Partir des masses pour retourner aux masses

Éditorial du Renmin Ribao du 21 juillet 1966

Le camarade Mao Zedong a dit : « Dans toute activité de notre Parti, une direction juste doit se fonder sur le principe suivant : partir des masses pour retourner aux masses. »

Cela vaut aussi pour les tâches de la révolution culturelle prolétarienne.

Si une unité accomplit ses tâches avec succès dans le cadre de ce mouvement, c’est que les responsables savent suivre les enseignements du camarade Mao Zedong, prennent la tête du mouvement, mobilisent sans réserve les masses, les encouragent sans arrière-pensée à afficher des journaux en gros caractères et à exprimer pleinement et franchement leurs opinions dans de grands débats, et c’est qu’ils conduisent les masses à se lancer dans le combat pour balayer tous les génies malfaisants.

Ces bons responsables-là montrent qu’ils savent d’abord se mettre à l’école des masses pour ensuite enseigner aux masses. De tels dirigeants se montrent disposés à prêter l’oreille. Aux opinions des masses, à en prendre note, à les méditer et à leur accorder la plus grande attention.

Ils ont le courage d’attirer le feu des critiques sur eux, sur les défauts et les erreurs qui se révèlent dans leur travail.

Ils font bon accueil aux journaux en gros caractères affichés par les masses qui dévoilent leurs erreurs et fautes et les critiquent. Ils font ainsi preuve d’un style communiste élevé.

Par là, ils gagnent la confiance des masses, acquièrent l’initiative dans le travail, le droit à la parole et à la direction ; et c’est ce qui leur permet de guider le mouvement avec succès.

Mais il y a aussi certains responsables qui agissent tout autrement. Ils ressembleraient plutôt à ce Yékong qui affichait une passion pour les dragons mais en avait une frayeur mortelle. Du bout des lèvres, ils parlent aussi de la ligne de masse, mais à peine les masses se dressent elles que les voilà frappés de terreur.

Ils ont peur de ceci et de cela ; ils craignent que les flammes de la lutte révolutionnaire des masses les brûlent et que les masses mettent en évidence leurs défauts et leurs erreurs. En fait, si les camarades qui ont commis des erreurs sans gravité osent les considérer franchement ainsi que leurs défauts, s’ils font leur autocritique sincèrement et sérieusement, s’ils acceptent avec un esprit ouvert les critiques formulées par les masses et s’ils montrent par leurs actes qu’ils sont déterminés à corriger leurs erreurs, les masses les comprendront, les excuseront et feront bon accueil à une telle attitude.

Il y en a aussi une poignée d’autres qui se drapent dans une attitude de seigneurs bureaucrates et se placent au-dessus des masses. Ceux-là refusent catégoriquement de prêter l’oreille aux opinions des masses. Lorsque celles-ci affichent quelques journaux en gros caractères pour les critiquer, ils ne peuvent pas le supporter.

Ils cherchent même des prétextes pour réprimer le mouvement de masse et usent de représailles contre les masses pour se venger. En agissant ainsi, ils ne peuvent pas diriger la révolution culturelle, ni se maintenir plus longtemps et finiront par être abandonnés par les masses.

Le camarade Mao Zedong a dit : « Chacun de nos cadres, quel que soit son rang, est un serviteur du peuple. Tout ce que nous faisons est au service du peuple. »

Il est absolument intolérable que les communistes prennent l’attitude de seigneurs bourgeois envers les masses. La révolution culturelle prolétarienne est précisément dirigée contre les seigneurs bourgeois de ce genre.

Si un communiste n’apprend pas modestement à l’école des masses, mais adopte envers elles l’attitude d’un bureaucrate, peut-on parler d’esprit communiste ? C’est un style de travail diamétralement opposé à celui du Parti communiste, c’est le style de travail du Kuomintang.

A Yenan déjà, le camarade Mao Zedong a exprimé la nécessité de faire la distinction entre le style de travail du Parti communiste et celui du Kuomintang.

Le style de travail de notre parti, le Parti communiste, nous invite à maintenir un contact étroit avec les masses, à nous instruire à leur école, à les servir de tout cœur et à procéder à l’autocritique régulière de nos insuffisances et de nos erreurs de même que nous nous lavons et balayons le sol quotidiennement.

Quant à celui du Kuomintang, il consiste à se couper des masses, à les tenir sous sa férule, à les maltraiter et à les opprimer.

Le camarade Mao Zedong a dit que les membres du Parti communiste ne devaient en aucun cas conserver le style de travail du Kuomintang, conserver la poussière du bureaucratisme et celle du style des seigneurs de guerre.

La majorité écrasante des membres du Parti communiste fait la distinction entre le style de travail du Parti communiste et celui du Kuomintang.

Cependant quelques uns ne peuvent la faire qu’à certains moments ou à propos de certaines questions. Pour un membre du Parti communiste, être incapable de distinguer entre les deux styles de travail est extrêmement dangereux, c’est se tromper de côté, se placer à l’opposé du mouvement révolutionnaire de masse.

Il n’y a pas de voie révolutionnaire qui soit droite et unie ; elle comporte toujours des tours et des détours, des hauts et des bas. La grande révolution culturelle prolétarienne — une grande révolution qui touche l’homme dans ce qu’il a de plus profond et en même temps une lutte de classes extrêmement aiguë, complexe et profonde — connaîtra inévitablement, au cours de son déroulement, certains défauts ou erreurs et certaines vicissitudes. La question est que nous devons déployer tous nos efforts pour diriger toujours mieux le mouvement, afin de le développer d’une façon encore plus saine et tâcher de commettre moins d’erreurs et de connaître moins de détours.

Peut-on diriger mieux encore le présent mouvement ?

Certainement : à condition d’appliquer conséquemment la ligne de masse du Parti avancée par le camarade Mao Zedong et de s’en tenir à la politique de mobilisation sans réserve des masses.

La grande révolution culturelle prolétarienne se développe avec une telle rapidité et une telle impétuosité que beaucoup n’y sont pas suffisamment préparés idéologiquement.

Chaque membre du Parti communiste doit être mis à l’épreuve dans cette grande révolution, dans les flammes de la lutte des masses. Il doit prouver par ses actes qu’il est le serviteur fidèle des masses populaires et qu’il prend réellement les enseignements du camarade Mao Zedong comme les directives suprêmes dans toutes ses actions.

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Nous critiquons le vieux monde

Éditorial du Renmin Ribao du 8 juin 1966

Le développement rapide et impétueux de la grande révolution culturelle prolétarienne de notre pays a provoqué une secousse dans le monde.

Certains disent : « Les 700 millions de Chinois sont tous des critiques. » Quels que soient ceux qui l’aient dit, qu’ils s’en réjouissent ou non, ces paroles traduisent un fait : les larges masses des ouvriers, des paysans et des soldats, les cadres révolutionnaires et les intellectuels révolutionnaires de notre pays, armés de la pensée de Mao Zedong, critiquent, sur une échelle sans précédent, le vieux monde, les vieilles choses et les vieilles idées.

Nous critiquons les systèmes d’exploitation, les classes exploiteuses, l’impérialisme, le révisionnisme moderne, tous les réactionnaires, et les propriétaires fonciers, les paysans riches, les contre-révolutionnaires, les mauvais éléments et les éléments de droite. Nous critiquons les représentants de la bourgeoisie, les « savants » et les « autorités » de la bourgeoisie.

Nous critiquons la conception bourgeoise de l’histoire, les théories académiques bourgeoises de toutes sortes, la pédagogie et le journalisme de la bourgeoisie, sa conception de l’art et de la littérature, nous critiquons toutes ses pièces de théâtre, tous ses films et toutes ses œuvres littéraires et artistiques néfastes.

En un mot, nous critiquons le vieux monde, ainsi que la vieille idéologie, la vieille culture, les vieilles mœurs et coutumes que les impérialistes et toutes les classes exploiteuses utilisent pour empoisonner le peuple travailleur ; nous critiquons toutes les idéologies non prolétariennes, toutes les idées réactionnaires qui sont en antagonisme avec le marxisme-léninisme et avec la pensée de Mao Zedong.

Pourquoi devons-nous critiquer tout cela ?

Parce que cette critique est absolument nécessaire à la consolidation de la dictature du prolétariat, parce qu’elle est absolument nécessaire à l’édification du socialisme et du communisme, parce qu’elle répond à la loi du développement de l’histoire.

Lénine estimait qu’après la défaite de la bourgeoisie, la force de celleci dépasse pendant une longue période celle du prolétariat et que dans le domaine de l’idéologie, en particulier, elle possède pendant longtemps la prépondérance et se manifeste encore avec obstination. Les forces bourgeoises s’évertuent à profiter de cet avantage pour préparer le domaine spirituel et l’opinion publique à un retour au capitalisme.

Au cours des 17 années écoulées depuis la Libération, des luttes longues et acharnées se sont succédé en Chine entre les deux classes et les deux voies sur les fronts idéologique et culturel.

Ces luttes, et en particulier la lutte qui est devenue récemment plus ouverte entre la bourgeoisie qui travaille à la restauration du capitalisme et le prolétariat qui s’y oppose, ont pleinement mis en évidence cette question.

Le président Mao Zedong disait il y a longtemps que tout ce qui est réactionnaire est pareil : si on ne le frappe pas, impossible de le faire tomber.

C’est comme lorsqu’on balaie ; dans la règle, là où le balai ne passe pas, la poussière ne s’en va pas d’elle-même. Il en est ainsi de toutes les choses du monde. Nous devons détruire le vieux monde avant de pouvoir en construire un nouveau. En vue d’édifier la nouvelle idéologie, la nouvelle culture du socialisme et du communisme, nous devons critiquer et liquider complètement la vieille idéologie, la vieille culture de la bourgeoisie et leur influence.

L’essence même du marxisme-léninisme est critique et révolutionnaire. Il a pour base la critique, la lutte et la révolution. Ce que nous appliquons, c’est la philosophie militante du matérialisme dialectique.

La lutte, c’est la vie même. Nous avons une force de combat d’autant plus grande et nous sommes d’autant plus capables de faire progresser notre grande cause que nous avançons le long d’une voie de lutte correcte.

Le président Mao Zedong a souvent souligné : « Sans destruction, pas de construction ; sans barrage, pas de courant ; sans une pause, pas de progrès. » La destruction en question, c’est la critique, la révolution.

Pour la destruction, il est nécessaire de raisonner ; raisonner c’est construire. La destruction venant en premier lieu, elle sera tout naturellement accompagnée de la construction. C’est précisément dans la lutte ininterrompue contre le système idéologique bourgeois que le marxisme-léninisme et la pensée de Mao Zedong se sont établis et développés.

Le président Mao Zedong a dit : « Ce qui est juste se développe toujours dans un processus de lutte contre ce qui est erroné. Le vrai, le bon et le beau existent toujours en regard du faux, du mauvais et du laid, et se développent toujours dans la lutte contre eux. »

Sur qui faut-il s’appuyer pour entreprendre la critique ? Sur les plus larges masses populaires, sur les ouvriers, les paysans et les soldats, sur les cadres et les intellectuels révolutionnaires. Dans la guerre révolutionnaire, les masses populaires ont critiqué le vieux monde les armes à la main et se sont emparées du pouvoir.

Après la victoire, elles ont utilisé l’arme de la critique contre tout le mauvais héritage légué par l’impérialisme, les propriétaires fonciers et la bourgeoisie.

C’est seulement lorsque les 700 millions de Chinois saisissent tous, pour critiquer, l’arme la plus tranchante, la pensée de Mao Zedong, que la poussière laissée dans tous les recoins par la bourgeoisie peut être balayée dans la plus large mesure et que l’idéologie des classes exploiteuses qui occupe depuis plusieurs milliers d’années des positions de monopole et de la domination peut être extirpée le plus radicalement.

C’est seulement si les plus larges masses populaires assimilent la conception prolétarienne du monde et critiquent la conception bourgeoise du monde, si elles saisissent le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong, et critiquent les idées révisionnistes, qu’il peut être garanti que notre pays mènera jusqu’à son terme la révolution socialiste, que notre pays passera graduellement du socialisme au communisme. « 700 millions de critiques. »

C’est là un événement extraordinaire, un événement qui fait époque et qui montre que la pensée des 700 millions de Chinois est libérée, que les 700 millions de Chinois se pressent de toute leur taille et ne sont plus esclaves de la vieille culture et de la vieille idéologie de l’impérialisme et des classes exploiteuses.

Ce n’est pas par hasard que les 700 millions de Chinois sont devenus des critiques. C’est un nouveau phénomène qui apparaît dans le cadre de la dictature du prolétariat, un nouveau phénomène qui surgit à la lumière de la pensée de Zedong.

C’est une nouvelle situation qui devait apparaître après l’assimilation de la pensée de Mao Zedong par les larges masses des ouvriers, des paysans et des soldats. C’est le grand éveil des masses populaires de notre pays.

L’apparition et le développement en profondeur de tout grand mouvement révolutionnaire sont nécessairement précédés d’une lutte de vaste ampleur dans le domaine idéologique et d’une grande révolution idéologique.

Dans l’histoire de la révolution prolétarienne, chaque grand débat est toujours le prélude et le signal d’un bond en avant révolutionnaire.

Les grands débats idéologiques qui se sont engagés plusieurs fois au cours des 17 années qui ont suivi la libération de notre pays, ont tous frayé la voie à la locomotive de la révolution.

La grande révolution culturelle qui se déroule actuellement avec une envergure inconnue jusqu’ici, est l’augure d’un développement prodigieux de la révolution socialiste et d’un nouveau grand bond en avant de l’édification socialiste de notre pays.

Lorsque le peuple se dresse, sonne l’heure de la chute de l’ennemi. Les larges masses des ouvriers, des paysans et des soldats ainsi que les cadres et les intellectuels révolutionnaires se sont dressés et les représentants de la classe bourgeoise, les »savants » et les «autorités » de la bourgeoisie sont en passe d’être abattus.

Le mouvement de critique sans précédent de la grande révolution culturelle préfigure une grande et nouvelle époque qu’on voit poindre à l’horizon, époque dans laquelle les 700 millions de Chinois seront tous des hommes sages et clairvoyants.

Saluons des deux mains l’apparition de cette grande et nouvelle époque.

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Ne jamais s’écarter de l’orientation générale de la lutte

Éditorial du Hongqi (Le Drapeau Rouge), No. 12, 1966

Comme un impétueux torrent rouge, la grande révolution culturelle prolétarienne emporte les vieilles idées, brise la force de l’habitude et balaie tout l’héritage laissé par les classes exploiteuses. Elle éduque les masses populaires — des centaines de millions de gens — et fait progresser notre histoire.

Le président Mao nous enseigne :

« Quels sont nos ennemis, quels sont nos amis ?

C’est là une question qui revêt, pour la révolution, une importance primordiale. »

C’est là également une question d’une importance primordiale pour l’actuelle grande révolution culturelle prolétarienne.

Le camarade Lin Piao a dit :

« Nous devons, selon les enseignements du président Mao, bien distinguer qui sont nos ennemis et qui sont nos amis, être attentifs à nous unir avec la grande majorité et à concentrer nos forces pour frapper la petite poignée de droitiers bourgeois.

La pointe de l’attaque doit être dirigée sur ceux qui, après s’être infiltrés dans le Parti, parviennent à des postes de direction mais suivent la voie capitaliste. Il faut bien saisir cette orientation générale de la lutte. »

Nos organisations du Parti aux différents échelons, les larges masses des ouvriers, des paysans et des soldats, les cadres et les intellectuels révolutionnaires, ainsi que les larges masses de la jeunesse révolutionnaire, doivent s’en tenir rigoureusement à cette orientation de la lutte.

Ils feront fausse route s’ils agissent à rencontre de cette direction principale.

Au cours de cette grande bataille qui constitue la phase actuelle de la révolution culturelle prolétarienne, il faut concentrer les forces pour frapper la petite poignée de droitiers bourgeois, c’est-à-dire les représentants les plus réactionnaires et les plus obstinés de la bourgeoisie sur le plan politique.

Ces éléments une fois abattus, nous pourrons déjouer efficacement le complot contre-révolutionnaire de restauration ourdi par la bourgeoisie.

Notre pays est un grand État de dictature prolétarienne. Notre Parti est un grand parti armé du marxisme-léninisme et de la pensée de Mao Zedong.

Dans ces circonstances, c’est toujours par l’intermédiaire d’un nombre extrêmement minime de membres du Parti qui détiennent des postes de direction mais s’engagent dans la voie du capitalisme, autrement dit par l’intermédiaire des révisionnistes contre-révolutionnaires, que la bourgeoisie cherche à s’emparer du pouvoir.

Cette petite poignée de révisionnistes contre-révolutionnaires sont nos principaux et nos plus dangereux ennemis. Là où ils ont usurpé la direction, ils appliquent une politique bourgeoise et pratiquent la dictature de la bourgeoisie.

Profitant du pouvoir dont ils se sont emparés, ils protègent les droitiers bourgeois et exercent une répression sur la gauche prolétarienne. Si nous ne les abattions pas. Ils usurperaient, à l’instar de Khrouchtchev, la direction du Parti et de l’État à la première occasion, et feraient en sorte que tout notre pays change de nature.

L’orientation générale de la lutte est de concentrer les forces pour frapper la petite poignée de droitiers bourgeois, ceux qui, se trouvant dans les rangs du Parti, détiennent des postes de direction mais s’engagent sur la voie capitaliste.

Saisir étroitement cette orientation générale de la lutte peut parer au danger de ces mauvais éléments qui pèchent en eau trouble et éviter l’erreur de manquer l’objectif principal de la lutte pour n’atteindre que des objectifs secondaires.

Pour ceux qui détiennent des postes de direction, s’ils ne sont pas prolétariens, alors ils sont bourgeois. Des titulaires de postes de direction se situant dans l’abstrait, au-dessus des classes, cela n’existe pas.

Il faut soutenir ceux qui sont prolétariens, soutien apporté précisément pour abattre les autres, ceux qui s’engagent sur la

voie du capitalisme. S’il faut abattre ces derniers, c’est précisément pour consolider encore davantage la dictature du prolétariat.

Notre pays est un État de dictature prolétarienne. C’est foncièrement le prolétariat qui est au pouvoir.

En général, dans les divers organismes du Parti, du gouvernement et de l’armée, dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture, du commerce, de l’enseignement et dans les milieux militaires, la majorité des cadres responsables du travail de direction aux divers échelons soutiennent le Parti et le président Mao, et suivent avec fermeté la voie socialiste.

Ces cadres appartiennent à la première et la seconde catégories spécifiées dans le 8ème des 16 points de la Décision concernant la grande révolution culturelle prolétarienne.

Seule une poignée de révisionnistes contre-révolutionnaires, après s’être insinués dans des postes de direction du Parti et de l’État, s’opposent au Parti, au socialisme et à la pensée de Mao Zedong. Il s’agit ici de la quatrième catégorie des cadres ainsi que le précise la Décision en 16 points.

C’est là un fait objectif fondamental de la vie politique de notre pays.

C’est justement pour cette raison que notre pouvoir de dictature prolétarienne est solide et que dans notre pays, nous pouvons porter haut levé le grand drapeau rouge clé la pensée de Mao Zedong et remporter de très brillantes victoires dans les différents domaines de la révolution et de l’édification socialistes.

Le camarade Lin Piao a indiqué qu’une petite poignée de bourgeois réactionnaires, de propriétaires fonciers, de paysans riches, de contre-révolutionnaires, de dévoyés et de droitiers, qui ne se sont pas réellement amendés, « s’opposent à la dictature qu’exercent sur eux les larges masses révolutionnaires que dirige le prolétariat et ils tentent de concentrer le feu de leur artillerie sur les quartiers généraux de notre révolution prolétarienne.

Pouvons-nous tolérer leurs actes ? Non !

Nous devons écraser les intrigues sournoises de ces génies malfaisants, nous devons voir clair en eux et ne pas les laisser aboutir dans leurs machinations. »

Ces génies malfaisants qui cherchent à pointer leurs batteries sur les quartiers généraux de notre révolution prolétarienne ne constituent qu’une petite poignée, mais ils peuvent à l’occasion réussir à tromper des gens de bonne foi qui ignorent la vérité.

Dès que nous leur appliquons ce révélateur infaillible qu’est la pensée de Mao Zedong, ils apparaissent sous leur vrai jour et se voient immédiatement cernés par les larges masses populaires qui vouent un profond attachement au Parti et au président Mao.

Le but de la grande révolution culturelle prolétarienne n’est ni de combattre tous les cadres dirigeants ni. D’attaquer les masses. Il est absolument inadmissible, sous quelque prétexteou sous quelque forme que ce soit, de s’en prendre aux militants révolutionnaires ou de dresser une partie des masses contre une autre.

Au cours du mouvement de masse de la grande révolution culturelle prolétarienne, il se peut qu’il y ait des divergences d’opinions parmi les masses voire parfois des débats acharnés. Il faut traiter ces problèmes, ainsi que les vues erronées des masses, d’une façon appropriée, conformément aux principes formulés par le président Mao pour la juste solution des contradictions au sein du peuple.

La « Décision du Comité central du Parti communiste chinois concernant la grande révolution culturelle prolétarienne » indique :

« Il faut faire une stricte distinction entre les deux sortes de contradictions de natures différentes : les contradictions au sein du peuple et celles entre nos ennemis et nous-mêmes.

Les contradictions au sein du peuple ne doivent pas être traitées de la même façon que celles qui nous opposent à nos ennemis, tout comme les contradictions entre nos ennemis et nous-mêmes ne doivent pas être considérées comme des contradictions au sein du peuple.

Il est normal qu’il y ait des opinions différentes parmi les masses populaires. La confrontation de différentes opinions est inévitable, nécessaire et bénéfique. Au cours d’un débat normal mené à fond, les masses populaires sauront affirmer ce qui est juste et corriger ce qui est erroné et parviendront graduellement à l’unanimité.

La méthode de raisonner avec faits à l’appui et celle de la persuasion par le raisonnement doivent être appliquées au cours du débat. Il n’est pas permis d’user de contrainte pour soumettre la minorité qui soutient des vues différentes.

La minorité doit être protégée, parce que parfois la vérité est de son côté. Même si elle a des vues erronées, il lui est toujours permis de se défendre et de réserver ses opinions. »

Chacun de nos camarades révolutionnaires doit appliquer et exécuter fidèlement cette décision élaborée sous la direction personnelle du président Mao.

La grande révolution culturelle prolétarienne est une grande révolution qui touche l’homme dans ce qu’il a de plus profond. Ce grand mouvement révolutionnaire de caractère de masse concerne inévitablement toutes sortes de questions que se pose chacun dans les replis les plus profonds de son âme. Ce mouvement est une grande éducation socialiste pour tous nos cadres et pour les masses.

Détruire idées, culture, mœurs et coutumes anciennes, créer idées, culture, mœurs et coutumes nouvelles, et propager rapidement l’esprit révolutionnaire dans tout le pays, tout cela est excellent, d’une importance profonde et de grande portée.

Tous les camarades révolutionnaires doivent accueillir avec enthousiasme et soutenir résolument pareille action ; ils doivent consciemment s’aguerrir dans les flammes de la révolution et suivre les enseignements du président Mao, défendrefermement la vérité et corriger leurs erreurs.

Dans leur attitude envers les critiques formulées par les masses, ils doivent obéir à cette règle : « Corrigez vos erreurs si vous en avez commis et veillez à les éviter si vous n’en avez pas commis. »

Du mouvement dans son ensemble, nous devons saisir les contradictions principales et les buts essentiels, et régler correctement les rapports entre les principales contradictions et les contradictions ordinaires.

Ceux qui n’ont que des insuffisances ou qui font des erreurs mineures relevant du style de travail doivent se corriger consciemment au cours de ce grand mouvement révolutionnaire culturel, mais ils ne doivent pas être considérés comme les objectifs principaux du mouvement.

Ce genre de problème doit être résolu par la méthode de la juste solution des contradictions au sein du peuple.

Il est nécessaire de persuader, d’éduquer et de prévenir une simplification exagérée et une attitude de rudesse. Il faut écarter la méthode servant à régler les contradictions entre nous-mêmes et l’ennemi quand elles ne concernent que des questions d’insuffisances et d’erreurs mineures relevant du style de travail, ne pas considérer cette sorte de problème comme l’objectif principal de lutte du mouvement, et éviter d’entraver l’orientation générale de notre lutte.

La grande révolution culturelle prolétarienne est une grande lutte de classes impétueuse comme un torrent.

Cette lutte est aiguë et complexe et elle connaîtra des tours et des détours et des vicissitudes. Nous devons être pleinement conscients de ce fait.

Si nous maintenons fermement l’orientation générale du mouvement, si nous utilisons le point de vue de la lutte de classes et la méthode de l’analyse des classes pour résoudre problèmes et contradictions de tous genres qui surgissent au cours du mouvement, et si nous faisons à tout moment le bilan de notre expérience, nous ferons à coup sûr progresser pas à pas cette grande lutte révolutionnaire jusqu’au triomphe final.

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Levons haut le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Zedong ; participons activement à la grande révolution culturelle socialiste

Editorial du Jiefangjun Bao du 18 avril 1966

(Quotidien de l’Armée de Libération)

Le président Mao Zedong nous enseigne que les classes et la lutte de classes continuent d’exister dans la société socialiste. En Chine, nous dit-il, « la lutte de classes entre le prolétariat et la bourgeoisie, entre les diverses forces politiques, et entre le prolétariat et la bourgeoisie dans le domaine de l’idéologie sera encore une lutte longue, sujette à des vicissitudes et qui, par moments, pourrait même devenir très aiguë ».

Sur le front culturel, la lutte pour l’épanouissement de tout ce qui est prolétarien et l’élimination de tout ce qui est bourgeois représente un aspect important de la lutte entre deux classes (le 1prolétariat et la bourgeoisie), entre deux voies (la voie socialiste et la voie capitaliste) et entre deux idéologies (l’idéologie prolétarienne et l’idéologie bourgeoise).

Prolétariat et bourgeoisie ont l’un et l’autre la volonté de transformer le monde selon la conception qu’ils en ont. La culture socialiste entend être au service des ouvriers, paysans et soldats, au service de la politique prolétarienne, au service de la consolidation et du développement du système socialiste et de son passage progressif au communisme. Et quant à la culture bourgeoise et révisionniste, elle est au service des bourgeois, propriétaires fonciers, paysans riches, contre révolutionnaires, mauvais éléments et droitiers, et elle fraye la voie à la restauration du capitalisme.

Si le prolétariat n’occupe pas les positions culturelles, la bourgeoisie ne manquera pas de le faire.

C’est là une lutte de classes aiguë.

Étant donné que, dans notre pays, les forces bourgeoises résiduelles demeurent assez importantes, que nous avons encore un assez grand nombre d’intellectuels bourgeois, que l’influence de l’idéologie bourgeoise est encore assez forte, et que les méthodes qu’ils emploient pour nous combattre se font 2de plus en plus insidieuses et sournoises, tortueuses et dissimulées, si peu que nous relâchions notre attention, notre vigilance, nous risquons de ne rien voir de ce qui se passe, d’être atteints par les balles enrobées de sucre de la bourgeoisie, et même de perdre nos positions.

Dans ce domaine, la question de savoir qui l’emportera, du socialisme ou du capitalisme, n’est pas encore réglée. La lutte est inéluctable. Si nous ne savons pas la mener correctement, le révisionnisme pourra faire son apparition.

Notre Armée populaire de Libération — les forces armées du peuple créées et dirigées par le Parti communiste chinois et le président Mao — est l’instrument le plus loyal du Parti et du peuple, et le soutien principal de la dictature du prolétariat. Le rôle important qu’elle n’a cessé de jouer pour la cause révolutionnaire du prolétariat, elle continuera à le jouer dans cette grande révolution culturelle socialiste.

Nous devons avoir une connaissance plus profonde de la situation de la lutte de classes dans le domaine idéologique et, de concert avec toute la population de notre pays, lever haut le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Zedong et mener sans défaillance et jusqu’au bout la révolution culturelle socialiste, de sorte que le travail littéraire et artistique de nos forces armées contribue puissamment à donner la primauté à la 3politique et à promouvoir la révolutionnarisation du peuple.

UNE LUTTE DE CLASSES AIGUË
SE LIVRE SUR LE FRONT CULTUREL

Ces seize dernières années ont vu se dérouler une âpre lutte de classes sur le front culturel.

Dans les deux étapes de notre révolution, l’étape de la démocratie nouvelle et l’étape socialiste, sur le front culturel a eu lieu une lutte entre deux classes et deux lignes, la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie pour la direction sur ce front. Dans l’histoire de notre Parti, les luttes contre l’opportunisme « de gauche » et l’opportunisme de droite incluent aussi les luttes entre les deux lignes sur le front culturel.

La ligne de Wang Ming était un courant idéologique bourgeois qui déferla au sein de notre Parti.

Au cours du mouvement de rectification qui débuta en 1942, le président Mao donna une réfutation théorique complète des lignes politique, militaire et organisationnelle de Wang Ming, immédiatement suivie d’une réfutation théorique complète de la ligne culturelle incarnée par Wang Ming.

La démocratie nouvelle et Interventions aux causeries sur la littérature et l’art à Yenan du président Mao sont les bilans historiques les plus complets, les plus détaillés et les plus systématiques de cette lutte entre les deux lignes sur le front culturel ; la conception marxiste-léniniste du monde et la théorie marxiste-léniniste de la littérature et de l’art trouvent dans ces œuvres leur suite et leur développement.

Après que notre révolution eut accédé à l’étape socialiste, toute une série de luttes importantes ont été menées sur le front culturel sous la direction même du Comité central du Parti communiste chinois et du président Mao Zedong, notamment la critique du film La vie de Wou Hsiun (1), la critique du livre Essai sur le « Rêve du Pavillon rouge » (2), la lutte contre la clique contre-révolutionnaire de Hou Feng (3), la lutte contre les droitiers, ainsi que la grande révolution culturelle socialiste des trois dernières années.

Les deux œuvres du président Mao, De la juste solution des contradictions au sein du peuple et Discours prononcé à la conférence nationale sur le travail de propagande du Parti communiste chinois, sont les bilans les plus récents de l’expérience historique des mouvements pour l’idéologie, la littérature et l’art révolutionnaires en Chine et dans d’autres pays ; elles représentent un nouveau développement de la conception marxiste-léniniste du monde et de la théorie marxiste-léniniste de la littérature et de l’art.

Ces quatre brillantes œuvres constituent une partie importante de la grande pensée de Mao Zedong ; elles sont actuellement le sommet le plus élevé de la conception marxiste-léniniste du monde et de la théorie marxiste-léniniste de la littérature et de l’art ; elles nous fournissent les plus hautes instructions pour notre travail littéraire et artistique, et nous, prolétaires, y trouverons pendant longtemps encore de quoi satisfaire nos besoins.

Durant la quinzaine d’années qui a suivi la fondation de notre République, il a toujours existé, dans nos milieux littéraires et artistiques, une ligne noire anti-parti et anti-socialiste qui va à rencontre de la pensée de Mao Zedong.

Cette ligne noire est un conglomérat d’idées bourgeoises et révisionnistes modernes sur la littérature et l’art et de ce qu’on appelle la littérature et l’art des années 30.

Ces idées se trouvent exprimées dans des théories que résument des expressions telles qu’« écrire la vérité » (4), « large voie du réalisme » (5), « approfondissement du réalisme » (6), « personnages indécis » (7), « synthèse de l’esprit de l’époque » (8), opposition au « rôle décisif du sujet » (9) et opposition à l’« odeur de la poudre à canon » (10).

La plupart de ces idées ont été réfutées dans les Interventions 6aux causeries sur la littérature et l’art à Yenan du président Mao.

Dans le monde du cinéma, certains proposèrent de  «rompre avec les canons et se rebeller contre l’orthodoxie », en d’autres termes, de rompre avec les principes du marxisme-léninisme et de la pensée de Mao Zedong et d’abandonner la voie de la guerre révolutionnaire populaire.

Ce contre-courant d’idées bourgeoises et révisionnistes modernes a influencé ou dominé notre littérature et notre art de sorte que dans les œuvres écrites après la Libération sur la guerre populaire, les forces armées populaires et autres sujets militaires, nous ne trouvons qu’un petit nombre de bonnes œuvres ou d’œuvres fondamentalement saines, qui exaltent véritablement nos héros révolutionnaires et servent les ouvriers, paysans et soldats et le socialisme ; beaucoup d’œuvres sont médiocres, et certaines sont des œuvres pernicieuses anti-parti et anti-socialistes.

Certaines œuvres déforment les faits historiques, se concentrent sur la description de lignes erronées et non de la ligne juste ; d’autres dépeignent des personnages héroïques qui, néanmoins, violent la discipline ; ou bien ils ne créent de tels personnages que pour leur donner une fin artificiellement tragique.

D’autres encore ne présentent plus de personnages héroïques, 7mais seulement des personnages  «indécis » et en fait arriérés, avilissant l’image des ouvriers, paysans et soldats. En décrivant l’ennemi, elles ne dévoilent pas sa nature de classe comme exploiteur et oppresseur du peuple et vont même jusqu’à le rendre séduisant.

Enfin, quelques œuvres ne parlent que d’amour et d’histoires romanesques, flattant les goûts vulgaires, proclamant que  «l’amour » et  «la mort » sont des sujets éternels.

Il faut s’opposer énergiquement à toute cette camelote bourgeoise et révisionniste.

La lutte entre les deux lignes sur le front littéraire et artistique dans la société se reflète fatalement dans les forces armées car celles-ci n’existent pas dans le vide et il est impossible qu’elles fassent exception à la règle.

Nos forces armées sont l’instrument principal de la dictature du prolétariat.

Sans les forces armées populaires conduites par le Parti, notre révolution n’aurait pu triompher.

Il n’aurait pu y avoir ni dictature du prolétariat ni socialisme et le peuple ne posséderait rien.

8Il est donc inévitable que l’ennemi cherche par tous les moyens et de tous les côtés à miner nos forces armées ; et qu’il se serve de l’art et de la littérature comme d’une arme pour les corrompre.

Nous devons être des plus vigilants à cet égard. Tout le monde cependant n’est pas de cet avis.

Certains prétendent que le problème de l’orientation, de la littérature et de l’art dans nos forces armées est déjà résolu et que c’est surtout celui d’élever notre niveau artistique qui reste à résoudre.

Cette opinion erronée, la plus pernicieuse, n’est pas basée sur une analyse concrète.

En fait, une partie de la littérature et de l’art de nos forces armées suit la juste orientation et a atteint un niveau artistique relativement élevé ; certaines œuvres suivent la juste orientation mais leur niveau artistique demeure bas ; d’autres révèlent de graves défauts ou erreurs à la fois dans l’orientation politique et la forme artistique ; quelques unes enfin sécrètent tout simplement des poisons anti-parti et anti-socialistes. Dans les tempêtes auxquelles a donné lieu la lutte de classes sur le front littéraire et artistique depuis la Libération, certains 9de ceux qui, dans l’armée, travaillaient sur ce front n’ont pas été à la hauteur de l’épreuve et ont commis des erreurs plus ou moins graves.

Ce qui montre que le travail littéraire et artistique dans les forces armées a aussi été influencé peu ou prou par la ligne noire anti-parti et anti-socialiste.

Nous devons donc, conformément aux instructions du Comité central du Parti et du président Mao Zedong, participer activement à la grande révolution socialiste sur le front culturel, éliminer radicalement cette ligne noire et son influence sur les forces armées.

Quand nous nous en serons débarrassés, d’autres pourront apparaître et la lutte doit donc continuer.

Il s’agit là d’une lutte ardue, complexe et de longue haleine qui prendra des dizaines d’années, voire des siècles.

Il est essentiel pour la révolutionnarisation de nos forces armées, pour l’avenir de notre révolution et pour l’avenir de la révolution mondiale que nous menions sans défaillance et jusqu’au bout la grande révolution culturelle socialiste.

UNE NOUVELLE SITUATION
DANS LA GRANDE RÉVOLUTION CULTURELLE

Depuis qu’en septembre 1962. à la dixième session plénière du Comité central issu du VIIIe Congrès du Parti, le président Mao a recommandé à tout le Parti et à tout le peuple chinois de ne jamais perdre de vue les classes et la lutte de classes, la lutte pour l’épanouissement de l’idéologie prolétarienne et l’élimination de l’idéologie bourgeoise sur le front culturel s’est encore développée.

Ces trois dernières années ont été marquées par une nouvelle situation dans la grande révolution culturelle socialiste. L’exemple le plus remarquable en est l’apparition de l’Opéra de Pékin révolutionnaire contemporain.

Guidés par le Comité central du Parti et le président Mao et armés du marxisme-léninisme et de la pensée de Mao Zedong, les artisans de la réforme de l’Opéra de Pékin ont lancé une courageuse et tenace offensive contre la littérature et l’art de la classe féodale, de la bourgeoisie et du révisionnisme moderne.

Cette offensive a radicalement révolutionnarisé. Tant dans son contenu idéologique que dans sa forme artistique, cette citadelle réputée imprenable qu’était l’Opéra de Pékin et elle a suscité un changement révolutionnaire dans les milieux 11littéraires et artistiques.

Des spectacles de l’Opéra de Pékin révolutionnaire contemporain, tels que Le fanal rouge, Chakiapang, La montagne du Tigre prise d’assaut et Raid sur le Régiment du Tigre blanc, et de même le ballet Le détachement féminin rouge, la symphonie Chakiapang et les modelages La cour aux fermages ont tous eu un grand succès auprès de la grande masse des ouvriers, paysans et soldats et ont été applaudis avec enthousiasme par les spectateurs chinois et étrangers.

Ces réalisations sans précédent auront une influence profonde et de longue portée sur notre révolution culturelle socialiste. Elles prouvent de façon frappante que même la citadelle la plus imprenable, l’Opéra de Pékin, peut être enlevée et révolutionnarisée, que les formes d’art étrangères classiques telles que le ballet, la musique symphonique et la sculpture peuvent aussi être réformées pour servir notre cause ; ces succès accroissent notre confiance en la possibilité de révolutionnariser les autres formes d’art.

En même temps, ils portent un rude coup aux conservateurs de tout acabit et aux théories telles que celle de la  «valeur de recette », de la  «valeur en devises étrangères » et à l’affirmation selon laquelle  «les œuvres révolutionnaires ne sont pas articles d’exportation », etc.

Les amples activités de masse des ouvriers, paysans et soldats sur les fronts idéologique, littéraire et artistique sont un autre exemple remarquable de la grande révolution culturelle socialiste de ces trois dernières années.

Les ouvriers, paysans et soldats écrivent maintenant un grand nombre de bons articles philosophiques qui donnent de la pensée de Mao Zedong une expression tirée de la pratique ; ils produisent également beaucoup d’excellentes œuvres littéraires et artistiques exaltant la grande victoire de notre révolution socialiste, le grand bond en avant sur les différents fronts de notre édification socialiste, nos nouveaux héros et la brillante direction de notre grand Parti et de notre grand dirigeant le président Mao.

Les multiples poèmes écrits par des ouvriers, paysans et soldats qui paraissent sur les journaux muraux et sur les tableaux noirs reflètent, tant par leur contenu que par leur forme, une époque toute nouvelle.

Ces dernières années, une excellente situation se présente également dans le travail culturel de nos forces armées. Depuis qu’il a pris en main les affaires de la Commission militaire du Comité central du Parti communiste chinois, le camarade Lin Piao a toujours prêté une grande attention au travail littéraire et artistique et il nous a donné de nombreuses et importantes instructions.

La Résolution sur le Renforcement du Travail politique et idéologique dans les Forces armées, approuvée en 1960 à la réunion élargie de la Commission militaire, spécifie clairement que le travail littéraire et artistique dans les forces aimées « doit être étroitement lié à leurs tâches et à leur état d’esprit, servir la cause du développement de l’idéologie prolétarienne et de la liquidation de l’idéologie bourgeoise, de la consolidation et de l’accroissement clé la puissance de combat ».

La plupart de nos travailleurs littéraires et artistiques des forces armées donnent la primauté à la. Politique, étudient et appliquent de façon vivante les œuvres du président Mao, vivent avec les unités de base clé l’armée ou dans les campagnes et les usines, participent activement au mouvement d’éducation socialiste, font corps avec les ouvriers, paysans et soldats, continuent à s’aguerrir et à se rééduquer idéologiquement, et élèvent leur niveau de conscience prolétarienne.

C’est ainsi qu’ils ont pu produire d’excellentes pièces comme La garde sous le néon, d’excellents romans tels que Le chant de Eouyang Haï, ainsi que des reportages, des poèmes et des chants pour les soldats, de la musique, des danses et des œuvres d’art plastique d’une assez grande valeur. En même temps, un certain nombre d’écrivains au talent prometteur ont fait leur apparition.

Naturellement, ce ne sont là que les premiers fruits de notre révolution culturelle socialiste, le premier pas d’une longue marche de dix mille lis.

Afin de sauvegarder et d’améliorer ces résultats, de mener la révolution culturelle socialiste à son terme, nous devons travailler durement pendant une longue période.

Les travailleurs littéraires et artistiques de nos forces armées doivent se surpasser pour apporter leur contribution.

METTRE EN RELIEF LA  «NOUVEAUTÉ » SOCIALISTE,
AFFIRMER L’« ORIGINALITÉ » PROLÉTARIENNE, PRODUIRE DE BONS EXEMPLES

Pour créer une littérature et un art socialistes nouveaux, nous devons produire des œuvres exemplaires et les camarades dirigeants doivent y veiller personnellement.

Ce n’est qu’en élaborant de tels exemples et par une expérience couronnée de succès dans ce domaine que nos arguments se révéleront convaincants et que nous serons à même de tenir solidement nos positions.

Nous devons avoir le courage de frayer un nouveau chemin, de mettre en relief la  «nouveauté » socialiste et d’affirmer l’« originalité » prolétarienne.

La tâche fondamentale de la littérature et de l’art socialistes est de s’efforcer de camper des personnages héroïques d’ouvriers, de paysans et de soldats armés de la pensée Mao Zedong. Le président Mao a souligné : « De deux choses l’une : ou bien l’on est un écrivain ou un artiste bourgeois et alors on ne célèbre pas le prolétariat, mais la bourgeoisie ; ou bien l’on est un écrivain ou un artiste prolétarien et alors on célèbre non la bourgeoisie, mais le prolétariat et tout le peuple travailleur. »

Aussi, la lutte de classes entre le prolétariat et la bourgeoisie sur le front littéraire et artistique est-elle centrée sur la question : quelle classe doit-on célébrer ? De quelle classe doit-on peindre les héros ?

À quelle classe doivent appartenir les hommes qui occuperont la position dominante dans les œuvres littéraires et artistiques ? Là se trouve la ligne de démarcation entre la littérature et l’art des différentes classes.

Les belles qualités des héros ouvriers, paysans ou soldats 16nourris de la pensée de Mao Zedong résument le caractère de classe du prolétariat.

Nous devons mettre notre enthousiasme et notre ferveur à créer des images héroïques d’ouvriers, de paysans et de soldats. Nous devons créer des types et non pas nous en tenir à des personnages et à des événements réels.

Écoutons le président Mao : « La vie, quand elle est reflétée dans les œuvres littéraires et artistiques, peut et doit être plus sublime, plus intense, plus concentrée, plus typique, plus près de l’idéal et, partant, d’un caractère plus universel que la réalité quotidienne. »

Cela signifie que nos écrivains doivent concentrer et synthétiser des matériaux fournis par la vie et accumulés pendant une longue période pour créer différents genres de personnages typiques.

Pour camper avec succès des personnages héroïques, nous devons, en ce qui concerne la méthode de création, combiner le réalisme révolutionnaire avec le romantisme révolutionnaire et non pas adopter le réalisme critique ou le romantisme bourgeois.

Les écrivains des forces armées doivent considérer comme une 17tâche glorieuse la description des guerres révolutionnaires, la diffusion des idées du président Mao sur la guerre populaire et la création de héros des guerres révolutionnaires.

Quand nous écrivons sur les guerres populaires, nous devons avant tout avoir une claire compréhension de la nature de ces guerres : la nôtre est juste, celle de l’ennemi est injuste. Nos œuvres doivent montrer l’âpreté de notre lutte et la grandeur de notre sacrifice, elles doivent aussi manifester l’héroïsme et l’optimisme révolutionnaires.

Tout en montrant la cruauté de la guerre, nous ne devons pas nous étendre sur ses horreurs.

Tout en montrant l’âpreté de la lutte révolutionnaire, nous ne devons pas exagérer les souffrances qu’elle entraîne. La cruauté d’une guerre révolutionnaire et l’héroïsme révolutionnaire, l’âpreté de la lutte révolutionnaire et l’optimisme révolutionnaire, ce sont là des unités de contraires, mais nous devons saisir clairement le principal aspect de la contradiction ; sinon, si nous mettons l’accent à faux, la tendance du pacifisme bourgeois apparaîtra.

En décrivant la guerre révolutionnaire populaire, qu’il s’agisse de la phase où la guerre de partisans joue le rôle fondamental et 18la guerre de mouvement un rôle d’appoint, ou qu’il s’agisse clé la phase où la guerre de mouvement est fondamentale, nous devons toujours montrer correctement le rapport entre les forces régulières, les partisans et la milice populaire, le rapport entre les masses armées et les masses non armées, placées sous la direction du Parti.

Il n’est pas facile de créer de bons exemples de littérature et d’art prolétariens.

Stratégiquement, nous devons mépriser les difficultés de cette tâche, mais tactiquement nous devons en tenir grand compte. Créer une bonne œuvre est un processus ardu et les camarades qui dirigent ce travail ne doivent jamais adopter une attitude bureaucratique ou désinvolte à cet égard, mais doivent travailler avec acharnement, partager joies et peines avec les écrivains.

Ils doivent autant que possible recueillir les matériaux de première main. Ils ne doivent craindre ni les échecs ni les erreurs ; mais les admettre et permettre à leurs auteurs de se racheter.

Ils doivent s’appuyer sur les masses, recueillir leurs opinions et s’en remettre à elles, se soumettre de façon répétée à l’épreuve de la pratique pendant une longue période pour améliorer 19continuellement leur travail et s’efforcer d’intégrer un contenu politique révolutionnaire à la meilleure forme artistique possible.

Au cours de la pratique, ils doivent faire en temps utile le bilan de leur expérience, saisir progressivement les lois des diverses formes d’art. Sinon, il leur sera impossible de créer de bons exemples.

Il existe de nombreux et importants thèmes révolutionnaires historiques et contemporains qui doivent d’urgence être traités de façon systématique et planifiée ; ce faisant, nous formerons un fort noyau d’écrivains et d’artistes véritablement prolétariens.

LIBÉRER LA PENSÉE, SURMONTER LA SUPERSTITION

Dans la révolution culturelle socialiste, il faut détruire et il faut construire.

Sans destruction radicale, pas de construction véritable. Afin de poursuivre la révolution culturelle socialiste et de créer une littérature et un art socialistes nouveaux, nous devons libérer notre pensée et surmonter la vénération aveugle. Nous devons surmonter la vénération aveugle pour ce qu’on appelle la littérature et l’art des années 30.

A l’époque, le mouvement littéraire et artistique de gauche suivait en politique la ligne opportuniste « de gauche » de Wang Ming, et il était, sur le plan de l’organisation, exclusif et sectaire ; quant à sa théorie de la littérature et de l’art, c’était pratiquement celle des critiques littéraires bourgeois russes tels que Bélinski (11), Tchernychevski (12) et Dobrolioubov (13), démocrates bourgeois de la Russie tsariste, dont les idées n’étaient pas marxistes, mais bourgeoises.

La révolution démocratique bourgeoise est une révolution dans laquelle une classe exploiteuse s’oppose à une autre. Seule la révolution socialiste prolétarienne détruit définitivement toutes les classes exploiteuses.

Nous ne devons donc pas prendre les idées d’un quelconque révolutionnaire bourgeois comme principe directeur de nos mouvements prolétariens, tant idéologique que littéraire et artistique.

Il y eut aussi de bonnes choses dans les années 30, en l’occurence le mouvement littéraire et artistique militant de l’aile gauche dirigé par Lou Sin.

Mais vers la fin des années 30, certains dirigeants de l’aile gauche, influencés par la ligne capitularde de droite de Wang Ming, abandonnèrent le point de vue de classe du marxisme­ léninisme, et présentèrent le slogan d’une  «littérature de défense nationale ».

C’était un slogan bourgeois.

C’est Lou Sin qui formula le slogan prolétarien  «Littérature populaire de la guerre révolutionnaire nationale ».

Des écrivains et des artistes de gauche, notamment Lou Sin, indiquèrent également que l’art et la littérature devaient être au service des ouvriers et paysans et que ceux-ci devaient créer eux-mêmes des œuvres littéraires et artistiques.

Mais, comme la grande majorité de ces hommes étaient des démocrates et des nationalistes bourgeois, aucune solution systématique ne fut trouvée au problème fondamental : comment lier la littérature et l’art aux ouvriers, paysans et soldats.

Certains ne résistèrent pas à l’épreuve de la révolution démocratique tandis que d’autres franchissent mal le pas du socialisme. Nous devons surmonter la vénération aveugle pour la littérature classique chinoise et étrangère.

L’art et la littérature classiques de la Chine et de l’Europe (Russie comprise) ont exercé une influence considérable sur les milieux littéraires et artistiques de notre pays et certains les considèrent comme des modèles et les acceptent en bloc. Mais le président Mao nous a enseigné que « la transposition et l’imitation, sans la moindre critique, des œuvres anciennes et étrangères, c’est là le dogmatisme le plus stérile et le plus nuisible en littérature et en art ».

Les œuvres anciennes et étrangères doivent être étudiées, elles aussi, et ce serait une erreur de s’y refuser ; mais nous devons le faire de façon critique, de telle sorte que l’ancien serve l’actuel et l’étranger le national.

Quant aux œuvres littéraires et artistiques révolutionnaires soviétiques d’assez bonne qualité parues après la Révolution d’Octobre, elles doivent aussi être analysées, mais non aveuglément vénérées et encore moins servilement imitées. L’imitation aveugle ne peut jamais devenir de l’art. La littérature et l’art ne peuvent venir que de la vie, leur unique source.

Cela est prouvé par toute l’histoire de l’art et de la littérature, des temps anciens ou modernes, de la Chine ou de l’étranger.

PRATIQUER LE CENTRALISME DÉMOCRATIQUE,
APPLIQUER LA LIGNE DE MASSE

Tous les responsables du travail littéraire et artistique, de même que les artistes et les écrivains, doivent pratiquer le centralisme démocratique, veiller à ce que  «tout le monde ait son mot à dire » et s’opposer à ce que  «la parole d’un seul ait force de loi ».

Nous devons appliquer la ligne de masse et donner la primauté à la politique.

Dans le passé, des écrivains produisaient parfois des livres et, faisant la sourde oreille aux opinions des masses, ils forçaient la direction à donner son approbation.

Cette façon de faire est détestable.

Les cadres responsables de la littérature et de l’art doivent toujours se souvenir des deux points suivants relatifs à la création littéraire et artistique : premièrement, ils doivent prêter 24l’oreille aux opinions des masses ; deuxièmement, ils doivent analyser ces opinions, accepter celles qui sont justes et laisser de côté celles qui sont erronées.

Il n’y a pas d’œuvres artistiques et littéraires parfaites, mais si une œuvre est fondamentalement bonne, nous devons souligner ses insuffisances et ses erreurs afin qu’elles puissent être corrigées.

Les mauvaises œuvres ne doivent pas être cachées, mais soumises au jugement des masses.

Nous ne devons pas redouter les masses, mais avoir au contraire pleine confiance en elles car elles peuvent nous donner des avis très précieux.

Cela aidera ceux qui ont des idées confuses à accroître leur discernement.

ENCOURAGER UNE CRITIQUE DE MASSE, RÉVOLUTIONNAIRE ET MILITANTE, DE LA LITTÉRATURE ET DE L’ART

Nous devons préconiser la critique de masse, révolutionnaire et militante, de la littérature et de l’art, briser le monopole de la critique de la littérature et de l’art détenu par quelques « spécialistes » qui suivent une orientation erronée et se montrent conciliants.

Nous devons placer l’arme de la critique de la littérature et de l’art entre les mains de la masse des ouvriers, paysans et soldats, combiner les critiques émises par les professionnels aux critiques émises par les masses.

Nous devons renforcer le caractère combatif de cette critique, combattre la louange vulgaire et sans principes.

Nous devons réformer notre style littéraire, encourager la rédaction d’articles brefs et faciles à comprendre, faire de notre critique littéraire et artistique une arme, comme le poignard ou la grenade, et apprendre à la manier habilement en combat rapproché.

Nous devons naturellement écrire aussi des articles systématiques, plus longs et d’un plus haut niveau théorique. Nous devons raisonner faits à l’appui, ne pas effaroucher les gens en utilisant des termes techniques.

Voilà le seul moyen de désarmer les soi-disant ‘ »critiques littéraires et artistiques ».

Nous devons dans les critiques littéraires, soutenir chaleureusement les œuvres bonnes ou fondamentalement bonnes tout en montrant avec bienveillance leurs insuffisances, et faire des mauvaises une critique basée sur les principes. Dans le domaine théorique, les vues erronées sur la littérature et l’art qui sont assez typiques doivent être critiquées complètement et systématiquement.

Nous ne devons pas craindre d’être accusés de  «brandir le bâton ».

Quand on nous accuse de rudesse et de simplisme, nous devons faire notre propre analyse.

Certaines clé nos critiques, justes au fond, ne sont pas assez convaincantes car l’analyse et les arguments avancés sont insuffisants. Ceci doit être corrigé.

Certains, qui commencent par nous accuser de rudesse et de simplisme, renoncent à leur accusation quand ils acquièrent une meilleure compréhension.

Mais quand l’ennemi condamne nos justes critiques comme rudes et simplistes, nous devons tenir bon.

Nous devons avoir une critique artistique et littéraire constante, 27car c’est une méthode importante pour mener la lutte dans ce domaine littéraire et artistique et un important moyen pour le Parti de diriger la littérature et l’art.

Sans une critique littéraire et artistique juste, nous ne pouvons maintenir une orientation correcte dans la littérature et l’art ni créer une grande variété d’œuvres de qualité.

UTILISER LA PENSÉE DE MAO ZEDONG POUR RÉÉDUQUER LES CADRES ET RÉORGANISER LES ÉCRIVAINS ET LES ARTISTES

Pour mener à fond la révolution culturelle socialiste, nous devons rééduquer les cadres responsables de la littérature et de l’art et réorganiser les écrivains et les artistes.

Déjà, durant la lutte dans les monts Tsingkang, sous la direction du président Mao en personne et guidée par les brillantes directives des Résolutions de la Conférence de Koutien, l’Armée rouge des Ouvriers et des Paysans créa un corps d’écrivains et d’artistes rouges.

Pendant la Guerre de résistance anti-japonaise, notre Parti et notre armée ayant acquis une plus grande puissance politique et militaire, notre corps d’écrivains et d’artistes fit, lui aussi, de 28remarquables progrès.

Dans les bases d’appui et dans les forces armées, nous formâmes un nombre considérable de travailleurs littéraires et artistiques révolutionnaires.

En particulier après la publication des Interventions aux causeries sur la littérature et l’art à Yenan, ils suivirent une juste orientation, s’intégrèrent aux rangs ouvriers, paysans et soldats, et jouèrent un rôle actif dans la révolution. Mais après la Libération, quand nous entrâmes dans les grandes villes, certains furent incapables de résister à l’influence pernicieuse des idées bourgeoises et c’est ainsi qu’ils se laissèrent distancer.

Les travailleurs littéraires et artistiques qui se joignirent à cette époque à l’armée, apportèrent avec eux l’influence de diverses idées bourgeoises sur la littérature et l’art.

Un petit nombre d’entre eux n’a jamais été rééduqué et s’en est tenu obstinément à la position bourgeoise.

Notre littérature et notre art sont une littérature et un art prolétariens, une littérature et un art de parti.

Ce qui nous distingue avant tout des autres classes, c’est notre 29esprit de parti prolétarien.

Nous devons bien comprendre que les porte-parole des autres classes sont fidèles, eux aussi, à leur esprit de parti, lequel est fortement ancré.

Dans les principes régissant notre création artistique et littéraire, de même que dans notre ligne d’organisation et notre style de travail, nous devons rester fidèles à l’esprit de parti prolétarien et combattre la corruption des idées bourgeoises. Nous devons tracer une ligne de démarcation entre nos idées et les idées bourgeoises : nous ne devons tolérer aucune coexistence pacifique avec elles.

Les travailleurs de la littérature et de l’art appartenant à nos forces armées affrontent divers problèmes, mais pour la majorité, il s’agit d’une question de compréhension, il s’agit de recevoir une éducation plus haute pour accéder à un niveau plus élevé.

Nous devons considérer les œuvres du président Mao comme nos instructions les plus hautes, étudier consciencieusement et saisir ses enseignements sur l’art et la littérature, et veiller particulièrement à les mettre en pratique et à appliquer de façon vivante à notre pensée et à nos actions ce que nous apprenons, afin de parvenir à posséder réellement la pensée de Mao Tsé­ 30toung.

Nous devons appliquer les instructions du président Mao et  «aller pendant une longue période, sans réserve et de tout cœur, à la masse des ouvriers, paysans et soldats, dans le creuset du combat, à la source unique, prodigieusement ample et riche », nous intégrer aux ouvriers, paysans et soldats, réformer notre pensée, élever le niveau de notre conscience politique et servir de tout cœur les peuples de toute la Chine et du monde entier, sans aucune pensée de renommée ou de gain matériel, ne craindre ni les difficultés ni la mort.

Tout au long de notre vie, nous devons avoir à cœur d’étudier les œuvres du président Mao, de participer à la révolution et de réformer notre pensée.

C’est là la seule manière d’appliquer les instructions du camarade Lin Piao : nous tenir prêts à affronter victorieusement n’importe quelle dure épreuve intervenant dans notre pensée, notre vie et nos activités professionnelles.

Et c’est la seule manière de faire pour que notre travail littéraire et artistique serve mieux les ouvriers, paysans et soldats, qu’il serve mieux le socialisme et aide à consolider et à élever la puissance de combat de nos forces armées.

Un nouvel essor de la grande révolution culturelle socialiste se 31dessine et prend maintenant la forme d’un mouvement de masse.

Ce grand courant révolutionnaire balaiera les déchets de toutes les vieilles idées bourgeoises sur la littérature et l’art, inaugurera une nouvelle époque de l’art et de la littérature socialistes prolétariens.

Dans cette excellente situation révolutionnaire, nous devons être fiers d’être radicalement révolutionnaires.

Notre révolution socialiste est une révolution qui éliminera une fois pour toutes les classes exploiteuses et tous les systèmes d’exploitation, qui extirpera toutes les idées des classes exploiteuses qui sont un venin pour les masses populaires. Nous devons avoir la confiance et le courage d’entreprendre ce qui n’a jamais été tenté auparavant.

Nous devons lever encore plus haut le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Zedong et, sous la direction du Comité central du Parti, du président Mao et de la Commission militaire du Comité central du Parti, participer activement à la révolution culturelle socialiste, la mener inflexiblement jusqu’au bout, nous efforcer de créer une nouvelle littérature et un nouvel art socialistes dignes de notre grand pays, de notre grand Parti, de notre grand peuple et de notre grande armée.

NOTES

1. La vie de Wou Hsiun est un film pernicieux qui calomnie la tradition révolutionnaire du peuple chinois et propage le réformisme bourgeois et le capitulationnisme. Wou Hsiun, chien couchant des propriétaires fonciers sous la dynastie des Tsing, y est présenté comme un  «grand homme » qui se serait sacrifié pour que des fils de paysans pauvres puissent avoir la chance de s’instruire.

Le 20 mai 1951, le Renmin Ribao (Quotidien du Peuple) publia un éditorial stigmatisant sévèrement le caractère réactionnaire de La vie de Wou Hsiun et appelant le pays tout entier à critiquer ce film. Ce fut, après la fondation clé la Chine nouvelle, la première grande campagne de critique de l’idéologie réactionnaire bourgeoise.

2. L’Essai sur  «Le Rêve du Pavillon rouge » de Yu Ping-po est une étude d’une absurde minutie, faite dans un esprit d’idéalisme bourgeois, du roman Le Rêve du Pavillon rouge. En septembre 1954, une campagne de critique clé cet essai se développa à l’échelle nationale, constituant une lutte idéologique entre la pensée prolétarienne et la pensée bourgeoise, une lutte contre l’idéalisme bourgeois.

3. La clique contre-révolutionnaire de Hou Feng : Hou Feng était un traître qui par la suite avait réussi à s’infiltrer à nouveau dans les rangs révolutionnaires. Après la Libération, il organisa une confrérie secrète contre-révolutionnaire dans les milieux littéraires et artistiques.

En 1954, il adressa au Comité central du Parti communiste chinois ses  «Opinions », un volume de trois cent mille caractères chinois qui n’est qu’une attaque venimeuse contre la politique du Parti et la pensée clé Mao Zedong en matière de littérature et d’art. En mai et juin 1955, le Renmin Ribao publia successivement trois séries de documents et matériaux sur la clique contre-révolutionnaire de Hou Feng, et en conséquence, les intrigues contre-révolutionnaire de cette clique furent complètement démasquées et réduites à néant.

4. La théorie d’ »écrire la vérité » est une théorie révisionniste en matière de création littéraire. Le contre-révolutionnaire Hou Feng préconisait d’« écrire la vérité » et il était soutenu dans ce sens par Feng Hsiué-feng. Inspirés par des motifs inavouables, ces gens mettaient l’accent sur l’importance d’ »écrire la vérité ». Derrière le paravent de ce slogan, ils s’opposaient à ce que la littérature et l’art socialistes aient un caractère de classe reflétant une tendance politique.

Et ils s’opposaient à ce que la littérature et l’art servent à éduquer le peuple dans l’esprit du socialisme. Ils se complaisaient à fouiner dans les coins obscurs clé la réalité socialiste et à faire les poubelles de l’histoire. En prônant la prétendue manière d’ »écrire la vérité », ils ne visaient qu’à dépeindre la radieuse société socialiste sous un jour particulièrement sombre.

5. La théorie de la « large voie du réalisme » a été lancée par certains éléments anti-parti et anti-socialistes des milieux littéraires et artistiques, qui, s’opposant aux Interventions aux causeries sur la littérature et l’art à Yenan du président Mao Zedong, prétendaient qu’elles étaient dépassées et qu’il fallait ouvrir une autre voie plus large.

C’est là la nature clé la ‘ »large voie du réalisme » avancée par Tsin Tchao-yang et autres.

A leurs yeux, la voie la plus juste et la plus large, celle de servir les ouvriers, paysans et soldats, était encore trop étroite, elle n’était qu’un  «dogme stagnant », elle avait  «tracé devant les gens un petit sentier immuable ».

Ils préconisaient que les auteurs écrivent ce que bon leur semble selon  «leur propre expérience clé la vie, leur éducation et leur tempérament ainsi que leur individualité artistique »’ et que, s’écartant de l’orientation marquée par les ouvriers, paysans et soldats, ils se niellent en quête d’ »un champ de vision infiniment large permettant de développer l’initiative créatrice ».

6. La théorie de l’« approfondissement du réalisme » : à l’époque où il préconisait de  «peindre des personnages indécis », Chao Tsiuan-lin présenta une thèse dite de l’approfondissement du réalisme ».

Cette thèse demandait aux écrivains de révéler « les choses anciennes » qui pèsent sur les masses populaires et de résumer « le fardeau moral qui, depuis des millénaires, pèse sur les paysans individuels », créant ainsi des images de  «personnages indécis » ayant un caractère complexe.

Cette thèse demande aux écrivains clé se donner clés sujets « ordinaires », susceptibles de l’aire «voir les grandes choses à travers les petites » et « saisir le vaste monde à travers un grain de riz ».

Selon lui, les œuvres littéraires ne sont réalistes que lorsqu’elles décrivent des « personnages indécis » en proie à des conflits internes, lorsqu’elles résument « le fardeau moral qui, depuis des millénaires, pèse sur les paysans individuels » et lorsqu’elles dépeignent leur  «douloureux passage » de l’économie individuelle à l’économie collective.

Ainsi seulement le réalisme « s’approfondira ». En revanche, exalter l’héroïsme révolutionnaire des masses populaires, en peindre des images héroïques, cela n’est ni vrai, ni réaliste. L’approfondissement du réalisme » est une marchandise 36directement importée du réalisme critique bourgeois et donc une théorie littéraire réactionnaire à l’extrême.

7. La théorie des « personnages indécis » est une vue erronée dont Chao Tsiuan-lin, qui fut l’un clés vice-présidents de l’Association des Écrivains chinois, a été le principal initiateur. Entre l’hiver de 1960 et l’été de 1962, il formula à maintes reprises cette opinion.

Il calomniait la grande majorité des paysans pauvres et des paysans moyens de la couche inférieure comme des personnages  «indécis » hésitant entre le socialisme et le capitalisme. Il considérait que les œuvres littéraires devaient faire plus de place à ces « personnages indécis ». Son but était de répandre un sentiment de scepticisme et d’irrésolution face au socialisme et en même temps clé faire obstruction à la peinture de héros de l’époque socialiste dans les œuvres littéraires et artistiques.

8. « Synthèse clé l’esprit de l’époque » est une théorie absurde anti-marxiste-léniniste dont Tcheou Kou-tcheng se fit le représentant. Celui-ci niait que l’esprit de l’époque fût celui qui pousse celle-ci dans sa marche en avant et que le représentant de cet esprit fût la classe avancée qui pousse cette même époque.

Il soutenait que l’esprit de l’époque ne peut être que le « confluent » des  «diverses idéologies des diverses classes » et qu’en ce confluent se rejoignaient « toutes sortes d’esprits pseudo-révolutionnaires, non révolutionnaires et même contre-révolutionnaires ». Le « confluent de l’esprit de l’époque » n’est donc rien d’autre que la théorie tout à fait réactionnaire de la  «réconciliation de classes ».

9. La théorie de l’opposition au « rôle décisif du sujet » est une idée littéraire artistique anti-socialiste. Parmi les zélés propagateurs de cette opinion figurent notamment Tien Han et Hsia Yen. Dans le choix et le traitement d’un thème, un écrivain prolétarien doit avant tout considérer si celui-ci va dans le sens des intérêts du peuple.

Si l’on choisit de traiter un certain thème, c’est pour contribuer à l’épanouissement de out ce qui est prolétarien et à l’élimination de tout ce qui est bourgeois et c’est pour encourager les masses à suivre fermement la voie socialiste. Les théoriciens de l’opposition au « rôle décisif du sujet » considéraient ces vues correctes comme des règles draconiennes qu’il « faut éliminer complètement ». Sous prétexte d’élargir la gamme des thèmes littéraires, ils proposaient de rompre avec « les canons révolutionnaires » et de se rebeller contre « la juste voie de la guerre ».

Ils soutenaient qu’il avait trop été question de révolution et de lutte armée dans notre cinéma et qu’on ne pourrait faire du nouveau qu’en rompant avec ces canons et en trahissant cette juste voie. Certains proposaient d’écrire sur la  «sympathie humaine », l’« amour de l’humanité », les  «petites gens » et les « petites choses ». En fait, tous ces points de vue constituent des tentatives pour que la littérature et l’art s’écartent de la voie au service de la politique prolétarienne.

10. La théorie de l’« opposition à l’odeur de la poudre à canon » : La littérature du révisionnisme moderne s’étend avec complaisance sur les horreurs de la guerre et répand « la philosophie de la survie à tout prix » et le capitulationisme afin de paralyser la volonté de lutte des peuples et de répondre aux besoins de l’impérialisme.

Ces dernières années, dans notre pays aussi il s’est trouvé des gens pour clamer sans cesse que notre littérature sentait la poudre, que la scène de notre théâtre n’était qu’un hérissement de fusils et que cela était inesthétique. Ceux-là recommandaient aux écrivains clé rompre avec les  «’canons révolutionnaires » et de se rebeller contre ‘ ;la juste voie de la guerre ». L’opposition à l’odeur de la poudre est en fait un reflet du courant révisionniste dans les cercles littéraires et artistiques de notre pays.

11. V. G. Bélinski (1811-1848): démocrate russe, critique littéraire, philosophe et esthéticien, s’est opposé au servage et à l’autocratie tsariste dans sa critique littéraire.

12. Tchernychevski (1828-1889): démocrate russe, critique et écrivain, a soutenu les idées démocratiques révolutionnaires et s’est opposé au tsarisme et au servage.

13. Dotarolioubov (1836-1861): démocrate russe et critique littéraire, a mené des activités contre le tsarisme et le servage.

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Les “Propos du soir à Yenchan” de Teng Touo, recueil de sous-entendus anti-partis et anti-socialistes

1966

1. ATTAQUES PERFIDES CONTRE NOTRE GRAND PARTI

Attaques perfides contre le thèse scientifique : « Le vent d’Est l’emporte sur le vent d’Ouest », traitée de « grandes paroles creuses » et de « clichés »

« Certains ont la parole facile. Ils peuvent pérorer sans fin à n’importe quelle occasion, tel un fleuve dont rien n’arrête les eaux. Cependant, après les avoir écoutés, essayez de vous rappeler ce qu’ils ont dit ; vous ne vous souviendrez de rien. Faire de longs discours sans vraiment dire quoique ce soit, rendre la confusion plus grande à force d’expliquer, ou donner des explications qui n’expliquent rien, voilà les caractéristiques des grandes paroles creuses.

On ne peut nier que, dans certaines circonstances particulières, ce genre de grandes paroles creuses soit inévitable et constitue en quelque sorte une nécessité. Il n’en serait pas moins lamentable que cette pratique se répandît et fût appliquée en toute occasion, ou fût cultivée comme un don.

Ce serait plus désastreux encore si cet art était enseigné à nos enfants et que ceux-ci en fussent transformés en spécialistes des grandes paroles vides. Le hasard a voulu qu’ayant coutume d’imiter les grands poètes, un enfant de mes voisins écrivît récemment quantité de « grandes paroles creuses ». […]

Il a écrit tout dernièrement un poème intitulé Odes aux plantes sauvages, qui n’est que paroles creuses.Voici ce poème :

Le vénérable Ciel est notre père

La grande Terre est notre mère

Et le soleil notre nourrice,

Le vent d’Est est notre bienfaiteur

Le vent d’Ouest est notre ennemi.

Bien que les mots Ciel, Terre, père, mère, soleil, nourrice, vent d’Est, vent d’Ouest, bienfaiteur, ennemi attire le regard, ils sont ici employés abusivement et sont devenus des clichés. L’emploi des mots et des termes même les plus beaux peut être futile et plus on utilisera ces clichés, pis ce sera.

C’est pourquoi je voudrais donner ce conseil aux amis qui sont coutumiers des grandes paroles creuses : lisez plus, réfléchissez plus, parlez moins et lorsque votre tour de parler arrive, allez plutôt vous reposer, ainsi vous ne gaspillerez pas votre temps et votre énergie, ni ceux des autres.

Commentaire

« Le vent d’Est l’emporte sur le vent d’Ouest » est une thèse scientifique avancée le 18 novembre 1957 par le président Mao Zedong à la Conférence des Partis Communistes et ouvriers.

Elle montrait, par une image vivante, que la situation internationale était arrivée à un nouveau tournant, que la puissance du socialisme l’emportait sur celle de

l’impérialisme. Le vent d’Est représente les forces révolutionnaires anti-impérialistes du prolétariat mondial et des peuples opprimés d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Le vent d’Ouest représente les forces décadentes de l’impérialisme et de la réaction de tous les pays. Il est parfaitement juste de glorifier le « vent d’Est » et de détester le « vent d’Ouest ».

Pourquoi donc Teng Touo a-t-il traité « le vent d’Est est notre bienfaiteur/ le vent d’Ouest est notre ennemi » de « grandes paroles creuses » et de « clichés » ?

On sait que les révisionnistes khrouchtchéviens ont incité les gens à « dénoncer plus courageusement et plus résolument la thèse dogmatique sur la compétition mythique entre le vent d’Est et le vent d’Ouest ». Teng Touo chante ici sur le même ton que Khrouchtchev.

Où l’on insinue que la direction de notre Parti est « vaniteuse » et « n’a que dédain pour les masses »

La sagesse de l’homme n’est jamais sans limites. Le sot est seul à croire qu’il connaît tout et que sa sagesse est inépuisable, car en fait cela est totalement impossible. Certains paraissent fort intelligents, mais à vrai dire, ils ne sont intelligents qu’en apparence ou intelligents d’une manière futile, et ils ne peuvent être tenus pour vraiment intelligents, moins encore pour sages.

Lao-Tseu prit une position extrême dans ce domaine et, plus tard, les souverains des Six Royaumes allèrent à l’autre extrême. Le premier voulait oblitérer toute la sagesse, tout le bon sens et nier tout, tandis que les derniers avaient une telle confiance en leur propre sagesse qu’ils en devinrent aveuglément vaniteux.

Naturellement, ni l’un ni les autres ne parvinrent à de bons résultats. Leur erreur venait de ce qu’ils n’attachaient pas l’importance voulue à la sagesse des masses. Les meilleures idées ne peuvent venir que des masses.

Sous le règne de l’empereur Yuan de la dynastie des Han, le Premier ministre Kouang Heng soumit ceci à l’empereur : « J’ai entendu dire que consulter la multitude et se ranger à son avis répond à la volonté du Ciel. » Tchang Hsing, célèbre lettré sous le règne de l’empereur Kouang-wou de la dynastie des Han, conseilla lui aussi à l’empereur « de prendre avis de tous les côtés et d’accepter les suggestions d’en-bas ».

Fan Ya-fou, fils de Fan Tchong-yen de la dynastie des Song, donna le conseil suivnat à Sema Kouang : « J’espère que vous ferez preuve de modestie et prendrez en considération les opinions des masses. Il n’est pas nécessaire de tout concevoir soi-même ; lorsqu’un homme conçoit tout lui-même, les flatteurs saisiront l’occasion pour le flatter. »

Les vues de ces anciens étaient excellentes. L’idée de Fan Yao-fou qu’ « il n’est pas nécessaire de tout concevoir soi- même » mérite une attention particulière.

Toutefois, il en est qui se montrent invariablement vaniteux et suffisants ; ils n’ont que dédain pour les masses, décident tout par eux-mêmes dans l’espoir que l’originalité de leurs idées leur vaudra le succès, et ils rejettent les bons conseils venant d’en-bas. S’ils n’ont pas conscience de leurs défauts et n’essayent pas de les corriger, ils subiront finalement de lourds revers.

« Peut-on compter sur la sagesse ? » Propos du soir à Yenchan, tome 4, p.17-19, paru à l’origine dans le Beijing Wanbao, 22 février 1962.

Commentaire

Pourquoi Teng Touo se complaît-il dans des histoires du genre de Kouang Heng conseillant à l’empereur Yuan « de consulter la multitude et se ranger à son avis » et de tcheg Hsing sonseillant à l’empereur Kouangwou d’ « accepter les suggestions d’en-bas » ?

Ce n’est qu’une manière de lancer des attaques obliques contre notre grand Parti, en l’accusant d’être vaniteux et de n’avoir que dédain pour les masses ».

Le fait est clair lorsqu’on compare ses propos avec les calomnies répandues sur notre compte par les révisionnistes khrouchtchéviens. Les propos de Teng Touo ne sont-ils pas identiques à ceux qu’ont tenus les révisionnistes modernes pour dénigrer le Parti ?

Où l’on vilipende notre Parti en l’accusant de « revenir sur sa parole » et d’ « être indigne de confiance »

Nombreux sont ceux qui souffrent d’une maladie ou d’une autre […] ; l’une est appelée « amnésie ». C’est un mal fort ennuyeux et qui en est atteint ne peut en être guéri facilement. Le symptôme de cette maladie est que le malade revient souvent sur sa parole et ne tient pas ses promesses ; on est même enclin à le soupçonner de simuler la stupidité et il est donc indigne de confiance.

Dans Nouvelles anecdotes de Aitse, Lou Tchouo, qui vécut sous la dynastie des Ming, relate un cas typique d’amnésie : Un homme du royaume de Tsi était à ce point oublieux qu’il oubliait de s’arrêter une fois qu’il s’était mis en marche et se lever une fois couché. Sa femme était fort anxieuse. Elle lui confia : « J’ai entendu dire que Aitse est un homme spirituel et ingénieux, qu’il peut guérir les maladies les plus déconcertantes. Pourquoi ne vas-tu pas le consulter ? »

« Très bien » répondit l’homme, et il partit à cheval, emportant son arc et ses flèches. A peine avait-il parcouru une courte distance qu’il fut pris d’un besoin pressant. Il mit pied à terre, planta ses flèches et attacha son cheval à un arbre.

Après s’être soulagé, il tourna la tête à gauche et, apercevant les flèches, s’exclama : « Ciel, je l’ai échappé belle ! D’où viennent donc ces flèches ? Elles ont failli m’atteindre ! » Il regarda à droite et, à la vue du cheval, s’écria joyeusement : « J’ai eu grand peur, mais j’ai gagné un cheval. » Il allait se remettre en route, les rênes à la main, quand il marcha dans ses propres selles.

Il tapa du pied et se plaignit : « Peste ! J’ai marché sur une crotte de chien et gâté mes souliers ! » Il fouetta le cheval et prit le chemin du retour. Une fois arrivé, il hésita devant la porte, se demandant : « Où suis-je ? Est-ce la maison de l’honorable Aitse ? » Voyant sa perplexité, sa femme comprit qu’il avait de nouveau perdu la mémoire et le semonça. L’homme étonné répondit : « Nous ne nous connaissons pas, Madame. Pourquoi m’injuriez-vous ? »

Apparemment, cet homme présente un cas d’amnésie grave. On ne peut encore dire à coup sûr quel tour aura pris la maladie lorsqu’elle sera à son paroxysme : probablement la folie ou l’imbécillité.Selon les anciens livres de médecine chinoise, […] un des causes de l’amnésie serait le fonctionnement anormal de ce qu’on appelle souffle de vie.

C’est pourquoi non seulement le malade est atteint de pertes de mémoire, mais encore il se fait peu à peu capricieux, éprouve de grandes difficultés d’élocution, devient irascible, insensé et fou furieux. Autre cause : une lésion au cerveau.

Le malade s’engourdit de temps à autre, le sang lui monte à la tête, ce qui provoque parfois des évanouissements. Il deviendra idiot, s’il ne se fait pas soigner à temps. Celui qui se découvre l’un ou l’autre de ces symptômes doit aussitôt se mettre au repos complet, cesser de parler, s’abstenir de toute activité, car s’il s’obstine à parler et à agir, il ira au-devant d’une catastrophe.

N’existerait-il point de méthode efficaces pour guérir cette maladie ? Il y en a, bien sûr. Par exemple, […] au moment de le crise, prenez un plein seau de sang de chien et videz-le sur la tête du malade, puis versez-lui de l’eau froide pour qu’il ait les idées un peu plus claires.

Selon la médecine occidentale, une des méthodes consiste à le frapper sur la tête avec une matraque de fabrication spéciale pour le plonger dans un état de « choc » et à le rappeler ensuite à lui.

« Traitement spécifique de l’amnésie », Quianxian, n°14, 1962

Commentaire

Les attaques contenues dans cet article témoignent manifestement d’une haine mortelle pour notre grand Parti.Les livres de médecine n’indiquent nulle part, comme symptôme de l’amnésie, que le malade « revient sur sa parole et ne tient pas ses promesses », est « capricieux », « insensé » ou « fou furieux ».

Encore moins y préconise-t-on le traitement par le sang de chien ou les coups de matraque.

Les Nouvelles anecdotes de Aitse, écrites par Lou Tchouo sous la dynastie des Ming, tiennent du libelle politique satirique et n’oont rien à voir avec la médecine. Teng Touo traite ici de la politique et nullement de la médecine. Le fait est incontestable. Où l’on injurie la direction de notre Parti en la traitant de « Tchoukeh Liang larmoyant ».

Un Tchoukeh Liang larmoyant, c’est ce qu’il y a de plus lamentable. Ce sobriquet figure dans une anecdote intitulée « Kouo Ni se compare à Tchoukeh Liang » du tome 15 de Tcheng Che (Notes de chevet) de Yué Ko, petit-fils de Yué Fei. Il y est dit : « Lorsqu’il était commandant de garnison à l’est de la rivière Houai, Kouo Ti fit construire les murailles des deux cités. Il y avait avec lui Kouo Ni […]. Kouo Ni se montrait d’une telle présomption dans ses propos que personne n’osait le défier. Un jour, il traça sur un éventail ces lignes : Trois visites à la chaumière pour avis sur les affaires de l’Etat,

Sous deux règnes, le vieux ministre a secondé le pouvoir.

Ainsi donc Kouo Ni se prenait pour Kongming (Tchoukeh Liang). J’arrivai un été à Setchéou et je remarquai que l’éventail réservé aux hôtes portait en effet ces lignes. Je compris alors que ce que j’avais entendu n’était pas unesimple rumeur. Après la défaite de Kouo Tchouo à Fouli, puis de Kouo Tchouan à Yitchen, kouo Ni, désespérant de ne pouvoir remédier à cette situation, pleura en présence de ses hôtes. Le maître Peng Fa-tchouan, un magistrat, en fut témoin. Homme d’esprit, il déclara à ses amis : « Nous avons là un Tchoukeh liang larmoyant. »

Le trait d’esprit fut connu et fut beaucoup applaudi. L’ayant appris, Kouo Ni entra en colère et voulut punir Peng. Mais Kouo Ni fut relevé de ses fonctions avant d’avoir pu mener son projet à exécution.

Les Tchoukeh Liang larmoyants comme Kouo Ni sont tout bonnement ridicules et écœurants. Toutefois, l’anecdote montre que celui qui se fait passer pour Tchoukeh Liang n’intimide personne et finalement il apparaîtra sous son vrai jour et deviendra la risée de tous.

« Trois sortes de Tchoukeh Liang », Propos du soir à Yenchan, tome 4, p.12, paru à l’origine dans le Beijing Wanbao, 1 e Mars 1962.

Commentaire

A qui Teng Touo fait-il allusion quand il fulmine contre ce qu’il appelle « Tchoukeh Liang larmoyant », en disant que « celui qui se fait passer pour Tchoukeh Liang finira inévitablement par « apparaître sous son vrai jour » ? S’il fait allusion à la classe des propriétaires fonciers et à la bourgeoisie, il est inutile de recourir à des termes d’une pareille ambiguïté. La seule conclusion que l’on puisse en tirer est que ces insultes visent la direction de notre Parti.

2. OU L’ON RÉCLAME JUSTICE POUR LES OPPORTUNISTES DE DROITE DESTITUES. OU L’ON EXALTE LEUR « INFLEXIBILITÉ » ANTIPARTI ET OU ON LES ENCOURAGE A REVENIR A LA CHARGE

Plaidoyer pour Li San-tsai, ministre de l’Intérieur et des Finances destitué

Parmi les personnages historiques de Pékin, Li San-tsai, originaire de Tongtcheou, qui vécut sous la dynastie des Ming, semble être tombé dans l’oubli. C’est là une choses que ne peuvent que regretter ceux qui font des recherches sur l’histoire locale.

Son nom a été évoqué par hasard au cours d’un entretien que j’ai eu dernièrement avec quelques amis historiens. De retour chez moi, j’ai feuilleté quelques ouvrages historiques, et alors seulement j’ai remarqué que le verdict rendu sur Li San-tsai par les anciens historiens est fort contestable et doit être revu.

Li San-tsai (reconnu aussi sous les noms de Tao-fou et de Sieou-wou) acquit le titre de docteur dans la deuxième année du règne de Wanli. Il assuma successivement les fonctions officielles de « procureur impérial adjoint », « gouverneur de Feng Yang » et « ministre de l’Intérieur et des Finances ».

Il s’éleva contre les méthodes employées à l’époque pour percevoir l’impôt sur les mines et soutint activement les membres du parti Tonglin. Il est un personnage célèbre de l’Histoire de la dynastie des Ming. Celle-ci compilée au début de la dynastie des Tsing par Tchang Ting-yu et d’autresauteurs, contient une biographie de Li San-tsai qui conclut en ces termes :

« Homme de grand talent, San-tsai usait volontiers de stratagèmes et excellait dans l’art de gagner la confiance de la Cour. Pendant les treize années où il gouverna Feng Yang, il se fit des amis partout dans le pays. Incapable de rester toujours intègre, il s’attira constamment les attaques des autres.

Ceux qui, comme Chao Fou-tchong et Siu Tchao-kouei, en vinrent plus tard à condamner San-tsai étaient tous des partisans de Wei tchong-tsien, figurant sur la liste des complices de ce dernier, tandis que ceux qui, comme Kou Hsein-tcheng, Tseou Yuan-piao, Tchao Nan-sing et liou Tsong-tcheou appuyaient Li San-tsai, étaient tous des hauts fonctionnaires célèbres de l’époque. Aussi Li San-tsai passait- il généralement pour un homme sage. »

L’Histoire de la dynastie des Ming présente Li Sa-tsai comme un homme qui « usait volontiers de stratagèmes et excellait dans l’art de gagner la confiance de la Cour ».

La remarque n’est pas flatteuse. Si cela était vrai, Li San-tsai aurait été un comploteur et un intrigant politique. Mais les faits sont tout autres. Les Annales véridiques de l’empereur Chen Tsong, de la dynastie des Ming révèlent que, pendant les 27 e et 28 e années de règne de Wanli, Li San-tsai rédigea force mémoires à l’empereur pour exposer les abus commis dans l’imposition des mines.

Il dénonça courageusement les crimes perpétrés par les eunuques dans la perception de ces impôts : extorsions sans scrupules et transgression des lois. Pendant les 30 e et 31 e années du règne, il présenta encore à l’empereur maints mémoires exprimant son opposition à l’impôt sur les mines et proposant des mesures pour prévenir et combattre les inondations et la sécheresse en creusant des canaux, en draguant les rivières, en construisant des écluses.

Loin d’accepter ces propositions, l’empereur punit San-tsai d’une « suspension de traitement de 5 mois ». Comment peut-on prétendre que cet homme « usait volontiers de stratagèmes et excellait dans l’art de gagner la confiance de la Cour » ?

Aucune suite n’ayant été donnée à ses pétitions, li San-tsai présenta sa démission pour pouvoir se retirer chez lui. Evidemment, c’est aussi à cette époque qu’apparut le « parti Tonglin » qui attaquait la sombre politique féodale, et « San-tsai était en étroite relation » avec les membres de ce parti.

Aussi les forces corrompues et irréductibles du temps s’en prenaient-elles furieusement aux membres du parti Tonglin comme Kou Hsien-tcheng et Kao Pan-long et en même temps elles attaquaient violemment Li San-tsai.

Rien d’étonnant à ce que Li San-tsai ait, au même titre que les membres du parti Tonglin, été considéré par Wei Tchong-tsien et sa clique comme un ennemi juré.

Naturellement, à l’instigation des eunuques, ces irréductibles forces corrompues, représentées par Chao Fou-tchong et Siu Tchao-kouei, attaquaient sans scrupules Li San-tsai, l’accusant d’être un fieffé coquin faignant la loyauté et un grand hypocrite feignant la droiture », et énumérant « ses quatre grands crimes : « prévarication, fourberie, perfidie et tyrannie ».

Après que Li San-tsai se fut retiré chez lui il fut accusé par elles d’avoir « volé du bois d’œuvre de la Cour impériale pour construire sa résidence privée ».

Peut-être est-ce là le fait sur lequel l’Histoire de la dynastie des Ming se fonde pour affirmer qu’il était « incapable derester intègre ». Cependant Li San-tsai adressa plus d’un mémoire à l’empereur, demandant « que des eunuques soient envoyés pour juger l’affaire », que « des fonctionnaires de la Cour viennent procéder à une enquête », et que « l’empereur entende en personne son cas ». Il semblait être dans le vrai et avoir pleine confiance en lui-même ; cependant, la Cour de Wanli n’osa pas procéder à une enquête approfondie. Cela n’est-il pas fort clair ?

A en juger par ces faits relatifs à Li San-tsai, rapportés de son vivant et après sa mort, nous devons considérer celui-ci comme un personnage historique positif, bien que nous ne puissions pas dire que sa conduite ait été entièrement irréprochable.

« Pour la défense de Li San-tsai », Propos du soir à Yenchan, tome 5, p.102-104, paru à l’origine dans le Beijing wanbao, 29 mars 1962.

Commentaire

Li San-tsai est un personnage insignifiant de l’histoire. Ce fut un bourreau qui réprima des soulèvements paysans. Pourtant Teng Touo le présente comme un fonctionnaire exemplaire qui plaidait pour le peuple et travaillait dans l’intérêt du peuple ; il plaide contre la « destitution » de li San-tsai, prétendant que celui-ci était dans le vrai et plein de confiance en lui-même ».

Pourquoi cela ? Il est facile de voir que Li San-tsai était un individu du genre de Hai Jouei. La vérité, c’est que sous le prétexte de défendre Li San-tsai, Teng Touo réclame justice pour les opportunistes de droite.

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Les jeunes révolutionnaires doivent se mettre à l’école de l’Armée Populaire de Libération

Éditorial du Renmin Ribao du 28 août 1966

Se mettre à l’école de l’Armée populaire de Libération, c’est là un grand appel lancé par le président Mao au peuple du pays tout entier.

Nos jeunes révolutionnaires, éduqués par le Parti et le président Mao, ont toujours aimé l’Armée populaire de Libération et n’ont cessé de se mettre à son école. Dès leur enfance, ils sont déterminés à devenir des combattants glorieux de l’A.P.L.

Dans la grande révolution culturelle prolétarienne qui se déroule actuellement, les jeunes révolutionnaires des écoles supérieures et secondaires, prenant exemple sur l’A.P.L., ont formé la Garde rouge et d’autres organisations révolutionnaires. Nous soutenons chaleureusement leur action révolutionnaire.

Au cours de cette lutte, la large masse des jeunes révolutionnaires est résolue à apprendre davantage à l’école de l’A.P.L. et à se tremper pour devenir de fermes combattants révolutionnaires prolétariens.

Les jeunes révolutionnaires doivent, comme l’A.P.L., être toujours fidèles au Parti, au président Mao, à la pensée de Mao Zedong et à la cause révolutionnaire du peuple.

Chacun d’eux doit « lire les œuvres du président Mao, écouter le président Mao, agir selon les instructions du président Mao et être un bon soldat du président Mao ». Chacun d’eux doit étudier et appliquer de façon créatrice les œuvres du président Mao, en portant tous ses efforts sur l’application ».

Présentement, il faut, en particulier, étudier consciencieusement les thèses du président Mao sur les classes et la lutte des classes ainsi que sur la grande révolution culturelle prolétarienne, étudier consciencieusement la Décision en 16 points établie sous la direction personnelle du président Mao. Chacun d’eux doit prendre les instructions du président Mao comme guide de toutes ses actions et les appliquer résolument. Tout ce qui est conforme aux instructions du président Mao, il doit le faire résolument ; tout ce qui va à leur encontre, le combattre non moins résolument.

Les jeunes révolutionnaires doivent s’inspirer des héros et des modèles de l’A.P.L.

Dans les tempêtes de la guerre révolutionnaire et de la lutte des classes, de nombreux héros et de nombreux modèles sont apparus dans l’A.P.L., tels Tong Tsouen-jouei, Houang Ki-kouang, Lei Feng, Eouyang Hai, Wang Kié, Mai Hsien-teh et Lieou Ying-tsiun.

Utilisant la pensée de Mao Zedong comme arme dans la pratique révolutionnaire, ils ont tous élevé sans cesse leur niveau de conscience prolétarienne, se sont rééduqués idéologiquement et ont adopté la conception prolétarienne du monde : « Tout pour le peuple et tout pour la révolution. »

Nous devons, comme ces héros et ces modèles, suivre le président Mao pour nous mûriret nous tremper au cœur des tempêtes. Wang Kié a noté :  «Agir selon les enseignements du président Mao. »

Lieou Ying-tsiun a dit : « Je suis résolu à agir selon les paroles du président Mao pour faire de moi un ferme combattant révolutionnaire prolétarien. » C’est là un objectif commun vers lequel doivent tendre les efforts de nos jeunes.

Comme l’A.P.L., les jeunes révolutionnaires doivent servir le peuple corps et âme, se lier étroitement aux masses, apprendre avec modestie à leur école, appliquer dans le travail la ligne de masse, c’est-à-dire « venir des masses pour retourner aux masses », être pour toujours des serviteurs fidèles du peuple.

La Garde rouge et toutes les autres organisations révolutionnaires des jeunes doivent prendre exemple sur l’A.P.L., appliquer résolument les « trois grandes règles de discipline et les huit recommandations » formulées par le président Mao, respecter les principes de discipline à l’égard des masses, défendre les intérêts du peuple, défendre les biens de l’État.

Comme l’A.P.L., les jeunes révolutionnaires doivent oser combattre et oser faire la révolution ; savoir bien combattre et savoir bien faire la révolution. Ils doivent prêter attention aux méthodes clé lutte, appliquer résolument les principes politiques avancés par le président Mao et le Comité central du Parti.

Dans la lutte, ils doivent s’appuyer résolument sur la gauche révolutionnaire, s’unir à la majorité, concentrer les forces pour frapper une poignée de droitiers bourgeois on ne peut plus réactionnaires.

La Décision en 16 points indique qu’on doit avoir recours à la lutte par le raisonnement et non par la contrainte ou la coercition.

Cela s’applique non seulement à la solution des contradictions au sein du peuple, mais aussi à la lutte contre ceux qui, détenant des postes de direction, prennent la voie capitaliste. La vérité est du côté du prolétariat, le pouvoir d’État est aux mains du prolétariat. Avec la méthode de la lutte par le raisonnement, nous pouvons combattre et écraser ceux qui détiennent des postes de direction mais s’engagent dans la voie capitaliste.

La lutte par le raisonnement, cela signifie la ‘dénonciation complète et la critique approfondie.

Ce n’est que grâce à la lutte par le raisonnement qu’on peut dévoiler complètement l’ignoble physionomie contre-révolutionnaire de ces êtres malfaisants, qu’on peut déraciner complètement le révisionnisme et qu’on peut abattre, mettre hors d’état de nuire et discréditer à jamais ces éléments dénaturés. Ce n’est que grâce à la lutte par le raisonnement qu’on peut, par l’intermédiaire de ces professeurs par la négative, s’éduquer soi-même, éduquer les masses et éliminer radicalement le venin qu’ils distillent parmi les masses.

Les jeunes révolutionnaires doivent apprendre à nager en nageant, apprendre à faire la révolution en la faisant. Nous devons savoir bien établir sans cesse le bilan de notre expérience. Dans le juste, il faut persister fermement et ne pas vaciller.

Mais si, en raison du manque d’expérience, quelque chose n’est pas fait de façon juste ou tout à fait juste, il faut le corriger à temps. C’est seulement en agissant de la sorte qu’on est un bon élève du président Mao.

Comme l’A.P.L., les jeunes révolutionnaires doivent étudier assidûment la pensée de Mao Zedong, l’appliquer résolument, la propager activement, la défendre courageusement et l’utiliser comme guide pour toutes leurs actions. Pendant toute notre vie, nous devons faire la révolutionne suivant le président Mao, étudier la pensée de Mao Zedong et nous rééduquer idéologiquement.

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Les affiches en grands caractères sont des ‘‘miroirs magiques’’ qui font apparaître tous les monstres

Renmin Ribao
Le Quotidien du peuple
2 juin 1966

La grande révolution culturelle prolétarienne a d’ores et déjà atteint un niveau élevé. Nous devons nous placer à l’avant-garde de ce mouvement et de le guider activement.

Il est indispensable de mobiliser audacieusement les masses et d’adopter la méthode consistant à exprimer franchement et complètement les opinions et les critères des jugements, de rédiger des affiches en grand caractères (dazibao) et de réaliser de grands débats.

Il faut que les masses extériorisent complètement ce qu’elles pensent, qu’elles découvrent tous les représentants de la bourgeoisie qui s’opposent au Parti Communiste, au socialisme et à la pensée Mao Zedong ; il faut qu’elles mettent en lumière tous les monstres et qu’elles réduisent en poussière, unité par unité, tous les bastions réactionnaires de la bourgeoisie.

Le président Mao dit : « Les affiches en grand caractères sont un nouveau type d’arme extrêmement utile ».

Les affiches en grand caractère sont quelque chose de très bien ! Ce sont des « miroirs magiques » qui font apparaître tous les monstres. Si chacun d’entre nous s’en sert, il est possible que soient découverts, rapidement et sous tous les angles, les véritables visages des sinistres cliques anti-Parti et anti-socialiste.

Ces affiches présentent différentes opinions et révèlent des contradictions de toute espèce. Au moyen de ces opinions et contradictions, nous devons parvenir à comprendre la situation, à découvrir les problèmes et à les résoudre.

Ces affiches posent le problème de ce qui est juste et de ce qui ne l’est au sujet des problèmes les plus importantes, pour que tout le monde discute, analyse et critique.

Pour l’éducation des masses, cela signifie un bond qui concentre vingt ans en une journée, cela est particulièrement vrai en ce qui concerne l’élévation de la conscience prolétarienne de la jeune génération.

Ces affiches en grand caractère font grandir en fermeté la volonté du prolétariat, des masses des ouvriers, paysans et soldats, tout en écrasant l’arrogance de tous les réactionnaires anti-Parti et anti-socialistes, ainsi que celle de toutes les hautes et puissantes « sommités » bourgeoises.

L’attitude assumée face à ces affiches révolutionnaires est un critère important pour faire la distinction entre les véritables révolutionnaires et les faux, et entre les révolutionnaires prolétariens et les défenseurs bourgeois de « Sa Majesté » dans la grande révolution culturelle d’aujourd’hui.

Êtes-vous révolutionnaire ? Dans ce cas, vous accueillerez avec enthousiasme les dazibaos, vous serez en leur faveur, vous vous mettrez en tête pour les rédiger et vous mobiliserez sans réserve les masses pour qu’elles fassent de même et tirent au clair les problèmes.

Êtes-vous un défenseur de « Sa Majesté ? » Dans ce cas, les dazibaos vous feront mourir de peur. Vous pâlirez de terreur et vous aurez des sueurs froides à les voir apparaître, et vous tenterez par tous les moyens d’empêcher les masses d’en rédiger. Avoir peur des dazibaos signifie avoir peur des masses, peur de la révolution, peur de la démocratie populaire et peur de la dictature du prolétariat.

Il existe quelques individus aux postes d’autorité, mais qui ont emprunté la voie capitaliste ; leur têtes sont comme du granit. Ils ne permettent pas que les masses fassent la révolution ni n’écrivent ces dazibaos.

Et lorsque les masses en écrivent, ils se servent de leur position et de leur pouvoir et, se cachant sous quantité de prétextes, ils organisent les défenseurs de « Sa Majesté » pour que ces derniers se mettent à rédiger eux aussi des affiches contre-révolutionnaires, dans le but d’encercler et d’attaquer les affiches révolutionnaires et de réprimer les révolutionnaires prolétariens.

Nous ne craignons pas de telles actions. Le fait même qu’ils sortent du bois est utile en tant qu’exemple négatif, cela élève la vigilance des larges masses et les aide à distinguer entre le juste et l’injuste pour ce qui touche aux problèmes les plus importants. Cela est positif au plus haut point !

Le président Mao dit : « Il faut avoir confiance dans les masses ; il faut avoir confiance dans le Parti : ce sont là deux principes fondamentaux. Si nous avons le moindre doute à cet égard, nous serons incapables d’accomplir quoi que ce soit. »

C’est précisément pour cette raison – parce que nous avons une entière confiance dans les masses et que nous sommes absolument convaincus que, sous la direction du président Mao, notre Parti, glorieux, grand et correct, jouit d’un prestige inébranlable parmi elles – que nous encourageons les masses à écrire des affiches en grands caractères pour nous aider à lutter contre l’ennemi, à améliorer notre travail et à faire progresser de la façon la plus saine et la plus gigantesque notre cause socialiste.

Mobilisons-nous sans réserve les masses, mobilisons-les sans réserve pour qu’elles écrivent des affiches en grands caractère et que, sous la bannière de la grande pensée Mao Zedong et sous la direction du Comité Central du Parti, nous menions jusqu’au bout la grande révolution culturelle prolétarienne !

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Le parti est un soleil qui éclaire la voie de la Grande Révolution Culturelle

Éditorial du Renmin Ribao du 24 juin 1966

Sous la juste direction du Parti communiste chinois et du président Mao Zedong, la grande révolution culturelle prolétarienne actuellement en cours dans notre pays, une révolution sans précédent dans l’histoire, avance à pas sûrs vers la victoire.

Le président Mao a dit : « Le Parti communiste chinois est le noyau dirigeant de notre cause. »

Toute cause et toute lutte du peuple chinois ne peuvent remporter la victoire que sous la direction du Parti communiste chinois.

C’est sous la direction du Parti communiste chinois que le peuple chinois a remporté la victoire dans la révolution démocratique qui renversa les « trois grandes montagnes ». [L’impérialisme, le féodalisme et le capitalisme bureaucratique.]

C’est sous la direction du Parti communiste chinois qu’ont été accomplies foutes les grandes réalisations de la révolution et de l’édification socialistes.

Et de même, la grande révolution culturelle prolétarienne ne peut triompher que sous la direction du Parti communiste chinois.

En un mot, sans la direction du Parti communiste chinois, il serait absolument impossible de rendre notre patrie prospère, riche et puissante, et d’établir un grand système socialiste sans exploitation de l’homme par l’homme.

Ce serait pure illusion.

Notre Parti dispose de la grande et invincible pensée de Mao Zedong, qui constitue la base idéologique de sa complète unité, de la révolution et de la vigoureuse direction du Comité central du Parti groupé autour du président Mao.

Fondé conformément à la conception de l’édification du Parti et au style révolutionnaire du président Mao, notre Parti est un parti révolutionnaire prolétarien qui lie la théorie à la pratique, maintient des liens étroits avec les masses et possède un esprit d’autocritique.

Notre Parti s’est développé, a grandi et s’est consolidé dans la lutte contre de puissants ennemis de l’intérieur du pays et de l’étranger ainsi que dans la lutte contre l’opportunisme de toute nuance en son sein ; il a traversé les rudes épreuves de longues luttes révolutionnaires.

Guidé par la pensée de Mao Zedong, notre Parti est un parti qui est passé par une multitude de difficultés presque jamais connues dans l’histoire du monde, qui est passé maître dans l’art de contourner les écueils en pleine tempête et qui a marché de victoire en victoire.

Notre Parti jouit d’un prestige énorme et inébranlable parmi les masses populaires. Il représente les intérêts suprêmes du prolétariat et de la large masse des travailleurs.

Donc, les rapports qui existent entre lui et les masses populaires sont, ainsi que le président Mao l’a souligné, semblables à ceux qui unissent le poisson et l’eau.

Par conséquent, notre Parti est digne d’être appelé un grand parti, un parti glorieux et juste.

Dirigés par le Comité central du Parti et le président Mao, les organisations de notre Parti à tous les échelons, ses membres et ses cadres, sont bons dans leur majorité, ils sont fidèles au prolétariat, à la cause communiste, au marxisme-léninisme et à la pensée de Mao Zedong.

Bien que certains membres, certaines organisations du Parti aient des insuffisances et commettent des erreurs à des degrés différents, bon nombre d’entre eux pourront se corriger grâce à l’aide, à l’éducation et à la surveillance du Parti et des masses, en passant par la critique et l’autocritique.

Durant la révolution et l’édification socialistes, la lutte des classes demeure encore très acharnée ; la lutte entre les deux

voies, le socialisme et le capitalisme, est extrêmement aiguë et elle est également prolongée.

La lutte des classes et la lutte entre les deux voies dans la société se reflètent inévitablement au sein de notre parti. Pour les marxistes, il n’y a rien d’étonnant à cela : c’est un phénomène normal qui correspond à la loi objective.

Il y a au sein de notre Parti une petite poignée de représentants antiparti et antisocialistes de la bourgeoisie.

Ce sont des ennemis de classe qui s’y sont infiltrés ou des éléments dégénérés qui ont été soustraits de nos rangs. Ils ont usurpé le pouvoir de direction dans certaines unités et certains départements.

Ce cas s’est présenté dans le passé, il se présente aujourd’hui et il pourra se présenter encore à l’avenir. Le fait que le Parti est en mesure de mobiliser les masses pour les démasquer, les démettre de leurs fonctions, leur arracher le pouvoir et les expulser résolument, montre précisément sa puissante combativité, son unité et sa solidité.

La grande révolution culturelle prolétarienne est dirigée contre l’idéologie de la bourgeoisie et de toutes les autres classes exploiteuses.

Tout comme le président Mao Zedong Ta indiqué, c’est une grande révolution qui touche l’homme dans ce qu’il a de plus profond. Non seulement cette grande révolution culturelle est une lutte de classes acharnée dans la société, mais aussi elle se heurtera, au sein du Parti, à la résistance de ceux qui n’ont pas adhéré idéologiquement au Parti et qui se cramponnent obstinément aux idées bourgeoises.

L’attitude vis-à-vis de la grande révolution culturelle est pour tous les membres de la société la pierre de touche qui permet de savoir s’ils sont pour ou contre la dictature du prolétariat et le système socialiste.

Toutes les organisations du Parti, tous les membres du Parti communiste seront également à l’épreuve dans cette grande révolution culturelle.

La direction du Parti communiste chinois armé de la pensée de Mao Zedong, est la garantie fondamentale de la victoire de la grande révolution culturelle prolétarienne.

C’est seulement grâce à la juste direction du Parti que la grande révolution culturelle peut avoir une orientation juste, que le peuple révolutionnaire peut voir et discerner clairement et que le mouvement peut se développer sainement.

La juste direction du Parti signifie qu’il faut savoir suivre la ligne de masse ; venir des masses pour retourner aux masses, savoir consulter les masses, écouter attentivement leurs opinions, distinguer le vrai du faux et appliquer un traitement différent.

La juste direction du Parti signifie qu’il faut s’appuyer sur les révolutionnaires prolétariens fermes, développer les rangs de la gauche, gagner à soi la plus grande majorité possible, isoler et diviser la minorité, concentrer les forces pour porter des coups aux contre-révolutionnaires qui s’opposent obstinément au Parti et au socialisme, et qui ne représentent qu’un pourcentage fort minime de la population.

La juste direction du Parti signifie qu’il faut élever sans cesse la conscience politique prolétarienne des masses, appliquer la politique d’« unité — critique — unité » vis-à-vis de la grande majorité et, à travers le mouvement, s’unir finalement avec plus de 95 pour cent de la population dont ceux qui, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Parti, ont commis des erreurs et veulent les avouer et les rectifier.

Tous les bons membres du Parti, tous les bons cadres et toutes les bonnes organisations du Parti doivent participer avec courage à cette révolution et diriger de manière satisfaisante ce mouvement de masse qu’est la révolution culturelle, en s’armant davantage de la pensée de Mao Zedong. Ils doivent se tenir aux premiers rangs du mouvement, faire corps avec les masses au lieu de les craindre et de refroidir leur enthousiasme.

Certains cadres dirigeants des organisations de notre Parti aux différents échelons, s’ils ne s’opposent pas au Parti et au socialisme, doivent se jeter dans la lutte en abandonnant tous leurs complexes.

S’ils avaient des insuffisances et ont commis des erreurs, ils devraient avoir le courage de faire un examen de leur conduite et d’accepter avec modestie les critiques des masses. Ils ne doivent pas se montrer mécontents et se sentir abattus dès que les masses ont affiché quelques journaux en gros caractères ou exprimé quelques opinions.

Notre Parti et nos masses populaires sont fiers d’avoir comme guide la grande pensée de Mao Zedong et d’avoir la direction du Comité central du Parti, armée de la pensée de Mao Zedong.

La doctrine du président Mao sur les classes, les contradictions des classes et la lutte des classes à l’étape socialiste est un nouveau développement du marxisme-léninisme ; c’est une vérité révolutionnaire prolétarienne qui s’est confirmée à travers les épreuves répétées, c’est la science révolutionnaire du prolétariat qu’aucune attaque ne saurait abattre.

Cette science révolutionnaire du prolétariat s’est développée dans la pratique de notre révolution et de notre édification socialistes, dans la lutte menée par notre Parti et les marxistes-léninistes de tous les pays contre l’impérialisme et le révisionnisme moderne ; elle s’est développée en tirant la leçon de l’expérience sérieuse et amère de l’Union soviétique où la clique khrouchtchévienne a usurpé la direction du Parti, de l’armée et du gouvernement et a conduit ce pays du régime socialiste à la restauration du capitalisme.

La lutte des classes qui se livre dans le cadre de la grande révolution culturelle prolétarienne de notre pays ainsi que des millions et des millions de faits révélés dans cette lutte ont prouvé une fois de plus la justesse de la doctrine du président Mao sur les classes, les contradictions des classes et la lutte des classes à l’étape socialiste.

Dans cette grande révolution culturelle, c’est en suivant cette doctrine du président Mao qui reflète la loi objective que nous devons mener la lutte et transformer le monde subjectif des hommes et le monde objectif.

Ainsi, nous pourrons poursuivre encore mieux la révolution et l’édification socialistes de notre pays, pour que celui-ci puisse dans l’avenir passer du socialisme au communisme.

La lumière de la pensée de Mao Zedong et de la direction du Comité central du Parti éclaire la voie de la grande révolution culturelle prolétarienne de notre pays.

Pourvu que nous agissions résolument selon la pensée de Mao Zedong et les directives du Comité central du Parti et du président Mao, que nous renforcions la juste direction du Parti sur le mouvement et combinions étroitement la direction du Parti et les larges masses, nous serons toujours invincibles.

Aucun génie malfaisant ne pourra échapper, en fin de compte, à la lumière de la pensée de Mao Zedong, à la lumière du Parti.

Car soumis à ces lumières, sous les yeux mêmes des millions et des millions de gens conscients, tous les génies malfaisants seront dans l’impossibilité absolue de se livrer à la spéculation, de faire passer pour blanc ce qui est noir, de pêcher en eau trouble et de créer la confusion sur le plan idéologique.

Ils seront de même dans l’impossibilité absolue d’échapper au filet, quel que soit leur camouflage, et à leur destinée : la défaite.

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La pensée de Mao Zedong, jumelle et microscope de notre cause révolutionnaire

Éditorial du 7 juin 1966
du Jiefangjun Bao (Quotidien de l’Armée de Libération)

La grande révolution socialiste qui se développe actuellement dans le domaine culturel est une grande révolution qui balaiera tous les génies malfaisants, qui réformera l’idéologie des hommes et les touchera dans ce qu’ils ont de plus profond.

A quelle arme doit-on faire appel pour balayer ces génies malfaisants ? Avec quelle idéologie doit-on armer l’esprit de l’homme et le transformer ?

L’arme idéologique la plus puissante, la seule, c’est la grande pensée de Mao Zedong.

La pensée de Mao Zedong est notre orientation politique, elle est le guide suprême de nos actions.

Elle est la jumelle et le microscope avec lesquels nous observons et analysons toute chose dans les domaines idéologique et politique. Dans cette grande révolution culturelle sans précédent dans l’histoire, c’est en nous servant de la pensée de Mao Zedong que nous devons procéder à l’observation, à l’analyse et à la réforme de toute chose, en un mot, elle doit commander en toute chose.

C’est armés de cette pensée que nous devons nous lancer dans le combat et arracher la victoire.

Le président Mao Zedong nous enseigne : « Après l’anéantissement des ennemis armés, il restera encore des ennemis non armés ; ceux-ci ne manqueront pas de mener contre nous une lutte à mort ; nous ne devons jamais les sous-estimer. »

Notre lutte contre la ligne noire et la confrérie noire, antiparti et antisocialistes, est un grand combat de classe, un combat sans merci. Les ennemis non armés sont plus dissimulés, plus rusés, plus perfides et plus cruels que les ennemis armés.

Du fait que le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong s’enracinent toujours plus profondément dans l’esprit du peuple, que notre Parti et le président Mao Zedong ; jouissent d’un prestige incomparable, que la dictature du prolétariat est plus solide que jamais en Chine, on voit souvent, dans leurs attaques contre le Parti et le socialisme, les représentants de la bourgeoisie et tous les génies malfaisants, y compris les révisionnistes modernes, brandir le « drapeau rouge » pour combattre le drapeau rouge, se parer du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong pour combattre le marxisme-léninisme, la pensée de Mao Zedong.

C’est là la méthode qu’adoptent habituellement les révisionnistes dans leur lutte contre le marxisme-léninisme. C’est là une caractéristique nouvelle de la lutte des classes dans les conditions de dictature prolétarienne.

Les faits innombrables qui ont été révélés au cours de la grande révolution culturelle, nous montrent encore plus clairement que ces individus qui s’opposent au Parti et au socialisme sont, sans exception, des arrivistes, des intrigants et des hypocrites appartenant aux classes exploiteuses.

Loyaux en apparence et traîtres en secret, ils sont la duplicité en personne. Leur manière de se comporter est tout autre en public qu’en privé.

Ce sont des démons à face humaine qui prononcent de belles paroles devant vous et déblatèrent dès que vous avez le dos tourné.

Ce sont des loups déguisés en moutons, des « tigres souriants » qui n’en dévorent pas moins les hommes. Ils font fréquemment des emprunts au marxisme-léninisme, à la pensée de Mao Zedong, puis avec des « mais », ils avancent mille points de vue contraires, propageant leurs idées bourgeoises et révisionnistes.

L’ennemi qui porte un faux drapeau rouge est dix fois plus cruel que l’ennemi qui arbore le drapeau blanc, le loup déguisé en mouton dix fois plus sournois que le loup non déguisé, le « tigre souriant » dix fois plus féroce que le tigre qui montre griffes et dents, la balle enrobée de sucre dix fois plus meurtrière que la balle véritable. C’est de l’intérieur qu’on fait le plus facilement tomber une citadelle.

L’ennemi installé dans notre  «sein » s’avère beaucoup plus dangereux que l’ennemi qui se présente à visage découvert. C’est là un point qui exige de nous une sérieuse attention et une haute vigilance.

Comment parviendrons-nous à tracer une nette ligne de démarcation entre l’ennemi et nous, et à nous tenir fermement sur notre position dans une lutte de classes si âpre et si complexe ?

Comment parviendrons-nous à distinguer les révolutionnaires des contre-révolutionnaires, les vrais révolutionnaires des pseudo-révolutionnaires, le marxisme-léninisme du révisionnisme ?

Il nous est indispensable, à cet effet, de tenir fermement en main la puissante arme idéologique qu’est la pensée de Mao Zedong, qui nous sert de jumelle et de microscope pour observer toute chose.

Avec l’irrésistible pensée de Mao Zedong, avec la conception du monde et la méthodologie scientifiques que représentent le matérialisme dialectique et le matérialisme historique développés par le président Mao Zedong, avec cette arme acérée qu’est sa théorie concernant les classes et la lutte des classes, nous disposons des meilleurs critères pour distinguer le vrai du faux.

Nous pourrons discerner les choses infimes et à travers celles-ci, comprendre les grandes choses ; nous pourrons saisir l’essence des choses au-delà des apparences, puis, ayant dissipé le brouillard, nous verrons tout dans la plus grande clarté, de sorte que les génies malfaisants de toute espèce n’auront plus aucun refuge.

Nous pourrons alors nous tenir haut et voir loin, embrasser du regard la situation dans son ensemble et apercevoir l’avenir, tout en saisissant l’immense et profonde signification de la grande révolution culturelle socialiste.

En un mot, nous pourrons braver tous les dangers, aller hardiment de l’avant et nous tenir en première ligne dans la grande révolution culturelle socialiste.

Le président Mao Zedong nous enseigne :  « Le prolétariat cherche à transformer le monde selon sa propre conception du monde, tout comme la bourgeoisie. »

Dans cette lutte implacable entre les deux conceptions, c’est tu m’écrases ou je t’écrase. Il n’est pas de tergiversation possible, il n’y a pas de voie intermédiaire.

Quand il s’agit de comploter la restauration et la subversion, la bourgeoisie renversée commence invariablement parle domaine idéologique ; elle ne manque jamais de vouer toute son attention à l’idéologie et à la superstructure.

Les représentants de la bourgeoisie profitent de leur position social et de leur pouvoir pour usurper et tenir solidement en main la direction dans certains organismes, et par le truchement de la littérature, du théâtre, du cinéma, de la musique, des beaux-arts, des journaux et périodiques, de la radio, des publications, des recherches académiques et des écoles, ils répandent de mille manières le poison bourgeois et révisionniste pour corrompre les esprits, réaliser révolution, pacifique » et préparent les esprits et l’opinion publique à un retour au capitalisme.

Si notre idéologie prolétarienne n’occupe pas ces positions, l’idéologie bourgeoise aura le champ libre et, en grignotant, elle finira par nous absorber complètement.

Le recul de l’idéologie prolétarienne entraînera la dégradation de la superstructure et de la base économique. Cela signifiera le retour au capitalisme.

Aussi devons-nous nous armer de la pensée de Mao Zedong et maintenir fermement notre conception prolétarienne du monde. Nous devons faire usage de la grande pensée de Mao Zedong pour livrer bataille et détruire complètement les positions idéologiques et culturelles bourgeoises.

La pensée de Mao Zedong est le sommet du marxisme-léninisme de notre époque, sa plus haute et sa plus vivante expression ; elle constitue une arme puissante, invincible, aux mains du peuple chinois et des autres peuples révolutionnaires du monde.

Que ce soit dans la pratique de la révolution démocratique, de la révolution et de l’édification socialistes en Chine, ou dans la lutte, menée sur le plan international, contre l’impérialisme et ses laquais et contre le révisionnisme khrouchtchévien, partout,elle s’est confirmée comme une vérité incontestable.

Le président Mao Zedong a développé, de façon géniale et créatrice, le marxisme-léninisme sous tous ses aspects.

Conformément aux principes fondamentaux du marxisme-léninisme, il a fait le bilan de l’expérience pratique de la révolution chinoise et des révolutions d’autres pays du monde ; tiré la douloureuse leçon de l’usurpation de la direction du Parti et de l’État en Union soviétique par la clique des révisionnistes modernes ; formulé de façon systématique ses théories concernant les classes, les contradictions de classes et la lutte des classes dans la société socialiste ; enrichi et développé dans une grande mesure la théorie marxiste-léniniste de la dictature du prolétariat ; formulé une série de clairvoyantes mesures politiques destinées à combattre et à prévenir le révisionnisme, et à prévenir un retour au capitalisme.

Tout cela non seulement permettra à notre pays de maintenir son souffle révolutionnaire et de ne jamais changer de couleur, mais encore constitue une contribution de grande portée théorique et pratique pour la cause révolutionnaire du prolétariat international.

Les paroles du président Mao Zedong sont l’expression intégrale de la vérité, elles sont d’un poids immense. Une fois la pensée de Mao Zedong assimilée par le peuple chinois, la Chine connaîtra la prospérité et sera à jamais invincible.

Les peuples des différents pays du monde, une fois qu’ils auront assimilé la pensée de Mao Zedong, qui est l’expression vivante du marxisme-léninisme, s’émanciperont,enterreront une fois pour toutes l’impérialisme, le révisionnisme et toute la réaction, et réaliseront progressivement le communisme dans le monde entier.

La tâche essentielle de la grande révolution culturelle socialiste dans notre pays consiste à détruire de fond en comble la pensée, la culture, les mœurs et les coutumes anciennes que les classes exploiteuses ont utilisées au cours des millénaires pour empoisonner le peuple, et elle consiste à créer et à développer parmi les larges masses populaires une pensée, une culture, des mœurs et, coutumes totalement nouvelles, celles du prolétariat.

Elle consiste à étudier et à appliquer de façon créatrice la pensée de Mao Zedong dans la violente tempête, de la lutte des classes, à populariser cette pensée et à l’intégrer aux larges masses des ouvriers, paysans et soldats.

Cette pensée, une fois assimilée par les masses, deviendra une grande force matérielle.

Les faits prouvent que ceux qui sont armés de cette pensée sont les plus vaillants, les plus intelligents et les plus unis, que leur position est la plus ferme et leur vue la plus pénétrante. Dans cette grande révolution culturelle qui se développe avec vigueur, les larges,masses des ouvriers, paysans et soldats ont joué le rôle de force principale.

C’est parce qu’elles ont étudié et appliqué de façon vivante les œuvres du président Mao Zedong, et se sont armées de la pensée de Mao Zedong.

Une fois de plus, cela a prouvé avec éloquence que lorsque les larges masses des ouvriers, paysans et soldats ont assimilé la pensée de Mao Zedong, cette jumelle et ce microscope politiques, elles deviennent toutes puissantes et invincibles. Les génies malfaisants auront beau jouer au plus fin, ils auront beau se travestir avec habileté, ils ne pourront se dérober au regard pénétrant des masses, qu’ils aient recours à « trente-six tactiques », ou à « soixante-douze métamorphoses ».

La citadelle dans laquelle se retranche la bourgeoisie aura beau résister, elle ne pourra pas échapper à la destruction totale qui est son sort.

L’attitude adoptée à l’égard de la pensée de Mao Zedong : acceptation ou résistance, soutien ou opposition, affection ou haine, voilà la ligne de partage, la pierre de touche entre la révolution authentique et la pseudo-révolution, entre la révolution et la contre-révolution, entre le marxisme-léninisme et le révisionnisme.

Qui veut la révolution adhère à la pensée de Mao Zedong et s’en fait un guide pour l’action. Quant aux contre-évolutionnaires, nécessairement, ils s’opposent à la pensée de Mao Zedong, cherchent à la déprécier, la déforment, la contrecarrent, et l’attaquent.

Ces messieurs les  «savants » bourgeois et tous les génies malfaisants, y compris les révisionnistes modernes, font l’impossible pour avilir la pensée de Mao Zedong et éprouvent une haine sans borne à l’idée que la grande masse des ouvriers, paysans et soldats étudie les œuvres du président Mao Zedong et applique de façon vivante ses enseignements.Ils prétendent que, ce faisant, les ouvriers, paysans et soldats tombent dans le « vulgarisme », le « simplisme » et le « pragmatisme ».

La seule raison en est que, appartenant aux classes réactionnaires exploiteuses, ils ont une peur instinctive de la pensée de Mao Zedong, de la vérité révolutionnaire du prolétariat et plus particulièrement de l’union étroite entre la pensée de Mao Zedong et la grande masse des ouvriers, paysans et soldats.

Lorsque celle-ci aura fait sienne cette arme acérée qu’est la pensée de Mao Zedong, les génies malfaisants ne pourront plus subsister, leurs intrigues et machinations seront complètement éventées, leurs visages odieux révélés au grand jour et leur rêve de restauration capitaliste complètement brisé.

L’ennemi de classe ne tombe pas tant qu’on ne le frappe pas. Abattu, il cherche encore à se redresser. Une ligne noire éliminée, une autre fera son apparition. Un groupe de représentants bourgeois renversés, d’autres encore entreront en scène.

Nous devons suivre les instructions du Comité central du Parti, ne jamais perdre de vue ni la lutte des classes, ni la dictature du prolétariat, ni la nécessité de donner la primauté à la politique et de porter haut levé le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Zedong.

Nous devons à tout prix maintenir sans relâche la primauté de la politique, et, mieux que jamais, étudier et appliquer de façon vivante les œuvres du président Mao Zedong, en portant résolument nos efforts sur l’« application ».

Nous devons considérer les œuvres du président Mao Zedong comme les plus hautes directives pour tout notre travail. Nous devons recueillir la pensée de Mao Zedong et la transmettre de génération en génération, indéfiniment.

Telles sont les exigences de la révolution, des circonstances, de la lutte contre l’ennemi, d’une parfaite préparation pour briser la guerre d’agression de l’impérialisme américain ; c’est ce qu’imposé la nécessité de combattre et de prévenir le révisionnisme, de nous prémunir contre la restauration du capitalisme, d’édifier le socialisme selon le principe de quantité, rapidité, qualité et économie et d’assurer le passage progressif de notre pays du socialisme au communisme.

Le président Mao Zedong est le soleil rouge qui brille dans notre cœur, sa pensée est notre vie même.

Quiconque osera défier la pensée de Mao Zedong, à quelque moment qu’il s’y prenne et quelque « autorité » qu’il soit, le peuple unanime le condamnera, le Parti unanime l’anéantira.

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La nouvelle étape de la révolution socialiste en Chine

Éditorial du Renmin Ribao du 17 juillet 1966

La grande révolution culturelle prolétarienne qui se déroule actuellement a fait entrer la révolution socialiste de notre pays dans une étape nouvelle, une étape d’une profondeur et d’une ampleur accrues.

Le mouvement sanfan (contre la concussion, le gaspillage et la bureaucratie dans les institutions gouvernementales et les entreprises d’Etat) et le mouvement woufan (contre la remise de pots-de-vin, la fraude fiscale, le détournement des biens de l’État, la fraude dans l’exécution des contrats d’État et le vol des informations économiques provenant de sources gouvernementales parmi les industriels et les commerçants privés), qui ont eu lieu en 1952, ont marqué la première étape de la grande lutte menée par le prolétariat, sous la direction du Parti, contre la bourgeoisie et ses représentants au sein et en dehors du Parti, au lendemain de la fondation de la République populaire de Chine.

La lutte durant cette étape revêtait le trait caractéristique suivant : le vrai visage des réactionnaires de la bourgeoisie qui, pour faire fortune, avaient entrepris par tous les moyens possibles et imaginables de détourner les biens de l’État, n’hésitant pas à causer des pertes énormes à des dizaines de millions de personnes, était dévoilé devant les larges masses populaires.

Sur la base de la lutte appelée sanjan, woufan et de la coopération agricole, le Parti entreprit, relativement sans à-coup, la transformation socialiste de l’industrie et du commerce capitalistes, c’est-à-dire la transformation de la propriété capitaliste des moyens de production.

Ce fut la deuxième étape de cette grande lutte.

La troisième étape fut marquée par la lutte déclenchée par le Parti en 1957 contre les droitiers bourgeois, lutte qui brisa leur complot visant à usurper la direction de notre État, à renverser la dictature du prolétariat, à réaliser ce qu’ils appelaient « la domination à tour de rôle » et à instaurer une dictature contre-révolutionnaire.

Après la lutte menée contre eux en 1957, les droitiers bourgeois adoptèrent des méthodes plus sournoises, guettant l’occasion de passer à l’action.

Pendant les années où nous eûmes des difficultés économiques temporaires, en s’associant aux opportunistes de droite au sein du Parti et en coordonnant leurs actions, ils s’opposèrent à la ligne générale du Parti pour l’édification du socialisme, au grand bond en avant et à la commune populaire, cherchant de cette façon à opérer un  «grand revirement » dans les régions urbaines et rurales, qui revenait à restaurer le capitalisme.

La lutte engagée par le Parti contre l’opportunisme de droite, ainsi que la série de principes et de mesures politiques qu’il a adoptés dans le but de défendre sa ligne générale et le régime socialiste, ont mis en échec la tentative des droitiers bourgeois et de leurs représentants au sein et en dehors du Parti, et permis à l’économie nationale, à la culture et à l’éducation de notre pays de se développer d’une façon encore plus poussée. Ce fut la quatrième étape de la lutte.

La cinquième, commencée avec la campagne d’éducation socialiste lancée en 1963 par le Parti, va jusqu’à la grande révolution culturelle prolétarienne déclenchée récemment à l’appel solennel du Parti.

En fait, celle-ci en est tout juste à ses débuts, mais elle a déjà témoigné de son immense et profonde signification.

Depuis la fondation de la République populaire de Chine, l’idéologie du prolétariat, sa recherche théorique, sa littérature et ses arts ont fait leur entrée sur une vaste échelle dans les positions du domaine culturel.

Au lendemain de la Libération, à l’exception de ceux qui s’opposaient ouvertement à la révolution, nous avons pris en charge tous les intellectuels bourgeois issus de l’ancienne société.

La politique du Parti consistait à les laisser travailler pour la patrie, à les laisser transformer progressivement, au cours du travail, leur conception bourgeoise du monde et acquérir graduellement une conception prolétarienne du monde.

Cependant, la première de ces conceptions est profondément ancrée dans l’esprit dés intellectuels issus de l’ancienne société et liés par mille attaches aux bases de celle-ci. Pour eux, accepter la seconde, c’est changer les idées dans leur cerveau, processus difficile, voire très douloureux.

Lorsque la conception prolétarienne du monde ne règne pas encore dans le cerveau des intellectuels issus de l’ancienne société, leur conception bourgeoise, les vieilles idées et habitudes bourgeoises qui sont les leurs, continuent à jouer leur rôle et se manifestent toujours obstinément dans la vie politique et dans les autres domaines, cherchant ainsi à étendre leur influence.

Ces intellectuels tentent toujours de transformer le monde suivant la conception qu’en ont la classe des propriétaires fonciers et la bourgeoisie.

Le régime réactionnaire ayant été abattu, la propriété de la classe des propriétaires fonciers et de la bourgeoisie ayant été détruite, les éléments réactionnaires de ces deux classes placent leurs espoirs de restauration dans une lutte dans le domaine idéologique.

Ils essaient de conquérir les masses au moyen des anciennes idées et coutumes des classes exploiteuses, de mystifier les gens et de parvenir à leur objectif : le retour de la classe des propriétaires fonciers et de la bourgeoisie.

C’est pourquoi, en dernière analyse, la lutte entre la conception prolétarienne et la conception bourgeoise du monde est en réalité une lutte entre le régime socialiste et tous les régimes d’exploitation, une lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie pour la direction, une lutte où l’une des deux parties est déterminée à consolider la dictature du prolétariat et où l’autre ve^, la changer en dictature bourgeoise.

Le camarade Mao Zedong a souligné avec clairvoyance il y a 10 ans : « La lutte de classes entre le prolétariat et la bourgeoisie, entre les diverses forces politiques et entre les idéologies prolétarienne et bourgeoise sera encore longue et sujette à des vicissitudes, et par moments elle pourra même devenir très aiguë.

Le prolétariat cherche à transformer le monde selon sa propre conception du monde, et la bourgeoisie veut en faire autant. A cet égard, la question de savoir qui l’emportera, du socialisme ou du capitalisme, n’est pas encore véritablement résolue. »

La grande révolution culturelle prolétarienne vise justement, en comptant sur la conscience politique des masses et la méthode de l’éducation des massés par elles-mêmes, à résoudre progressivement cette question, formulée par le camarade Mao Zedong, de savoir qui l’emportera sur le plan idéologique.

Plus nous remportons de victoires sur tous les fronts du socialisme, plus notre cause socialiste se développe et se consolide et plus la contradiction et le conflit dans le domaine idéologique entre le prolétariat et la bourgeoisie se placent au premier plan. C’est la raison pour laquelle la grande révolution culturelle prolétarienne s’inscrit à notre important ordre du jour en ce moment précis.

C’est là une loi objective. Il est impossible d’éluder cette contradiction et ce conflit. Si le prolétariat veut remporter la victoire finale, il doit à tout moment porter de rudes coups à toutes les provocations de la bourgeoisie dans le domaine idéologique.

Toute chose passe par un processus de contradictions, de luttes et de changements. Le point fondamental du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong, c’est qu’il faut critiquer, lutter, faire la révolution.

La lutte, c’est la vie. Si tu ne luttes pas contre l’ennemi, l’ennemi lutte contre toi. Celui qui relâche sa vigilance révolutionnaire et ne mène pas une lutte résolue contre les ennemis de classe et les éléments étrangers à sa propre classe, n’est pas un marxiste-léniniste.

Chaque membre de notre Parti communiste, chaque cadre révolutionnaire, chaque homme qui soutient le régime socialiste et la dictature du prolétariat, doit, au cours de cette grande révolution culturelle, brandir toujours plus haut le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Zedong, étudier et appliquer avec assiduité et de manière vivante les œuvres du président Mao, s’imprégner mieux encore de l’idéologie prolétarienne, développer les idées communistes, élever sonniveau de conscience communiste, se fixer un grandiose et noble idéal communiste.

Il ne faut pas dormir sur ses lauriers, il faut savoir s’instruire au cours même de la lutte et en tirer des leçons.

C’est ainsi que nous pourrons aller de l’avant, toujours victorieux, dans cette nouvelle étape de la révolution socialiste.

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La navigation dépend du pilote

Éditorial du Renmin Ribao du 15 août 1966

Dans la nouvelle phase de la révolution socialiste de notre pays et en ce moment crucial du développement de la grande révolution culturelle prolétarienne, la 11e session plénière du Comité central issu du Ville Congrès du Parti communiste chinois s’est déroulée sous la présidence du camarade Mao Zedong lui-même.

Cette session constitue le jalon de la nouvelle phase de la révolution socialiste de notre pays.

Dans les pays socialistes, après l’accomplissement pour l’essentiel de la transformation socialiste de la propriété des moyens de production, subsiste encore cette question : quelle voie suivre ?

Faut-il mener jusqu’au bout la révolution socialiste et passer graduellement au communisme ?

Ou bien peut-on s’arrêter à mi-chemin et rétrograder vers le capitalisme ?

Cette question se pose à nous d’une manière aiguë. Ayant fait la synthèse et tiré profit des expériences positives et négatives de la révolution chinoise et du mouvement communiste international, le camarade Mao Zedong a répondu théoriquement à cette question et il est en train de la résoudre graduellement dans la pratique.

A la 10ème session plénière du Comité central issu du Ville Congrès du Parti, en 1962, le camarade Mao Zedong avait, une fois de plus, mis l’accent sur la théorie relative aux contradictions, aux classes et à la lutte des classes dans la société socialiste, et il nous avait lancé le grand appel : N’oubliez jamais la lutte des classes !

Ces dernières années, le camarade Mao Zedong a tracé encore une série de lignes politiques clairvoyantes d’importance décisive sur la révolution et l’édification socialistes, formulé une série de directives importantes à propos du mouvement d’éducation socialiste et de la grande révolution culturelle prolétarienne, et les principes importants sur l’opposition à l’impérialisme, sur la formation du front uni international le plus large contre l’impérialisme américain et ses laquais, sur l’opposition au révisionnisme moderne et sur le soutien à la lutte révolutionnaire de tous les peuples et nations opprimés du monde.

Ce sont autant de questions capitales pour consolider la dictature du prolétariat et le système socialiste dans notre pays, parer à une usurpation révisionniste de la direction du Parti et de l’État, prévenir une restauration du capitalisme et garantir que notre pays s’en tiendra fermement à l’internationalisme prolétarien.

La navigation dépend du pilote.

Le grand pilote de la révolution chinoise, c’est le camarade Mao Zedong.

Depuis des dizaines d’années, à tous les moments décisifs de notre révolution, c’est parce que le Parti et les masses populaires eurent le camarade Mao Zedong comme génial pilote, la grande pensée de Mao Zedong comme guide, dispersant les brumes et corrigeant la dérive, que le grand navire de notre révolution put éviter de nombreux hauts-fonds et écueils dangereux et avancer triomphalement à travers vagues et tempêtes dans la voie révolutionnaire marxiste­ léniniste.

Lénine a dit : « Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire. »

C’est parfaitement exact.

Sans pensée de Mao Zedong, pas de Parti communiste chinois grand, glorieux et juste, pas clé révolution démocratique ni de révolution socialiste victorieuses dans notre pays, pas de Chine nouvelle ; notre pays n’aurait pu se transformer en un grand pays socialiste et notre peuple ne serait pas debout à jamais dans le monde, allant toujours de l’avant.

Le camarade Lin Piao a donné une très juste explication sur l’importance extrême de la pensée de Mao Zedong pour la révolution et l’avenir de notre pays.

Il a dit : « La Chine est un grand pays socialiste de dictature du prolétariat dont la population compte 700 millions d’habitants. Elle a besoin d’une pensée unifiée, d’une pensée révolutionnaire, d’une pensée correcte. Et cette pensée, c’est la pensée de Mao Zedong. »

La grande révolution culturelle prolétarienne de notre pays a pour tâche fondamentale de faire en sorte que la pensée de Mao Zedong soit assimilée le plus largement par les masses, que la révolutionnarisation idéologique de l’homme soit davantage poussée et que la force de l’esprit devienne une force matérielle encore plus grande dans la transformation de la société et de la nature.

Portons toujours plus haut le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Zedong, unissons-nous encore plus étroitement autour du Comité central du Parti ayant à sa tête le camarade Mao Zedong et efforçons-nous de mettre en application toutes les lignes politiques formulées dans le communiqué de la llde session plénière du Comité central issu du VIIIe Congrès du Parti communiste chinois et de nous unir avec tous ceux qui sont susceptibles de s’unir à nous, de compter sur nos propres efforts et de travailler dur pour surmonter tous les obstacles et toutes les difficultés afin de mener à bonne fin la grande révolution culturelle prolétarienne et la révolution socialiste, et de poursuivre jusqu’au bout la lutte contre l’impérialisme et contre le révisionnisme moderne.

Luttons pour faire de notre pays un puissant pays socialiste ! Luttons pour nous allier aux peuples de tous les pays du monde, pour créer un nouveau monde sans impérialisme, sans capitalisme et sans système d’exploitation !

Vive la grande unité du peuple chinois ! Vive la grande solidarité des peuples du monde entier !

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Feu sur la ligne noire anti-parti et anti-socialiste !

par Kao Kiu

Publié dans le Jiefangjun Bao du 8 mai 1966
(Quotidien de l’Armée de Libération)

Le président Mao Zedong n’a cessé de nous avertir : lorsque les ennemis en armes auront été éliminés, des ennemis non armés resteront, ceux-ci ne manqueront pas de nous livrer un combat à mort, et nous ne devons en aucun cas les sous-estimer.

La lutte entre la voie socialiste et la voie capitaliste traverse toute la période du socialisme.

La révolution socialiste sur les fronts tant politique et économique qu’idéologique et culturel doit être poursuivie jusqu’au bout afin d’assurer l’édification du socialisme et d’empêcher tout retour au capitalisme.

Nous devons garder vifs à l’esprit les enseignements du président Mao et ne jamais perdre de vue les ennemis dans le domaine idéologique ni oublier la lutte des classes.

Les Propos du soir à Yenchan de Teng Touo et la Chronique du Village des Trois, signée Wou Nan Sing (Wou pour Wou Han, Nan pour Ma Nan-tsouen, nom de plume de Teng Touo, et Sing pour Fan Sing, nom de plume de Liao Mocha), montrent pleinement que la lutte de classes reste très âpre, complexe et acharnée dans notre société.

L’ennemi de classe fait des efforts désespérés pour nous attaquer et essayer de nous saboter non seulement de l’extérieur mais aussi de l’intérieur.

Et tous les éléments antiparti et antisocialistes dirigent invariablement leur fer de lance contre notre Parti et le système socialiste.

Teng Touo est le gérant de la sinistre auberge  «Village des Trois » tenue par Wou Han, Liao Mo­cha et lui-même, il est le chef de file de cette petite poignée d’éléments antiparti et antisocialistes.

Ils contrôlaient la revue Qianxian (Front), le Beijing Ribao (Quotidien de Pékin) et le Beijing Wanbao (Pékin-Soir), et les utilisaient comme des instruments antiparti, pour décocher un grand nombre de flèches empoisonnées dans leurs violentes attaques contre le Parti et le socialisme.

Les activités antiparti et antisocialistes de Teng Touo et d’une petite poignée d’autres éléments ne sont absolument pas un phénomène isolé et accidentel.

Éclairé par la pensée de Mao Zedong et guidé par la ligne générale du Parti, le peuple chinois, déployant tous ses efforts et gagnant toujours de l’avant, a réalisé, en 1958, un grand bond en avant dans tous les domaines.

Sur les fronts politique, économique, idéologique et culturel, il est passé à l’assaut, avec une force foudroyante, des débris du capitalisme et du féodalisme.

Comme la révolution socialiste gagnait en profondeur, les opportunistes de droite au sein du Parti, répondant aux besoins de l’impérialisme et du révisionnisme moderne et à ceux des propriétaires fonciers, des paysans riches, des contre-révolutionnaires, des mauvais éléments et des éléments de droite de l’intérieur, ont déclenché une attaque effrénée contre le Parti lors de la réunion de Louchan tenue en 1959.

Grâce à la direction éclairée du Comité central du Parti et du président Mao Zedong, la réunion leur opposa une riposte résolue et brisa complètement leurs manœuvres antiparti, en les « désarmant » et les destituant de leurs fonctions.

Plus tard, de 1959 à 1962. notre pays connut des difficultés économiques momentanées dues à plusieurs années consécutives de calamités naturelles et au sabotage des révisionnistes modernes khrouchtchéviens.

Se réjouissant de nos difficultés, l’ennemi de classe à l’intérieur comme à l’extérieur du pays s’empressa de relever la tête, tandis que, en coordination avec lui, les opportunistes de droite au sein du Parti lançaient une nouvelle attaque contre le Parti. C’est dans ces circonstances que Teng Touo et sa clique « enfoncèrent la porte pour sortir » en grande hâte.

Teng Touo et sa clique, qui nourrissaient une haine profonde pour le Parti et le socialisme, commencèrent à sortir en 1961 leurs Propos du soir à Yenchan et la Chronique du Village des Trois.

Ils s’en prirent perfidement au Parti dans tous les domaines, sous le couvert d’anecdotes historiques, de diffusion du savoir, de fables, de plaisanteries, en utilisant les choses du passé pour railler le présent, injuriant par personne interposée, calomniant par insinuations ou par des moyens détournés.

Ils insultèrent notre Parti, le disant «fanatique », « proie à la fièvre », se complaisant dans de « grandes phrases creuses » et atteint d’« amnésie ».

Ils s’en prirent ignoblement à la Ligne générale et au grand bond en avant, les qualifiant de « vantardise », d’« imagination » et de « fantaisie substituée à la réalité », de « destruction totale » des  «biens de la famille qui consistaient en un seul œuf » et de « s’être fracassé la tête contre les dures briques » de la réalité. Ils se plaignirent de l’« injustice » faite aux opportunistes de droite qui avaient été démis de leurs fonctions, louèrent ceux-ci pour leur  «courage » antiparti, leur  «nature rebelle » et les encouragèrent à opérer un retour.

En outre, ils diffamèrent la dictature du prolétariat, cherchèrent par tous les moyens à susciter du mécontentement envers le système socialiste et répandirent les idées bourgeoises et la morale féodale, qui ne sont que corruption et décadence, en vue de paver la voie à la restauration du capitalisme.

Teng Touo proclama même avec arrogance que notre Parti devrait se retirer de la scène pour  «se reposer », ne rien dire et ne rien faire, suivre en tout leurs  «directives » et se laisser imposer leur dictature.

Camarades, rappelez-vous : les révisionnistes modernes khrouchtchéviens ne nous ont-ils pas accusés d’user de  «phrases creuses » et de nous  «vanter », et n’ont-ils pas qualifié notre grand bond en avant d’« aventurisme » ?

N’ont-ils pas fait l’éloge du « comportement courageux » dont les opportunistes de droite auraient fait preuve au sein du Parti ? Quelle différence y a-t-il entre les sorties antiparti et antisocialistes de Teng Touo et les attaques diffamatoires que les révisionnistes khrouchtchéviens lancèrent contre nous ?

Les Propos du soir à Yenchan de Teng Touo sont intégralement du jargon obscur dirigé contre le Parti et le socialisme. Nous devons le saisir sur le vif, le situer, le dégonfler, lui arracher le masque, et exposer au grand jour le caractère répugnant, antiparti et antisocialiste de Teng Touo et de sa clique.

Les dettes se payent. Teng Touo voulait « traverser la mer sous le couvert d’un déguisement », il s’imaginait que « des trente-six stratagèmes, la retraite reste le meilleur », mais ce serait trop facile.

Il ne peut pas s’esquiver, pas plus que ne le peuvent ses partenaires.

Toutes les plantes vénéneuses doivent être arrachées, aussi bien les Propos du soir à Yenchan, la Chronique du Village des Trois que La destitution de Haï Jouei, Li Houei-niang, Sïé Yao-houan, les Notes longues et brèves, etc.

Toute la bave antiparti et antisocialiste doit être éliminée sans exception.

Particulièrement dignes d’attention sont les trois pages que le Beijing Ribao consacra le 16 avril aux matériaux groupés sous le gros titre de « Critique du ‘Village des Trois’ et des Propos du soir à Yenchan » et la note des rédactions du Qianxian et du Beijing Ribao.

Ces deux publications ont longtemps protégé Wou Han et ses semblables. Elles sont maintenant, tout brusquement, devenues  «actives » et se sont empressées de publier la matière en question.

Que signifie tout cela ? Avaient-elles vraiment l’intention de  «procéder à une critique rigoureuse » ?

Pas du tout. Ce geste cachait beaucoup de choses.

En fait, elles ont mis Teng Touo et les siens à l’abri au nom de la critique, elles les ont protégés sous le couvert de la lutte.

La note des rédactions du Qianxian et du Beijing Ribao relègue Teng Touo, patron de la sinistre auberge antiparti et antisocialiste, à la place d’un petit commis et règle ce cas d’une telle gravité en une seule phrase.

Ne croyez-vous pas que vous avez fort mal agi envers votre patron ?

Vous vous êtes donné beaucoup de peine pour rédiger soigneusement les textes de ces trois pages.

Cependant, vous vous êtes arrangés pour mettre en. Bonne place les choses sans importance du genre « Louer les longues chevelures », « encouragement à l’élevage des chats et des chiens »,  «Les œuvres d’art les plus vieilles sont les meilleures », « prôner les passions et les goûts des seigneurs féodaux désœuvrés »,  «promouvoir les superstitions féodales », etc., etc.

D’autre part, vous touchez à peine aux points antiparti et antisocialistes les plus essentiels de Teng Touo, et leur accordez une place fort discrète. A quoi pensez-vous en escamotant la question cruciale et en réduisant les problèmes importants en problèmes mineurs ?

Le Qianxian et le Beijing Ribao ont déjà fait une prétendue autocritique.

Ils y ont dit qu’ils avaient publié les articles de Teng Touo et de ses compères sans les  «soumettre à la critique en temps utile », parce qu’ils sont eux-mêmes  «influencés par les idées bourgeoises et féodales », qu’ils «ont relâché la lutte de classe sur le front culturel et académique », qu’ils «n’ont pas mis la politique du prolétariat au poste du commandement » et qu’ils  «se sont départis de leur position et de leur vigilance ».

On ne peut s’empêcher, après lecture de votre  «autocritique », de  «rire au nez » comme votre Teng Touo l’a dit quelque part. Vous avez, pendant tout un temps, publié de nombreux articles de Teng Touo et ses compères, distillé une grande quantité de venin et empoisonné l’atmosphère.

Vous êtes devenus des instruments antiparti et antisocialistes. La faible « influence des idées bourgeoises et féodales » a-t-elle suffi pour en arriver à cela ?

Même après que le caractère antiparti de Wou Han eut été dévoilé, vous avez monté une farce du genre « Tcheou Yu donne la bastonnade à Houang Kai » en faisant de Wou Han une critique pour la forme signée Hsiang Yangcheng (pseudonyme de Teng Touo).

Les forfaits antiparti de Wou Han y ont été traités comme un problème académique touchant à l’ »héritage des vieilles valeurs morales ».

Cela visait à absoudre Wou Han de ses crimes et à aider Teng Touo à se défiler. Vous avez, jusqu’ici, continué à user de ruses et à opposer une résistance acharnée.

Est-ce  «se départir de sa position et de sa vigilance » ou  «relâcher la lutte de classe » ?

Non, certainement pas. Loin de vous départir de votre position, vous avez adopté une position ferme, celle de la bourgeoisie. Loin de relâcher la lutte de classe, vous vous êtes engagés activement dans la lutte de classe, contre le prolétariat.

Tant qu’il y a des classes, il y a inévitablement lutte des classes. C’est une loi inexorable.

Et arracher à nos rangs une petite poignée d’éléments antiparti et antisocialistes n’a rien de néfaste, c’est une chose excellente. C’est une grande victoire de la pensée de Mao Zedong. Les attaques perfides d’une petite poignée d’éléments antiparti et antisocialistes tiennent tout au plus du bourdonnement de quelques mouches et ne peuvent ternir en rien la gloire de notre Parti.

Nous lançons un avertissement solennel à tous ces éléments antiparti et antisocialistes : II y a longtemps que vous avez ouvert le feu contre le Parti et le socialisme.

Comme le dit le proverbe : « C’est manquer de courtoisie que ne pas répondre courtoisement à la courtoisie ».

Nous ne permettrons jamais que vous vous en tiriez, ni vous ni les génies malfaisants de quelque genre qu’ils soient. Nous avons pris la ligne noire, antiparti et antisocialiste, sous notre feu.

Nous poursuivrons jusqu’au bout la grande révolution culturelle socialiste.

Nous ne cesserons pas de combattre tant que nous n’aurons pas la victoire finale.

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Faire confiance aux masses, s’appuyer sur elles

Éditorial du Hongqi (Drapeau rouge),
n ° 9, 1966

Le grand mouvement de masse de la révolution culturelle prolétarienne est en plein essor à travers tout le pays. Répondant à l’appel du Comité central du Parti et du président Mao, les masses révolutionnaires qui comptent des dizaines de millions d’hommes mènent avec la puissance de la foudre une lutte acharnée contre les représentants antiparti et antisocialistes de la bourgeoisie.

Les génies malfaisants sont encerclés par l’immense océan des larges masses populaires et ils essuient des coups d’une gravité sans précédent.

C’est une grande initiative que de mobiliser les larges masses et, par le canal du mouvement de masse, de mener la grande révolution culturelle prolétarienne.

Que les masses populaires fortes de plusieurs centaines de millions d’hommes se dressent pour critiquer le vieux monde,c’est là un trait essentiel de cette grande révolution culturelle prolétarienne.

Le président Mao nous a dit :  «La guerre révolutionnaire, c’est la guerre des masses populaires ; on ne peut la faire qu’en mobilisant les masses, qu’en s’appuyant sur elles. »

C’est là une vérité universelle. Il en va ainsi pour la guerre révolutionnaire, il en va de même pour toutes les causes du prolétariat, et il en va évidemment clé même pour la grande révolution culturelle prolétarienne.

Sans mouvement de masse, il n’y aurait pas de révolution prolétarienne ; de même, sans mouvement de masse, il n’y aurait pas non plus de grande révolution culturelle prolétarienne. Dans le passé, c’est en s’appuyant sur les larges masses populaires que notre Parti a mené les guerres révolutionnaires qui ont abouti à renverser la domination de l’impérialisme, du féodalisme et du capitalisme bureaucratique.

C’est précisément les larges masses populaires organisées, sous la direction du président Mao, qui ont mis fin à l’ancienne Chine dominée par les réactionnaires du Kuomintang et fondé la Chine nouvelle placée sous la dictature du prolétariat. Aujourd’hui, en poursuivant la grande révolution culturelle prolétarienne qui touche l’homme dans ce qu’il a de plus profond, notre Parti doit également s’appuyer sur les larges masses populaires.

Qu’on utilise le fusil ou la plume pour critiquer le vieux monde, il faut, sans exception, s’appuyer sur les niasses populaires. La grande révolution culturelle prolétarienne est une cause révolutionnaire des masses.

Dans tout le processus de cette révolution, il faut s’appuyer invariablement sur les masses, les mobiliser sans réserve.

Car mobiliser les masses, déployer à grande échelle le mouvement de masse, apposer le journal mural à gros caractères et donner libre cours à l’expression des opinions et à un grand débat, voilà ia seule manière permettant à la grande révolution culturelle prolétarienne de se développer en ampleur et en profondeur, la seule manière de démasquer tous les génies malfaisants, de les abattre et de résoudre véritablement, clans le domaine idéologique, la question de savoir  «qui l’emportera » — le prolétariat ou la bourgeoisie— et ainsi de remplir victorieusement la tâche de la grande révolution culturelle prolétarienne.

L’histoire a prouvé que les larges masses révolutionnaires sont les fossoyeurs de l’appareil d’Etat et du système social réactionnaires et elle prouvera aussi que les larges masses révolutionnaires sont les fossoyeurs de l’idéologie de toutes les classes exploiteuses.

Parmi les larges masses populaires, il existe une initiative extrêmement grande pour la révolution culturelle. Ces dernières années, les cadres révolutionnaires, les intellectuels révolutionnaires et surtout les larges masses des ouvriers, des paysans et des soldats ont obtenu de grands succès dans l’étude et l’application créatrices des œuvres du président Mao.

Ils ont assimilé la pensée de Mao Zedong. Ils appliquent de façon remarquable les œuvres du président Mao à la lutte des classes, à la lutte pour la production et à l’expérimentation scientifique.

Et dans la grande révolution culturelle prolétarienne en cours, ils les mettent aussi en application de façon non moins remarquable. Ils sont l’authentique mur d’airain qui défend la dictature du prolétariat.

Ils sont la force principale pour détruire les positions idéologiques et culturelles dans lesquelles les représentants de la bourgeoisie se sont retranchés.

A sous-estimer ce point, on commettrait une très grave erreur.

Ces derniers mois, l’impétueux mouvement de révolution culturelle prolétarienne a prouvé ce qui suit :

Les larges masses populaires, qui ont assimilé la pensée de Mao Zedong, distinguent les génies malfaisants de la façon la plus perçante, elles voient et discernent le plus clairement. Les larges niasses populaires, qui ont assimilé la pensée de Mao Zedong, combattent le mieux les génies malfaisants, elles visent le plus juste et leur portent les coups les plus rudes.

Les larges masses populaires, qui ont assimilé la pensée de Mao Zedong, savent le mieux mener la lutte et réfuter complètement les représentants de la bourgeoisie en utilisant la méthode de raisonner, faits à l’appui.

Ces derniers mois, l’impétueux mouvement de révolution culturelle prolétarienne a en outre prouvé que :

La direction du Parti communiste chinois armé de la pensée de Mao Zedong est la garantie fondamentale de la victoire de la grande révolution culturelle prolétarienne.

La juste direction du Parti, cela signifie qu’on excelle à appliquer la ligne de niasse et qu’on ne cesse pas un instant de mobilisation sans réserve des masses comme la base du mouvement.

Faire confiance aux masses et s’appuyer sur elles, voilà pour notre Parti la source de sa force illimitée. Faire confiance aux masses, s’appuyer sur elles, les mobiliser sans réserve et développer vigoureusement le mouvement de masse, c’est là un principe extrêmement important observé par notre Parti dans la grande révolution culturelle prolétarienne.

Faire ou ne pas faire confiance aux masses, s’appuyer ou ne pas s’appuyer sur elles, oser ou ne pas oser les mobiliser sans réserve, c’est là la ligne de démarcation entre la conception prolétarienne du monde et la conception bourgeoise du monde, et c’est aussi une distinction fondamentale entre un authentique parti marxiste-léniniste et tous les partis révisionnistes.

La raison pour laquelle notre Parti est puissant, c’est qu’il a la confiance dans les masses, s’appuie sur elles et ose les mobiliser sans réserve.

Ce n’est qu’en marchant en tête du mouvement des masses et en les mobilisant sans réserve qu’on pourra jouer le rôle directeur dans la grande révolution culturelle prolétarienne. S’il en était autrement, si nous craignions les masses et le mouvement de masse, il ne serait aucunement question de direction et ce serait tourner le dos aux principes de direction de notre Parti que le président Mao nous a souvent enseignés.

Le président Mao nous apprend que dans la grande révolution culturelle prolétarienne, nous devons organiser et développer les rangs de la gauche prolétarienne, et nous appuyer sur elle pour mobiliser les masses, nous unir avec elles et les éduquer.

Partout dans le pays, il existe une gauche révolutionnaire prolétarienne ferme.

L’écrasante majorité des membres du Parti communiste et de la Ligue de la Jeunesse communiste sont dignes de confiance ; sous la juste direction du Parti, ils forment le noyau de la gauche révolutionnaire prolétarienne.

C’est cette gauche révolutionnaire prolétarienne qui suit le plus consciencieusement les enseignements du Parti et du président Mao ; c’est elle qui, dans la révolution, se montre la plus audacieuse et la plus ferme ; c’est elle qui sait le mieux s’unir à la majorité et qui peut donner l’exemple dans la lutte. Elle est l’avant-garde de cette grande révolution culturelle prolétarienne.

Notre Parti doit s’appuyer sur cette gauche ferme dans toutes les régions et dans tous les départements. On ne doit pas se laisser arrêter par les idées stéréotypées erronées relatives aux grades, à l’ancienneté et à l’âge, mais on doit organiser la gauche ferme et, en la prenant pour ossature du mouvement, la laisser avec hardiesse et sans réserve jouer le rôle d’avant-garde dans la grande révolution culturelle prolétarienne.

Nous appuyer sur cette gauche ferme et mobiliser sans réserve les masses, voilà la seule manière nous permettant d’appliquer vraiment à fond les instructions du président Mao et du Comité central du Parti, de distinguer le vrai révolutionnaire du faux et le révolutionnaire du contre-révolutionnaire, de diriger la grande révolution culturelle prolétarienne et d’assurer le développement sain du mouvement.

Le président Mao nous enseigne que la combinaison de la direction et des masses constitue un principe fondamental de la méthode de direction du Parti.

Et dans cette grande révolution culturel1e prolétarienne, nous devons également être fidèles à ce principe.

La ligne de masse est une ligne fondamentale du Parti dans tout son travail.

Les masses populaires constituent la source de force dans tout notre travail révolutionnaire.

En nous appuyant sur les masses populaires, nous pouvons venir à bout de toutes les difficultés, triompher de tous les ennemis et mener à bien tout notre travail.

Une fois coupés des masses populaires, nous deviendrions une eau sans source, un arbre sans racine, et ne ferions rien de bon.

Le président Mao a dit :  « Il faut faire comprendre à chaque camarade qu’aussi longtemps que nous prendrons appui sur le peuple, que nous croirons fermement aux inépuisables forces créatrices des masses, plaçant ainsi notre confiance dans le peuple et faisant corps avec lui, nous vaincrons n’importe quelles difficultés ; et tout ennemi, quel qu’il soit, loin de pouvoir nous écraser, sera infailliblement anéanti. »

Dans cette grandiose révolution culturelle prolétarienne, nous devons suivre les enseignements du président Mao, faire confiance aux masses, nous appuyer sur elles, les mobiliser sans réserve et ne faire qu’un avec elles pour mener jusqu’au bout cette grande révolution.

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Savoir manier l’arme idéologique au service de la grande révolution culturelle

Éditorial du Renmin Ribao du 13 août 1966

C’est sous la direction personnelle du camarade Mao Zedong qu’a été rédigée la Décision du Comité central du Parti communiste chinois concernant la grande révolution culturelle – les 16 points.

Faire confiance aux masses, s’appuyer sur elles, les mobiliser sans réserve, respecter leur esprit d’initiative, tel est le sens fondamental des 16 points.

C’est-à-dire que dans la grande révolution culturelle prolétarienne, il n’y a qu’une méthode à suivre : que les masses s’éduquent elles-mêmes et se libèrent elles-mêmes ; on ne doit en aucune façon agir à leur place.

Les maîtres dans notre société, ce sont les masses. La grande révolution culturelle prolétarienne doit s’appuyer sur leur activité consciente, être leur œuvre.

Est-il possible de mener à bonne fin la révolution culturelle en s’appuyant sur les masses dans leur propre école et dans leur propre organisme de travail ?

Oui, c’est possible ! Tout élève ou professeur révolutionnaire, tout camarade révolutionnaire doit faire preuve des hautes aspirations et de l’ardeur prolétariennes.

En s’appuyant sur la force des masses, chaque école et chaque organisme de travail pourra à coup sûr rendre victorieuse la grande révolution culturelle prolétarienne, à condition que, consciencieusement, les camarades étudient les 16 points, les assimilent et les mettent en pratique.

Un mouvement révolutionnaire de masse, c’est un grand creuset. Tout élève, tout professeur, tout camarade révolutionnaire doit y affronter les épreuves, s’y affermir et devenir capable de faire la révolution.

Que les masses révolutionnaires assimilent les 16 points, elles s’orienteront clairement d’ans la révolution culturelle, distingueront le bon du mauvais dans leur travail et envisageront correctement leurs actions futures.

Nous devons analyser et apprécier la phase de la révolution culturelle qui vient de se dérouler, à la lumière des 16 points, pour voir ce qui est bon et ce qui est mauvais, quelles méthodes sont correctes et lesquelles sont erronées.

Les groupes, les comités, les congrès de la révolution culturelle sont de nouvelles formes d’organisations créées par les masses elles-mêmes sous la direction du Parti pour mener cette révolution culturelle.

Conformément aux dispositions des 16 points, doivent se tenir des élections générales du type de celles de la Commune de Paris.

Durant plusieurs jours, il devra y avoir un échange de vues complet sur les candidats à élire et les modalités de leurs élections, et des discussions répétées sur ce sujet. Si les élus se révèlent incompétents, ils peuvent être remplacés ou révoqués.

C’est dans leur propre école, dans leur propre organisme de travail que les masses révolutionnaires doivent consacrer leur effort principal à la bonne marche de la révolution culturelle. Elles doivent apprendre à analyser concrètement les conditions spécifiques de leur propre école ou de leur propre organisme de travail, trouver des solutions aux problèmes existant là et faire leurs propres expériences dans la pratique.

C’est la meilleure façon d’aider les autres écoles et les autres organismes de travail. La révolution culturelle ne peut se dérouler et être menée à bonne fin que si elle est le fait des masses de l’école ou de l’organisme de travail même.

Nous devons avoir confiance en nous-même, tout autant, en la capacité des masses révolutionnaires des autres écoles et des autres organismes de travail, de résoudre elles-mêmes leurs problèmes et de se libérer elles-mêmes.

La grande révolution culturelle prolétarienne est une lutte politique et idéologique qui touche l’homme dans ce qu’il a de plus profond. Cette lutte doit avoir recours au raisonnement et non pas à la contrainte ou à la coercition. Le prolétariat possède la vérité.

On doit lutter par le raisonnement et non par la contrainte ou la coercition même dans la lutte contre les droitiers bourgeois. Lutter par le raisonnement, voilà qui aide à dévoiler intégralement le visage odieux des droitiers bourgeois et à réfuter complètement leurs calomnies afin qu’ils soient isolés le plus possible.

Les 16 points sont le programme tracé par le camarade Mao Zedong pour la grande révolution culturelle prolétarienne. Ils constituent un instrument permettant d’unifier la compréhension et l’action des masses.

La masse des ouvriers, des paysans, des soldats, des intellectuels et des cadres révolutionnaires soutient fermement les 16 points.

Nous, qui appartenons aux masses révolutionnaires, devons les étudier consciencieusement, et nous en servir comme d’une arme pour évaluer la situation réelle du mouvement dans notre propre école ou notre propre organisme de travail. Nous devons continuer à faire ce qui est conforme aux 16 points et corriger ce qui ne l’est pas. Les responsables d’écoles et d’organismes de travail qui s’opposent aux 16 points doivent être dénoncés et critiqués sévèrement.

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Étudions le ‘‘Rapport sur l’enquête menée dans le Hunan à propos du mouvement paysan’’

Publié dans le Jiefangjun Bao (Quotidien de l’Armée de Libération)
du 26 décembre 1966

Le contexte historique

Le Rapport sur l’enquête menée dans le Hunan à propos du mouvement paysan a été publié en mars 1927.

Le président Mao l’a écrit à un moment critique de la révolution chinoise pour répliquer aux attaques malveillantes dirigées, tant au sein qu’en dehors du Parti, contre la lutte révolutionnaire des paysans et soutenir résolument leur mouvement révolutionnaire en plein essor.

C’est un brillant classique du marxisme-léninisme.

A l’époque, la 1ère Guerre civile révolutionnaire (1924-1927) se développait victorieusement sous la direction de notre parti. L’Armée de l’Expédition du Nord, partie du Kouangtong en Chine du Sud, avait atteint la vallée du Yangtsé, occupant la moitié du pays.

Le mouvement de masse des ouvriers et des paysans progressait avec vigueur.

La formidable lutte révolutionnaire des paysans gagnait impétueusement sur toute l’étendue du pays, notamment dans le Hounan, centre du mouvement paysan national, où elle devenait une énorme tempête, un vif et violent maelstrom. Des millions de paysans s’étaient massivement soulevés avec une force et un élan irrésistibles, réduisant en miettes la domination réactionnaire de la classe féodale des propriétaires fonciers, exploit extraordinaire qui s’accomplissait pour la première fois depuis des millénaires.

Devant cette excellente situation caractérisée par le développement dynamique de la révolution, les forces contre-révolutionnaires furent prises d’une intense panique. Elles redoublaient d’attaques furieuses contre le Parti communiste chinois, elles combattaient et sabotaient le mouvement de la paysannerie, réprimant sa lutte révolutionnaire.

L’impérialisme, prêt à étrangler ouvertement la révolution chinoise par la force, s’employait sans répit à appuyer les droitiers du Kuomintang, ayant pour chef de file Tchiang Kaï-chek, qui se dissimulaient au sein du camp révolutionnaire. Tchiang Kaï-chek, en particulier, dévoila toute sa férocité en s’alliant à l’ensemble des forces réactionnaires pour attaquer les masses ouvrières et paysannes, dans le secret dessein d’entreprendre un grand massacre contre-révolutionnaire et d’étouffer la révolution.

Au sein du Parti, les opportunistes de droite, dirigés par Tchen Tou-sieou, ne comprenaient pas l’importance de la question paysanne.

La lutte révolutionnaire de la paysannerie les effrayait à l’extrême et ils lui étaient hostiles au plus haut point ; aussi, capitulant devant les propriétaires fonciers et la bourgeoisie, s’opposaient-ils à la juste ligne du président Mao.

Prenant peur devant le courant contre-révolutionnaire des réactionnaires du Kuomintang, au lieu de soutenir avec audace le grand mouvement paysan, ils se pendaient aux basques des propriétaires fonciers et de la bourgeoisie en vociférant que le mouvement paysan commettait des « excès » et que « ça allait très mal ».

Afin d’apaiser les réactionnaires du Kuomintang, ils exigeaient 3que les paysans abandonnent le pouvoir révolutionnaire rural et leurs forces armées à la classe des propriétaires fonciers. Ils préféraient délaisser la paysannerie, alliée principale dans la révolution, isolant la classe ouvrière et le Parti communiste et les privant de tout soutien, menant ainsi la révolution sur le chemin de la défaite.

C’est alors qu’en vue de guider et de stimuler le mouvement paysan, de sauvegarder la révolution et de vaincre l’ennemi, le président Mao alla en personne mener une enquête de 32 jours sur la situation du mouvement paysan dans les 5 districts suivants : Siang-tan, Sinnghsiang, Hengchan, Liling et Tchangcha.

Il fit le bilan des expériences du mouvement paysan et écrivit ce rapport. Le document apportait la solution d’une série de problèmes fondamentaux de la révolution chinoise. Il réfutait a fond la classe des propriétaires fonciers et la bourgeoisie ainsi que les opportunistes de droite au sein du Parti qui avaient attaqué et calomnié le mouvement paysan.

Le rapport fut une grande source d’inspiration et un puissant appui pour la lui le révolutionnaire naissante des paysans chinois et il devait constituer une solide base idéologique pour le développement, ultérieur victorieux de la révolution 4chinoise.

Une immense portée

Le Rapport sur l’enquête menée dans le Hounan à propos du mouvement paysan est un brillant ouvrage du président Mao, un guide pour le mouvement révolutionnaire prolétarien. En partant d’une position révolutionnaire prolétarienne des plus ferme et des plus radicale, le président Mao y résumait de façon scientifique l’acquis de la lutte révolutionnaire que la paysannerie menait sous la direction du prolétariat. Il soulignait sans équivoque le caractère extrêmement grave de la question paysanne, donnait une solution complète au problème clef de la direction par le prolétariat — le problème de la paysannerie en tant qu’alliée dans la révolution — définissait, la ligne de classe du Parti à la campagne et avançait pour la première fois le grand concept stratégique de la création des forces armées et du pouvoir politique de la paysannerie placés sous la direction du prolétariat. Ces thèses enrichirent et développèrent de façon intégrale et créatrice la théorie marxiste-léniniste concernant la question paysanne, apportant ainsi une grande contribution au trésor théorique du marxisme-léninisme.

La théorie qu’avançait le président Mao dans cette œuvre — la théorie concernant la direction du prolétariat dans la lutte révolutionnaire paysanne, la grande théorie concernant la création des forces armées des paysans et du pouvoir révolutionnaire rural, qui devint ensuite la création de bases révolutionnaires à la campagne, les campagnes encerclant les villes pour finalement s’en emparer — constitue un véritable trésor, le plus précieux de ceux qu’ont en commun le peuple chinois et les peuples révolutionnaires du monde.

Comme un phare lumineux, elle a guidé la révolution chinoise vers sa grande victoire et elle indique aux peuples révolutionnaires du monde, et en particulier aux peuples et aux nations opprimés d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, la voie libératrice conforme à leurs réalités, à mesure que les révolutionnaires, en nombre toujours croissant, assimileront cette grande théorie et la mettront en pratique, la cause révolutionnaire des peuples du monde se développera avec un puissant élan, et ils enterreront l’impérialisme, ses complices et ses laquais une fois pour toutes.

Dans ce remarquable ouvrage le président Mao, usant d’une langue très vivante et empreinte d’un sentiment extrêmement profond de classe, exaltait chaleureusement le mouvement révolutionnaire de masse.

Ce faisant, il stimulait considérablement la volonté militante 6des masses révolutionnaires, ce qui rabattait d’autant la morgue de la classe des propriétaires fonciers et de la bourgeoisie. Le rapport faisait un exposé pénétrant de la thèse révolutionnaire selon laquelle il faut avoir confiance dans les masses, s’appuyer sur elles, les mobiliser avec audace et respecter leur esprit d’initiative, et il jetait les fondements théoriques de la ligne de masse du Parti.

La théorie du président Mao concernant le mouvement révolutionnaire de masse reste à jamais pour nous le concept fondamental devant orienter le développement n grande échelle de ce type de mouvement ainsi que les progrès de la révolution prolétarienne et de l’édification nationale.

Elle reste a jamais la source de force des peuples révolutionnaires du monde dans leur lutte pour la libération.

Les brillantes idées contenues dans cet ouvrage du président Mao guident la grande révolution culturelle prolétarienne chinoise.

C’est une puissante arme idéologique dont nous, révolutionnaires, nous servons pour débattre des problèmes, distinguer le vrai du faux, défaire toutes les forces de résistance et stimuler le développement victorieux du mouvement révolutionnaire de masse.

Il est d’une importance capitale que nous étudiions sérieusement cet ouvrage du président Mao et usions de la grande pensée qu’il incarne pour guider notre propre pensée et notre action si nous voulons l’emporter complètement dans la grande révolution culturelle prolétarienne.

Points principaux à étudier

Étudier ce remarquable ouvrage au cours de la grande révolution culturelle prolétarienne implique que les points suivants soient parfaitement, en mémoire :

1. La cause révolutionnaire du prolétariat est la cause des masses populaires elles-mêmes. Sans un grand mouvement de masse, il ne peut y avoir de révolution prolétarienne.

Le président Mao a dit : « La révolution, c’est un soulèvement, un acte de violence par lequel une classe en renverse une autre. »

La lutte des classes est une lutte farouche, une lutte à mort. Aucune classe exploiteuse ne quitte de son plein gré la scène de l’Histoire.

Ce n’est qu’en s’appuyant sur un grand mouvement comportant la participation consciente dos larges masses que le prolétariat peut renverser la domination réactionnaire des classes exploiteuses et qu’il peut établir et consolider son pouvoir de dictature du prolétariat.

Ce n’est qu’ainsi qu’il peut remporter une victoire complète dans la révolution prolétarienne.

Dans cet ouvrage, le président Mao a souligne que  «la classe patriarco-féodale des despotes locaux, des mauvais hobereaux et des propriétaires fonciers coupables de forfaits forme la base de cet absolutisme qui durait depuis des millénaires, et c’est sur elle que s’appuient les impérialistes, les seigneurs de guerre et les fonctionnaires corrompus et concussionnaires » et qu’« à moins de déployer les plus grands efforts, la paysannerie n’arrivera jamais à renverser le pouvoir des propriétaires fonciers, qui s’est solidement établi au cours des millénaires. Il faut une puissante poussée révolutionnaire à la campagne pour mettre en mouvement les millions de paysans qui formeront une force considérable. »

C’est précisément au cours d’un vaste élan révolutionnaire qu’avait grandi la force puissante et irrésistible des paysans du Hounan qui pesait de tout son poids sur le pouvoir des propriétaires fonciers féodaux et ébranlait la base même de la domination féodale.

C’était là un exploit extraordinaire qui s’accomplissait pour la première fois depuis des millénaires.

Aujourd’hui, dans le déferlement de la grande révolution culturelle prolétarienne, les héroïques gardes rouges révolutionnaires, les étudiants et les enseignants révolutionnaires, forts du soutien chaleureux des larges masses des ouvriers, des paysans et des soldats, vont de l’avant avec un élan irrésistible, prenant d’assaut des forteresses ; en peu de temps, ils ont plongé dans là consternation ceux qui, au sein du Parti, détiennent des postes de direction mais s’engagent dans la voie du capitalisme de même que les « sommités » académiques réactionnaires de la bourgeoisie ; l’un après l’autre, ils ont débusqué ces vieux parasites, ces vampires et ennemis du peuple dissimulés dans les coins sombres.

Ils ont exhumé et dévoilé l’or, l’argent, les objets précieux de toutes sortes que cachaient ces gredins, ainsi qu’un tas de comptes secrets et d’armes meurtrières conservées en vue d’un retour au pouvoir.

Ils ont balayé comme poussière les mœurs et les coutumes anciennes de toutes les classes exploiteuses.

Ils ont accompli nombre d’actions d’éclat, enregistré de 10magnifiques succès dans leur combat et rendu d’éclatante services.

Ceci prouve pleinement que tout grand mouvement révolutionnaire doit être un bouillonnant mouvement de masse. La révolution traduit toujours les aspirations conscientes des larges masses où git une inépuisable réserve d’enthousiasme pour clic.

Ce n’est qu’en mobilisant les masses par millions, en mettant en jeu leur esprit d’initiative révolutionnaire consistant à oser penser, parler, agir et frayer la voie que sera créer la force gigantesque, qui permet ha de franchir les obstacles dressés par les puissances du passé cl de remporter la victoire complète pour la révolution.

Un vigoureux mouvement de masse né dans l’essor d’une révolution ne peut que renverser les reniements et les lois surannés ainsi que les anciennes façons d’agir de toutes les classes exploiteuses ; dès lors, les ennemis de classe ne laisseront pas de crier aux « excès » et au « monde renversé ». Le président Mao a vigoureusement réfuté ces calomnies dans le rapport.

Il a dit : « La révolution n’est pas un dîner de gala ; elle ne se fait pas comme une œuvre littéraire, un dessin ou une broderie ; elle ne petit s’accomplir avec autant d’élégance, de tranquillité et de délicatesse, ou avec autant de douceur, d’amabilité, de courtoisie, de retenue et de générosité d’âme. »

En fait, les ennemis de classe taxent d’« excès » ou de « monde renversé » ce qui est une nécessité révolutionnaire, un phénomène absolument normal.

Sans ces actions révolutionnaires des larges masses, sans un grand mouvement de masse, il ne pourrait y avoir de révolution prolétarienne.

Dans la grande révolution culturelle prolétarienne en cours, les larges masses révolutionnaires, la « destruction » étant la nécessité principale, détruisent sans mollesse idées, culture, mœurs et coutumes anciennes des classes exploiteuses et installent de même, idées, culture, mœurs et coutumes nouvelles, prolétariennes.

De notre point de vue révolutionnaire, c’est une chose normale et excellente.

Le président Mao a dit : « Le peuple, le peuple seul, est la force motrice, le créateur de l’histoire universelle. » (« Du gouvernement de coalition »)

Ce n’est qu’en s’appuyant sur les larges masses populaires que nous pouvons surmonter toutes les difficultés, vaincre tous les ennemis et mener a bien toutes nos fâches.

Coupés des masses, nous serions comme un fleuve sans source, un arbre sans racines, nous ne pourrions rien faire. Cela a été constamment la grande penser du président Mao et la politique fondamentale de notre parti pour guider le mouvement de masse, que d’avoir confiance dans les masses, de s’appuyer sur elles, de les mobiliser sans réserve et de respecter leur esprit d’initiative.

C’est en accord avec cotte grande pensée et celte politique fondamentale que, dans le passé, nous avons remporté des victoires éclatantes dans la révolution démocratique et la révolution socialiste.

La grande révolution culturelle prolétarienne en cours a porté la révolution socialiste chinoise à une nouvelle étape, caractérisée par une plus grande profondeur et une plus vaste ampleur ; c’est une lutte des classes farouche, aiguë, profonde à l’extrême.

Par conséquent, la victoire complète de la grande révolution culturelle prolétarienne, la solution véritable de la question de savoir qui l’emportera, dans le domaine idéologique, du prolétariat ou de la bourgeoisie, ne sont possibles que si on a pleinement confiance dans les masses, si on s’appuie sur elles, si on respecte leur esprit d’initiative, si on les mobilise avec audace et si on déclenche un vaste mouvement révolutionnaire de masse.

2. L’attitude à l’égard d’un mouvement révolutionnaire de masse est un important critère permettant de distinguer les révolutionnaires et les contre-révolutionnaires, les vrais révolutionnaires et les faux révolutionnaires, les marxistes et les révisionnistes.

L’attitude prise à l’égard d’un mouvement révolutionnaire de masse est un critère important permettant de distinguer les révolutionnaires et les contre-révolutionnaires, les vrais révolutionnaires et les faux révolutionnaires, les marxistes et les révisionnistes.

A cet égard, nul ne peut éviter de révéler son point de vue, son attitude, sa conception politique.

Le président Mao m dit : « Des considérations contradictoires sur les choses et les gens découlent nécessairement des jugements contradictoires sur ces choses et ces gens. « Ça va très mal ! » et « Ça va très bien ! », « Va-nu-pieds » et « avant-garde de la révolution » en sont de bons exemples. »

En 1927, les paysans du Hounan, soulevés comme un ouragan, réduisirent en miettes les privilèges millénaires des propriétaires féodaux.

Les larges masses paysannes et les révolutionnaires s’en réjouirent et y applaudirent.

La classe des propriétaires fonciers et les réactionnaires, pris de panique et remplis d’hostilité, lançaient, toutes sortes de calomnies et d’attaques malveillantes contre les actions révolutionnaires des paysans.

Il en est ainsi pour la grande révolution culturelle prolétarienne en cours dans le pays.

Les larges masses des ouvriers, des paysans et des soldats en particulier les gardes rouges — qui sont les troupes de choc de cette révolution — les étudiants et les enseignants révolutionnaires, ont ouvert un feu nourri sur la poignée de membres du Parti qui détiennent des postes de direction et prennent, la voie capitaliste ainsi que sur les éléments malfaisants de la société et sur les retranchements de la bourgeoisie.

Ils ont lavé la boue et les souillures laissées par la vieille 15société et balaye les scories et la fange des classes exploiteuses. Leur action révolutionnaire leur a valu l’éloge et l’approbation enthousiastes du peuple chinois et des peuples révolutionnaires du monde, tandis que l’ennemi de classe chez nous et à l’étranger est ulcéré de rage.

Ils ont multiplié les calomnies contre les gardes rouges, les qualifiant de « jeunes fanatiques » et présentant faussement leur action révolutionnaire comme une « destruction des traditions sociales ».

Ces deux vues et ces deux attitudes diamétralement opposées à l’égard du mouvement révolutionnaire de masse sont déterminées par les intérêts de deux classes absolument antagonistes et reflètent deux attitudes et deux conceptions du monde entièrement antagoniques.

Entre les classes exploiteuses et les larges masses, il y a antagonisme.

Plus les masses se dressent pour faire la révolution, plus les classes exploiteuses voient leur fin proche. Par conséquent, ceux qui adoptent la position des classes exploiteuses craignent nécessairement les masses et s’opposent a leur mouvement révolutionnaire.

Le prolétariat est une classe radicalement révolutionnaire ; au cours des luttes révolutionnaires, plus largement les masses sont mobilisées et plus leur mouvement a d’ampleur, plus vite la révolution se développe et plus grand est le profil de la classe révolutionnaire en lutte pour un libération complète.

Ce n’est qu’en adoptant une position résolument prolétarienne qu’on peut partager le sort des masses, vivre comme elles et soutenir activement leurs mouvements révolutionnaires. Le matérialisme dialectique nous enseigne que le développement des phénomènes est conditionné par leur essence et leur courant principal.

Aussi devons-nous scruter l’une et l’autre quand nous examinons un problème.

Il y a onze ans le président Mao, critiquant certains camarades pour leurs erreurs opportunistes de droite en matière de coopération agricole, a dit :  «La façon dont certains camarades envisagent les choses n’eut pas juste…

ls ne considèrent pas ce qui est essentiel, dominant, et insistent sur des questions non essentielles, secondaires.

Je ne dis pas que celles-ci doivent être négligées : il faut les résoudre une à une.

Mais nous ne devons pas les confondre avec ce qui est essentiel, dominant, sous peine de perdre notre orientation. » (Sur le problème de la conjuration agricole)

Le mouvement révolutionnaire de masse dirigé par le prolétariat correspond toujours aux lois objectives du développement social. Les masses révolutionnaires voient clair.

Elles comprennent parfaitement la politique du Parti, elles savent distinguer entre l’ennemi et nous-mêmes, entre le juste et l’erroné, entre le vrai et le faux, elles n’ont jamais fait d’erreur en ce qui concerne l’orientation générale de la révolution.

Dans un mouvement révolutionnaire de masse, il est fatal qu’il y ait des défauts partiels et provisoires mais, tout bien considéré, ils sont secondaires et constituent un phénomène inévitable au cours de la marche en avant.

C’est dans la révolution que les masses apprennent à foire la révolution de même qu’en forgeant on devient forgeron. Elles s’éduqueront dans les mouvements révolutionnaires, discernant le juste de l’erroné, les méthodes correctes des mauvaises.

Elles élèveront leur conscience politique et leur talent et rectifieront ces défauts en peu de temps.

Durant la grande révolution culturelle prolétarienne, la grande majorité des ouvriers, des paysans et des soldats, des gardes rouges, des étudiants, des enseignants et des cadres révolutionnaires de notre pays sont allés toujours et courageusement de l’avant dans la direction juste indiquée par le président Mao : tels sont l’essence et le courant principal du mouvement.

Si l’on ne voit pas l’orientation générale révolutionnaire du mouvement de masse, si, au lieu de scruter l’essence et le courant principal, on confond les aspects secondaires et le courant principal, le superficiel et l’essentiel, on ne saura plus où on en est et on deviendra un jouet aux mains de l’ennemi do classe.

Le président Mao a soulevé le problème en ces termes : Quelle attitude prendre vis-à-vis du mouvement des masses révolutionnaires ?

Nous mettre à leur tête et les diriger ? Rester derrière elles en nous contentant de les critiquer à force 19de gestes autoritaires, ou nous dresser devant elles pour les combattre ?

C’est là une épreuve inexorable pour chaque révolutionnaire. Le président Mao représente un modelé des plus prestigieux en ce qui concerne la façon de concevoir correctement les mouvements révolutionnaires de masse et un exemple des plus remarquable dans notre parti en ce qui concerne la façon de les diriger.

Le président Mao a la plus grande confiance dans les masses, il leur témoigne la plus profonde sollicitude, il soutient le plus fermement leurs mouvements révolutionnaires et son coeurr est avec elles.

Dans la grande révolution culturelle prolétarienne en cours, nous devons étudier avec ardeur la grande pensée et la grande pratique du président Mao pour ce qui est de la façon de concevoir les mouvements révolutionnaires de masse ; nous devons combattre toutes les attitudes erronées hostiles aux mouvements révolutionnaires de masse et soutenir ceux-ci de tout cœur.

3. Suivons les enseignements du président Mao, soyons toujours des révolutionnaires conséquents et des promoteurs des mouvements révolutionnaires de masse.

Dans ce grand ouvrage, le président Mao n écrit ces lignes pleines d’enseignement :  «Les camarades révolutionnaires doivent comprendre que la révolution nationale exige un grand bouleversement à la campagne.

La Révolution de 1911 n’a pas amené ce bouleversement, d’où son échec.

Or, un tel bouleversement vient d’avoir lieu et c’est là un facteur important de In révolution, nécessaire à son achèvement victorieux. Tous les camarades révolutionnaires doivent prendre parti pour ce bouleversement, sinon leur position est celle de la contre-révolution. »

Nous étudions ce grand écrit du président Mao dans le but précis de suivre ce qu’il enseigne et de refondre consciemment notre idéologie, d’établir fermement la conception prolétarienne du monde, d’avoir une conception correcte du mouvement révolutionnaire de masse et de toujours être des révolutionnaires conséquents et des promoteurs du mouvement révolutionnaire de masse.

La grande révolution culturelle prolétarienne en cours est une lutte des classes extrêmement aiguë et complexe.

Elle rencontrera nécessairement des résistances de toutes sortes ; elle connaîtra des flux et des reflux ainsi que des vicissitudes.

Ceci parce que l’ennemi que nous affrontons est très rusé, cauteleux et pernicieux.

Une poignée de membres du Parti qui détiennent des postes de direction et prennent la voie capitaliste, agitent des  «drapeaux rouges » pour combattre le drapeau rouge et ils font flèche de tout bois pour réprimer le mouvement de masse et saboter la grande révolution culturelle prolétarienne.

Une poignée d’éléments bourgeois réactionnaires et de ceux qui, appartenant aux cinq catégories — propriétaires fonciers, paysans riches, contre-révolutionnaires, mauvais éléments et droitiers—, ne se sont pas bien réformés, essaient de bombarder les quartiers généraux de notre révolution prolétarienne.

En outre, la force des habitudes de l’ancienne société offre aussi une sorte de résistance au mouvement.

Dans cette lutte des classes complexe, nous devons faire encore mieux pour étudier et appliquer de façon créatrice les œuvres du président Mao, afin que la pensée de Mao Zedong dirige notre propre pensée et nos actes et pour révolutionnariser notre esprit.

Ce n’est qu’en acquérant cette arme des plus acérée, la pensée de Mao Zedong, qu’on peut clairement voir l’essence des choses sous les phénomènes apparents, avoir une vue nette de toute chose, percer à jour les supercheries et les complots de l’ennemi, écraser toutes les résistances et remporter la victoire dans la lutte.

Le président Mao a dit : politique et tactique sont la vie même du Parti.

Si nous voulons être dos promoteurs des mouvements révolutionnaires de masse, nous devons invariablement suivre les enseignements du président Mao et agir conformément à ses instructions et à la politique du Parti.

La Décision du Comité central du Parti communiste chinois concernant la grande révolution culturelle prolétarienne, c’est(à-dire les 16 Points, a été rédigée sous la direction personnelle du président Mao ; c’est le document-programme de la grande révolution culturelle prolétarienne chinoise.

Mettre en œuvre et appliquer fermement les 16 Points, voilà la clef de la victoire complète dans la grande révolution culturelle prolétarienne.

Nous devons étudier sérieusement les 16 Points, nous familiariser avec eux, les assimiler et les mettre en application ; nous devons nous en armer, persister à lutter par le raisonnement, non par la coercition ou la force ; nous devons soutenir ardemment la gauche, porter des coups sévères aux droitiers et à tous les éléments dénaturés et malfaisants et mener résolument et jusqu’au bout la grande révolution culturelle prolétarienne.

Le camarade Lin Piao a dit : « L’Armée populaire de Libération de Chine, née et grandie au sein des luttes révolutionnaires des masses populaires, a toujours considéré le mouvement révolutionnaire de masse comme relevant de nos tâches.

Quand les masses se dressent pour détruire le vieux système et mènent de dures et âpres luttes pour la transformation de la société et de la nature, l’A.P.L. se tient comme un seul homme aux côtés du peuple et le soutient de tout son cœur et de toute sa force. . .

Chaque fois que des forces hostiles tentent de s’opposer aux mouvements révolutionnaires de masse et de les saboter, l’A.P.L. se porte toujours en avant pour appuyer les masses. Et en retour, ces vastes mouvements de masse en plein essor éduquent et inspirent largement l’armée, faisant office de creuset révolutionnaire où se trempe et grandit la conscience politique de l’armée. » (« Avançons à pas de géant, tenons haut le drapeau rouge de la ligne générale du Parti et de la doctrine militaire de Mao Zedong »)

Nous devons suivre ces instructions du camarade Lin Piao et soutenir résolument les mouvements révolutionnaires de masse.

Notre armée est la poutre maîtresse de la dictature du prolétariat et le défenseur du système socialiste.

Dans la grande révolution culturelle prolétarienne, une de nos tâches importantes afin de soutenir les mouvements révolutionnaires de masse consiste à élever notre vigilance révolutionnaire, à être fermes à nos postes, à nous préparer sérieusement à affronter une guerre, à être prêts à tout moment à briser les attaques-surprises de l’impérialisme américain et de ses complices, et à veiller au triomphe de la grande révolution culturelle prolétarienne chinoise.

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