Jean Jaurès est l’une des principales figures du mouvement ouvrier français à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. C’est cependant en pratique un républicain qui, s’il est un orateur hors pair, est néanmoins d’une médiocrité complète sur le plan idéologique et totalement nul sur le plan théorique.
Rejetant formellement Karl Marx et Friedrich Engels, mais obligé de composer avec la si puissante social-démocratie allemande, il développe toute une thématique de l’évolution naturelle au socialisme à travers les acquis dans un régime républicain. Ce socialisme est, plutôt que défini, résumé dans une sorte de programme petit-bourgeois réconciliateur.
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[html] Le jauressisme
[html] La « paix » comme produit naturel du capitalisme
[html] Un « socialisme français » à gauche de Clemenceau
[html] L’éducation laïque comme base du socialisme
[html] Anticapitalisme romantique et éloge de la petite propriété
[html] Deux devient un
[html] Une réconciliation mystique
[html] Une « évolution révolutionnaire »
[html] Contre les thèses de la social-démocratie, du marxisme
[html] Un éclectisme anti-marxiste
[html] La soumission au syndicalisme
[html] Les oppositions internes
Annexe
[html] Jean Jaurès : discours de Vaise (juillet 1914)
[html] Rosa Luxembourg – L’Armée nouvelle de Jean Jaurès (juin 1911)
[html] Jean Jaurès – Question de méthode (novembre 1901)