forcés, mais que la répression s’abattit tout de même en raison de la pression du maire socialiste Alfred Maës (dans la foulée la ville sera en état de siège pour l’interdiction d’un meeting du Secours Rouge le 3 mai).

Pratiquement 4 000 personnes auront été arrêtés par la police pendant cette courte séquence.

Aux élections municipales de mai 1929, le Parti Communiste maintient ses positions et élargit un peu son champ électoral. Les communistes disposent alors de 115 conseils municipaux contre 70 auparavant, dont 26 (contre 21 auparavant) dans les villes de plus de 5 000 habitants, ainsi que des minorités dans 139 (contre 55 auparavant).

Mais le 26 mai lorsque des dizaines de milliers de personnes viennent au cimetière parisien du Père-Lachaise célébrer la Commune, il y a de très violents accrochages avec la police qui multiplie agressions et provocations.

Le 17 juillet 1929 a lieu la perquisition de l’Humanité et du siège du PCF, avec des arrestations ; quatre jours plus tard, le 21 juillet, 96 communistes sont arrêtés à Villeneuve-Saint-Georges et accusés de complot contre la sûreté de l’État.

Le 21 juillet la police tente le coup de force à Clichy et Villeneuve-Saint-Georges, procédant à une centaine d’arrestations, alors que des perquisitions ont encore lieu chez des cadres et dans des locaux parisiens (siège de l’Humanité, du Parti au niveau national et celui pour la région, les syndicats unitaires…) de par la suite, que le gérant de l’Humanité est condamné à quinze ans de prison…

L’Humanité a été perquisitionné trois fois en huit jours.

Et, à la fin juillet 1929, ont été arrêtés pas moins que Maurice Thorez et Benoît Frachon (soit la moitié de la direction), le gérant de l’Humanité Gérard Daquin de Saint-Preux, le secrétaire de rédaction de l’Humanité Pierre Forestier, le secrétaire des travailleurs des chemins de fer de la CGT Unitaire Lucien Midol, le secrétaire de la Fédération postale de la CGT Unitaire Henri Gourdeaux, l’un des responsables de la région parisienne et membre du Comité Central Marcel Maizières, l’important cadre Édouard Dudilieux, etc.

L’Avant-Garde, le journal des Jeunesses Communistes, est également saisi, alors que dans la foulée, pour la journée internationale contre la guerre le 1er août le Parti Communiste échoue totalement dans sa mobilisation et seulement 8 000 ouvriers font grève et manifestent, l’Humanité étant saisie.

Cet échec est du à une répression sévère ; alors que la grève a commencé à 11 heures (afin que celle-ci soit vraiment « d’entreprise »), l’État mène des arrestations préventives, lance la police, les gardes mobiles, l’armée. Les affrontements sont nombreux : à l’usine parisienne de Citroën, à Alais, Bezons, Waziers-Douai, Rouen, Nîmes, Troyes, Romilly, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Sète, Audincourt, Anzin…

Suivront en septembre les arrestations du secrétaire de la CGT Unitaire Gaston Monmousseau et de Paul Vaillant-Couturier ; toutes les manifestations communistes sont interdites. 1 127 communistes ont été condamnés, pour 260 années de prison au total, avec plus d’un million de francs à payer.

Cela provoqua une vague capitularde avec des gens fondant un « Parti ouvrier-paysan », avec comme noyau dur les « six » (Louis Sellier, Jean Garchery, Charles Joly, Louis Castellaz, Camille Renault, Louis Gélis) ; cet éphémère nouveau parti s’alliera au « parti socialiste-communiste » pour fonder le « parti d’unité prolétarienne », qui lui-même rejoindra la SFIO en juin 1937.

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Le PCF bolchevisé, borné mais exemplaire de combativité

La ligne « classe contre classe » est à la fois le prolongement et le dépassement du Parti Communiste des années 1920. En effet, d’un côté, il s’agit de se positionner comme faction bolchevique de la classe ouvrière, d’exiger un conflit de classe ouvert et d’attirer à soi les ouvriers dans le cadre de ce conflit.

De l’autre, la dimension bolchevique est relativisée par un style « minorité agissante » typique du syndicalisme révolutionnaire français. Cela se lit de deux manières. Tout d’abord, dans la forme, l’Humanité utilisant pendant toute cette période l’expression syndicaliste révolutionnaire « action directe », ce qui est littéralement aberrant.

Dans le contenu ensuite, puisque le Parti Communiste et la CGT Unitaire marchent en tandem, l’un étant l’autre dans les faits et vice et versa. Être un bon communiste est alors ni plus ni moins qu’être un bon syndicaliste, si l’on omet l’appareil du Parti, la Jeunesse Communiste et l’Humanité.

C’est là une contradiction entre bolchevisme et syndicalisme révolutionnaire et cela va littéralement pencher du second côté, dès le départ avec un sectarisme affiché et à la fin avec la révélation de l’existence d’une direction cachée en 1931.

Le sectarisme est la marque du Parti Communiste « classe contre classe » et c’est d’ailleurs la même chose en Allemagne, où l’Internationale Communiste bataille de manière ininterrompue contre ce défaut rédhibitoire.

En France, pays de moindre importance et de moindre envergure dans la vague révolutionnaire mondiale, bien plus arriérée politiquement et idéologiquement, le Parti Communiste a une marge de manœuvre plus grande ; ce n’est pas avant 1930 que l’Internationale Communiste viendra mettre le holà.

Au début 1928, le Parti Communiste peut donc assumer une ligne particulièrement romantique où il se présente comme résolument seul, persécuté par le « bloc de toute la bourgeoisie » et en proie à l’hostilité du « socialisme failli ».

Et comme le congrès de décembre 1927 de la SFIO a rejeté la proposition (par ailleurs purement symbolique) d’un « Bloc ouvrier et paysan » – Léon Blum précisant qu’il ne ferait même pas aux communistes l’honneur d’une réponse-, la ligne « classe contre classe » peut d’autant plus prendre un tournant sectaire.

En théorie, il s’agit de mettre en valeur un Front ouvrier dans les luttes menées, d’attirer tous les ouvriers. En pratique, le Parti Communiste va se précipiter par l’intermédiaire de la CGT Unitaire dans une ligne combative substitutiste.

De touts façons, dans les faits, le Parti Communiste n’a pas de réel programme, à part un système de valeurs consistant à se référer à l’expérience soviétique, à ce qui se construit en URSS par le socialisme. L’Humanité y accorde une place essentielle et les brochures s’orientent également de plus en plus en ce sens, la très grande majorité étant consacré à l’URSS, une petite minorité étant au sujet de la France.

Pour le reste, l’Humanité, qui fait six pages et est composé de brefs articles pour la plupart, aborde les luttes ouvrières, la vie politique, les faits divers, parfois la science et le sport. Le quotidien du Parti n’est en fait qu’une caisse de résonance, il n’a pas de ligne éditoriale particulière, il n’est pas porté par une équipe ayant une vision du monde propre à un organe de presse.

Et ce n’est pas le Parti qui peut lui amener, puisqu’il se voit lui-même comme un Parti de combat, ni plus, ni moins.

Si cela a cependant ses limites, cela correspond à une situation française réelle. Lorsque le 21 janvier 1928, le numéro spécial de l’Humanité consacré à la répression est publié, l’État le fait directement saisir de par la menace que cela représente. Cela débouche le lendemain sur une grande manifestation ouvrière en périphérie de Paris, à Levallois-Perret.

En mars 1928, l’appel à la grève dans le bâtiment est un grand succès en régions parisienne, tout comme la manifestation parisienne du 15 avril 1928 pour l’amnistie et pour la défense de l’URSS, qui est marquée par un court très violent affrontement avec une police agressive et ultra-provocatrice.

De plus, cette combativité est alimentée en thèmes par l’Internationale Communiste et au fur et à mesure, les deux thèmes principaux deviennent la guerre impérialiste et la rationalisation.

Le Parti Communiste est ainsi borné, mais combatif et s’inscrit dans le prestige de l’URSS. En ce sens, il n’est qu’une fraction de la classe ouvrière, mais une fraction reconnue et soutenue, à défaut qu’il y ait une participation de masse.

Cela se voit dans les bons résultats aux élections législatives d’avril 1928, où le Parti Communiste présente donc sa liste du Bloc ouvrier et paysan, alors que s’allient les radicaux-socialistes, les républicains socialistes et les socialistes.

Ce Bloc ouvrier et paysan témoigne du progrès communiste dans l’Allier, les Bouches-du-Rhône, le Gard, la Loire, le Nord, le Pas-de-Calais, la Saône-et-Loire, la Haute-Vienne, ainsi que l’Alsace où le Parti Communiste est un fervent partisan de l’autonomie.

Le Bloc ouvrier et paysan obtient ainsi 1 063 943 voix, la SFIO 1 698 084, les républicains socialistes 410 375, les radicaux et les radiaux socialistes 1 655 427.

C’est un très bon résultat communiste, avec ce paradoxe que le Parti Communiste, qui n’a que 52 000 membres au moment des élections, en aura… 38 000 l’année suivante.

Le Parti Communiste est une fraction reconnue et rien d’autre, s’appuyant de manière centrale sur son bastion de la banlieue de la Seine, la fameuse ceinture rouge autour de Paris, avec d’ailleurs 114 000 voix pour les communistes au premier tour, 141 000 au second (sur 370 000).

Il y a d’ailleurs le début de ce qui devient la fête de l’Humanité, avec 50 000 personnes à Garches en juillet 1928.

En ce qui concerne les élections nationales elles-mêmes, elles sont totalement au désavantage du Parti Communiste en raison du vote local et à deux tours. L’absence de proportionnelle fait qu’au lieu qu’il y ait 67 députés communistes, il n’y en aura que 14, dont deux se feront recaler pour « inéligibilité » dans le cadre de la répression anticommuniste.

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Le PCF bolchevisé, isolé, cible récurrente de la répression

Lorsque le Parti Communiste se fonde au Congrès socialiste de Tours de 1920, il a un mode d’organisation issu des principaux courants du mouvement ouvrier français : celui des socialistes, avec le droit de tendance, celui des syndicalistes révolutionnaires, avec une démarche activiste-substitutiste.

Si ainsi l’élan est là dans la première période des années 1920, l’approche générale est éclectique à la française et l’Internationale Communiste décide de faire le ménage avec la bolchevisation. Le Parti Communiste change alors de forme, de méthode, voire d’idéologie.

Le marxisme n’est plus un romantisme levier à un « élan », il implique une liaison étroite avec l’Internationale Communiste et des principes devant être présents politiquement à tous les niveaux.

Cela ne s’est pas fait sans traverser les difficultés et cela se voit au fait qu’il tenait un congrès chaque année de 1921 à 1926, mais qu’il faut attendre 1929 pour avoir le sixième congrès, à Paris.

Ce développement qualitatif a cependant impliqué un recul quantitatif. Le Parti Communiste en France, c’est pratiquement 180 000 membres à sa fondation en 1920, avec un passage à 118 000 dès 1921, pour se retrouver à 60 000 début 1925, 53 000 en 1927.

Ce reflux reflète le fait que la France capitaliste parvient, de par sa nature agraire, à éviter les premiers dégâts de la première crise générale du capitalisme. Le Parti Communiste, né dans une vague ayant surtout été immense dans l’Est de l’Europe, se retrouve alors en porte-à-faux avec la société française stabilisée.

Il apparaît comme le représentant d’une minorité sociale radicalisée, déconnectée. La répression s’abat de manière véritablement massive sur lui et les gouvernements ne se cachent pas de vouloir le liquider, comme le ministre de l’Intérieur Albert Sarrault l’exprime lors d’un discours prononcé à Constantine le 23 avril 1927 : « le communisme, voilà l’ennemi ».

Un mois plus tard en effet le gouvernement fait voter à l’Assemblée sept demandes de poursuites contre l’ensemble des députés communistes. Les condamnations pleuvent alors, ainsi que les perquisitions et en général la poursuite des activités communistes.

On a notamment en septembre 1927 la condamnation à de fortes amendes, pour provocation de militaires à la désobéissance dans un but de propagande anarchiste, de toute une série d’activistes.

Concrètement, toute la période de la fin des années 1920 et du début des années 1930 est marquée par des interventions régulières voire systématiques de la police et des gardes mobiles contre les meetings, les rassemblements, les manifestations, les fêtes du Parti Communiste et de la CGT Unitaire qui lui est liée.

Cela est vrai en fait de toute initiative ouvrière en général et les grèves font pareillement face à une société capitaliste hargneuse et brutale. Cependant, l’État français vise clairement à supprimer une menace politique et il a d’ailleurs ici l’appui ouvert de la SFIO qui aimerait bien se débarrasser de ce concurrent sur sa gauche.

Le Parti Communiste va ici se retrouver face à une contradiction qu’il va chercher à résoudre pendant toute cette période, sans y parvenir. Puisque en effet la répression touche tous les ouvriers, qui régulièrement protestent ou sont en grève dans le pays, alors le Parti Communiste considère qu’il doit maintenir une ligne de conflit ouvert, pour apparaître comme le pôle révolutionnaire.

C’est le principe du mot d’ordre « classe contre classe » qui devient la ligne à partir de 1928.

Cependant, en même temps, le Parti Communiste ne parvient à n’être qu’une fraction de la contestation ouvrière. Il n’est tout simplement pas capable d’autonomie, de développer lui-même les initiatives de masse : à chaque fois qu’il l’entreprend dans cette période, c’est l’échec.

Un exemple est ici très parlant : 100 000 personnes manifestèrent à Paris le 7 août 1927, en soutien aux anarchistes américains Sacco et Vanzetti menacés d’être condamnés à mort pour un hold up qu’ils n’avaient pas commis. Le Parti Communiste était alors présent et efficace, formant la fraction la plus organisée et la plus volontaire.

Mais lorsqu’il décide d’organiser dans la foulée une manifestation parisienne contre le défilé des vétérans américains de l’American Legion, c’est l’échec faute d’être en mesure de faire face à la répression effectuée par la police.

En même temps, la mairie de Clichy inaugura une place Sacco et Vanzetti. La conclusion tombe alors d’elle-même : ce qui peut fonctionner, c’est un repli territorial et une quête de symbolisme dans les bastions, un positionnement radical au sein d’un mouvement plus général.

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Chronologie : Gonzalo et le Parti Communiste du Pérou

Cette chronologie ne prétend pas être exhaustive, elle présente les tendances de fond.

3 décembre 1934 : naissance de Gonzalo à Mollendo (province d’Islay, région d’Arequipa)

1949 : Gonzalo adhère au Parti Communiste du Pérou

1953 : début des études de droit et de philosophie de Gonzalo à la Universidad Nacional de San Agustín d’Arequipa, avec l’écriture de deux thèses, L’État démocratique bourgeois et A propos de la théorie de l’espace de Kant

1962 : nomination de Gonzalo comme professeur de philosophie à la Universidad Nacional San Cristóbal de Huamanga d’Ayacucho ; sa nomination est faite par Efraín Morote Best, un professeur marxiste expert du folklore péruvien, dont le fils sera un des cadres du PCP, Osmán Morote Barrionuevo

1963 : Gonzalo est à l’initiative de la formation d’une fraction rouge au sein du Parti Communiste du Pérou, Bandera Roja (Drapeau Rouge)

Février 1964 : mariage de Gonzalo et d’Augusta la Torre dit « Norah », une des principales dirigeantes du PCP par la suite

1965 : première visite de Gonzalo en Chine populaire

1966 : la fraction rouge Bandera Roja prend le contrôle du Conseil Universitaire à Ayacucho ; seconde visite de Gonzalo en Chine au moment du début de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne

3 octobre 1968 : coup d’État du général Juan Velasco Alvarado qui devient Président du Gouvernement révolutionnaire

1969 : Gonzalo devient le responsable académique du département des humanités de son université à Ayachucho ; brève arrestation de la fraction rouge à l’initiative du gouvernement ; Gonzalo à la tête du Comité Regional « José Carlos Mariátegui » de Ayacucho de la fraction rouge devient autonome et va dans le sens de refonder le Parti Communiste du Pérou

mai 1970 : texte essentiel du Parti Communiste du Pérou refondé intitulé « Amérique latine : guerre populaire, grandes victoires, brillantes perspectives » qui rejette le guévarisme et affirme « les lois universelles de la Guerre Populaire »

1971 : mise en place par Gonzalo du Centro de Trabajo Intelectual Mariátegui qui étudie les classiques du communisme

1973 : début de la mise en place de structures activistes comme organismes générés (Movimiento Clasista Barrial – Mouvement de Classe des bidonvilles, Movimiento de Obreros y Trabajadores Clasistas – Mouvement des Ouvriers et Travailleurs de Classe, Movimiento de Campesinos Pobres – Mouvement des paysans pauvres, Movimiento Femenino Popular – Mouvement Féminin Populaire, Centro de Autoeducación Obrera – Centre d’Autoéducation Ouvrière, Movimiento Intelectual Popular – Mouvement Intellectuel Populaire, Movimiento Magisterial – Mouvement des Maîtres d’école, Movimiento de Artistas Populares – Mouvement des Artistes Populaires, Movimiento Juvenil – Mouvement de la Jeunesse, Socorro Popular – Secours Populaire, auquel il faut ajouter le Front Révolutionnaires des Etudiants, l’Association des Avocats Démocratiques, l’Association des Étudiants Démocratiques, le Comité des Familles des Prisonniers Politiques de Guerre, etc.)

29 août 1975 : coup d’État du général Francisco Morales Bermúdez

Novembre 1975 : expulsion du Parti Communiste du Pérou reconstitué par Gonzalo de la « faction bolchevique » de Lima pour liquidationnisme de gauche

10 septembre 1976 : envoi d’un message du Comité Central du Parti Communiste de Pérou au Comité central du PC de Chine à la suite du décès de Mao Zedong

Mars 1977 : le Parti Communiste du Pérou reconstitué par Gonzalo organise une réunion des organismes générés pour aborder la question de commencer la lutte armée

Mai-juillet 1979 : Gonzalo est présenté comme chef du Parti et de la révolution au 9e session élargie du Comité Central élargi du Parti Communiste du Pérou reconstitué

19 avril 1980 : première génération formée par l’École militaire du Parti Communiste du Pérou qui a commencé le 2 avril et publication du document ILA-80 (inicio de la lucha armada – 1980)

17 mai 1980 : le Parti Communiste du Pérou intervient militairement dans le village de Chuschi lors des élections présidentielles et détruit le centre de vote avec son matériel ; le nombre approximatif d’actions armées pour le reste de l’année est de 178 (dont la destruction de cinq pylônes à haute tension), provoquant 7 morts

24 août 1980 : publication du document « Vers la guerre de guérilla » traçant le bilan du déclenchement réussi de la lutte armée et annonçant « la marche irrésistible vers la guerre de guérilla »

13 juin 1980 : incendie à San Martín de Porres dans la région de Lima pour saluer le début de la lutte armée

15 juin 1980 : la tombe du général Juan Velasco Alvarado est dynamitée

19 juillet 1980 : récupération de 1520 cartouches de dynamite à la mine Benito Melgarejo

28 juillet 1980 : Fernando Belaunde devient président du Pérou

26 décembre 1980 : le jour anniversaire de la naissance de Mao Zedong, des chiens errants sont retrouvés pendus à des lampadaires dans les rues du centre de Lima, avec des cartes indiquant « Deng Xiao Ping, fils de chien »

1981 : le nombre approximatif d’actions armées est de 685, provoquant 13 morts

5 janvier 1981 : première exécution d’un policier, qui surveillait la maison du ministre de la Guerre

7 janvier 1981 : destruction à l’explosif des nouveaux locaux de la police à Puno, construits grâce au financement d’un narcotrafiquant notoire

10 mars 1981 : instauration de la loi anti-terroriste

Mai 1981 : envoi à Ayacucho de Gardes civils et de Gardes républicains

15 juin 1981 : la maison de l’avocat Luis Roy Freyre co-auteur de la loi antiterroriste est dynamitée

Août 1981 : irruption dans les locaux de la Radio La Crónica à Lima et diffusion d’un appel à la lutte armée

31 août 1981 : attaque à la dynamite contre l’ambassade américaine à Lima

28 septembre 1981 : destruction de toute la documentation comptable et administrative du Conseil de la province d’Arequipa

11 octobre 1981 : attaque du poste de police de Tambo dans la province de La Mar

12 octobre 1981 : l’état d’urgence est proclamé dans les provinces de Cangello, La Mar, Huanta et Victor Fijardo

29 décembre 1981 : l’état d’urgence est proclamé dans plusieurs régions, début de tortures, viols et massacres systématisés par l’armée

1982 : le nombre approximatif d’actions armées est de 969, provoquant 244 morts ; le Parti Communiste du Pérou adopte le marxisme-léninisme-maoïsme comme idéologie en remplacement du marxisme-léninisme pensée Mao Zedong ; il contrôle des territoires dans les régions d’Ayacucho, Huancavelica et Apurimac

Février 1982 : débat sur la peine de mort dans le cadre de la loi anti-terroriste, le président Fernando Belaunde se prononce pour

Mars 1982 : une colonne armée de 300 militants attaque la prison de sécurité maximum d’Ayacucho et libèrent 247 personnes, dont Edith Lagos

Août 1982 : l’état d’urgence national est proclamé

22 août 1982 : affrontement militaire de cinq heures avec la Garde civil de Vilcashuamán

3 septembre 1982 : décès à 19 ans d’Edith Lagos, dirigeante du Parti Communiste du Pérou, lors d’affrontements avec la police ; 30 000 personnes sont présentes à son enterrement

3 décembre 1982 : le Parti Communiste du Pérou met en place la Ejército Guerrillero Popular – Armée Populaire de Guérilla

29 décembre 1982 : le département d’Ayacucho passe sous contrôle militaire

1983 : le nombre approximatif d’actions armées est de 1865, provoquant 2850 morts ; le PIB du Pérou a chuté de 8,3 % en deux ans

Janvier 1983 : le Parti Communiste du Pérou adopte comme idéologie le marxisme-léninisme-maoïsme pensée guide

21 janvier 1983 : l’infanterie de Marine prend le contrôle de la ville de Huanta et met en place des Comités de Defensa Civil comme soutien ; le principe des Rondas Campesinos, c’est-à-dire de milices paysannes au service de l’État, va par la suite se généraliser

26 janvier 1983 : massacre par la police de huit journalistes à Uchuraccay

Mars 1983 : réunion du Comité Central élargi décidant du « grand plan de conquête des bases », c’est-à-dire la fondation de bases d’appui comme terrain de la République Populaire de Nouvelle Démocratie s’appuyant sur des Comités Populaires et des commissions (un tiers de communistes, un tiers de paysans, un tiers de progressistes) à la base du nouvel État

3 avril 1983 : exécution à la machette ou au pistolet de 69 paysans (hommes, femmes, enfants) du village de Lucanamarca dont la patrouille paysanne avait enlevé et assassiné le cadre du Parti Communiste du Pérou Olegario Curitomay

19 juin 1983 : neuf attaques à l’explosif quasi simultanées à Lima

25 juillet 1983 : attaque à la mitraillette et à la dynamite le bâtiment de la Policía de Investigaciones del Perú du district aisé de Miraflores à Lima

28 juillet 1983 : le président péruvien Fernando Belaunde demande au congrès le rétablissement de la peine de mort

13 novembre 1983 : la police massacre 32 paysans lors d’un mariage dans le district de Socos

1984 : le nombre approximatif d’actions armées est de 1 888, provoquant 4 081 morts

Mai 1984 : l’armée met en place 50 bases anti-guérilla composés de cent soldats chacune

4 mai 1984 : fondation du Mouvement révolutionnaire Túpac Amaru d’orientation sandiniste – guévariste, qui lance la guérilla

Juillet 1984 : l’armée arrête Laura Zambrano Padilla, dirigeante du Comité Régional de la métropole de Lima

16 juillet 1984 : vaste opération de liquidation d’espions et d’autorités locales, faisant 117 tués

23 août 1984 : découverte à Pacayacu d’une fosse commune avec 49 cadavres de personnes détenues par l’armée dans la base de l’Infanterie de Marine à Huanta

Décembre 1984 : massacre par l’armée de 123 paysans à Putis

1985 : le nombre approximatif d’actions armées est de 1 497 (dont la destruction de 107 pylônes à haute tension), provoquant 1 423 morts ; 10 % de l’armée péruvienne agit dans le cadre des activités anti-guérilla ; 6 des 20 millions de Péruviens vivent à Lima dont 2 millions dans des bidonvilles ; 11 % du PIB sert au remboursement de la dette

24 avril 1985 : action armée contre le responsable national des élections, Domingo García Rada

1er juin 1985 : le Parti Communiste du Pérou coupe l’électricité à Lima et des voitures piégées explosent près du palais présidentiel (au moment de l’accueil du président argentin) et du ministère de la Justice

25 juillet 1985 : attaque à la voiture piégée contre le ministère de l’Intérieur par le Mouvement révolutionnaire Túpac Amaru

28 juillet 1985 : élection à la présidence d’Alan Garcia de l’Alliance populaire révolutionnaire américaine (APRA)

14 août 1985 : l’armée massacre 63 paysans à Accomarca

27 août 1985 : l’armée massacre 59 personnes à Umaro et Bellavista

24 octobre 1985 : exécution du directeur de la prison d’El Fronton Miguel Castro Castro

Décembre 1985 : attaque à la dynamite à Lima notamment de la maison du fondateur de l’APRA, de dix banques, d’un centre commercial, de huit pylônes électriques, d’un office juridique

1986 : le nombre approximatif d’actions armées est de 2 098, provoquant 1 534 morts

5 février 1986 : exécution du commandant et membre des services secrets Rubén Izquierdo

4 mai 1986 : exécution du contre-amiral Carlos Ponce Canessa, membre de l’état-major de la Marine de guerre

Juin 1986 : révolte des prisonniers du Parti Communiste du Pérou dans les prisons de Lurigancho, Santa Barbara et El Fronton ; l’armée intervient, tuant 240 prisonniers dont tous ceux de Lurigancho, 130 étant assassinés après leur arrestation

27 juillet 1986 : vaste série d’attaques à l’explosif à Lima (Hotel Sheraton, Hotel Crillón Hotel Bolívar, Banco Continental, Banco Wiese, Banco Mercantil del Callao, la maison du chef des enquêtes de la police pour la ville, etc.)

6 août 1986 : exécution à Aucayacu de six personnes accusées d’être des éléments anti-sociaux, dont des prostituées

17 septembre 1986 : massacre de 13 personnes par l’armée à Ayaorcco

14 octobre 1986 : exécution du vice-amiral Gerónimo Cafferata Marazzi, ex commandant général de la Marine et président de la Banco Industrial

1987 : le nombre approximatif d’actions armées est de 2181, provoquant 1208 morts

13 février 1987 : vaste opération policière à Lima avec de très nombreuses arrestations d’étudiants à la Universidad Nacional Mayor de San Marcos, la Universidad Nacional de Ingeniería et la Universidad Nacional Enrique Guzmán y Valle « La Cantuta »

20 mars 1987 : renforcement de la loi anti-terroriste

Mai 1987 : libération pendant 24 heures de la ville de Santa Lucia

4 mai 1987 : destruction d’installations électriques, neuf départements sont privés d’électricité

4 septembre 1987 : action armée contre des membres de l’armée dans un restaurant, neuf personnes sont tuées

1988 : le nombre approximatif d’actions armées est de 2 189, provoquant 1 447 morts

Février-mars 1988 : première session du premier congrès du Parti Communiste du Pérou, à Lima

10 février 1988 : attaque à l’explosif de neuf bâtiments gouvernementaux et d’entreprises à Huancayo

Mars 1988 : l’inflation dépasse les 1000 %

1er mai 1988 : marche pro-Parti Communiste du Pérou dans le centre de Lima, culminant dans des attaques contre des centres bancaires

14 mai 1988 : l’armée massacre 39 paysans à Cayara

11 juin 1988 : arrestation par l’armée d’Osmán Morote Barrionuevo, un important dirigeant du Parti Communiste du Pérou

Juillet-août 1988 : seconde session du premier congrès du Parti Communiste du Pérou

24 juillet 1988 : publication par le journal El Diario d’une longue interview de Gonzalo, « l’interview du siècle »

6 décembre 1988 : exécution du capitaine Juan Vega Llona, responsable de l’état d’urgence à Ayacucho en 1984 et de la répression-massacre à la prison d’El Fronton en 1986

7 décembre 1988 : renforcement de la loi anti-terroriste

1989 : le nombre approximatif d’actions armées est de 3240, provoquant 2466 morts

13 février 1989 : assassinat par les paramilitaires de Saúl Cantoral, president de la Federación Nacional de Trabajadores Mineros, Metalúrgicos y Siderúrgicos

27 mars 1989 : une centaine de membres de la guérilla occupe un poste de police à San Martín

Juin 1989 : troisième session du premier congrès du Parti Communiste du Pérou qui adopte comme idéologie le marxisme-léninisme-maoïsme pensée Gonzalo

Juin 1989 : arrestation de 300 étudiants et 30 professeurs de l’Universidad Nacional del Centro de Huancayo

21 octobre 1989 : un homme de 70 ans ayant joué le rôle d’informateur pour la police est pendu à Lima

1er novembre 1989 : affrontements armés entre la guérilla et la police place Manco Cápac à Lima

1990 : le nombre approximatif d’actions armées est de 3 672, provoquant 3 466 morts ; l’Armée Populaire de Guérilla s’appuie sur 25 000 membres et contrôle le tiers des municipalités du Pérou

9 janvier 1990 : exécution de l’ex-ministre de la Défense Enrique López Albújar

27 février : arrestation par la police et « disparition » de Ángel Escobar Jurado, dirigeant de la Federación de Comunidades Campesinas et vice-président de la Comisión de Derechos Humanos à Huancavelica

mars 1990 : mise en place du Grupo Especial de Inteligencia visant à la capture des dirigeants du Parti Communiste du Pérou

avril 1990 : nombreux massacres par des paramilitaires à Chumbivilcas et San Pedro de Cachi

28 juillet 1990 : Alberto Fujimori devient président du Pérou et déclare l’état d’urgence suspendant totalement les droits individuels dans la capitale Lima ainsi qu’à Callao, Arequipa, Cusco, Puno, Piura, Trujillo, Chiclayo, Maynas, Huaraz, Santa

22 septembre 1990 : exécution de l’ex-ministre du travail Orestes Rodríguez

23 décembre 1990 : le Decreto Supremo 171-90-PCM place sous juridiction militaire toutes les actions de répression dans les zones marquées par l’état d’urgence

Février 1991 : résolution du Comité Central du Parti Communiste du Pérou annonçant l’initiative de « Construire la conquête du pouvoir au cœur de la guerre populaire », étant considéré que l’équilibre stratégique est atteint ; l’offensive stratégique sous-tend une intervention de l’impérialisme américain devenant peut-être même directe

Mai 1991 : exécution par le Parti Communiste du Pérou d’Irene McCormack, une none australienne agissant en tant que missionnaire à Huasahuasi

Juillet 1991 : le Parti Communiste du Pérou revendique 1600 actions pour les deux derniers mois

Juillet 1991 : exécution de trois travailleurs caritatifs japonais et d’un entrepreneur japono-péruvien

Août 1991 : exécution de deux prêtres franciscains polonais et d’un prêtre italien agissant en tant que missionnaires dans la ville de Chimbote

31 décembre 1991 : découverte d’une vidéo présentant le Comité Central du Parti Communiste du Pérou avec Gonzalo, à la suite d’une session, dansant sur la musique de Zorba le grec, permettant pour la première fois pour la répression de l’identifier (il n’était disposé que d’une photographie de 1982)

29 janvier 1992 : massacre de 6 personnes à Pativilca par le groupe paramilitaire Colina, responsable de nombreuses actions de ce type, tout comme d’autres groupes tel le Comando Rodrigo Franco

15 février 1992 : exécution de María Elena Moyano, une dirigeante communautaire anti-communiste dans le bidonville de Villa El Salvador (passé de 25 000 personnes en 1971 à 350 000 en 2008) ayant organisé une marche anti-violence le jour d’une grève armée contre l’inflation dans tout Lima ; 300 000 personnes assistent à son enterrement

5 avril 1992 : coup d’État réalisé par Alberto Fujimori, le président en place, au nom de la lutte contre le « sentier lumineux »

6 mai 1992 : élargissement des lois anti-terroristes (jusqu’à l’accusation de « provoquer l’anxiété »)

12 mai 1992 : instauration d’une loi favorable aux repentis

4 juillet 1991 : l’armée massacre 15 personnes à Santa Barbara

Novembre 1991 : 79 décrets sont instaurés, la majorité à portée anti-terroriste

16 juillet 1992 : attaque à la double voiture piégée, sans l’aval de Gonzalo, contre la Banque Centrale du Pérou dans le quartier aisé de Miraflores, faisant treize morts alors qu’il y a des dégâts sur 183 maisons, 400 commerces et 63 voitures en stationnement

12 septembre 1992 : arrestation de Gonzalo à Lima par la DINCOTE (Dirección Nacional Contra el Terrorismo)

5 novembre 1992 : exécution du colonel Manuel Ortega Tumba, chef du département administratif des services secrets

18 décembre 1992 : assassinat par les paramilitaires de Pedro Huilca, secrétaire général de la Central General de Trabajadores del Perú

1993 : Lima héberge le tiers des Péruviens avec 6,5 millions d’habitants (contre 3,3 millions en 1972, 1,8 million en 1961, 600 000 en 1941).

1er octobre 1993 : le président péruvien Alberto Fujimori annonce à l’assemblée des Nations-Unies que Gonzalo a proposé des « accords de paix » au moyen d’une brève lettre

9 avril 1995 : réélection du président péruvien Alberto Fujimori

17 décembre 1996 : prise de 500 personnes en otage par le Mouvement révolutionnaire Túpac Amaru lors d’une cérémonie à l’ambassade du Japon ; l’armée prend d’assaut l’ambassade le 2

1er janvier 1998 : exécution de Constantin Gregory, un Américain travaillant pour la United States Agency for International Development

Mai 1999 : arrestation du dirigeant du Parti Communiste du Pérou à la suite de Gonzalo, Óscar Ramírez Durand dit Feliciano, qui devient par la suite un renégat

16 septembre 2000 : le président péruvien Alberto Fujimori annonce la dissolution des services secrets considérés comme ayant dégénéré dans le trafic d’armes

29 octobre 2000 : soulèvement de responsables militaires

19 novembre 2000 : fuite d’Alberto Fujimori au Japon

28 juillet 2001 : Alejandro Toledo devient président du Pérou

21 mars 2002 : une voiture piégée explose devant l’ambassade américaine à l’occasion de la visite du président américain George W. Bush, faisant 16 morts

3 janvier 2003 : la condamnation des dirigeants du PCP par l’armée est considérée comme anticonstitutionnelle

29 août 2003 : la Commision de Vérité et de Réconciliation parle de 69 000 morts entre 1980 et 2000 et impute la majorité au « Sentier lumineux » (ainsi que 29 000 disparus, 673 000 blessés, 200 000 tués indirectement,1,9 millions touchés, 3,4 millions déplacés, 500 000 migrants à l’étranger)

Novembre 2004 : second procès, Gonzalo a juste le temps de lancer des slogans (« Vive le Parti Communiste du Pérou ! Gloire au marxisme-léninisme-maoïsme ! Vive les héros de la guerre populaire ! ») avant que les micros que ne soient coupés et la presse immédiatement exclue.

26 septembre 2005 : troisième procès de Gonzalo, sans que la presse n’ait aucun accès

13 octobre 2006 : Gonzalo est condamné à perpétuité, les autres cadres à entre 25 et 35 ans de prison

10 octobre 2008 : un convoi de l’armée est attaqué à Huancavelica, faisant 19 morts

20 novembre 2009 : fondation du Movimiento por la Amnistía y los Derechos Fundamentales (Movadef), qui s’affirme légitime pour parler au nom de Gonzalo, réclame une amnistie générale et une assemblée constituante et obtient immédiatement un écho national se prolongeant

2010 : officiellement, mariage de Gonzalo avec la prisonnière du PCP Elena Albertina Iparraguirre Revoredo dite Miriam

12 décembre 2012 : arrestation de Florindo Eleuterio Flores dit Artemio, une figure des débuts du mouvement à la tête désormais d’une faction armée pro-accords de paix depuis 1993

11 septembre 2021 : décès de Gonzalo la veille de la 29e année de sa détention

[ PCF(mlm) ] Pacte militaire secret franco-grec : préparez-vous au grand défi de la guerre franco-turque!

En tant que communistes, nous avons une vision du monde considérant que le capitalisme ne peut au cours de son développement que tomber dans les mains des monopoles, entamer un sévère tournant autoritaire et basculer dans le militarisme en raison d’une compétition impérialiste pour le repartage du monde.

Pour cette raison, nous affirmons qu’il existe un tournant historique en cette rentrée 2021, de par l’établissement d’un pacte militaire secret entre la France et la Grèce, avec comme intention belliqueuse l’affrontement avec la Turquie.

Il s’agit là d’une réalité nouvelle, à la fois claire et très lourde de conséquences. Nous affirmons que la guerre franco-turque est désormais un élément stratégique de l’impérialisme français et que toutes les forces anti-guerre doivent prendre cela en compte.

Il ne s’agit pas d’une hypothèse, mais bien d’une réalité vérifiable : la France prend parti militairement dans une zone hautement conflictuelle, rendant une participation militaire inévitable.

Il est remarquable d’ailleurs que cet accord franco-grec ait suffisamment « fuité » pour que les couches dirigeantes du pays et les « spécialistes » puissent assimiler cette information impérialiste, alors qu’en même temps aucun média n’a abordé cette question.

Cela est très révélateur de comment il y a une cassure entre le haut et le bas de la société, avec un État faisant des choix impérialistes totalement à l’écart de la société. Les « spécialistes » sont d’ailleurs eux-mêmes ici des vecteurs intellectuels et culturels de l’impérialisme, contribuant aux « choix » à effectuer.

Nous ne voulons quant à nous pas faire de géopolitique, ni de politique-fiction, nous ne voulons pas ici émettre d’hypothèses sur les modalités de ce futur conflit, l’ensemble des protagonistes intervenant, les objectifs visés. Cet aspect est important, mais secondaire.

Ce qui compte, c’est que la France s’inscrit dans un engrenage militaire au moyen d’un pacte secret et qu’il est nécessaire à la fois d’en prendre conscience et de mobiliser sur le moyen terme afin de chercher à empêcher le déclenchement de la guerre et, si elle se déclenche, de la combattre.

Par « pacte secret », nous n’entendons pas une conspiration, mais un procédé anti-démocratique où les directions des États négocient en-dehors de ne serait-ce qu’un droit de regard des masses, faisant pour autant des choix qui les engagent, qui les impliquent, qui les jettent à la guerre. Par « pacte secret », nous entendons également un document qui n’est pas rendu public et qui contient des clauses secrètes relevant du secret d’État.

Il faut ici rappeler que la social-démocratie internationale avait avant 1914 systématiquement dénoncé les pactes militaires secrets et que cette tradition anti-guerre est à reprendre.

Pour résumer les grands traits de l’établissement de ce pacte secret : il a été signé fin septembre 2021, lors de la visite à Paris du premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, du ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias, ainsi que du ministre de la Défense Nikos Panagiotopoulos.

Il y a eu à cette occasion une conférence de presse des présidents français et grec, les médias français indiquant alors que la Grèce se procurerait pour cinq milliards d’euros de navires de guerre (trois frégates) et d’avions de combat (vingt-quatre Rafales), acceptant la proposition la plus onéreuse de celles faites par plusieurs pays.

Cela reflète un choix qui a une raison précise : la France et la Grèce ont signé une « un accord de partenariat stratégique », qui n’a été expliqué de manière explicite par aucun des pays et dont les médias n’ont donc pas parlé.

Des informations rendues publiques par un média britannique – le Royaume-Uni est une puissance impérialiste concurrente de la France – attribuent au premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis le message suivant :

« Aujourd’hui c’est un jour historique pour la Grèce et la France. Ensemble avec le président Macron, nous avons décidé d’améliorer notre coopération de défense bilatérale, élargissant en même temps l’engagement de nos États pour la solidarité, l’assistance mutuelle et l’action commune dans tous les domaines.

La signature de l’accord pour l’établissement d’un « partenariat stratégique pour la coopération dans la défense et la sécurité » reflète une réalité bien connue : que les deux pays ont développé une alliance très forte qui va au-delà des obligations de l’un envers l’autre dans le contexte de l’Union Européenne et de l’OTAN. »

Les accords internes à l’Union européenne et à l’OTAN impliquent déjà une assistance, ce qui signifie qu’on a ici affaire à une véritable alliance militaire. Le même média britannique a également fait fuiter l’article 2 de l’accord franco-grec, qui dit :

« Les parties apporteront l’une à l’autre assistance et contribution, avec tous les moyens appropriés à leur disposition, et si nécessaire par l’emploi de la force armée, si elles considèrent ensemble qu’une attaque armée a lieu contre le territoire de l’une des deux, en accord avec l’article 51 de la Charte des Nations-Unies [impliquant le droit de légitime défense individuelle ou collective peut être exercé dans le cas d’une « agression armée »]. »

Étant donné qu’il existe des conflits territoriaux extrêmement importants entre la Grèce et la Turquie en mer Égée, c’est là assumer le prochain conflit, de manière absolument inévitable. Cet accord est également en soi un renforcement de la tension régionale et il faut rappeler ici l’épisode de juin 2020 lorsque la frégate française « Courbet » a été la cible d’une « illumination » par le radar de tir de la frégate turque « Gokova », correspondant à un avertissement avant une frappe.

Il faut combattre cette tendance à la militarisation, à la mise en place des blocs pour la prochaine guerre, tout comme il faudra s’opposer à la guerre elle-même.

Nous ne voulons pas revenir ici sur la question turque, la Turquie ayant un régime anti-populaire hautement répressif, étant un pays semi-féodal semi-colonial particulièrement agressif dans son expansionnisme au point de construire un centre militaire plus grand encore que le Pentagone américain et visant à établir son hégémonie sur une large partie de l’ancien empire ottoman.

Nous ne voulons pas le faire, car telle n’est pas la question, qui relève des révolutionnaires de Turquie et des forces kurdes de Turquie luttant contre l’oppression nationale. Nous tenons ici à les saluer, à saluer leur courage et leur abnégation.

C’est qu’il faut être absolument clair à ce sujet : la focalisation sur le caractère belliqueux de l’État turc, sa nature réactionnaire… est une erreur, dans la mesure où en France, c’est la focalisation sur le caractère impérialiste français qui doit primer.

Il faut ici reprendre sans ambiguïtés la thèse léniniste selon laquelle l’ennemi est dans son propre pays. Une guerre impérialiste doit se transformer en guerre civile. Étant donné les forces révolutionnaires en France, à moins d’un changement de configuration, on en sera loin vu d’aujourd’hui, et il faudra alors, au minimum, comme Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg, porter le flambeau anti-guerre, à travers la répression.

Il ne sera pas possible de faire de compromis avec la guerre, il faudra la rejeter avec la plus grande fermeté, il faudra souhaiter la défaite des menées militaires, il faudra dénoncer à la fois les visées impérialistes et l’appareil d’État dont les dirigeants de l’armée sont une composante.

Il sera également important de rejeter la thèse erronée, de type nationale-révolutionnaire, selon laquelle la Turquie serait à soutenir en raison du fait qu’elle serait la victime d’une puissance impérialiste. Même si la Turquie est semi-féodale semi-coloniale, elle peut relever de la guerre impérialiste et elle le fait d’autant plus qu’elle est développée et a atteint un stade expansionniste.

Il faudra affirmer, au nom de l’internationalisme prolétarien, que les révolutionnaires de chaque pays doivent œuvrer à la défaite de leur propre État, que le seul chemin hors de la guerre est l’affirmation de la démocratie populaire passant par la liquidation des forces monopolistes et de leurs alliés.

Cette entreprise sera malaisée, tant en France qu’en Turquie ou en Grèce, en raison du puissant chauvinisme auquel contribue une guerre de conquête. Cela promet des moments très difficiles, où ce sont les positions idéologiques qui détermineront de la possibilité d’avancer.

Mais les masses de France, de Grèce et de Turquie ne veulent pas la guerre de conquête, elles veulent l’amitié entre les peuples. Le chemin sera sinueux, mais l’avenir lumineux.

« Provocation de troubles, échec, nouvelle provocation, nouvel échec, et cela jusqu’à leur ruine — telle est la logique des impérialistes et de tous les réactionnaires du monde à l’égard de la cause du peuple ; et jamais ils n’iront contre cette logique.

C’est là une loi marxiste.

Quand nous disons : « l’impérialisme est féroce », nous entendons que sa nature ne changera pas, et que les impérialistes ne voudront jamais poser leur coutelas de boucher, ni ne deviendront jamais des bouddhas, et cela jusqu’à leur ruine.

Lutte, échec, nouvelle lutte, nouvel échec, nouvelle lutte encore, et cela jusqu’à la victoire — telle est la logique du peuple, et lui non plus, il n’ira jamais contre cette logique.

C’est encore une loi marxiste. »

Mao Zedong

Vive l’internationalisme prolétarien, vive l’amitié des peuples de France, de Grèce et de Turquie !

Non aux visées bellicistes, aux guerres d’influence et de conquête !

Pour l’unité révolutionnaire des avant-gardes de France, de Grèce et de Turquie !

Guerre à la guerre impérialiste !

Parti Communiste de France (marxiste-léniniste-maoïste)

Octobre 2021

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Le matérialisme dialectique et la liberté

Mao Zedong a défini comme suit la liberté :

« La liberté, c’est la connaissance de la nécessité et la transformation du monde objectif. »

Il y a, dans cette formulation, deux aspects :

– la connaissance d’un côté, c’est-à-dire l’aspect intellectuel, théorique ;

– la transformation de l’autre, c’est-à-dire l’aspect pratique, concret.

Pour cette raison, on peut autant dire que

« La liberté, c’est la connaissance de la nécessité et la transformation du monde objectif. »

que :

« La liberté, c’est la transformation du monde objectif et la connaissance de la nécessité. »

Les deux aspects s’interpénètrent, ils forment une unité dialectique.

Pourquoi la connaissance est-elle nécessaire ?

Parce que la liberté est celle de quelqu’un en particulier. Or, ce particulier existe dans le général et ce général est en mouvement, il se transforme.

La liberté de quelqu’un en particulier ne peut donc pas exister sans s’insérer de manière adéquate dans cette transformation, sans quoi elle serait vaine, irréalisable, une illusion.

C’est la raison pour laquelle est employé le mot nécessité.

Spinoza avait conscience que l’être humain pouvait penser de manière suffisamment correcte pour se passer complètement de l’idée de Dieu, en concevant un univers infini et éternel. Son époque ne pouvait permettre toutefois que cette conception soit exprimée librement, aussi Spinoza, obéissant à la nécessité, avait comme devise « Caute », signifiant prudemment en latin.

C’est, en fin de compte, la contradiction entre le particulier et le général.

Pourquoi la transformation du monde est-elle nécessaire ?

C’est que, ce qu’il est possible de réaliser exige qu’on ait un rapport direct à la réalité, que toute la dignité de celle-ci soit reconnue.

La pratique ne peut pas se fonder sur la contemplation de la réalité, elle ne peut pas être le prolongement de l’abstraction. Une pensée étrangère à la réalité ne peut pas saisir la richesse du réel en mouvement.

C’est, en fin de compte, la contradiction entre la quantité et la qualité.

Le conscience comme subjectivité est ainsi placée dans la contradiction entre le particulier et le général, la transformation objective dans celle entre la quantité et la qualité.

Ce qu’on peut faire, de manière libre, s’insère ainsi obligatoirement dans une réalité prédéterminée, mais comme celle-ci est en mouvement, il y a également la liberté comme détermination subjective consistant en une tension vers une action pratique.

Il n’y a donc pas de liberté abstraite, au sens bourgeoise, il n’y a pas de désir ou de passion découplée du réel qui peut avoir un sens. Il existe un réalité objective où l’on se fonde. Sortir d’un tel cadre est du subjectivisme.

L’art contemporain est exemplaire d’un tel subjectivisme, tout comme la psychanalyse, l’idéologie LGBTQ+, l’idéologie des réseaux sociaux, le néo-darwinisme… Toutes les conceptions subjectivistes ayant comme point commun de résumer la liberté à une expérience purement individuelle, avec un individu faisant « exploser » le cadre du réel.

Il n’y a donc pas transformation objective qui ne soit portée par une conscience subjective, car toute transformation en général est porteuse du particulier et est ainsi porté par un particulier.

Nier cela, c’est basculer dans le formalisme, qui est la négation de la dignité du réel.

Les comportements stéréotypés sont exemplaires du formalisme, reflétant des milieux repliés sur eux-mêmes, s’auto-intoxiquant, vivant en cercle fermé, s’imaginant durer éternellement.

Ainsi, il n’y a pas de connaissance de la nécessité sans transformation du monde objectif, et inversement.

La liberté est le produit de cette contradiction, dont tous les aspects sont interreliés, où chaque aspect de la contradiction se convertit en l’autre.

PCP : Lettre au Parti Communiste d’Inde (ML) (Naxalbari) (2004)

Juillet 2004

Chers camarades,

Nous voudrions envoyer nos saluts communistes au Comité Central, et à-travers lui à tout le Parti, établir la communication avec vous nous remplit de joie, puisque c’est une tâche posée par Karl Marx : unir tous les communistes du monde, et il nous revient de l’appliquer avec fermeté et persévérance.

Camarades, par la présente communication nous soutenons la nécessité de fortifier le lien entre les partis communistes et les organisations révolutionnaires et de travailler en fonction de la révolution mondiale ; nous considérons qu’elle nous aidera bien à mieux comprendre la situation en Asie du Sud et votre lutte contre l’impérialisme et le révisionnisme, et plus particulièrement en ce qui concerne la construction du Parti et la Base d’unité du Parti.

Points cardinaux qui délimitent la voie, la marche de la révolution, ainsi que sa perspective.

En ce qui nous concerne, nous partons du principe que nous nous trouvons dans la nouvelle grande vague de la révolution mondiale, et que c’est la maoïsme qui commande la révolution Mondiale.

Nous considérons qu’est de la plus haute importance et nécessité historique l’édification du Parti de la classe, d’un Parti Communiste pour déclencher la Guerre Populaire, un parti de la classe prolétaire avec une base d’unité partidaire marxiste-léniniste-maoïste, principalement maoïste, parce que c’est le plus haut développement de l’idéologie du prolétariat.

Un Parti Communiste est fait pour déclencher, développer la Guerre populaire jusqu’au communisme, guerre populaire qui dès ses débuts démolit le vieil ordre et construit le nouveau pouvoir, au-travers de comités populaires, établit la démocratie nouvelle dans le fracas de la guerre populaire, ainsi le peuple tient le pouvoir dans ses mains sous la direction du prolétariat, et ces mains matérialisent la grande transformation dont elles sont capables, en permettant une grande mobilisation et politisation, avec une confiance infinie dans les masses.

La Guerre populaire est une nécessité historique : le peuple de l’Inde réclame la révolution, il réclame la guerre populaire, il veut le pouvoir dans ses mains ; seul un Parti Communiste qui travaille infatigablement saura le conduire, parce que la classe est une et ne peut avoir qu’un seul Parti et une seule idéologie, voilà son âge adulte, et c’est le Parti qui dirigera tout le processus jusqu’au communisme, avec des révolutions culturelles.

La situation concrète des nations opprimées comme l’Inde et le Pérou est que l’impérialisme tente de diviser les véritables Partis Communistes par des bobards, des intrigues et des infiltrations pour ainsi fabriquer une « lutte des deux lignes » pour attaquer la direction et la base d’unité partidaire.

L’impérialisme craint les Partis Communistes et leur idéologie.

Ils mettent sur pied et génèrent des organisations révisionnistes au langage radical, qui crient la lutte armée sur tous les toits et la pratiquent.

La [seule] lutte armée ne mène pas au communisme au travers de révolutions culturelles, ni ne sert contre la restauration du capitalisme.

Les révolutions culturelles se mènent elles aussi avec la Guerre Populaire, la militarisation, les milices populaires, l’océan des masses armées, cela c’est du maoïsme, c’est la garantie du triomphe.

En particulier, l’Inde a une grande responsabilité historique dans la grande vague de la révolution mondiale.

Le peuple de l’Inde soumis pendant des siècles à l’exploitation la plus cruelle et à la misère démontre qu’il est une source inépuisable de lutte, lui qui réclame la guerre populaire, qu’il saura assumer sous la direction du Parti.

Il convient que soient écrasés en Inde les plans de l’impérialisme consistant à mettre sur pied de faux partis communistes, avec des petits seigneurs à leur tête, qui ne font rien et ne feront rien, puisqu’ils sont faits de poussière révisionniste, et qui se moquent comme d’une guigne du sang versé par les masses, ce sont des agents payés par l’impérialisme yankee.

Les réactionnaires de l’Inde et les révisionnistes sont alliés pour que la guerre populaire ne se développe pas, car ils savent qu’elle sera leur fin, de même que les impérialistes sont conscients de son rôle décisif dans la révolution mondiale, qui changera la corrélation de forces dans la monde parce qu’elle permettra l’encerclement des nations impérialistes, en ayant comme Bases d’appui les Nations Opprimées qui développent la guerre populaire, le moment est venu.

Camarades, chaque jour qui passe doit voir se matérialiser la clameur des masses, c’est l’époque où est balayé l’impérialisme, le géant aux pieds d’argile.

Voilà ce qu’ils sont, il ne faut pas tomber dans l’erreur de surestimer l’ennemi comme l’a fait un membre du MRI, disant qu’il « est relativement fort », car nous les nations opprimées avons la force du nombre, ce qu’il nous manque, ce sont des Partis communistes qui développent la guerre populaire, et la corrélation de forces, le scénario politique, les campagnes et contre-campagnes se transformeront en leurs contraires, la guerre populaire stratégiquement coordonnée des partis communistes des nations opprimées avancera de façon à donner un noyau et souder les peuples du monde, et seulement à-travers elle se forgera un Mouvement Communiste International authentique, parce qu’il sera formé de ceux qui veulent le communisme, de ceux qui développent la guerre populaire, ainsi l’unité sera solide et le maoïsme lui donnera cohésion, l’unité est donnée à ceux qui appliquent le marxisme d’aujourd’hui, le maoïsme.

Vu ainsi, le MRI n’est qu’un point de passage dans l’édification du MCI, c’est la guerre populaire mondiale qui va le générer.

Le MCI ne se génère pas comme une conséquence de conférences, de forums, il n’est pas un amalgame d’organisations ; il est fait de ceux qui appliquent la guerre populaire spécifiée à chaque pays, il est fait de communistes, c’est aussi simple que cela.

C’est une tâche immédiate camarades, nous avons uneresponsabilité, et chaque parti doit mener à bonne fin son travail du jour.

En ce qui nous concerne, nous réaffirmons notre fidélité à notre Direction, notre cher et respecté président Gonzalo, à notre idéologie scientifique le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement pensée gonzalo, car c’est l’application de la vérité universelle à notre réalité, à travailler comme nous l’a demandé notre grand dirigeant dans sa dernière présentation publique, à faire en sorte que chaque communiste assume sa condition, ce qui a à voir avec le fait de travailler au service de la révolution mondiale, de travailler avec les communistes du monde, pour instaurer le communisme, puisque tel est notre but, le communisme pour toujours resplendissant.

Cette tâche, nous la prenons fermement en main, et espérons la servir chaque jour mieux.

Nous espérons avoir vite des nouvelles de vous et pouvoir traiter des thèmes spécifiques et en détail.

Nous vous redisons notre jubilation communiste et que tout le Comité Central reçoive une formidable embrassade communiste.

juillet 2004

COMITÉ CENTRAL

PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

Déclaration des Prisonniers Politiques et Prisonniers de Guerre de la Lumineuse Tranchée de Combat de Yanamayo (2000)

7 février 2000

 » Nous sommes ici en tant que fils du peuple. Nous combattons dans cette tranchée en tant que communistes. Nous défendons ici les intérêts du peuple, le principe du Parti, de la Guerre Populaire, c’est ce que nous faisons et continuerons à faire ! « 
Président Gonzalo (discours du 12 septembre 1992)

Les prisonniers politiques et les prisonniers de guerre du Parti Communiste du Pérou exprimons nos salutations révolutionnaires au prolétariat national et au peuple péruvien, au prolétariat international et aux peuples du monde.

Nous dénonçons face à l’opinion publique nationale et internationale les plans de génocide passés et présents (quatre octobre 1985 dans la prison de Lurigancho, 19 juin 1986 dans les prisons de Fronton, Lurigancho et Callao, 6,7,8 et 9 mai 1992 dans la prison de Canto Grande, 7 février 2000 dans la prison de Yanamayo), les plans de guerre sans prisonniers développés par l’état péruvien et son gouvernement fasciste, génocidaire, bradeur de patrie avec la marionnette Fujimori en tête.

Ces plans de génocide sont exécutés par les forces armées et les forces de police assassines sous conseil et accord de l’impérialisme, principalement yankee.

Ils développent ainsi leur guerre de basse intensité, avec pour complice la Croix Rouge Internationale.

Le 6 février à 23h30, les forces de police avec leurs forces spéciales DINOES font irruption dans le pavillon 4 de la prison de Yanamayo pour exécuter leur infâme génocide, en assassinant un prisonnier de guerre et laissant une dizaine de blessés.

Cette tentative de massacre finit le 7 février à 5 heures du matin. Ils pensaient donner un rude coup, dévastateur, décisif, qui amènerait à l’écrasement des luttes des prisonniers de guerre.

La féroce résistance des prisonniers de guerre démasque les camps de concentration fasciste de la Base Navale, de Yanamayo et Challapalca, il démasque aussi les plans d’un plus grand isolement, anéantissement et génocide.

C’est une féroce résistance pour les droit du peuple, de la révolution et de nos propres vies, et principalement pour Défendre la Vie du Président Gonzalo qui se trouve dans l’isolement total depuis 1992 et contre lequel la dictature fasciste et l’impérialisme, principalement yankee, fabriquent des tromperies contre-révolutionnaires.

Cet infâme génocide sous mandat du gouvernement perpétré par les forces de police sous le commandement du colonel Oscar Altamirano Flores -nous disons sous mandat du gouvernement puisque cette prison se trouve depuis 1999 sous contrôle direct d’une Commission du Ministère de l’Intérieur- a été appliqué avec une haine aveugle contre les meilleurs fils du peuple.

Elles ont buté contre l’indomptable résistance des camarades, des combattants et des masses, qui, en arborant au sommet l’idéologie, le courage et l’héroïsme, en se réaffirmant dans la violence révolutionnaire ont donné un bel exemple au peuple péruvien et aux peuples du monde.

Nous démasquons ici l’infâme et contre-révolutionnaire vomissure noire qui défend le génocidaire Fujimori :  » …le prisonnier Carlos Ponce fut assassiné par les prisonniers eux-mêmes parce qu’il avait accepté l’ordre du fiscal… « .

Avec ce mensonge il prétend cacher la politique génocidaire de la dictature fasciste.

Le prisonnier de guerre Carlos Ponce, aujourd’hui héros du peuple, exemple de ce que signifie donner sa vie pour le Parti, la révolution fut assassiné par les forces de police à bout portant sur le visage, à un mètre de distance.

Par contre la dictature fasciste a dit :  » …dans les prisons les droits de l’homme des internes sont respectés… « , « …pacification… « , mais la réalité montre qu’avec leur infâme génocide ils continuent à ensanglanter notre peuple, que les forces armées et le gouvernement de Fujimori est le plus génocidaire et bradeur de patrie jusqu’à aujourd’hui.

Ce pourri et néfaste drapeau des droits de l’homme qu’ils arborent ce sont les droits de l’impérialisme, de la bourgeoisie et de la réaction mondiale.

Il a été démontré que les forces armées, les forces de police et le gouvernement de Fujimori ne respectent pas même les plus élémentaires droits humains.

Nous ne pouvons pas permettre qu’ils essaient de nous aveugler, nous ne permettrons pas qu’ils essaient d’endormir notre conscience avec les pourris et néfastes drapeaux des droits humains, pacification, etc…

Nous démasquons aussi le nommé  » défenseur du peuple  » qui ne fait pas respecter et qui n’accomplit pas ce que la constitution bourgeoise lui octroie.

Il avait été prévenu (juillet 1999) que la dictature fasciste préparait son génocide contre les prisonnier de guerre, devant ce fait,  » le défenseur  » ne se prononça pas.

Alors nous pouvons dire que ce  » défenseur  » est en accord avec ces sinistres plans, il est un couteau contre le peuple et un agent de la dictature fasciste.

Dans son fascisme sans limites et sans vergogne, ce régime interdit dans ce camp de concentration l’entrée de journaux comme  » La Republica  » et  » Liberacion  » les considérant subversifs.

Il restreint et interdit le droit à l’éducation et à la culture.

Nous démasquons aussi toute cette clique d’opportunistes et de révisionnistes, principalement les têtes noirs de la ligne opportuniste de droite (LOD) qui arborent un accord de paix, qui exigent à haute voix l’amnistie et l’enrôlement, plus encore, ils trafiquent avec le prestige et ascendance reconnus du Président Gonzalo et du PCP.

Ils disent que le Président Gonzalo demande un accord de paix. Jamais ces mesures n’ont fait quelque chose pour ce qu’ils disent défendre :  » la présentation en publique du Président Gonzalo « , ni pour la défense des droits des prisonniers de guerre, mais aujourd’hui, face à la répercussion des luttes des prisonniers de guerre du PCP, ils essaient de trafiquer sans vergogne sur le sang versé pour obtenir quelque chose dans leur chemin de l’amnistie et de l’enrôlement.

Nous leur disons que la toute puissante Guerre Populaire Marxiste-Leniniste-Maoïste, pensée Gonzalo balaiera et réduira en cendres l’impérialisme, la réaction et tout genre de révisionnistes.

Finalement les prisonniers de guerre, mettant en danger leurs propres vies, ont conquis une grande victoire politique, militaire et morale pour le Parti et la Révolution qui a secoué le pays et le monde.

En persistant dans le combat, la mobilisation et la production, nous transformerons ces sordides cachots de la réaction en Lumineuses Tranchées de Combat.

Nous nous réaffirmons à continuer dans la conquête de victoires, en gagnant des batailles au-delà de la mort, toujours en nous guidant par le Marxisme-Leninisme-Maoïsme, pensée Gonzalo, dirigé par le PCP et en offrant nos vies pour le Parti et la Révolution.

DÉFENDRE LA VIE DU PRÉSIDENT GONZALO !

VIVE LE PARTI COMMUNISTE DU PÉROU !

LA GUERRE POPULAIRE VAINCRA INNÉVITABLEMENT !

A BAS LES CAMPS DE CONCENTRATION FASCISTES !

COMBATTRE ET RÉSISTER POUR NOTRE CONDITION DE PRISONNIERS DE GUERRE !

GLOIRE AUX HÉROS TOMBÉS, VIVE LA RÉVOLUTION !

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

PCP : Le discours de notre grand dirigeant est une arme de combat qui rayonne victorieuse et puissante face au monde (1999)

(Septembre 1999)

 » Sans marxisme-léninisme-maoïsme nous ne pouvons pas concevoir la pensée Gonzalo , puisque la pensée Gonzalo est l’application créatrice du marxisme-léninisme-maoïsme à notre réalité.

La question clé est la compréhension du processus historique du développement de l’idéologie du prolétariat, de ses trois étapes.

Le processus est concrétisé dans le marxisme-léninisme-maoïsme, le maoïsme étant la principale étape.

La question fondamentale est l’application du marxisme-léninisme-maoïsme, vérité universelle aux conditions concrètes de la révolution péruvienne. C’est pour cette raison que la pensée Gonzalo est spécifiquement fondamentale pour le Parti Communiste du Pérou et de la révolution qu’il dirige. « 

 » Dans son processus de développement toute révolution dans la lutte du prolétariat comme classe dirigeante et surtout le Parti Communiste qui arbore ses irrévocables intérêts de classe, génère un groupe de chefs et principalement un qui la représente et qui la dirige, un chef d’autorité et ascendant reconnu.

Dans notre réalité ceci s’est concrétisé, par la nécessité et par un hasard historique, en la personne du président Gonzalo, chef du Parti et de la révolution.

De plus les révolutions génèrent une pensée qui les guide, résultat de l’application de la vérité universelle de l’idéologie du prolétariat international aux conditions concrètes de chaque révolution.

La pensée guide est indispensable pour atteindre la victoire et conquérir le pouvoir, plus encore pour continuer la révolution, et maintenir la direction, toujours vers l’unique et grand but : le communisme.

Ceci est le fondement de tout grand dirigeant.

Cette pensée guide, arrivée à un saut qualitatif d’importance décisive pour le processus révolutionnaire qu’elle dirige s’identifie avec le nom de celui qui l’a concrétisée au niveau théorique et pratique.

Dans notre situation ce phénomène s’est spécifié d’abord comme pensée guide, ensuite comme pensée guide du président Gonzalo puisque c’est le président qui en appliquant de façon créatrice le marxisme-léninisme- maoïsme aux conditions concrètes de la réalité péruvienne a généré la pensée Gonzalo, dotant ainsi le Parti et la révolution d’une arme indispensable qui garantie la victoire ».

Premier Congrès du Parti,(Documents Fondamentaux)

Le Comité Central en se réaffirmant sans conditions dans notre cher et respecté président Gonzalo chef du parti et de la révolution qui avec sa toute puissante pensée nous dirige vers notre but le toujours doré communisme ;

de même en nous réaffirmant dans le premier Congrès du Parti, Congrès marxiste, un Congrès marxiste-léniniste- maoïste, pensée gonzalo ainsi qu’en nous réaffirmant dans notre Base d’Unité du Parti avec ses trois éléments, nous saluons le peuple péruvien, spécialement les masses des Bases d’Appui qui persistent de manière héroïque dans la défense du Nouveau Pouvoir avec la Guerre Populaire, nous saluons les masses à l’intérieur et en dehors du pays qui servent la guerre populaire,

nous saluons le Mouvement Révolutionnaire Internationaliste, les partis et les organisations révolutionnaires qui appuient notre héroïque Guerre Populaire qui fait partie de la Révolution Mondiale.

Le discours du président Gonzalo rayonne victorieux et puissant face au monde, arme le Parti pour surmonter le détour avec la Guerre Populaire en appliquant les accords du III Plénum, un glorieux Plénum, mettant en tension toutes nos forces puisque nous défendons les intérêts du peuple, les principes du Parti, de la Guerre Populaire.

Nous la faisons et continuerons à la faire en arborant au maximum notre drapeau rouge, qui une fois hissé, ne doit plus jamais être baissé.

Le Parti prend une ferme position face à ce qui a été établit par notre Grand Dirigeant qui condamne et écrase ceux qui pensent que nous vivons une grande défaite, c’est simplement un détour dans le chemin de la Révolution, rien de plus.
Il nous faut persister et surmonter le détour avec la Guerre Populaire.

Sans elle il n’y aurait pas de place pour le prolétariat, pour le peuple, pour le Parti.

Sans guerre populaire la révolution ne pourra pas vaincre.

Le Parti en saisissant son rôle d’héroïque combattant applique avec fermeté et résolution la pensé Gonzalo pour résoudre les nouveaux problèmes, en écrasant les campagnes d’encerclement et d’anéantissement à l’intérieur de la guerre de basse intensité élaborée par l’impérialisme yankee, en écrasant les élucubrations de « planification  » qui ne sont qu’une défense ferme de l’ordre d’exploitation et d’oppression criée à haute voix par la clique des imbéciles réactionnaires et révisionnistes de tout genre.

Le Président Gonzalo a établi : Notre Parti fut fondé pour conquérir le Pouvoir.

Il s’est reconstitué avec cet objectif et débute la lutte armée pour concrétiser ce chemin.

Celui-ci nous a amené à l’objectif immédiat de conquérir le pouvoir dans tout le pays. C’est cette stratégie politique qui doit nous guider, c’est une lutte plus complexe, plus intense, plus glorieuse, il faut achever la révolution démocratique, il faut construire la République Populaire du Pérou.

Tout notre travail est en fonction de cela…. « 
De là dérive que le Parti maintient inaltérable le chemin de la révolution face aux problèmes propres du détour, démontrant ainsi une grande capacité de récupération.

Spécifiquement face à la détention du camarade Feliciano le parti a serré les rangs autour du système de direction.

Le Parti s’est consolidé et c’est ainsi qu’il développe la défense de la vie et l’intégrité du camarade Feliciano lié a la défense de notre grand dirigeant avec la Guerre Populaire.

Ceci montre que le Parti a su générer une direction selon nos nécessités, selon notre réalité.

Nous sommes suffisamment forgés, les risques ne nous effraient pas, les dangers ne nous arrêtent pas.

Tout ceci ne sont que des épreuves.

Bienvenues soient-elles !

Nous avons démasqué et fait éclater en mille morceaux la tromperie contre-révolutionnaire fabriquée par le régime fasciste, génocide et bradeur de patrie qui a parrainé la LOD révisionniste, misérables rats révisionnistes, caudillos rampants qui n’ont pas pu supporter un accident de travail. Ils ont été incapables de débattre à l’intérieur de nos rangs. Tout au contraire ils ont fui lâchement.

Ils ont montré leur avidité scissionniste qui fait partie de leur fond révisionniste.

En dehors de nos rangs ils ont arboré leurs noirs et pourris drapeaux de capitulation.

C’est ainsi qu’ils ont agi et continuent à agir en essayant de surprendre les naïfs. Ces misérables traîtres calomnient notre chef en le traitant de capitulard.

Le Parti a démasqué avec des faits, avec des preuves les montages fabriqués.

Le parti a démasqué les tromperies une a une comme par exemple les nommés « autocritiques « .

Nous condamnons et rejetons totalement la position selon laquelle  » …Le Président Gonzalo est derrière les lettres (de paix)…  » après 6 ans de la présentation de celles-ci.

Ceci ne correspond pas à la réalité, cela signifie faire l’écho des noires vomissures sanglantes du régime fasciste, génocide et bradeur de patrie.

C’est une convergence avec la LOD révisionniste et capitularde.

Le seul appui qu’ils auront sera la pourriture qui émane des cloaques de la réaction, rien de plus.

De façon magistrale notre grand dirigeant a établi et en même temps contribue à la révolution mondiale en définissant : Que le marxisme s’est développé, en précisant que le maoïsme est une nouvelle, troisième et supérieure étape du marxisme.

Etre marxiste aujourd’hui signifie être maoïstes.

Face à ceci le Parti a assumé le solennel compromis d’Arborer, de Défendre et d’Appliquer le marxisme-léninisme- maoïsme, principalement le maoïsme! et de lutter de manière infatigable pour aider à le placer au commandement de la révolution mondiale, seul et lumineux drapeau rouge.

Le maoïsme garanti la victoire pour le prolétariat, pour les nations opprimées et les peuples du monde dans sa marche inexorable combattante, des légions de fer vers le doré et toujours lumineux communisme.

C’est depuis 1966, époque de la reconstitution (du parti) que nous assumons le maoïsme.

Aujourd’hui le Président Gonzalo dans son discours établit :

 » …Finalement, écoutons ceci, comment voyons-nous le monde, le maoïsme marche de façon irrépressible pour commander la nouvelle vague de la révolution prolétarienne mondiale entendons-le, comprenons-le !

Assez d’obscurité !

Comprenons cela !

Qu’est-ce qui se déroule dans le monde ?

De quoi avons-nous besoin ?

Nous avons besoin que le maoïsme soit incarné en générant des Partis Communistes pour diriger cette nouvelle grande vague de la révolution prolétarienne mondiale qui arrive, «  »…Aujourd’hui la réalité nous montre que les mêmes opposants de la 1ere et de la 2 ème Guerre Mondiale préparent aujourd’hui la 3ème nouvelle Guerre Mondiale.

Nous devons le savoir puisqu’en étant les fils d’un pays opprimé, nous faisons parti du butin.

Nous ne devons pas permette cela!

Assez d’exploitation impérialiste !

Nous devons en finir avec eux!

Nous sommes du Tiers Monde et le Tiers Monde est la base de la révolution prolétarienne mondiale, à une condition, que se soient les Parties Communistes qui arborent et dirigent !

C’est ce qu’il faut faire ! ….  » ;

il faut remarquer l’importance des nations opprimées, elles constitueront la base de la révolution prolétarienne mondiale ainsi que la nécessité immédiate de générer des Partis Communistes maoïstes qui développent la Guerre Populaire et dérouler ainsi comme il faut la nouvelle grande vague de la révolution mondiale et imposer le maoïsme au commandement et guide.

Au niveau mondial nous faisons face à une sinistre offensive contre-révolutionnaire générale dirigée par l’impérialisme principalement yankee ; la réaction et le révisionnisme veulent balayer tout ce qui signifie révolution, mais celle-ci est et sera la tendance historique et politique principale.

Le son de cloche sur la paix agitée par l’impérialisme yankee cherche tout bonnement à endormir la conscience des masses pour pouvoir imposer à n’importe quel prix son hégémonie de première super puissance mondiale.

La paix qu’il offre est la paix des baïonnettes, c’est la paix des cimetières.

Nous devons comprendre que ce sont quatre, -SOCIALISME, DICTATURE DU PROLETARIAT, PARTI ET MARXISME-LENINISME-MAOÏSME- qui sont attaqués de forme systématique et sinistre. Le socialisme est nié, la dictature du prolétariat est attaquée, la nécessité du Parti est niée et la caducité du marxisme est proclamée.

C’est pourquoi nous devons partir de ce qui a été établi par notre grand dirigeant dans le III Plénum :

Sur le Socialisme :  » …Cinq plans quinquennaux, vingt cinq ans, avec une guerre mondiale qui a causé 25 millions de morts à L’URSS, où ils ont dû appliquer la tactique de la terre brûlée.

L’énergie et les conditions créées à l’époque ont permis un puissant progrès et développement jusqu’aux années 60.

La clique de révisionnistes n’a pas pu arrêter l’expression de la puissante force, de la vitalité des formes générées par le nouveau système .

Le plan quinquennal de 1961 à 1965 donna l’importance aux bases économiques, de 1966 au 1970 et du 1971 au 1975 ce sont pour les bases économiques.

Le premier plan quinquennal donna la priorité au développement de l’industrie lourde, le Président Mao disait : Staline n’a pas su bien manier le système de la production, il n’en a pas tenu compte, il ne l’a pas mis sur les deux pieds : L’agriculture et l’industrie.

Malgré les erreurs commises, la puissance du pouvoir des nouvelles relations sociales ont créées une révolution complète et des bases de développement économique déterminées qui ont satisfait les besoins de millions de personnes et a fait…..

Depuis quel système à fait quelque chose de semblable ? Les ETATS-UNIS ?

Il a eu son cordon ombilical qui était l’ANGLETERRE.

C’était des bourgeoisies qui en arrivant aux Etats Unis n’avaient pas de base féodale qui les gênait. De combien de siècles en ont-ils eu besoin ?

Une longue besogne, 350 ans sans les séparer de l’Angleterre.

En 30 ans ont-ils réussi à faire une patrie aussi grande que l’URSS ? Ont-il pu en finir avec la famine comme en CHINE ? Qui peuvent s’en vanter ? Personne…. « 

Ce qui est arrivé en URSS fut la banqueroute du révisionnisme, le révisionnisme est l’avant-garde de la restauration capitaliste, ce n’est pas  » …l’effondrement de l’Union Soviétique …  » comme disent quelques-uns .

Le Socialisme n’a pas échoué au contraire c’est l’abandon du Socialisme pour s’ajuster au vieux monde impérialiste c’est là qu’ils désintègrent leur système pour faire partie de l’ordre impérialiste mondial.

A propos de la dictature du prolétariat  » … ils disent qu’elle est totalitaire : Il faut voir ce que dit le Président Mao dans  » A propos de la dictature démocratique populaire « .

Voir qui favorise plus le peuple et la classe ouvrière.

Balayer cette sottise de totalitarisme, vieux mensonge avec lequel ils veulent nous étourdir.

Nous devons montrer les bontés et les avantages que la dictature du prolétariat a donnée au peuple. Que donne la réaction, et la bourgeoisie?… « 

A propos du Parti :  » Ils proclament le non parti, ils visent à dissoudre la politique de la classe ouvrière, ils veulent seulement la politique de la bourgeoisie… « 

Ils rêvent de voir la classe ouvrière sans avant-garde, sans état major, sans leur idéologie scientifique, ce sont des rêves qui finiront en cauchemars.

A propos du marxisme :  » …La bourgeoisie est tellement caduque qu’elle n’attaque pas directement, au contraire elle fait usage d’idées vieilles de deux siècles tout en revendiquant des personnages complètement ultra-réactionnaires, séniles comme Tocqueville, version rose de la dictature bourgeoise nord américaine, elle dit que le marxisme est caduc, qu’il ne sert pas, elle n’attaque pas ouvertement.

A-t-elle une base pour soutenir cela ? Jamais personne n’a prouvé la caducité du marxisme. Seul des apprentis, des saltimbanques comme During et un troupeau de saccageurs du marxisme ont crié au vent.

En synthèse, il faut faire la défense du marxisme, du socialisme, de la dictature du prolétariat, du Parti tenant compte de la grandeur qu’il a généré, des intérêts qu’il a servi et ainsi l’opposer aux intérêts auxquels sert le capitalisme, l’impérialisme, la dictature bourgeoise, les partis bourgeois.

Nous ne sommes pas pour les ambiguïtés.

Pour que la révolution avance nous proclamons la violence pour les grandes séparations.

Le président Mao disait :  » seul un grand chaos pourra générer le nouvel ordre  » .

Nous n’avons pas eu assez de chaos, il faut générer encore plus , il faut le faire au niveau des idées, faire bouger les idées est vital pour créer une opinion publique, sans cela on ne peut pas conquérir le Pouvoir… « 

Ainsi le Parti Communiste du PEROU , demande de saisir le discours comme une arme de combat.

Appliquer la toute puissante pensée Gonzalo pour résoudre les nouveaux problèmes (III plénum), pensée Gonzalo qui est la garantie de la victoire jusqu’au communisme .

Défendre la vie et l’intégrité physique de notre grand dirigeant avec la Guerre Populaire. Célébrer le 50e anniversaire de la révolution en Chine avec des actions qui secoueront ce pourri ordre impérialiste pour introniser ainsi notre idéologie scientifique du prolétariat dans les masses.

VIVE LE PRESIDENT GONZALO, CHEF DU PARTI ET DE LA REVOLUTION !

VIVE LA TOUTE PUISANTE PENSEE GONZALO !

VIVE LE PARTI COMMUNISTE DU PEROU !

LA GUERRE POPULAIRE VAINCRA INEVITABLEMENT !

GUERRE POPULAIRE JUSQU’AU COMMUNISME !

VIVE LE MAOÏSME, A BAS LE REVISIONNISME !

VIVE LE TRIOMPHE DE LA REVOLUTION EN CHINE !

COMITE CENTRAL
PARTI COMMUNISTE PEROU.

Septembre 1999

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

PCP : Unir le peuple contre la dictature fasciste, génocide et bradeuse de la patrie, en développant davantage la guerre populaire (1998)

(FÉVRIER 1998)

I. UNIR LE PEUPLE CONTRE LA DICTATURE FASCISTE, GÉNOCIDE ET BRADEUSE DE PATRIE EN DÉVELOPPANT PLUS LA GUERRE POPULAIRE. NOUVEAU PLAN A L’INTÉRIEUR DE CELUI DE CONSTRUIRE LA CONQUÊTE DU POUVOIR.

FONDEMENTS POLITIQUES

Situation internationale.

L’impérialisme est un colosse aux pieds d’argile qui coulera irrémédiablement; l’impérialisme yankee agissant en tant que gendarme international est un tigre en papier qui prétend élargir son agonie en arborant de vieilles et pourries bannières de « NÉOLIBÉRALISME », « DROITS DE L’HOMME », « DÉMOCRATIE BOURGEOISE », c’est la paix de baïonnettes et du pragmatisme éclectique et idéaliste parce qu’il n’ont rien de nouveau à offrir; ce sont des tigres en papier qui essaient d’assoupir et apeurer les masses en appliquant la double politique: la politique « des DROITS DE L’HOMME ».

Cette politique qu’elle arbore aujourd’hui c’est la politique des droits de l’impérialisme, des droits de la bourgeoisie et de la réaction mondiale.

La débile pseudo paix proposée a pour but d’assoupir la conscience des masses pour imposer à tout prix son hégémonie de superpuissance.

La paix offerte est celle des baïonnettes, des sépulcres et de l’esclavage; l’impérialisme yankee est le principal vendeur d’armes au monde; c’est un tigre en papier, arrogant et maître du chantage qui met toujours en avant sa théorie réactionnaire échouée qui signale: les armes décident de tout.

Les crises économiques, commerciales et financières qui constamment secouent le système impérialiste confirment – cent cinquante ans après l’apparition du manifeste Communiste, la validité des thèses de Marx et Engels, les impérialistes cherchent à cacher leur contenu dans un nouveau partage du monde.

La « lutte contre le narco-trafic » est aussi une arme de la double politique impérialiste pour avoir un prétexte de plus pour appliquer sa stratégie contre-révolutionnaire de « guerre de basse intensité » et étouffer la révolution principalement dans les pays du tiers-monde; c’est un instrument pour subjuguer les nations opprimées.

Barry McCaffrey n’est pas un « Général Victorieux » mais un envahisseur vaincu et expulsé du Vietnam.

Ainsi l’impérialisme continue leur offensive contre-révolutionnaire en voulant détruire tout ce qu’implique révolution mais celle-ci est et sera la tendance historique et politique, aujourd’hui plus que jamais nous devons lutter pour mettre le maoïsme au commandement et guide de la Révolution Prolétarienne Mondiale en générant des Partis Communistes Marxistes-Léninistes-Maoïstes militarisés qui développent la guerre populaire pour que la révolution avance et triomphe.

Situation politique nationale.

Le capitalisme bureaucratique dans sa loi pour faire évoluer le vieil état a obtenu seulement des récupérations transitoires et partiels en bénéfice d’une poignée d’exploiteurs natifs et forains; et la crise générale qui la ronge fut tranquillisé mais son essence critique n’a pas d’issu, il est impossible de la surmonter.

Pour en bénéficier cette poignée de vampires ils ont dû se mettre a genoux face à l’impérialisme principalement yankee et noyée encore plus dans la misère tout le peuple péruvien.

Le gouvernement de Fujimori et de Hermoza Ríos est le plus effréné pro-impérialiste jusqu’aujourd’hui, le plus génocide, bradeur de patrie, l’inflation retenue, « maquillée » pour montrer des succès.

Sur la « récession », la réactivation a été minime, le chômage est chaque jour plus croissant, les salaires sont écrasés, les impôts et les tarifs publiques dans les nuages, la pauvreté a augmentée; face a ça le gouvernement donne des miettes et déroule une démagogique « action civique ».

La pauvreté n’a pas été réduite, il faut tenir compte qu’on est dans la deuxième moitié de la décennie et qu’il est prévisible d’une aggravation de la crise du capitalisme bureaucratique; il existe plusieurs éléments de la bourgeoisie qui disent: « cette année et la prochaine seront difficiles », « nous avons le problème de la repercution de la crise asiatique », « le payement de la dette extérieure », « la chute des prix des métaux », « le phénomène de El Niño », au peuple ils disent: « se sacrifier pour un avenir meilleur » mais 7 ans ont passé et leur avenir meilleur n’est jamais arrivé, sous ce système cela n’arrivera jamais, dans cet Etat des grands propriétaires- bureaucratique.

Ainsi ce gouvernement déroule son plan de stérilisation massive, impliquant un génocide majeur, promu par l’impérialisme yankee à travers l’Agence Interaméricaine de Développement (AID). Tout trafique démagogique et électoral fait par la marionnette Fujimori sur les problèmes de masses doit être condamné.

Avec le « phénomène de El Niño » il a voulu se mettre en avant avec quelques mesures dans le nord du pays, mais les problèmes ont éclatés de tous les côtés.

C’est une responsabilité du gouvernement, de n’avoir pas prise toutes les mesures dont il avait connaissance de la gravité de la situation.

Sur la restructuration de l’Etat depuis le 5 avril 92 ils n’ont pas pu avancer comme ils le souhaitaient sous la protection de l’impérialisme yankee avec un plan à long terme, ils ont passé à dérouler une dictature fasciste dans le processus de centralisation absolu, pour mieux appliquer la « guerre de basse intensité », dictature fasciste avec le masque de « démocratie »,

elle est fasciste par la négation coiffé du parlement: d’un côté ils la discréditent et l’enfoncent, d’un autre côté ils l’utilisent comme un cloaque pour évacuer les lois qui nécessitent, même si les lois le plus importantes sont décrétés par l’exécutif; elle est fasciste par la négation de tout l’ordre juridique démo-libéral, écrasant sa constitution et tous les lois quant ils le veulent;

même quelques membres de la réaction, ceux de la faction opposée ont dit « Nous vivons un coup d’Etat permanente », « Il n’y pas d’Etat de droit », etc.

Il se déroule une réorganisation fasciste du pouvoir de justice mené en avant par un sombre marin qui fut chef de sécurité de Velasco, ce n’est pas un hasard que d’autres acolytes du régime fasciste de Velasco se trouvent à l’ombre de l’actuel gouvernement, les élections manipulés et les fraudes se sont des instruments pour se perpétuer dans le gouvernement;

la dite « opposition » est le choeur qui aide à « légitimer » cet avorton de « démocratie directe », le corporatisme organisé en corporatisme militarisé est lié à la « guerre de basse intensité », sous l’ appui des baïonnettes et de génocide montée à sang et à feu, en faisant pression, jetant les masses à travers les dites « comités d’auto-défense », comités anti-subversifs paysannes et urbaines, corporatisme impulsé par le Ministère de la Présidence à travers les COFOPRI, FONCODES, INADE, comités de développement, etc.

Quant à sa base idéologique, pragmatisme vulgaire, éclectisme bâtard, appliquant le « mentir, mentir encore plus afin qu’il en reste quelque chose » (Hitler);

fascisme impulsé principalement par les forces armées, fascistes, génocides et bradeuses de patrie, ces forces armées qui constituent la colonne vertébrale du vieil état, ils agissent en parti politique militarisé, complimenté par le SIN, les comités antisubversifs;

forces armées qui sont dirigées par une clique conduite par Hermoza Ríos et un vulgaire agent de la CIA (Agence Centrale d’Intelligence des E.U) Montesinos, expulsé de l’armée réactionnaire par trahison à la patrie.

Ce sont les forces armées fascistes qui mènent en avant la campagne pour la réélection de sa marionnette (Fujimori).

Concernant le conflit avec le Equateur, les deux gouvernements et ses forces armées utilisent le problème pour se consolider au pouvoir en appelant à « l’unité nationale » pour réduire au silence les questionnements sur ses néfastes plans.

Nous alertons le peuple que la dictature fasciste, génocide et bradeuse de patrie sous pression de l’impérialisme pense remettre une fois de plus une partie de notre territoire.

En ce qui concerne le « repeuplement », d’abord ils ont dévasté la campagne en appliquant les trois toutes « Tout voler, tout brûler, tuer tous » et le génocide pour conformer les comités anti-subversifs et des noyaux visant à séparer les guérillas des masses;

aujourd’hui avec leur guerre de basse intensité, en appliquant le repeuplement militarisé et fasciste avec les comités anti-subversifs en tête, pour contrôler les masses.

A propos de ce soi-disant défenseur du peuple, celui-ci est un couteau contre le peuple, un agent de la dictature fasciste, il faut le démasquer ainsi que son acolyte Lansier, un curé étranger agent de l’impérialisme: grâce accordé à des prisonniers qui n’ont jamais dû être emprisonnés, s’ils le font c’est pour maquiller ses entrailles génocides, pendant qu’ils amnistient des sinistres militaires, des bûchers et bourreaux, en rêvant d’anéantir la guerre populaire, mais celle-ci malgré les difficultés et revers se maintient et avance en détruisant les noires campagnes et les opérations anti-subversifs, en combattant la guerre de basse intensité, en détruisant les tromperies de « déroute stratégique ».

Le chemin démocratique, la situation révolutionnaire en réactivation génère l’augmentation du refus et l’opposition au régime fasciste, la guerre populaire est le chemin du peuple pour obtenir son émancipation et conquérir une nouvelle société, la République Populaire de Nouvelle Démocratie (RPND), les masses sont dans l’arène du conflit.

La réaction caquette sa défaite et a dû se taire , quant à l’opération « Aries », ils ont dit que la guerre populaire été entrée dans sa fin mais l’opération a échoué comme tant d’autres comme « Tauro », « Caminante », « Cazador », Rastrillo Uno », Rastrillo Dos », « Rastrillo Tres », « Rastrillo Cuatro », « Ene Uno », « Ene Dos », « Ene Tres », « Ene Cuatro », « Ene Cinco », « Huracan »,  » Razhuillca », « Vizcatan Uno », « Vizcatan Dos », « Rastrillo,Tres », « Rastrillo Cuatro », « Ene Uno », « Ene Dos », « Ene Tres », « Ene Cuatro », « Ene Cinco », « Huracan », « Razhuillca », « Vizcatan Uno », Vizcatan Dos », Kuruienze »,  » Exterminador », « Cojo Uno », « Cojo Dos », etc, etc.,

ces opérations ont étés détruites par la guerre populaire.

Le chemin est difficile et sinueux mais nous triompherons parce que nous avons une idéologie supérieure le Marxisme-Léninisme-Maoïsme, pensée Gonzalo et un Parti Communiste qui nous dirige, des Comités Populaires et des Bases d’Appui qui se maintiennent héroïquement et qui constituent les tranchées d’avant-garde de combat du Nouvel Etat qui fleurit dans notre patrie.

Aujourd’hui la Guerre Populaire sert pleinement à surmonter le détour vers sa lumineuse perspective en tirant des leçons des erreurs commis dans le passé, ce qui correspond est de développer plus la guerre populaire pour conquérir le Pouvoir dans tout le pays.

II. BILAN DE L’APPLICATION DU PLAN: SURMONTER LE DÉTOUR EN DÉVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE.

Le Plan « Surmonter le détour, en développant la Guerre Populaire » a accompli avec succès les objectifs tracés. Nous avons commencé a sortir du détour.

Les masses redeviennent actives petit a petit. Certains porte-paroles de la réaction signalent « réapparition », « ils se sont organisés », « ils sont répandu leur terrain d’opérations », « ils sont sorti du repli ».

Il faut remarquer qu’on a combattu systématiquement la guerre de basse intensité appliqué par l’ennemi et qu’on a mise en échec leurs opérations et campagnes anti-subversives successives, la progression se fait au milieu d’une lutte tenace, notre centre est de combattre, nous avons défendu à sang et à feu les Comités Populaires et les Bases d’Appui; le grand achèvement fut tout un succès, tirer les leçons positives et négatives, élever l’anéantissement sélectif, un sabotage majeur et impulser le travail dans les villes.

EN CONSTRUCTION.

Le Parti accompli son rôle, on avance partiellement……dépuration……on combat le révisionnisme comme danger principal.

L’Armée Populaire de Libération est la colonne vertébrale du nouveau Front Nouvel Etat.

Nous avons avancé dans le développement de la politique du Front et corrigé quelques erreurs commises dans le passé, de même dans la désintégration des comités anti-subversifs sélection des cibles, éviter les excès, des progrès dans la nouvelle économie.

III. OBJECTIF RÉSERVÉ.

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FÉVRIER 1998

COMITÉ CENTRAL

PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

PCP : Défendre la santé et la vie du Président Gonzalo

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!

« C’est seulement dans un ordre de choses où les classes et l’antagonisme de classes n’existeron plus, que les évolutions sociales cesseront d’être des révolutions politiques.

Jusqu’à ce que ce moment arrive, à la veille de toute réorganisation générale de la société, la dernière parole de la science sociale sera toujours: lutter ou mourir; la lutte sanglante ou le néant, voilà l’inexorable dilemme » C. MARX.

« Celui qui tombe en combattant à droit à la résurrection » LÉNINE.

« Lutter, échouer, relutter, échouer à nouveau, relutter une autre fois et ainsi jusqu’à la victoire, voilà la logique du peuple, et lui non plus ne se retournera jamais contre elle. Ceci est l’autre loi marxiste. » PRÉSIDENT MAO TSETUNG.

« Nous sommes les initiateurs. Cette Première École Militaire du Parti, disions-nous, est clôture et ouverture, elle clôt et elle ouvre.

Elle clôt les temps de paix, elle ouvre les temps de guerre. Camarades: notre tâche aux mains désarmées est révolue, aujourd’hui commence notre parole armée: dresser les masses, dresser les paysans sous les drapeaux invincibles du marxisme-léninisme-pensée mao tsetung. Une période s’est achevée; les préparatifs de la nouvelle période sont faits. Nous scellons ici ce qui a été fait; nous ouvrons le futur, les actions sont le point-clé. Le Pouvoir est l’objectif.

Nous le ferons, l’histoire le demande, la Classe l’exige, le peuple l’a envisagé et le veut. Nous devons l’assumer et nous l’assumerons; nous sommes les initiateurs . Camarades, l’effort déployé se félicite, se réjouit de l’oeuvre réalisée, se satisfait de cette réalisation, ne cherche pas de récompense. »
19 avril 1980. De la I École Militaire.

« Nous, communistes, en tant que tels, n’avons peur de rien.

De plus, le Parti nous a forgé dans le défi à la mort et appris à porter la vie du bout des doigts pour la donner au moment où la révolution le demande. Nous pensons surtout que cet entretien a de l’importance, de la transcendance: il sert notre classe et sert aussi, pourquoi ne pas le dire, le prolétariat international et les peuples du monde, la révolution mondiale.

Ainsi les risques, quels qu’ils soient, ne sont rien, surtout si -j’insiste- nous sommes formés à l’image du parti. »

« Peur? Je crois que c’est une contradiction, avoir peur et ne pas avoir peur, le problème est de saisir l’idéologie et de fortifier en nous le courage.

C’est l’idéologie qui nous rend courageux, qui nous permet de n’avoir pas froid aux yeux.

A mon avis, personne ne naît courageux; c’est la société, la lutte de classes, le prolétariat, le Parti et l’idéologie qui nourrissent le courage des communistes.

Quelle pourrait être la plus grande crainte? Mourir?

Je crois, comme matérialiste, que la vie s’achève un jour, et ce qui prédomine en moi, c’est l’optimisme et la conviction que la tâche que j’accomplis, d’autres la continueront jusqu’à l’accomplissement de notre tâche définitive: le communisme; car la crainte que je pourrais avoir, serait que notre tâche ne soit pas continuée, mais cette crainte s’estompe quand on a confiance dans les masses.

La pire crainte, en fin de compte, c’est de n’avoir pas confiance dans les masses, de se croire indispensable, le nombril du monde, je crois que c’est cela; et si on est formé par le Parti, avec l’idéologie du prolétariat, le maoïsme principalement, alors on comprend que ce sont les masses qui font l’histoire, que c’est le parti qui fait la révolution, que la marche de l’histoire est définie, que la révolution est la tendance principale. Alors, la peur s’estompe et il ne reste que la satisfaction d’être une pierre parmi les autres pierres, qui servira à instaurer les bases pour qu’un jour le communisme brille et illumine toute la Terre. »

« Nous pensons toujours que nous avons la vie au but des doigts, autrement nous ne pourrions être des communistes.

En conséquence, ils ont leurs raisons; les miennes sont celles que le Parti établit.

C’est vis-à-vis d’elles que j’espère être toujours plus fidèle et plus utile, puisque nous pouvons perdre la vie au détour de n’importe quel chemin, de plus elle a un début et une fin, un temps de plus, un temps de moins. » PRÉSIDENT GONZALO (Tiré de l’Entrevue du Siècle, El Diario 1988).

« Les communistes se forgent au milieu des tempêtes et des difficultés, jamais dans le calme plat.

On dit que celui qui gagne est celui qui résiste une minute de plus et nous pouvons en supporter davantage car nous avons une idéologie vraie: le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo qui arme de la vérité incontournable nos âmes et nos bras. »

« Nous le communistes, nous sommes et nous serons toujours l’élément le plus avancé de la classe, l’avant-garde du prolétariat et de ce fait, nous avons la responsabilité de réaliser nos buts et nos objectifs, prêts à donner tout ce que la révolution exige, sacrifiant nos vies pour le communisme, guidés par le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée Gonzalo; c’est cette idéologie qui nous permet de maîtriser toute situation et aussi d’en tirer le maximum de profit pour transformer une mauvaise condition en une bonne condition. »

« Une fois de plus nous avons prouvé que le Parti est uni et que les dangers, nous les affrontons avec fermeté et résolution, sûrs de les vaincre pour réaliser nos tâches et aller toujours de l’avant.

N’importe lequel d’entre nous peut disparaître, le Parti continuera, nos vies immolées animeront ceux qui restent et le dernier sera poursuivi jusqu’à ce que le communisme s’impose sur la terre.

Voilà notre conviction. »

« Nous sommes suffisamment forgés.

Le risque ne nous fait pas reculer, les dangers ne nous arrêtent pas, ce moment n’est qu’une épreuve de plus, qu’elle soit la bienvenue!

Il fait partie du processus révolutionnaire. »

« Nos difficultés peuvent être vaincues parce que nous sommes une force nouvelle et nous avons un brillant avenir. »

« Cette guerre populaire est l’émancipation du prolétariat, du peuple, des classes opprimées, fait sans précédent dans ce pays.

Ce n’est pas une seconde émancipation, c’est la véritable et unique émancipation et c’est pour cela que le combat se poursuit avec plus d’acharnement.

L’ignoble persécution contre les prisonniers du guerre fait partie de ce combat et ceux qui aujourd’hui se battent sont les héros de demain, ceux qui font le futur, ceux qui ouvrent une brèche dans l’histoire.

Nous, nous ne pensons pas que ce sont les héros qui font l’histoire, ceci est du révisionnisme.

L’histoire est faite par les masses et les héros sont en fait l’expression de ces masses.

Ils font partie des masses elles-mêmes, et conscients de cela ils sont capables de donner leur vie et de se sacrifier pour la lutte qui les conduira à leur émancipation définitive.

Rappelons-nous sans cesse le glorieux parcours de onze ans de guerre populaire. La guerre populaire ne peut pas être interrompue.

Considérons même que la direction pourrait être liquidée, en partie, pas complètement, mais les dirigeants qui resteront, doivent et peuvent poursuivre les plans, la lutte, la guerre populaire; nous sommes forgés dans l’idée qu’on ne peut pas arrêter la révolution, qu’on ne la paralysera pas; le Président Mao a enseigné: « Relevons nos morts, soignons les blessés et nous continuons le combatte. »

« Le Parti ne peut jamais être paralysé parce qu’il est sûr de la direction à suivre, parce que l’unité est faite autour de la sage direction du Président Gonzalo, sur la Base d’Unité du Parti, sur la guerre populaire, sur le plan de développement stratégique »
PRÉSIDENT GONZALO.

Nous redisons notre engagement en notre Direction, dans le centre d’unification de notre Parti: le Président Gonzalo, en notre idéologie: le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo, nos principes et les objectifs fixés.

La détention du Président Gonzalo fait partie de la politique génocide du vieil Etat péruvien et est liée à l’accomplissement de ses trois tâches contre-révolutionnaires: redonner une impulsion au capitalisme bureaucratique, anéantir la Guerre Populaire et restructurer son Etat. Les réactionnaires rêvent s’ils croient que son arrestation mettra fin à la Guerre Populaire ou que cela signifie  » le commencement de la fin de Sentier « .

Tel est leur désir.

Mais face à leur désir se dressent les lois de la société, celles qui régissent en marge de la volonté des hommes.

Et les lois de la Guerre Populaire au Pérou se sont déjà exprimées, elles ont déjà été ratifiées.

La pensée Gonzalo est déjà développée, et les grandes lignes de la révolution péruvienne sont déjà tracées jusqu’au communisme.

Notre victorieuse et invincible Guerre Populaire atteint l’Equilibre Stratégique, nous avons déjà traversé plus de la moitié du fleuve, nous atteindrons l’autre rive et nous conquerrons le pouvoir dans tout le pays. Nous écraserons et nous abattrons la grande bourgeoisie, les propriétaires fonciers, le capitalisme bureaucratique, la semi-féodalité et l’impérialisme.

À présent, les réactionnaires essaient de porter la responsabilité des 25’000 ou 26’000 morts que donnent les statistiques officielles sur le Président Gonzalo et le PCP. Plus de 20’000 personnes n’ont-elles pas été assassinées par les bouchers Belaunde, García, Pérez et par Fujimori, le plus féroce? Des cyniques qui n’ont pas honte. Ce système pourri qu’ils défendent n’assassine-t-il pas plus de 60’000 enfants au berçeau avant qu’ils aient atteint l’âge d’un an et plus de 190’000 avant qu’ils aient atteint 5 ans?

Oui, parce qu’ils meurent de faim, de misère, d’exploitation.

Le coût de cette guerre est le plus bas qu’ait atteint une guerre révolutionnaire jusqu’à aujourd’hui et ceci grâce à la stratégie du PCP.

Nous, nous avons anéanti et nous continuerons d’anéantir les forces armées policières génocides, les chefs des rondes et des milices de ferme, les mouchards et agents de l’impérialisme, les laquais, les juges et agents fiscaux civils et militaires-masqués ou non- et tous les réactionnaires qui s’opposent directement à la Guerre Populaire et qui d’une manière ou d’une autre se mettent dans les tranchées ennemies.

Tout réactionnaire génocide sera écrasé. Nous détruirons la vieille société péruvienne pourrie et nous instaurerons la RÉPUBLIQUE POPULAIRE DU PÉROU!

VIVE LE PRÉSIDENT GONZALO, CHEF DU PARTI ET DE LA RÉVOLUTION!

DÉFENDONS LA SANTÉ ET LA VIE DU PRÉSIDENT GONZALO !

VIVE LE MARXISME-LÉNINISME-MAOÏSME, PENSÉE GONZALO!

VIVE LA PENSÉE GONZALO !

VIVE LE PARTI COMMUNISTE DU PÉROU!

VIVE LA VICTORIEUSE ET INVINCIBLE GUERRE POPULAIRE!

DONNONS NOTRE VIE POUR LE PARTI ET LA RÉVOLUTION!

HONNEUR ET GLOIRE A LA CAMARADE NORAH, LA PLUS GRANDE HÉROÏNE DE NOTRE PEUPLE!

MORT AUX GÉNOCIDES!

MORT AUX JUGES ET AUX AGENTS FISCAUX CIVILS ET MILITAIRES, MASQUÉS OU NON!

MORT À L’INFÂME BOUCHER, BRADEUR DE PATRIE FUJIMORI!

COMITÉ CENTRAL
PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

PCP : Notes sur la situation politique (1997)

(Juin 1997)

La réaction continue dans l’aggravation de ses problèmes et ses luttes.

Le fascisme ne s’oppose pas à l’absolutisme présidentiel.

Ce qui propose aujourd’hui la faction de la bourgeoisie bureaucratique et quelques secteurs de la bourgeoisie compradore est le simple pas du fascisme vers la démocratie bourgeoise comme auparavant.

Certains disent que le régime des Forces Armées et Fujimori est une  » dictature  » mais nous savons aussi que la démocratie bourgeoise est une forme de dictature, parce que dans l’Etat péruvien ce qui existe depuis la fin du siècle passé est une dictature des propriétaires fonciers bureaucratique qui s’exprime dans la forme d’un gouvernement fasciste ou de démocratie bourgeoise (inclus les formes intermédiaires).

Il faut prévenir le peuple puisque la réaction veut l’utiliser selon les intérêts de chaque faction.

Le peuple n’a besoin ni du fascisme ni de démocratie bourgeoise.

Le peuple a besoin d’une Nouvelle Démocratie, expression de la Dictature Populaire et ceci demande la destruction du Vieil Etat.

D’autre part la clique fasciste des Forces Armées et de Fujimori, prend aujourd’hui en prétexte les problèmes des frontières posés par l’Equateur pour essayer de récupérer des positions, attaquant d’anti-patriotes ses opposants, en fin de compte jamais les Forces Armées ont défendu les frontières, c’était toujours le peuple qui l’a fait.

Pire encore si nous savons que l’actuelle clique génocide et bradeuse de patrie rend les prisonniers équatoriens, avec des honneurs militaires presque ; et d’autre part ils persécutent, et assassinent les fils du peuple, même a ses propres membres de l’armée comme c’est le cas de cet agent du SIE (Service de Renseignement de l’Armée) qui fut dépecée et d’une autre qui fut torturée restant actuellement paralysée.

Il faut continuer à démasquer le trafique démagogique de Hermoza (Saucedo) et Fujimori quand ils distribuent des miettes au peuple sous prétexte de « combattre la pauvreté  » visant au fond a étouffer la proteste populaire et gagner les votes pour la réélection de la « marionnette ».

Tout ceci à l’intérieur de la stratégie yankee de la nommé « guerre de basse intensité  » (la folle construction d’autoroutes fait partie de ce plan).

Ainsi, pendant que dans la réaction les problèmes et luttes s’aggravent, au sein du peuple avance la situation révolutionnaire, ils se sont produit d’importantes mobilisations des masses à Lima et dans d’autres villes du pays contre le gouvernement fasciste, génocide et bradeur de patrie.

Mais là nous devons différencier et voir que la question principale et la plus importante est le développement de l’opposition, rejet et répudiation au régime fasciste qui dirige Hermoza, opposition qu’augmente de plus en plus.

Ceci est un aspect pendant que l’autre est l’empressement de la bourgeoisie bureaucratique et d’autres qui veulent canaliser cette protestation populaire pour mettre le peuple derrière eux.

Nous devons démasquer le régime fasciste actuel qui est l’ennemi principal ainsi qu’aux opportunistes qui veulent trafiquer avec les luttes populaires ; il ne faut pas se mettre derrière aucune faction de la grande bourgeoisie sinon au contraire, développer notre propre chemin, le chemin démocratique, le chemin du peuple, avec la Guerre Populaire comme forme principale de lutte en coordination avec les autres formes de lutte qui développent les masses populaires.

La Guerre Populaire continue son développement.

L’offensive de mai fut très contondante à la montagne et dans les villes, remarquons Ayacucho.

Juin 1997

COMITÉ CENTRAL

PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

PCP : Notes pour la typification du régime comme fasciste (1996)

(FÉVRIER 1996)

Démonstration Politique

Le 5 avril 1992 arrive un coup d’Etat.

C’est à ce moment que commença l’application du plan contre-révolutionnaire qui était prévu pour durer 20 ans (Revue Oiga No.647 et 648, juillet 1993).

Son fondement est une conception fasciste.

Mais, adaptée avec les conditions de combattre une guerre populaire (il est très important de tenir compte de l’expérience chinoise et l’application du fascisme par Chiang Kai Shek).

Un plan supervisé et avalé par l’impérialisme principalement yankee, mis en exécution par les forces armées. Velasco est un antécédent. Ainsi que l’APRA.

Ce fascisme ne s’oppose pas au centralisme absolu, bien au contraire ils sont complémentaires. C’est un fascisme sans vergogne.

C’est encore plus clair aujourd’hui, voir le discours de Fujimori du 28 juillet 1995, « Gérance de l’Etat directement, avec efficacité et permanence », « démocratie économique », « nouveau nationalisme », « modernisation », « nous voulons être modernes », (Chiang Kai Shek); « Etat moderne », « grandes reformes structurelles », « Croisée éducative », « nouveau cadre de légalité », « ni populisme ni ultra libéralisme, ni gauche ni droite, ni capitalisme », « C’est un Etat où se défend le principe de l’autorité », « reforme du pouvoir de Justice », « enfin nous avons la capacité de planifier des objectifs à long terme », « arriver à la renaissance du Pérou dans le nouveau millénaire ».

Mesures avec le parlement (antécédents).

Aujourd’hui, un parlement conduit selon sa volonté. Pouvoir de Justice, Pouvoir Électoral (Élections et fraude), (dans tous ces points l’APRA en étant déjà fasciste est restée en retrait).

La Première Constitution a été violée ainsi que la nouvelle.

-Législation. La loi Anti-Terroriste pire que celle de l’APRA. Tribunaux militaires. Tribunaux sans visages. Tribunaux spéciaux. Condamnation à perpétuité. Négation du droit à la défense, pendant deux années a persisté la loi qui condamnait les mineurs comme étant des adultes. Condamnation en absence de l’accusé. Lois rétroactives.

– Face aux droits syndicaux et du peuple: négation complète.

– Universités militarisés et en « réorganisation ».

– Mairies: réduites.

– Economie: Du fascisme de Pinochet et du libéralisme. Avec Velasco ils sont impulsés le monopole d’Etat, aujourd’hui ils impulsent le monopole privé, ceci n’est pas opposé au fascisme.

– Organiquement: C’est à la montagne qui s’exprime clairement la corporativisation.

– Voir la loi de « comités anti-subversifs (rondas) » et son armement.

Analyser la tactique suivante.

Ils développent celle de l’APRA.

(Voir document: « Développer la guerre populaire servant la révolution mondiale » pag.108-109.)

Point II UNE ANNÉE DU GOUVERNEMENT DE L’APRA « l’APRA sous la direction de García Pérez a suivi la stratégie de s’appuyer sur les masses pauvres des bidonvilles, gagner la paysannerie de la montagne, spécialement celle du « trapèze Andin », attacher la lutte du peuple en utilisant la gauche unie (IU) comme dernier wagon, en unifiant toute la réaction sous son commandement, isoler le prolétariat, frapper les masses populaires en visant contre la guerre populaire, en utilisant la répression à travers les forces armées et des forces policières.

Aujourd’hui cette stratégie va se renforcer en arborant avec plus de démagogie ses mensonges d’un « Etat nationaliste, démocratique et populaire »et un plus grandiloquent anti-impérialisme verbale ».

Voir en plus la conduction du Ministère de la Présidence CONADE, FOCONDES, PRONAA, Comités du Développement, (armée péruvienne), etc.

Etat policier: En plus de l’augmentation des forces armées ( F F. A A .) et des forces policières (FF.PP). Et de l’impulsion du SIN (Services National des renseignements ) (ils avaient la proposition, de créer des bureaux du SIN dans chaque ministère). (Serenazgo).

« Sécurité citoyenne ». Réélection de 1995, et plan de réélection . Derrière se trouve Hermoza et la clique des forces armés.

(Voir aussi). Sur les commentaires a propos du coup d’Etat d’Avril 1992, deuxième paragraphe.

Deux tendances dans le vieil Etat: Une tendance fasciste et l’autre démolibérale…, il signale comment Fujimori est contre le parlement.., partis traditionnels; etc.

Et le discours de Fujimori : « Etat moderne »…. basé sur ce que disait Chiang Kai Shek. (Tome III. P. Mao. Notes pag. 278 « Sur le gouvernement de Coalition).

Le 1er août 1932 Chiang établit pour les campagnes le « règlement pour l’organisation pao et chiao et pour le recensement de la population dans les districts et provinces », il disait que c’était un système administratif de base avec lequel la clique réactionnaire du Kuomintang imposait sa domination fasciste.

Ici voir la Loi des Communautés, il serait bien de voir la date de création de cette loi …… mais, la manière dont ils organisent la paysannerie elle est fasciste……similitudes et différences à l’époque de Velasco (1968), ils ne vont pas répéter la même chose, dans le fond elle reste fasciste; ils essaient de l’assimiler comme démolibéral mais ils se sont décidés pour le fascisme.

Voir tome II P. Mao page 52…..centralisme absolu…

Il faut réviser toute la législation de Fujimori, ce qu’il veut c’est d’embrouiller les gens avec sa démocratie directe….. l’actuel gouvernement est fasciste mais, déguisé en démolibéral.

Dans les faits, à la campagne il existe déjà ce système fasciste, voir le dernier document .Ainsi que le document de surmonter…..!

Dans les villes. Un Etat policier, dans d’autres mots, c’est un Etat fasciste ceci est dit même par un fils de l’impérialisme….Nous ne sommes pas les inventeurs de la poudre, c’est ce qu’a confirmé le Président Gonzalo: Dans la deuxième moitié de chaque décennie leurs crises s’aggravent, ceci s’accomplit d’A jusqu’à Z, il existe une grave crise mais deux décennies se sont accumulés celle de années 80 et celle de années 90…., Qu’est-ce qu’ils ont encore affirmé en décembre sur la croissance négative et dans le mois qui suivait l’inflation montait …..ils ont besoin d’investir plus……

FÉVRIER 1996.

COMITÉ CENTRAL

PARTI COMMUNISTE DU PÉROU.

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PCP : Rapport politique (1996)

Mai 1996

La situation actuelle au monde continue à être marquée dans le champ réactionnaire par les crimes commis par l’impérialisme principalement yankee, derrière les bruits d’une fausse paix il répand ses tentacules, et de manière insolente et arrogante intervient de forme directe ou en collusion avec d’autres (Forces de Paix de l’ONU) ou il convient à ses intérêts. Le gendarme international, l’impérialisme yankee intervient les armes à la main en Haïti ou Yougoslavie ou à travers des pourparlers diplomatiques comme au Moyen Orient.

D’autres le font selon ses intérêts et conditions comme par exemple : La Russie en Tchétchénie, etc.

Le destin de la superpuissance impérialiste yankee et autres est historiquement et politiquement défini, rien ne l’épargnera de son écroulement et effondrement total, il continue son déclin et c’est pour cette raison qu’ils arborent des vieux drapeaux du XVIII siècle pour essayer de maintenir sa précaire situation, ils n’ont rien de nouveau ; ils le complètent en conformant des bloques commerciales qu’implique des luttes pour étendre leurs marchés qu’amène et amènera a des nouvelles guerres.

Pendant que la révolution, malgré ce qui disent les impérialistes et tous les réactionnaires continue à être de plus en plus la tendance principale.

On constate le développement des luttes de tout genre dans différentes régions, en perspective, son accroissement est majeur.

D’autre part les masses au monde clament révolution, ils ont besoin des Partis Communistes, avec le maoïsme au commandement et empoignant la Guerre Populaire en dirigeant la grande geste héroïque et transformatrice pour le triomphe du communisme sur la terre.

SITUATION POLITIQUE NATIONALE

Malgré la démagogie, les mensonges, fraudes, tromperies, c’est qui est réel et objectif est que le capitalisme bureaucratique n’a pas d’issue.

Il va de pire en pire.

Ainsi, en ce qui concerne l’économie ils reconnaissent officiellement encore une fois ses problèmes, selon ses propres chiffres la croissance du 1er trimestre du 1996 est encore descendue, l’inflation monte de nouveau et le chômage bat tous les records ce qui confirme l’établit par le Président Gonzalo et le Parti, que dans la deuxième moitié de chaque décennie ses crises économiques s’aggravent et ils s’écroulent chaque fois plus (*)

Et la perspective ?

Selon plusieurs économistes reconnus, cette année est plus dure et peut-être l’année prochaine aussi.

Ce gouvernement ainsi que les précédents a dit :  » se sacrifier pour un avenir meilleur « , mais l’avenir meilleur n’est jamais arrivé et le présent est chaque fois pire.

Pendant ceci le gouvernement actuel va de crise en crise, essayant en vain de cacher sa nature fasciste, génocide et bradeuse de patrie montrant chaque fois plus le pus qui les ronge comme c’est le cas des hauts responsables des Forces Armées réactionnaires mêlés au trafique de drogue.

D’autre part, chaque fois qu’ils caquettent leur pacification, les actions armées de la Guerre Populaire les éclate en pleine figure.

Le chemin démocratique, le chemin du peuple, aujourd’hui il surmonte le détour difficile et complexe à travers la réactivation de la situation révolutionnaire liée au Nouveau Plan Militaire du Parti, la lutte du prolétariat et les différents secteurs du peuple s’activent de nouveau, ce qui favorise le développement de la Guerre Populaire.

Notre peuple n’a besoin, elle ne veut pas les miettes administrées par les hordes assassines dans les campagnes d’Action Civique qui vise à manipuler les masses en profitant de leur misère qui est causé par le vieil état, notre peuple a besoin d’une nouvelle société dans laquelle avec ses propres mains et ses efforts puisse satisfaire ses besoins.

A propos du projet de Camisea.

Il doit être bien claire que d’aucune manière il doit être considéré comme un fait historique, comme le prétend les fascistes, bradeurs de patrie, la signature du contrat qui offre pour plus de 40 ans notre richesse naturelle a la voracité d’un consortium impérialiste pour qu’ils partent avec le meilleur, nous laissons comme toujours les miettes.

A propos de l’application du Nouveau Plan  » Surmonter le détour, en développant la Guerre Populaire!.

En général notre Parti dirigé par le Comité Central en se guidant par le Marxisme-Léninisme-Maoisme, Pensée Gonzalo en dure lutte accomplit avec succès l’application du Nouveau Plan de  » Surmonter le détour, en développant la Guerre Populaire!  » au milieu des campagnes d’encerclement et d’anéantissement et les contre-campagnes en combattant la nommé  » Guerre de basse intensité « .

En particulier dans le Comité Régional Principal, l’application de la première partie du plan des opérations militaires nous laisse un résultat très positif par la répercussion et les perspectives qui s’ouvrent sont très bonnes.

Nous devons tenir compte des progrès faites dans nos opérations militaires.

Il est aussi nécessaire de surmonter les erreurs et limitations comme par exemple la sous-estimation ou la surestimation de l’ennemi, voir les objectifs et les appliquer comme correspond au Grand Concept stratégique, ne pas mépriser l’ennemi au niveau tactique, même pas les comités paramilitaires pour pouvoir ainsi les vaincre partie par partie.

………

Quant aux trois instruments.

Nous devons remarquer toujours le rôle dirigeant du Parti, ne jamais oublier que sans une direction idéologique et politique du prolétariat à travers le Parti la paysannerie et le peuple ne pourront pas avancer vers la victoire.

Le Président Gonzalo nous apprend à nous forger comme paysans avec une tête prolétaire. (…………….).

Lutte des deux lignes.

Combattre les opportunistes, les révisionnistes et les capitulards, le faire jusqu’à le balayer total et complètement……..

Dans le travail de masses.

Avancer pas à pas en mobilisant et en gagnant les masses mais, ceci est seulement le début d’un travail ardu. L’attitude des masses est positive. Nous devons avoir présent en tout, que la réaction a comme consigne notre isolement des masses et utilise à cet effet tous les moyens, depuis la tromperie jusqu’à la répression en passant par le chantage et la manipulation des besoins des masses.

Pour cela le conflit est et sera dur. Tout erreur commis nuit et est utilisé par la réaction.

De là l’exigence de ne pas affecter à aucun moment les intérêts du peuple, toute action doit avoir un clair et défini sens politique. Les masses font l’histoire.

Armée Populaire de Libération.

Nous avançons dans l’élévation de son bellicisme.

Trois tâches : combattre, mobiliser et produire.

 » Moins mais des meilleures troupes et une administration plus simple « .

……………..

Front-Nouvel Etat.

Nous avançons dans une meilleure sélection des blancs de la révolution et pour gagner les masses populaires en créant des conditions pour son incorporation au Front Uni. Tenir en compte la différence des classes qui conforment le Front et les blancs de la révolution. Problème de la terre problème des masses.

Les Comités Populaires se maintiennent au milieu des tempêtes en traversant une dure forge, progrès dans la sécurité et la production.

Campagne pour la production en partant de sa planification.

Nous faire invincible dans la question idéologique et matérielle. Santé. Récréation.

Mai 1996
COMITÉ CENTRAL
PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

Note: Prendre comme référence pour ce point (* ) l’Interview du Président Gonzalo. Page 61: « L’issue de la réaction ? Nous pensons qu’elle n’en n’a pas. Notre interprétation du processus de la société péruvienne contemporaine signale qu’à partir de 1980, le capitalisme bureaucratique est entré dans sa phase de destruction et par conséquent tout le système s’effondre et il n’y a pas d’issue pour lui.

Si nous regardons les faits, il y a une crise grave car, deux crises, celle des années 80 et celle des années 90, ce sont accumulées, toutes deux critiques ; ce qui explique qu’elle n’a aucune issue.

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