Catégorie : Non classé

  • Gouvernement de la République populaire de Chine : En réfutation de la déclaration du gouvernement soviétique du 13 juin 1969

    8 octobre 1969

    Le 7 octobre 1969, le gouvernement chinois a fait une déclaration au sujet du problème de frontière sino-soviétique.

    Dans cette déclaration, il a mis à nu le fond de la déclaration du gouvernement soviétique en date du 13 juin 1969, réitéré sa position conséquente en faveur de la solution, par voie de négociations pacifiques, de l’ensemble du problème de frontière sino-soviétique, et proposé d’aboutir en premier lieu à un accord sur les mesures provisoires à prendre pour maintenir le statu quo à la frontière, éviter tout conflit armé et rompre le contact entre les forces armées des deux parties dans toutes les régions contestées à la frontière sino-soviétique ; il y a annoncé par ailleurs : Les gouvernements chinois et soviétique ont déjà décidé, à la suite de discussions, que les deux parties tiendront des négociations frontalières à Pékin.

    La position et les propositions susmentionnées du gouvernement chinois ont frayé la voie qui consiste à détendre la situation à la frontière sino-soviétique et à promouvoir le règlement raisonnable du problème de frontière entre les deux pays.

    Dans sa déclaration du 13 juin, le gouvernement soviétique a forgé, selon son bon plaisir, toutes sortes d’arguments fantastiques pour continuer à faire l’apologie de l’agression criminelle de l’impérialisme tsariste russe contre la Chine et accuser calomnieusement le gouvernement chinois d’avoir poursuivi une politique dite expansionniste.

    Le Ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine juge nécessaire d’adresser une réplique à ces absurdités et de les réfuter.

    I. Au cours de l’histoire, est-ce la Chine
    qui a envahi la Russie ou la Russie qui a envahi la Chine ?

    Dans sa déclaration, le gouvernement soviétique affirme : Les terres chinoises de 1.500.000 km2 occupées par la Russie tsariste ne firent jamais partie du territoire chinois ; tels les tsars de la Russie, les empereurs des Tsing commirent aussi des agressions contre autrui et, par voie de conséquence, pour ce qui est des relations russo-chinoises, il n’était pas question de rapports entre l’agresseur et sa victime.

    C’est falsifier l’histoire pour justifier l’agression des vieux tsars.

    Le grand Lénine nous a enseigné : « Lorsqu’on analyse une question sociale, la théorie marxiste exige expressément qu’on la situe dans un cadre historique déterminé. . . » (Lénine : « Du droit des nations à disposer d’elles-mêmes »)

    Le Parti communiste chinois et le gouvernement de la République populaire de Chine n’ont jamais éludé le fait que dans le passé, au cours de la formation et du développement de la Chine en tant qu’Etat multinational, les gouvernants féodaux de la Chine, comme ceux d’autres pays, s’étaient livrés à l’expansion et avaient perpétré des agressions contre certains pays voisins.

    Cependant, après la Guerre de l’Opium de 1840, la Chine fut graduellement réduite à l’état de semi-colonie et devint l’objet de l’agression des puissances impérialistes.

    En ce qui concerne les relations sino-russes, la Chine n’envahit jamais la Russie tsariste ; au contraire, c’est la Russie tsariste, Etat impérialiste, militaire et féodal, qui commit l’agression contre la Chine semi-coloniale ; le problème de frontière sino-soviétique laissé en suspens jusqu’à ce jour résulte précisément de l’agression de l’impérialisme tsariste russe contre la Chine.

    Lénine a indiqué en avril 1917 : « Que Nicolas II et Guillaume II représentaient tous les deux les classes réactionnaires et capitalistes de leurs pays respectifs (note – la Russie et l’Allemagne), qu’ils aient poursuivi tous les deux, au cours des dernières décades, une politique de mise au pillage de pays étrangers, une politique visant à dépouiller la Chine, à étrangler la Perse, à démembrer et à partager la Turquie, c’est un fait.

    Si M. Plékhanov avait effleuré – seulement effleuré – l’histoire de la diplomatie et de la politique étrangère au cours des dernières décades, il n’aurait pas pu ne pas le remarquer, il n’aurait pas eu le front de le nier. » (Lénine : « Sur les traces de la ’Rousskaïa Volia’ »)

    Or, l’actuel gouvernement soviétique a inventé toutes sortes d’arguments étranges pour nier ce fait coûte que coûte.

    Selon la déclaration du gouvernement soviétique, les Chinois ne seraient composés que des Hans, alors que les Mandchous et les autres minorités nationales de la Chine ne sauraient compter parmi les Chinois ; et aucune des régions habitées par les minorités nationales de la Chine ne serait territoire chinois. Pareille allégation serait-elle jamais soutenable ?!

    Les pays du monde sont, dans leur grande majorité, des Etats multinationaux ; et dans bien des cas, la population d’une seule et même nationalité habite des pays différents. Tout comme Engels l’a fait remarquer : « … aucune frontière d’Etat ne coïncide avec la frontière naturelle de nationalité, celle de langue. » (Engels : « Que la classe ouvrière a-t-elle à faire avec la Pologne ? »)

    La Chine se forma il y a plus de 2.000 ans en un Etat féodal, multinational, unifié. Peu importe la substitution d’une dynastie féodale à une autre, et quelle que soit la nationalité au pouvoir, elle s’est toujours présentée sur le globe en tant qu’Etat multinational.

    Au cours de l’histoire, la frontière chinoise subit de nombreux changements, cependant, elle ne fut en aucun moment limitée aux seules régions des Hans ; la Chine avait ses frontières bien nettes avant d’être envahie par les puissances impérialistes occidentales dans le milieu du XIXe siècle.

    L’argument du gouvernement soviétique suivant lequel la frontière d’un Etat doit être déterminée selon la nationalité, est une « doctrine » extrêmement réactionnaire.

    Voici plus d’un siècle qu’Engels a souligné avec acuité : Ce soi-disant « principe des nationalités » « n’est autre chose qu’une invention russe forgée pour détruire la Pologne » (ibidem)

    Pour parler franc, le but insensé poursuivi par le gouvernement soviétique, en reprenant ce soi-disant « principe des nationalités » à son compte, est de diviser la nation chinoise et de mettre la main sur les régions frontalières de Chine où vivent nos minorités nationales.

    En ce qui concerne le secteur oriental de la frontière sino-soviétique, le gouvernement soviétique a dit dans sa déclaration : Le bassin du Heilong fut mis en valeur, au début, par les colons russes, et depuis, il a toujours appartenu à la Russie ; les Hans et les Mandchous de la Chine n’y sont jamais venus.

    C’est vraiment un conte fantastique.

    Quiconque a tant soit peu connaissance de l’histoire sait que l’Etat russe unifié ne prit forme qu’à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle ; et ce n’est que dans la seconde moitié du XVIe siècle que la Russie tsariste s’étendit au-delà des monts Oural et se livra à l’expansion vers la Sibérie ; puis, c’est au milieu du XVIIe siècle seulement qu’une poignée de colonialistes tsaristes russes pénétrèrent dans le bassin du Heilong ; or, bien des siècles avant la formation de l’Etat russe unifié, la Chine exerçait déjà sa juridiction dans cette région.

    Au cours de la première moitié du VIIIe siècle, pour ne pas remonter trop loin, la Chine des Tang institua déjà des organismes administratifs dans le bassin du Heilong.

    Et au commencement du XVe siècle, la Chine des Ming établit des centaines d’organismes administratifs aux échelons de toutchehoueiche-se, de wei, de souo, etc., dans les vastes régions allant depuis la rivière Onon à l’ouest jusqu’à l’île Kouyé [Sakhaline] à l’est, depuis la rivière Oudi au nord jusqu’à la mer du Japon au sud. Le célèbre toutchehoueiche-se de Nourkan fut mis sur pied précisément en 1409 à Tyrin, près de l’embouchure du Heilong.

    Les fonctionnaires et officiers de ces organismes administratifs comptaient des Hans, des Niutchens (Mandchous) et des Chinois d’autres nationalités.

    Au cours de la première moitié du XVIIe siècle, après que les Mandchous furent devenus la nationalité régnante, la Chine des Tsing continua à exercer sa juridiction dans cette région, à y affecter des fonctionnaires et officiers pour en assumer la défense, enrôler des soldats et percevoir des impôts.

    Les guerres menées par la Chine contre les colonialistes tsaristes russes pendant la seconde moitié du XVIIe siècle sont autant de guerres de résistance contre les envahisseurs, et non des expéditions militaires telles qu’elles sont mentionnées dans la déclaration du gouvernement soviétique.

    Ceux qui s’engagèrent vraiment dans l’expédition, ce sont les Cosaques de la Russie tsariste qui. de par delà les monts Oural, poussèrent jusqu’au bassin du Heilong après avoir parcouru une immense distance. Le « Traité sino-russe de Nipchu » de 1689 confirma, sous forme juridique, les vastes régions des bassins du Heilong et du Wousouli comme étant des territoires chinois.

    En outre, le gouvernement soviétique a allégué que la « palissade des saules » érigée sous la dynastie des Tsing formait, à cette époque, la frontière nord-est de la Chine, dans le dessein de prouver par là que les bassins du Heilong et du Wousouli n’étaient pas des territoires chinois.

    Qu’est-ce que cette palissade ?

    C’est la haie de saules que la dynastie des Tsing fit élever dans le bassin du fleuve Liaoho, pour marquer les limites des zones interdites dont le franchissement, en vue de la chasse, du pâturage et de la cueillette du gin-seng, était défendu aux gens du peuple.

    Les zones indiquées par la « palissade des saules » n’étaient qu’une très petite portion de la vaste région de la Chine du Nord-Est comprenant les bassins du Heilong et du Wousouli, et placée sous l’administration du général « Aihouei », gouverneur du Heilongkiang, du général « Ningkouta », gouverneur du Kirin, et du général « Chengking », gouverneur du Liaoning.

    Que le gouvernement soviétique soit allé jusqu’à qualifier cette palissade de frontière chinoise, cela est aussi absurde que de présenter l’enceinte du Kremlin comme frontière de la Russie.

    Quant au secteur occidental de la frontière sino-soviétique, le gouvernement soviétique a prétendu dans sa déclaration que dès les années 40 du XVIIIe siècle, les minorités nationales chinoises résidant à l’est et au sud du lac Balkhach devinrent sujettes du tsar, laissant entendre par là que la région habitée par celles-ci appartenait depuis longtemps à la Russie tsariste.

    Et de poursuivre : C’est seulement dans les années 50 du XVIIIe siècle, après l »’occupation » de la Dzoungarie par les gouvernants des Tsing, que le Sinkiang fut compris dans le territoire chinois.

    C’est, purement et simplement, altérer l’histoire.

    Les liens unissant la région du Sinkiang aux autres parties de la Chine sur les plans politique, économique et culturel datent, au moins, de plus de 2.000 ans.

    Déjà avant J.-C., la Chine des Han institua des organismes administratifs dans les vastes régions à l’est et au sud du lac Balkhach.

    Au VIIIe siècle, Li Pô, grand poète chinois des Tang, naquit justement au bourg de Tchou sur la rivière du même nom, au sud du lac Balkhach. La Dzoungarie dans la région située à l’est et au sud du lac Balkhach était composée des tribus nomades des Mongols oïrotes de la Chine.

    L’apaisement de la Dzoungarie par les Tsing relevait des affaires intérieures de la Chine et n’avait rien à voir avec la frontière sino-russe.

    Au temps des Tsing, la frontière occidentale de la Chine se situait originellement au lac Balkhach, ce qui fut non seulement consigné dans un grand nombre de documents officiels de la Chine, mais aussi confirmé par bien des ouvrages et des cartes historiques, édités en Russie tsariste comme en Union soviétique.

    Par exemple, dans un de ses ouvrages, Babkov, représentant russe qui signa le « Protocole de Ta-tcheng sur la délimitation de la frontière sino-russe » en 1864, écrivait en termes explicites : La frontière chinoise passe par la rive nord du lac Balkhach. (Babkov : Mémoires sur mon service en Sibérie occidentale, 1859-1875)

    Sur l’Atlas historique de l’U.R.S.S. vérifié et approuvé en 1958 par le gouvernement soviétique, la frontière chinoise du XIXe siècle est encore nettement tracée au lac Balkhach.

    Avant le milieu du XIXe siècle, les minorités nationales chinoises à l’est et au sud du lac Balkhach ne devinrent jamais sujettes de la Russie.

    En prétendant que les Kazakhs dans le Kazakhstan oriental et septentrional, près du lac Balkhach, se soumirent au tsar pendant la première moitié du XVIIIe siècle, le gouvernement soviétique s’est trompé de lieu.

    A l’époque, ceux qui exprimèrent à un certain moment le désir de se soumettre au tsar, ce sont des tribus vivant dans le Kazakhstan occidental situé entre la mer Caspienne et la mer d’Aral, et dans le Kazakhstan septentrional, mais non les Kazakhs dans le Kazakhstan oriental, et moins encore s’agissait-il là des minorités nationales chinoises à l’est et au sud du lac Balkhach.

    Le gouvernement soviétique a dit que la frontière septentrionale de la Chine suivait la Grande Muraille.

    Ce n’est pas une invention à inscrire à son crédit.

    L’inventeur de cette « théorie » est Nicolas II, le dernier des vieux tsars. Les divers tronçons de la Grande Muraille furent construits au IVe siècle avant J.-C. et reliés par la dynastie des Tsin au IIIe siècle avant J.-C.

    Même en ce temps-là, la Grande Muraille ne constituait pas une frontière de la Chine. En discutant de la question de frontière sino-soviétique, le gouvernement soviétique a évoque ; la Grande Muraille construite il y a plus de 2.000 ans et en a parlé avec tant d’intérêt, nous aimerions donc poser une question : Où se trouvait, à cette époque, la frontière russe ?

    II. Qui pratique, en fin de compte,
    une politique expansionniste ?

    Engels a indiqué : « …un Russe, s’il est chauviniste, s’agenouillera tôt ou tard devant le tsar… » (Engels : « La politique extérieure du tsarisme russe »)

    Prendre la défense des vieux tsars, c’est justifier l’agression.

    Quand on veut faire l’agression contre les autres, on tient à taxer ceux-ci de vouloir se livrer à l’agression.

    Voilà une tactique habituelle de tout agresseur.

    Dans sa déclaration, le gouvernement soviétique a prétendu calomnieusement que la politique extérieure et la propagande actuelle de la Chine ont accordé une place très importante aux revendications territoriales envers les autres Etats, et que les dirigeants chinois ont formulé aujourd’hui des prétentions sur les terres qui furent envahies ou sur le point de l’être par les conquérants chinois du passé.

    Cependant, l’étiquette d’expansionnisme ne sied pas à la Chine.

    Il est connu de tous dans le monde que la Chine nouvelle n’a de prétentions territoriales vis-à-vis d’aucun pays, qu’elle n’a envoyé de troupes stationner dans aucun pays étranger.

    Quant aux problèmes de frontière avec ses voisins, légués par l’histoire, le gouvernement de la République populaire de Chine a toujours préconisé d’y apporter, en tenant compte tant du contexte historique que de la réalité actuelle, un règlement raisonnable et équitable sur la base de la compréhension mutuelle et des concessions réciproques.

    A partir de 1960, la Chine a réglé successivement, de façon satisfaisante, les problèmes de frontière avec ses voisins tels que la Birmanie, le Népal, la République populaire de Mongolie, le Pakistan et l’Afghanistan, et a signé avec eux de nouveaux traités de frontière sur un pied d’égalité.

    La Chine et ses voisins concernés sont tous satisfaits de ces traités. Et il n’y a pas longtemps, force était encore à des dirigeants de la République populaire de Mongolie eux-mêmes d’avouer que le calme régnait à la frontière sino-mongole.

    C’est l’Union soviétique, et non la Chine, qui a envoyé en masse des troupes massives stationner en République populaire de Mongolie.

    C’est aussi l’Union soviétique, et non la Chine, qui a dépêché des centaines de milliers de soldats pour occuper la Tchécoslovaquie. C’est encore l’Union soviétique, et non la Chine, qui fait parada de la force en Europe orientale, dans la Méditerranée, dans l’océan Indien, dans le

    Pacifique et partout ailleurs. Rien n’est plus éloquent que les faits. Au fond, qui se livre à l’expansion et à l’agression, et qui prétend aujourd’hui aux terres qui furent envahies ou sur le point de l’être par les conquérants du passé, cela n’est-il pas clair comme le jour ?

    La lecture des diverses allégations singulières contenues dans la déclaration du gouvernement soviétique ne peut que donner à penser aux plans insensés dressés, à l’époque, par les vieux tsars en vue du partage de la Chine.

    Le 16 février 1903, le ministre russe de l’Armée, Kouropatkine, écrivait dans son journal : « … Notre Souverain a de grandioses plans en tête : gagner la Mandchourie et annexer la Corée à la Russie. Il rêve encore de placer le Tibet sous son pouvoir. » (« Journal de Kouropatkine », voir la revue de la Russie soviétique Les Archives Rouges, tome 2/1922)

    Dans son rapport confidentiel adressé en 1916 au tsar Nicolas II, ce même Kouropatkine déclara qu’il était d’une nécessité urgente de modifier la frontière sino-russe, et proposa de tracer une ligne directe entre le pic Khan-Tengri, dans les monts Tienchan, et Vladivostok [Haichen-wei] comme frontière de sorte que Kouldja [Ili], la partie septentrionale de la Mongolie et la Mandchourie soient inclus dans le territoire de l’Empire russe. (Voir la revue soviétique Le Nouvel Orient, tome 6)

    En 1916, dans son ouvrage « Les notes sur l’impérialisme », Lénine donnait des références semblables : La Russie tsariste « pratiquait également en Asie orientale une expansion constante conformément à un plan prémédité, qui varie selon des circonstances mais reste inchangé dans ses parties essentielles, dans le but d’occuper directement les vastes territoires s’étendant jusqu’à la Grande Muraille et d’établir son hégémonie en Asie orientale ». (Lénine : « Les notes sur l’impérialisme »)

    Aujourd’hui, le gouvernement soviétique a ostensiblement allégué une nouvelle fois, dans sa déclaration, qu’avant la dynastie des Tsing la frontière chinoise était marquée au nord par la Grande Muraille, et ne s’étendait pas, à l’ouest, au-delà des provinces du Kansou et du Se-tchouan.

    Cela ne peut que faire soupçonner qu’il y a, dans la politique d’Etat du gouvernement soviétique en voie d’élaboration, l’ombre des « grandioses plans » qu’un vieux tsar avait en tête pour le partage de la Chine.

    Dans le passé, les vieux tsars, en collusion avec les puissances impérialistes occidentales, se sont livrés au partage de la Chine.

    Et aujourd’hui, le gouvernement soviétique tente de s’allier avec les impérialistes américains ainsi que les réactionnaires japonais et indiens pour réaliser son ambition de démembrer la Chine ou de se tailler des sphères d’influence en Chine.

    Les impérialistes américains et les réactionnaires japonais clament que Taïwan ne serait pas territoire chinois, les réactionnaires indiens affirment que le Tibet ne ferait pas partie du territoire chinois, et le gouvernement soviétique prétend de son côté que les terres situées au nord de la Grands Muraille et à l’ouest des provinces du Setchouan et du Kansou n’appartiendraient pas à la Chine.

    Les uns visent la Chine du Sud-Est ; d’autres, la Chine du Sud-Ouest ; le troisième, la Chine du Nord-Ouest, du Nord et du Nord-Est. N’est-ce pas là une merveilleuse coordination ?!

    Ces derniers temps, de Moscou sont parvenues toutes sortes de clameurs antichinoises, sensationnelles, dans le genre : Combien les Chinois sont barbares ; la Chine entend modifier la ligne frontière par la force des armes, annexer la République populaire de Mongolie, déclencher une grande guerre nucléaire contre l’Union soviétique et fonder un grand empire s’étendant du Pacifique à la mer Noire, etc.

    Voilà qui ne peut manquer de remettre en mémoire ces propos tenus par Lénine en décembre 1900 : « Actuellement, la presse mène campagne contre les Chinois et se répand en clameurs sur la barbarie de la race jaune et sa haine de la civilisation, sur la mission civilisatrice de la Russie, l’enthousiasme avec lequel les soldats russes vont au feu, etc., etc.

    A plat ventre devant le gouvernement et le sac d’écus, les journalistes se mettent en quatre pour attiser dans le peuple la haine de la Chine. » (Lénine : « La guerre de Chine »)

    Quelle ressemblance frappante entre la vague anti chinoise soulevée aujourd’hui par le gouvernement soviétique et les agissements des vieux tsars à l’époque !

    Il est à souligner que c’est peu de temps après que le secrétaire général du Comité central du P.C.U.S. Brejnev eut proposé le soi-disant « système de sécurité collective en Asie » que le gouvernement soviétique a sorti cette déclaration pour attiser l’opposition à la Chine.

    En mijotant le « système de sécurité collective en Asie », le gouvernement soviétique non seulement vise à former un anneau d’encerclement antichinois et à perpétrer de nouvelles agressions contre la Chine, mais tente aussi, dans ses intentions encore plus immédiates et pratiques, de contrôler les pays d’Asie au nom de la « sécurité collective » et de la « coopération régionale », tout comme il a recours à l’Organisation du Traité de Varsovie » et au « COMECON » pour exercer sa mainmise sur les pays d’Europe orientale.

    Nous aimerions donner ce conseil au gouvernement soviétique : Mieux vaut être un peu sensé ! Le peuple chinois est déjà debout depuis longtemps.

    L’époque où les peuples d’Asie se trouvaient à la merci d’autrui est à jamais révolue.

    De plus en plus nombreux sont les pays asiatiques qui ont percé à jour votre dessein. Si vous poursuivez obstinément la voie des anciens tsars, vous ne connaîtrez certainement pas une fin moins triste que la leur.

    III. Est-ce nous qui avons falsifié le marxisme-léninisme,
    ou bien est-ce vous qui l’avez trahi ?

    Les traités relatifs à l’actuelle frontière sino-soviétique sont tous des traités inégaux que l’impérialisme tsariste russe a imposés à la Chine dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle, lorsque les peuples chinois et russe se trouvaient, l’un comme l’autre, dépourvus de tout pouvoir.

    Après la grande Révolution d’Octobre, le gouvernement des Soviets dirigé par Lénine a préconisé l’annulation de ces traités iniques. Cependant, étant donné les conditions historiques de l’époque, cette politique prolétarienne de Lénine n’a pas pu être mise en oeuvre.

    C’est là un fait objectif qui ne souffre aucune déformation.

    Le gouvernement soviétique a dit que tous ces traités portaient les signatures des deux parties, et y a emprunté quantité de phrases creuses, hypocrites, s’efforçant de prouver que ce sont des traités égaux.

    Cela ne peut que révéler avec plus d’évidence qu’il avait déjà perdu la raison lorsqu’il justifiait l’agression criminelle des vieux tsars contre la Chine. Nous voudrions vous demander : Est-il au monde un traité qui ne soit pas signé par les parties contractantes ?

    Si un traité devait être considéré comme égal pour peu qu’il porte les signatures des parties contractantes, où, en ce monde, pourrai-t-on jamais trouver un traité inégal ?

    Le gouvernement soviétique a mis bien du zèle à faire le panégyrique de ces traités comme si tous les traités signés par les parties contractantes étaient sacrés et inviolables. Mais, il n’a soufflé mot du « Traité sino-russe de Nipchu » ni du « Traité sino-russe de Bourinski ».

    Ces deux traités ne sont-ils pas, eux aussi, des traités signés par les gouvernements chinois et russe ?

    Le gouvernement soviétique a allégué que dans la première déclaration du gouvernement des Soviets à l’adresse de la Chine, en date de 1919, il était déjà indiqué quels traités entre la Russie et la Chine étaient inégaux, et que sa deuxième déclaration à l’adresse de la Chine, en date de 1920, ne faisait que confirmer les principes énoncés par la première déclaration.

    C’est donner une entorse aux faits dans des buts inavoués.

    Ce qui est indiqué dans la deuxième déclaration du gouvernement des Soviets à l’adresse de la Chine, c’est bel et bien « développer » les principes de sa première déclaration, comment dire qu’il était simplement question de « confirmer » ?

    Il s’agissait clairement d’annuler « tous les traités conclus par les anciens gouvernements russes avec la Chine » et de « renoncer à tous les territoires arrachés à la Chine », comment pourrait-on alors exclure, de « tous les traités » à abolir, le « Traité sino-russe d’Aigun », le « Traité sino-russe de Tientsin », le « Traité sino-russe de Pékin », le « Traité sino-russe d’Ili », etc.. traités permettant à la Russie d’arracher à la Chine de vastes étendues de territoire, de s’arroger les privilèges de toutes sortes et d’extorquer des indemnités fabuleuses ?

    L’ »Accord sur les principes généraux pour le règlement des questions entre la Chine et l’Union soviétique » de 1924 stipule en termes clairs, à l’article 7 : Les deux parties sont convenues de « procéder à une nouvelle délimitation de leurs frontières d’Etat … et en attendant cette délimitation, de maintenir la frontière actuelle ».

    S’il avait été vrai, selon le mot du gouvernement soviétique d’aujourd’hui, que les traités concernant l’actuelle frontière sino-soviétique étaient tous des traités égaux et qu’aucune question ne se posait à ce sujet, aurait-il encore été nécessaire de procéder à une nouvelle délimitation de la frontière ?

    Les faits relatifs à l’agression de l’impérialisme tsariste russe contre la Chine sont depuis bien longtemps inscrits dans des ouvrages immortels de Marx, d’Engels, de Lénine et de Staline ; et personne n’arrivera à les déformer.

    En octobre 1858, lorsqu’il commentait les avantages tirés par la Russie tsariste de la seconde Guerre de l’Opium, Engels a dit : « Outre qu’elle eut part à tous les avantages ostensibles, quels qu’ils soient, remportés par l’Angleterre et la France, la Russie s’empara de l’ensemble des régions situées le long de l’Amour dont elle avait pris possession si furtivement. » (Engels : « Le progrès de la Russie en Extrême-Orient »)

    En septembre 1859, Marx a fait remarquer : « La Russie exigeant la cession de l’Amour, il (note – le premier ministre anglais Palmerston) exauça ce vœu en faisant éclater la deuxième guerre chinoise, et à présent que la Russie désire consolider son influence à Pékin, il improvise une troisième guerre chinoise. » (Marx : « La nouvelle guerre chinoise »)

    Et le « Traité sino-russe de Pékin » de 1860 fut justement imposé à la Chine par la Russie tsariste en mettant à profit cette guerre d’agression contre la Chine.

    Lénine a indiqué en février 1916 : « Or, en réalité, le monde entier sait bien que le tsarisme opprime depuis déjà des dizaines d’années en Russie plus de cent millions d’habitants d’autres nationalités, que la Russie mène depuis des dizaines d’années une politique de brigandage contre la Chine, la Perse, l’Arménie, la Galicie. » (Lénine : « Discours prononcé au meeting international de Berne le 8 février 1916 »)

    En avril 1924, Staline a signalé pour sa part : « … La Russie tsariste était un foyer d’oppression de toute sorte – aussi bien capitaliste que coloniale et militaire-, dans sa forme la plus inhumaine et la plus barbare.

    Qui donc ignore qu’en Russie la toute-puissance du Capital s’alliait au despotisme tsariste, l’agressivité du nationalisme russe aux atrocités du tsarisme contre les peuples non russes, l’exploitation de régions entières – en Turquie, en Perse, en Chine – à l’annexion de ces régions par le tsarisme, à la guerre de conquêtes ?

    Lénine avait raison quand il disait que le tsarisme était un « impérialisme militaire-féodal ». Le tsarisme était un concentré des côtés les plus négatifs de l’impérialisme, élevés au carré. » (Staline : « Des principes du léninisme »)

    L’impérialisme tsariste russe a occupé une vaste superficie du territoire chinois ; et les traités de frontière en vertu desquels il s’est attribué ces terres chinoises sont, cela va de soi, des traités iniques.

    Nombre d’ouvrages soviétiques édités dans le temps avouaient aussi que le « Traité sino-russe d’Aigun », le « Traité sino-russe de Tien-tsin », le « Traité sino-russe de Pékin », et le « Traité sino-russe d’Ili » étaient des traités inégaux.

    Par exemple, dans le Dictionnaire diplomatique, édition de 1961, rédigé par le ministre des Affaires étrangères Gromyko et autres, il est signalé sans aucune équivoque que le « Traité sino-russe de Pékin » est un traité inégal.

    Mais aujourd’hui, ce même Gromyko en est venu à qualifier une telle affirmation d’ »allégation inventée ».

    Voilà qui nous rappelle exactement ce que Lénine a souligné en 1915 : « A notre époque de mots oubliés, de principes perdus, de conceptions du monde renversées, de résolutions et de promesses solennelles mises au rebut, il n’y a là rien dont on puisse s’étonner. » (Lénine : « Prélace à la brochure de N. Boukharine L’Economie mondiale et l’impérialisme »)

    Puisque le gouvernement soviétique nous a accusés d’avoir altéré des classiques du marxisme-léninisme, nous le prions donc de publier in extenso, dans la presse soviétique, la déclaration antérieure et la déclaration récente du gouvernement chinois, le présent document ainsi que les écrits de Marx, d’Engels, de Lénine et de Staline auxquels nous avons emprunté des citations, pour permettre au peuple soviétique et aux membres du Parti communiste de l’Union soviétique de juger si, en définitive, c’est nous qui avons falsifié le marxisme-léninisme ou bien vous qui l’avez trahi.

    IV. Le gouvernement soviétique est-il vraiment disposé à prendre les traités comme base pour régler le problème de frontière sino-soviétique ?

    Dans sa déclaration, le gouvernement soviétique a exprimé en termes ambigus le désir de prendre les traités comme base pour résoudre la question de frontière sino-soviétique, comme si sa position ne différait pas de celle du gouvernement chinois.

    Mais, les faits ont montré le contraire. Voyez les exemples suivants :

    Le « Protocole relatif à la frontière sino-russe dans la région de Kachkar » de 1884 stipule clairement que dans la région des Pamirs, à partir du pas d’Ouz-Bel, « la frontière russe tourne vers le sud-ouest, et la frontière chinoise va droit au sud ». C’est là la seule clause contenue dans un protocole, qui ait trait à la frontière sino-russe dans la région des Pamirs.

    Or, selon le gouvernement soviétique, ledit protocole « ne concerne nullement » l’appartenance de la région des Pamirs, mais seules les notes échangées en 1894 constituent des documents « réalisant le tracé de frontière ».

    Qu’en était-il en réalité ?

    Voici le fait : En violation du protocole de frontière de 1884, l’impérialisme tsariste russe envoya en 1892 des forces armées dans la région des Pamirs occuper encore plus de 20.000 km2 de territoire chinois situés à l’ouest de la chaîne du Sarykol.

    Et les troupes des deux parties se trouvaient alors en état d’affrontement le long de cette chaîne.

    En avril 1894, les parties chinoise et russe échangèrent des notes. Le gouvernement chinois accepta sous contrainte la proposition du gouvernement tsariste : Les deux parties gardent temporairement les positions de leurs troupes respectives, jusqu’à la solution définitive de la question des Pamirs.

    Cependant, il formula en même temps des réserves explicites à ce sujet, en déclarant : « En adoptant la mesure susmentionnée, il n’entend point aliéner les droits que possède la Chine sur les territoires des Pamirs qui sont située au-delà des positions occupées actuellement par les troupes chinoises.

    Il croit devoir maintenir ces droits qui sont basés sur le Protocole de 1884 jusqu’à une entente satisfaisante. » Sachant que la raison n’était pas de son côté, l’impérialisme tsariste russe n’osa pas insister pour que la chaîne du Sarykol serve de frontière.

    L’actuel gouvernement soviétique va encore plus loin que les vieux tsars lorsqu’il cherche à imposer à la Chine, comme ligne frontière sino-soviétique, les limites de l’occupation militaire perpétrée aussi bien par les vieux tsars que par lui-même.

    Dans ce cas, comment dire qu’il est disposé à prendre le traité pertinent comme base pour délimiter le tracé de la frontière dans ce tronçon ?

    Le « Traité sino-russe de Pékin » de 1860 précise : Dans le secteur du Heilong et du Wousouli, la frontière sino-russe suit ces fleuves ; les terres situées sur la rive gauche du Heilong et sur la rive droite du Wousouli appartiennent à la Russie, celles situées sur la rive droite du Heilong et sur la rive gauche du Wousouli à la Chine.

    La carte annexe du « Traité sino-russe de Pékin » et le trait rouge figurant sur cette carte furent tracés unilatéralement par la Russie tsariste un an avant la signature dudit traité, et imposés ensuite à la Chine. Cette carte est à une échelle inférieure à 1/1.000.000e.

    Le trait rouge fut dessiné simplement pour indiquer que les deux fleuves servent de frontière ; il ne montre pas et ne peut pas montrer l’emplacement exact de la ligne frontière sur ces deux cours d’eau.

    Quand un cours d’eau sert de limite, c’est la ligne médiane de son chenal principal qui forme la frontière. Ce principe fut reconnu non seulement par l’impérialisme tsariste russe, mais aussi, dans le temps, par le gouvernement soviétique.

    L’article 5 des « Règlements sur la défense des frontières de l’U.R.S.S. », approuvés en août 1960 par le Soviet suprême de l’Union soviétique, stipule en termes explicites : « Sur un cours d’eau frontalier navigable, la frontière de l’U.R.S.S. suit la ligne médiane de son chenal principal ou son thalweg. . . »

    Par ailleurs, dans la Bolchaïa Sovetskaïa Enciclopedia de l’édition 1926, l’article « L’Amour » [le Heilong] porte ces mots précis : En amont de Khabarovsk [Poli], l’Amour est un cours d’eau frontière, et la frontière avec la Chine suit la ligne médiane de son chenal.

    Or, le gouvernement soviétique prétend aujourd’hui que conformément au « Traité sino-russe de Pékin », la frontière des deux pays dans le secteur du Heilong et du Wousouli longe les rives chinoises de ces fleuves.

    C’est là une nouvelle revendication territoriale formulée en violation dudit traité, que même les vieux tsars ne se risquèrent pas à avancer.

    Pour nier le principe du droit international exigeant que la ligne frontière sur un cours d’eau frontalier navigable soit fixée selon la ligne médiane de son chenal principal, le gouvernement soviétique a cité comme exemple le traité signé en 1858 entre le Costa Rica et le Nicaragua, affirmant qu’il y est stipulé que « la ligne frontière suit la rive droite du San Juan » et que « la République du Nicaragua a seule le droit de possession et de juridiction souveraine sur les eaux de ce fleuve ».

    De plus, il n’a éprouvé aucune honte à dire que le « Traité sino-russe de Pékin » est un autre exemple du genre. Il y a, bien entendu, des exceptions à tout principe universellement reconnu du droit international.

    Il en est de même pour le principe selon lequel la ligne frontière sur un cours d’eau frontalier navigable doit être fixée suivant la ligne médiane de son chenal principal.

    Cependant, toute exception nécessite une stipulation spécifique dans un traité.

    Le traité de frontière de 1858 entre le Costa Rica et le Nicaragua porte justement, aux articles 2 et 6, des dispositions dans ce sens. Maintenant, nous voudrions poser une question au gouvernement soviétique : A quel paragraphe, le « Traité sino-russe de Pékin » stipule-t-il que la ligne frontière sino-russe passe par les rives chinoises du Heilong et du Wousouli ?

    Et à quel paragraphe stipule-t-il que la Russie tsariste « a seule le droit de possession et de juridiction souveraine » sur le Heilong et le Wousouli ?

    A l’exposé de ces deux exemples, on a raison de se demander si le gouvernement soviétique est vraiment disposé à prendre les traités comme base pour résoudre la question de frontière sino-soviétique.

    V. La position du gouvernement chinois
    ne souffre aucune déformation

    La position du gouvernement chinois sur le règlement de l’ensemble du problème de frontière sino-soviétique se résume comme suit :

    1. Opérant une distinction entre le vrai et le faux dans l’histoire, confirmer les traités relatifs à l’actuelle frontière sino- soviétique comme étant des traités inégaux que l’impérialisme tsariste russe a imposés à la Chine dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe siècle, lorsque les peuples chinois et russe se trouvaient, l’un comme l’autre, dépourvus de tout pouvoir.

    2. Tenant compte de la réalité actuelle, prendre ces traités comme base pour résoudre l’ensemble du problème de frontière sino-soviétique et déterminer l’alignement de toute la ligne frontière, par voie de négociations pacifiques. La Chine ne réclame pas la restitution de ses territoires arrachés par la Russie tsariste aux termes desdits traités.

    3. Le territoire pris par une partie à l’autre partie en violation desdits traités doit être, en principe, restitué inconditionnellement à cette dernière ; néanmoins, les deux parties pourraient apporter des rajustements nécessaires dans les régions frontalières concernées en se conformant aux principes des consultations menées sur un pied d’égalité, de la compréhension mutuelle et des concessions réciproques, et en tenant compte des intérêts de la population locale.

    4. Signer sur un pied d’égalité un nouveau traité entre la Chine et l’Union soviétique en remplacement des anciens traités sino-russes, traités inégaux, procéder au levé topographique et au jalonnement de la frontière.

    5. En attendant de régler, par voie de négociations pacifiques, l’ensemble du problème de frontière sino-soviétique, maintenir le statu quo à la frontière, éviter tout conflit armé et rompre le contact entre les forces armées chinoises et soviétiques qui doivent se retirer de toutes les régions contestées à la frontière sino-soviétique, c’est-à-dire des régions où sont différents les tracés de la ligne frontière dessinés par les deux parties sur les cartes échangées lors de leurs négociations frontalières en 1964, ou s’abstenir d’entrer dans ces régions.

    Quiconque s’affranchit des préjugés peut constater que cette position prise par le gouvernement chinois est juste et raisonnable, qu’elle traduit la plus grande sincérité dont il fait preuve pour le règlement pacifique du problème de frontière sino-soviétique.

    Maintenant, les gouvernements chinois et soviétique vont entamer à Pékin des négociations frontalières au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères.

    Nous espérons que le gouvernement soviétique pourra prendre sérieusement en considération la position et les propositions du gouvernement chinois sur le règlement de l’ensemble du problème de frontière sino-soviétique, afin que les négociations puissent aboutir à des résultats positifs.

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • Article du Quotidien du peuple : Une farce très révélatrice (1969)

    par Tchong Jen – Publié dans le Renmin Ribao, le 14 août 1969

    La clique des renégats révisionnistes soviétiques, acculée à l’impasse, a monté il y a peu de temps une nouvelle farce odieuse qui l’a démasquée. Au cours de la sinistre conférence de Moscou de juin dernier, arborant le drapeau de l’« unité d’action des forces anti-impérialistes », elle a cherché à faire figure de « héros anti-impérialiste » ; or, peu de temps après, elle a elle-même complètement démasqué sa propre supercherie « anti-impérialiste » par une série de propos et de menées.

    Preuve évidente, le rapport sur la politique extérieure, présenté par Gromyko, ministre des Affaires étrangères du révisionnisme soviétique, faisant tout pour implorer et flagorner l’impérialisme américain.

    Pour camoufler la collusion contre-révolutionnaire américano-soviétique déjà claire comme le jour, Brejnev, chef de file des renégats révisionnistes soviétiques, a, lors de cette sinistre conférence, déclaré ostensiblement que « l’impérialisme est l’adversaire principal », que l’impérialisme américain est « la force principale de la réaction mondiale », etc.

    Mais le rapport de Gromyko a révélé la nature fallacieuse de tous ces arguments. Du commencement, à la fin, le rapport ne contient aucun terme qualifiant les Etats-Unis d’impérialistes ; il ne fait aucune mention de la lutte anti-impérialiste ; par contre, avec impatience, il réclame à cor et à cri la transformation « des bonnes relations » soviéto-américaines amorcées sous Khrouchtchev en « relations amicales ». En réalité, l’« adversaire principal » dont le révisionnisme soviétique a parlé du bout des lèvres est son meilleur ami.

    Au cours de la sinistre conférence, la clique des renégats révisionnistes soviétiques a joué la comédie en clamant qu’à l’heure actuelle, c’est l’« époque de l’affrontement à l’échelle du globe » avec l’impérialisme et qu’il faut « se tenir à la pointe de la lutte anti-impérialiste » ; cependant, le rapport de Gromyko dément une fois de plus toutes ces affirmations.

    Le ministre des Affaires étrangères du révisionnisme soviétique reprend le même refrain que le chef de l’impérialisme américain Nixon, selon lequel « l’ère de l’affrontement est suivie de celle des négociations » ; Gromyko a considéré cette assertion comme quelque chose de sacro-saint, et il s’est prosterné devant.

    Il a déclaré obséquieusement que le révisionnisme soviétique avait un « langage commun » avec l’impérialisme américain et qu’il était prêt à « chercher des positions d’entente » sur tous les problèmes internationaux avec cet impérialisme par la voie de « négociations ».

    Somme toute, l’« affrontement » avec l’impérialisme dans la bouche du révisionnisme soviétique revient à dire faire cause commune avec l’impérialisme américain et lui servir de complice.

    Que signifie l’« ère des négociations » ?

    Selon le plan intégral avancé par Gromyko dans son rapport préconisant la collusion intensifiée des révisionnistes soviétiques avec l’impérialisme américain, « l’ère des négociations » signifie rencontres au sommet avec les impérialistes américains pour aboutir à des transactions contre-révolutionnaires globales ; cela signifie, échange de visites de délégations parlementaires des deux pays ; cela signifie, négociations avec l’impérialisme américain sur le problème des armes stratégiques afin d’accentuer le chantage nucléaire sur les peuples du monde ; cela signifie, recherche continue d’une « solution politique » de la question du Vietnam, c’est-à-dire, continuer à trahir les intérêts du peuple vietnamien pour servir la supercherie de négociations de paix de l’impérialisme américain ; cela signifie, coopération avec celui-ci pour accélérer la création d’un « Munich du Moyen-Orient » afin d’étouffer la lutte révolutionnaire du peuple palestinien et des autres peuples arabes ; cela signifie, consultations avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France sur le problème de Berlin-Ouest pour brader les intérêts du peuple allemand, etc.

    Et toutes ces négociations visent à saboter et à réprimer la lutte révolutionnaire des peuples et nations opprimés ; ce sont des négociations qui rognent l’indépendance et la souveraineté des autres pays et menacent leur sécurité ; ce sont des négociations au cours desquelles le révisionnisme soviétique et l’impérialisme américain planifient en commun leur pillage et le repartage du butin.

    En un mot, le terme « ère des négociations » n’est qu’un synonyme de redivision du monde, rêve auquel s’accrochent vainement l’impérialisme américain et le révisionnisme soviétique, ces deux ennemis les plus féroces des peuples du monde.

    Cet aveu de Gromyko révèle bien les véritables visées des chefs de file des révisionnistes soviétiques. Il a répondu à l’espérance ardente de Nixon, chef de l’impérialisme américain. Aussi, dès sa publication, ce rapport a-t-il été vivement applaudi par celui-ci.

    Avant même d’en avoir obtenu le texte intégral, Rogers, secrétaire d’Etat américain s’est empressé de publier une déclaration officielle disant qu’il avait lu « avec intérêt » les comptes rendus de presse du rapport du ministre des Affaires étrangères des révisionnistes soviétiques et il a indiqué en termes élogieux que ce rapport semble « positif » dans son ton et qu’il allait permettre aux relations américano-soviétiques de franchir « un pas en avant important ».

    De son côté, la presse impérialiste l’a porté également aux nues, estimant que le révisionnisme soviétique a pris une « mesure rarement vue » et qu’il « appelle vraiment à une nouvelle ère de relations amicales soviéto-américaines ».

    En fait, le révisionnisme soviétique n’a jamais interrompu ses transactions contre-révolutionnaires avec l’impérialisme américain. Après cette triste conférence de Moscou, les relations entre l’Union soviétique et les Etats-Unis sont devenues plus intimes.

    Voici quelques faits :

    Le 17 juin, jour de la clôture de la sinistre conférence de Moscou, le révisionnisme soviétique a remis à l’impérialisme américain un prétendu « plan d’arrangement global pour la paix » pour la solution du problème du Moyen-Orient, en vue de brader les intérêts du peuple palestinien et des autres peuples arabes.

    Le 24 juin, la presse occidentale a rapporté que les révisionnistes soviétiques ont fait part aux Etats-Unis de la situation à la frontière sino-soviétique ; elle a qualifié ce fait de « diplomatie de style nouveau ».

    Le 26 juin, un cargo des révisionnistes soviétiques a transporté à Seattle, Etats-Unis, du titane, importante matière première stratégique. Les agences d’informations des Etats-Unis ont qualifié cet acte de « faveur » témoignée par l’Union soviétique.

    Le 9 juillet, un chef de file des révisionnistes soviétiques a reçu avec tous les fastes au Kremlin un astronaute américain et a servilement rendu « hommage » à Nixon, claironnant que l’Union soviétique et les Etats-Unis sont amis.

    Le 11 juillet, les autorités révisionnistes soviétiques ont annoncé la mise en liberté immédiate d’un lieutenant-colonel américain qui, à bord d’un avion, avait fait intrusion dans l’espace aérien de l’Union soviétique ; cela en signe d’amitié à l’égard des Etats-Unis.

    Le 13 juillet, le « conseiller spécial » de Nixon est arrivé à Moscou pour assister au « festival du cinéma » et il a été « chaleureusement accueilli » par les renégats révisionnistes soviétiques.

    Le 14 juillet, le secrétaire d’Etat adjoint américain Sisko a eu à Moscou avec Gromyko un entretien à huis clos sur le problème du Moyen-Orient pour comploter de plus belle l’étranglement de la lutte anti-impérialiste du peuple palestinien et des autres peuples arabes.

    Le 21 juillet, un chef des révisionnistes soviétiques a rencontré l’ex-vice-président des Etats-Unis Humphrey venu visiter l’Union soviétique et a eu avec lui un entretien à huis clos sur les problèmes du Vietnam, du Moyen-Orient et du désarmement. A l’issue de cet entretien, Humphrey a dit que « l’Union soviétique a le désir fondamental d’entamer des négociations sincères sur les problèmes essentiels ».

    Le 23 juillet, l’Union soviétique et les Etats-Unis ont conclu un accord sur l’établissement réciproque de consulats à Leningrad et à San Francisco, nouvelle mesure prise dans le cadre de leur collusion.

    Tous ces faits prouvent encore davantage que l’« anti-impérialisme » du révisionnisme soviétique n’est qu’une enseigne trompeuse.

    Ce n’est pas chose fortuite si la clique des renégats révisionnistes soviétiques se montre aussi impatiente d’accélérer sa collusion, et d’une façon qui n’a jamais été aussi flagrante, avec l’impérialisme américain, avant même que l’encre des documents « anti-impérialistes » de la sinistré conférence de Moscou ne soit séchée.

    Le social-impérialisme révisionniste soviétique qui applique avec zèle une politique d’agression et d’expansion est extrêmement isolé et vit des jours toujours plus difficiles. Il doit se livrer constamment à des activités frauduleuses et ainsi ne cesse de se démasquer. Cette fois-ci, malgré l’air « anti-impérialiste » qu’il a chanté à la sinistre conférence, il a jeté bas son masque d’« anti-impérialisme » et s’est donné des gifles à lui-même !

    Cela montre clairement à quelles crises cette clique est en proie et dans quelle voie sans issue elle s’est fourvoyée. Cela traduit également ses tentatives désespérées pour échapper à cette situation critique en intensifiant sa collusion avec l’impérialisme américain dans leur opposition commune à la Chine.

    Par ailleurs, au cours de cette sinistre conférence, elle a tout aussi ostensiblement lancé des injures contre les forces réactionnaires d’Allemagne occidentale, du Japon et d’autres pays, comme si elle s’opposait non seulement à l’impérialisme américain, mais aussi aux autres pays impérialistes et à la réaction de tous les pays. Mais le rapport même de Gromyko et les actes du révisionnisme soviétique ont vendu la mèche.

    Dans son rapport, Gromyko, se creusant la tête, s’est répandu en flagorneries à propos de l’impérialisme et de la réaction. Il a qualifié sans vergogne les pays impérialistes de pays « amis » et les réactionnaires de « bons amis » ; il s’est déclaré tout disposé à établir avec eux une « coopération large » et « fructueuse » et à développer encore davantage les « relations » avec eux « dans tous les domaines ».

    Bref, la clique des renégats révisionnistes soviétiques s’unit avec tout ce qui est réactionnaire.

    Elle intensifie sa collusion avec l’ Allemagne occidentale et fait l’impossible pour amadouer le Japon ; elle est allée jusqu’à inviter Nobusuke Kishi, cet archicriminel de guerre du Japon, à se rendre en visite en Union soviétique.

    Elle a fourni des armes et munitions au régime fasciste de Suharto pour réprimer et étouffer la lutte révolutionnaire du peuple indonésien.

    Elle a soutenu dans tous les domaines les réactionnaires indiens, les poussant à servir de pions contre la Chine.

    Elle a invité le « ministre des Affaires étrangères » de la clique Mobutu, fantoche de l’impérialisme américain au Congo (K), à visiter Moscou et l’a traité en hôte distingué.

    Elle complote activement d’établir un « système de sécurité collective en Asie » visant à contrôler les pays asiatiques, à s’opposer à la Chine et au mouvement révolutionnaire des peuples asiatiques.

    Et elle s’est même abouchée ouvertement avec la bande de Tchiang Kaï-chek ! On n’en finirait pas de citer tous ces faits.

    Lénine a indiqué il y a 53 ans :

    « Aujourd’hui, l’alliance de l’impérialisme tsariste et de l’impérialisme capitaliste avancé d’Europe, fondée sur l’oppression en commun d’une série de nations, se dresse en face du prolétariat socialiste. » (Œuvres complètes de Lénine, édition chinoise, tome 22, page 337)

    Pour s’opposer à la lutte révolutionnaire des peuples de tous les pays et maintenir leur domination social-impérialiste qui chancelle, les nouveaux tsars d’aujourd’hui non seulement intensifient leur collusion avec les impérialistes américains, mais aussi redoublent d’efforts pour former une alliance contre-révolutionnaire avec les impérialistes et les réactionnaires les plus achevés. Ils sont bien les dignes descendants des tsars.

    Le rapport de Gromyko et le discours prononcé par le chef du révisionnisme soviétique Brejnev au cours de cette criminelle conférence regorgent de propos rageurs ouvertement dirigés contre la Chine ; la Chine socialiste y est considérée comme leur ennemi principal.

    Il est donc encore plus clair que les clameurs braillées par la clique des renégats révisionnistes soviétiques contre l’impérialisme américain ne sont que simulacres, l’opposition à la Chine étant dans sa nature ; que son union avec toutes les forces révolutionnaires n’est que simulacre, le sabotage des mouvements révolutionnaires des différents pays étant dans sa nature ; et que son « unité d’action des forces anti-impérialistes » n’est que simulacre, l’« unité d’action » contre-révolutionnaire étant dans sa nature.

    Il ne faut pas s’étonner que la clique des renégats révisionnistes soviétiques s’oppose aussi frénétiquement à la Chine. La puissante Chine socialiste constitue le plus grand obstacle à ses tentatives de repartage du monde en collusion avec l’impérialisme américain.

    Sans combattre la Chine, comment peut-elle se concilier les bonnes grâces de l’impérialisme américain en lui rendant compte de ses actes ? Sans s’opposer à la Chine, comment peut-elle appliquer sa politique social-impérialiste et social-fasciste ? Que le révisionnisme soviétique s’oppose à la Chine ne saurait donc nous causer le moindre tort, au contraire, c’est tout à notre honneur.

    La clique des renégats révisionnistes soviétiques s’acharne à s’opposer à la Chine : voilà qui révèle pleinement sa vulnérabilité. La diffusion de la pensée-maotsétoung dans le monde entier, l’influence de la Grande Révolution culturelle prolétarienne de notre pays sur la révolution mondiale, la dénonciation complète de la nature social-impérialiste du révisionnisme soviétique par le Parti communiste chinois, le Parti du Travail d’Albanie et les autres partis marxistes-léninistes authentiques, le développement incessant de la lutte révolutionnaire du peuple soviétique et des autres peuples sont autant de coups mortels assénés à ce ramassis de tristes sires ; et de ce fait, il est placé sur un véritable volcan, et ne cesse de se ronger les sangs.

    Cette clique est ainsi dans l’impossibilité de dissimuler un tant soit peu sa férocité et se lance dans une bataille sans espoir.

    Le rapport contre-révolutionnaire, sans ambages, de Gromyko a raclé à fond la couche déjà si mince de fard « anti-impérialiste », dont voulait s’embellir la sinistre conférence de Moscou.

    Après cette conférence, ses « documents » sinistres n’attirent aucunement l’attention, tel un crachat tombant dans la mer sans bruit ni auréole. Hors quelques sous-ordres et écornifleurs du révisionnisme soviétique qui ont poussé quelques acclamations, d’ailleurs sans grande conviction, personne ne va prendre au sérieux ces « documents » si nauséabonds, si prolixes, et bourrés de lacunes, malgré les modifications multiples qu’ils ont dû subir.

    Quant à nous, nous méprisons cette sinistre conférence. Pour nous, elle n’est qu’une misérable farce.

    A vrai dire, cela ne vaut pas la peine que nous écrivions un éditorial pour la condamner. Mais comme Gromyko ne recule devant rien pour présenter cette petite farce sous de belles couleurs, prétendant qu’elle écrit une « brillante page » de « l’Histoire », ce qui est le comble de la vilenie, et puisque le révisionnisme soviétique a arraché complètement le masque, nous profitons de cette occasion pour décrire, simplement, la grande perplexité où se trouve noyé ce ramassis de renégats qui se gifle lui-même.

    Sous l’enseigne de l’« unité d’action des forces anti-impérialistes », la clique des renégats révisionnistes soviétiques, en collusion avec l’impérialisme américain et toute la réaction, a perpétré des activités criminelles antichinoises, anticommunistes, anti-populaires et contre-révolutionnaires. De plus en plus sa nature odieuse de social-impérialisme se révèle, et de plus en plus elle suscite l’opposition énergique des peuples révolutionnaires du monde entier.

    Notre grand dirigeant, le président Mao, nous enseigne :

    « Le révisionnisme soviétique et l’impérialisme américain ont commis dans leur collusion tant de méfaits et d’infamies que les peuples révolutionnaires du monde ne les laisseront pas impunis. »

    Les partis marxistes-léninistes authentiques de tous les pays se développent et se renforcent dans l’intégration du marxisme, du léninisme, de la pensée-maotsétoung à la pratique de la -révolution de leurs propres pays et dans la lutte contre l’impérialisme, le révisionnisme et toute la réaction.

    Tous les pays et peuples, victimes de l’agression, du contrôle, de l’intervention et des vexations de l’impérialisme américain et du révisionnisme soviétique, sont en train de constituer le front uni le plus large.

    La grandiose et vigoureuse lutte contre l’impérialisme américain et le révisionnisme soviétique ne cesse de monter de toutes parts dans le monde entier. La loi du développement de l’histoire mondiale est irrécusable.

    Bien que le révisionnisme soviétique resserre sa collusion avec l’impérialisme américain et se lance furieusement dans son ultime assaut, la victoire de la révolution mondiale est inéluctable et par là, la ruine du révisionnisme soviétique, de l’impérialisme américain et de leurs laquais. Le grand drapeau rouge du marxisme, du léninisme, de la pensée-maotsétoung sera planté partout à travers le monde !

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • Gouvernement de la République populaire de Chine : Urgente et énergique protestation auprès du gouvernement soviétique (1969)

    Après être à l’origine du grave incident sanglant du 2 mars, le gouvernement soviétique, au mépris des avertissements réitérés du gouvernement chinois, n’a eu de cesse d’envoyer ses forces armées s’introduire dans l’île Tchenpao, territoire chinois, et s’y livrer à des provocations armées ; il a récidivé, de nouveau, et commis, à lui seul, un nouvel incident sanglant.

    Le gouvernement soviétique doit endosser l’entière responsabilité de toutes les graves conséquences qui pourront en découler. Le gouvernement soviétique doit mettre fin immédiatement à ses provocations armées contre la Chine.

    Le gouvernement chinois se réserve le droit de formuler d’autres exigences.

    Dans une note adressée le 15 mars à l’Ambassade de l’U.R.S.S. en Chine, le Ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine élève une urgente et énergique protestation auprès du gouvernement soviétique qui, dès les premières heures du 15 mars, a expédié force véhicules blindés, tanks et militaires s’introduire, une fois de plus, dans l’île Tchenpao, territoire chinois, et la voie d’eau chinoise située à l’ouest de cette île, perpétrant ainsi un nouvel incident sanglant.

    En voici le texte intégral :

    À l’Ambassade de l’U.R.S.S. en Chine,

    Dès les premières heures du 15 mars, le gouvernement soviétique envoya force véhicules blindés, tanks et militaires envahir, une fois de plus, l’île Tchenpao, territoire chinois, ainsi que la voie d’eau chinoise située à l’ouest de cette île.

    Les troupes intruses furent les premières à ouvrir le feu sur les patrouilleurs de la défense-frontière chinoise qui se trouvaient sur l’île. Des unités de la défense-frontière chinoise ont été contraintes de leur riposter pour se défendre.

    Le côté soviétique n’a cessé de dépêcher des renforts en véhicules blindés, tanks et troupes, et a tiré des coups de canon sur des régions situées profondément en territoire chinois. L’incident est en train de s’étendre.

    Après avoir provoqué le grave incident sanglant du 2 mars, le gouvernement soviétique, au mépris des avertissements réitérés du gouvernement chinois, n’a cessé d’envoyer ses forces armées pénétrer dans l’île Tchenpao, territoire chinois, et se livrer à des provocations armées ; il a commis maintenant, à lui seul, un nouvel incident sanglant. Le gouvernement soviétique doit endosser l’entière responsabilité de toutes les graves conséquences qui en découleront. Le gouvernement chinois adresse une urgente et énergique protestation au gouvernement soviétique.

    Celui-ci doit mettre fin immédiatement à ses provocations armées contre la Chine.

    Le gouvernement chinois se réserve le droit de formuler d’autres exigences.

    Le Ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine

    Pékin, le 15 mars 1969

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • Le révisionnisme soviétique – ennemi perfide des peuples arabes (1969)

    24 mars 1969

    Il poursuit avec opiniâtreté sa politique expansionniste de social-impérialisme.

    Il s’abouche et se dispute avec l’impérialisme U.S. dans le vain espoir d’une redivision du Moyen-Orient.

    Aspirant à démembrer le Moyen-Orient et à asservir les peuples arabes, en collaboration avec l’impérialisme U.S., la clique des renégats révisionnistes soviétiques poursuit dans cette région, et de longue date, une politique social-impérialiste opiniâtre.

    Les événements ont prouvé que révisionnistes soviétiques et impérialistes U.S., qui s’abouchent et se collettent pour la mainmise du Moyen-Orient, sont les ennemis les plus féroces des peuples arabes.

    Riche en pétrole et d’une importance stratégique indéniable, le Moyen-Orient est depuis toujours l’objet du pillage et de l’agression systématiques des impérialistes et le théâtre d’une rivalité acharnée entre colonialistes et néo-colonialistes. Poursuivant frénétiquement sa politique social- impérialiste, la clique des renégats révisionnistes soviétiques a étendu ses griffes sur le Moyen-Orient, de façon plus flagrante encore, pour essayer d’y étendre sa propre sphère d’influence.

    Les diverses manœuvres contre-révolutionnaires des révisionnistes soviétiques au Moyen-Orient ont été accomplies au nom du « soutien au mouvement de libération nationale », de l’« amitié » et de l’« aide ».

    Mais le rôle infâme de complice de l’impérialisme U.S. qu’assume la clique renégate révisionniste soviétique, son expansion et son infiltration effrénées dans la région, ont dévoilé impitoyablement ses mensonges.

    Les agissements de la clique des renégats révisionnistes soviétiques, au Moyen-Orient, depuis la guerre d’agression U.S.-israélienne contre les pays arabes, en juin 1967, ont pleinement démasqué sa nature contre-révolutionnaire.

    La réalité multiplie les preuves que cette clique recourt à des tactiques doubles contre-révolutionnaires — faux soutien mais trahison réelle, fausse aide mais contrôle réel.

    C’est un faux ami des peuples arabes, leur ennemi réel, le loup dans la bergerie. Examinons les faits !

    Alors que les forces U.S.-israéliennes attaquaient par surprise les pays arabes et que ces derniers étaient submergés par les difficultés, la clique révisionniste soviétique s’est empressée, via le « téléphone rouge », de rassurer l’impérialisme U.S. sur ses intentions, donnant carte blanche aux agresseurs.

    Après que les envahisseurs israéliens eurent occupé, conformément à leurs plans de guerre, de vastes portions du territoire arabe, la clique révisionniste soviétique se hâta de collaborer avec l’impérialisme U.S. pour imposer un « cessez-le-feu » aux pays arabes, par le canal des Nations unies, leur interdisant toute riposte contre les agresseurs et considérant l’invasion U.S.-israélienne, comme un fait accompli.

    A peine l’odeur de poudre s’était-elle évanouie du champ de bataille du Moyen-Orient que Kossyguine, chef de file des révisionnistes soviétiques, se rendait aux Etats-Unis où il eut, à Glassboro, des entretiens secrets avec Johnson, à cette époque meneur des impérialistes U.S., pour conclure un ignoble marché qui brade largement les intérêts des peuples arabes.

    Le révisionnisme soviétique s’est alors allié à l’impérialisme U.S. pour amener les Nations unies à confectionner une « résolution » sur la question du Moyen-Orient, laquelle demandait aux pays arabes d’accepter une série de conditions humiliantes, de transiger avec les agresseurs U.S.-israéliens et de capituler devant eux.

    Ces actes de trahison et de tromperie de la clique révisionniste soviétique dépeignent bien sa nature de renégats, devant les peuples arabes comme les autres peuples du monde.

    Depuis plus d’un an que les Etats-Unis et l’Union soviétique ont manœuvré le Conseil de Sécurité des Nations unies pour lui faire adopter la « résolution » sur « la solution » de la question du Moyen-Orient en novembre 1967, l’impérialisme U.S. et le révisionnisme soviétique, s’entendant comme larrons en foire, ont présenté « formule » sur « formule » et « plan » sur « plan », et ont maintes fois dépêché leurs « envoyés spéciaux » et « ministres des Affaires étrangères » au Moyen-Orient pour y plaider la supercherie d’un « règlement politique ».

    Bien que l’impérialisme U.S. et le révisionnisme soviétique aient chacun adopté un procédé différent pour apporter leur supercherie d’un « règlement politique », et bien que, chacun ait son propre plan pour la curée des sphères d’influence, ils sont en accord parfait pour réprimer le mouvement de libération nationale au Moyen-Orient et y étouffer les flammes montantes de la lutte armée du peuple palestinien.

    Récemment, Gromyko, ministre des Affaires étrangères, et Chelepine, chef des syndicats, se sont rendus à tour de rôle au Moyen-Orient, sur les talons de Scranton, « envoyé spécial » de Nixon, nouveau chef de l’impérialisme U.S., dans le but de placer en toute hâte la supercherie d’un « règlement politique ».

    Le dessein criminel du révisionnisme soviétique est de conclure un marché avec l’impérialisme U.S. sur le problème du Moyen-Orient aux dépens des intérêts des peuples arabes, ce qui permettrait d’amener à maturité leur domination conjointe sur cette région, de la rediviser, et de procéder à des tractations contre-révolutionnaires plus importantes à l’échelle mondiale.

    Pour appliquer sa politique expansionniste social- impérialiste au Moyen-Orient, la clique des renégats révisionnistes soviétiques recourt aussi, fébrilement, à la ruse contre-révolutionnaire — fausse aide, mais contrôle réel — dans les affaires militaires et économiques. Cette clique s’adonne depuis longtemps à l’infiltration militaire dans les pays arabes.

    Notamment après l’incident du Moyen-Orient en 1967, elle a profité du revers temporaire et des difficultés de ces pays pour y resserrer sa mainmise. Elle leur a donc fourni armes et équipement et envoyé un plus grand nombre de « conseillers » militaires sous prétexte de les aider à « renforcer leur défense nationale ».

    Par la fourniture d’armes et d’équipement, les révisionnistes soviétiques ont ligoté « l’aide », et exigé le soi-disant droit de supervision et de consultation, des pays « bénéficiaires ».

    Ils demandent également que les principaux équipements militaires dépendent directement du contrôle des « conseillers » militaires révisionnistes soviétiques.

    Ce faisant, le révisionnisme soviétique espère empêcher les pays arabes « aidés » de riposter à l’agression étrangère, afin que lui-même puisse, associé à l’impérialisme U.S., saboter et réprimer la lutte révolutionnaire des peuples arabes.

    Entre-temps, la clique révisionniste soviétique poursuit ouvertement au Moyen-Orient la « politique de la canonnière », suivie par l’impérialisme de vieille école, politique qui a fait faillite.

    Depuis la guerre du Moyen-Orient, le révisionnisme soviétique fait sillonner la Méditerranée par un grand nombre de bâtiments de guerre.

    De même que la 6e Flotte des impérialistes U.S., il se livre également à une démonstration de force et à une intimidation militaire, dans le vain espoir de mettre la haute main sur certains ports arabes et les convertir en bases soviétiques.Ces visées font peser une grave menace sur la sécurité et la souveraineté des pays arabes, révèlent complètement ses desseins d’expansion colonialiste et ses actes criminels que sont la collaboration et la dispute simultanées avec l’impérialisme U.S. dans cette région. La clique des renégats révisionnistes soviétiques maintient sa politique de chauvinisme de grande puissance et d’égoïsme national vis-à-vis des pays arabes, dont elle pressure les peuples par la ruse, les pillant sous prétexte d’aider « au redressement et au développement de leur économie » avec ses prêts, son dumping et ses « spécialistes ».

    Les « prêts » aux pays arabes pour des projets de construction avec « l’aide » révisionniste soviétique, sont tous accompagnés de sévères conditions.

    Les révisionnistes soviétiques gardent secrètes les méthodes techniques vis-à-vis des pays recevant « l’aide ».

    Quant aux machines et équipement, leur qualité est médiocre et leur prix, élevé.

    Par ailleurs, les pays bénéficiaires de « l’aide » doivent fournir pétrole, coton et autres matières premières industrielles et agricoles aux révisionnistes soviétiques qui, sans aucun scrupule, procèdent à un échange inégal en valeur, transformant ainsi ces pays en un marché pour le dumping de leurs marchandises et une base d’approvisionnement de matières premières, pillant impitoyablement les richesses et grugeant leur peuple.

    Ces exemples illustrent à merveille la similarité de « l’aide » soviétique et « l’aide » U.S., qui, l’une comme l’autre, servent à leur mise à sac, leur mainmise et leur expansion à l’étranger.

    Collaborant et se disputant tout à la fois avec l’impérialisme U.S., la clique des renégats révisionnistes soviétiques a agi de façon criminelle en poursuivant frénétiquement sa politique colonialiste d’expansion et sa politique de social-impérialisme au Moyen-Orient. Cet exemple négatif a éduqué les peuples arabes, et leur a permis de discerner plus clairement la perversité contre-révolutionnaire de cette clique qui recourt à la ruse de soutien factice mais de trahison réelle, d’aide simulée mais de contrôle réel.

    Tout en développant vigoureusement leur lutte contre l’impérialisme U.S., les peuples arabes développent aussi graduellement la lutte contre le révisionnisme soviétique.

    Notre grand guide, le président Mao, a indiqué : « Les rapaces impérialistes ne doivent pas oublier que l’époque où ils pouvaient à leur guise disposer du destin de l’humanité et dépecer les pays d’Asie et d’Afrique est à jamais révolue ».

    Les peuples arabes militants briseront tous les complots de l’impérialisme U.S. et du révisionnisme soviétique et porteront à un nouveau sommet leur grande lutte pour défendre l’indépendance nationale et s’opposer à l’agression.

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • Le révisionnisme soviétique, complice numéro 1 de l’impérialisme US (1969)

    La « sainte alliance » contre-révolutionnaire − 24 mars 1969

    Le vent d’Est balaie tous les coins du monde, les tempêtes révolutionnaires se déchaînent impétueusement, et pour la clique renégate soviétique qui décline jour après jour, la situation se fait de plus en plus difficile.

    Aussi reporte-t-elle tous ses espoirs sur une collaboration plus étroite avec l’impérialisme US, en vue d’un repartage du monde, afin de pouvoir, croit-elle, se débarrasser de ses difficultés intérieurs et extérieures, et se sortir de l’impasse.

    Dans cette lutte désespérée, elle a accéléré, ces dernières années, sa collaboration et sa rivalité avec l’impérialisme US, avec lequel elle a formé une alliance contre-révolutionnaire contre la Chine, le communisme et les peuples.

    Dans cette « sainte alliance » contre-révolutionnaire, la clique des renégats révisionnistes joue le rôle de complice numéro 1 de l’impérialisme US et elle est l’ennemi commun que condamnent tous les peuples.

    Partenaire de l’impérialisme US
    dans sa furieuse opposition à la Chine

    Portant haut le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Tsé-toung, la Chine socialiste, aguerrie dans la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, constitue le plus fort obstacle aux visées de la clique des renégats révisionnistes soviétiques, acoquinée à l’impérialisme US, pour tenter ensemble de se repartager le monde, mais en vain.

    Et donc, le but principal de cette « sainte alliance » contre-révolutionnaire U.S.-soviétique est de s’opposer à la Chine. Depuis que la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne a été déclenchée, la clique des renégats révisionnistes soviétiques, boursouflée de haine et de peur, a redoublé d’efforts pour attaquer et calomnier sans aucun scrupule la Chine et a mené de frénétiques activités antichinoises.

    Non seulement elle amasse des troupes le long des frontières sino-mongole et sino-soviétique, dans la partie nord de la Chine, fait sans arrêt intrusion en territoire et dans l’espace aérien chinois, provoquant ainsi des incidents de frontière pour intimider militairement la Chine, mais elle fait également tout son possible pour collaborer avec les impérialistes U.S. et les réactionnaires des pays du Sud-Est asiatique, dans l’intention d’établir un « encerclement » antichinois.

    Ces dernières années, en Asie, la clique des renégats révisionnistes soviétiques, étroitement abouchée avec l’impérialisme U.S., a mené une série d’activités criminelles pour forger une « sainte alliance » contre-révolutionnaire antichinoise. Dès le début de 1967, la clique révisionniste soviétique envoya le directeur du Département du Sud-Est asiatique du Ministère des Affaires étrangères, en catimini en Thaïlande, en « Malaysia » et aux Philippines, où il eut des conciliabules avec les valets locaux de l’impérialisme U.S.

    Peu après, les révisionnistes soviétiques annoncèrent l’établissement de relations diplomatiques avec la « Malaysia », instrument de l’impérialisme U.S.-britannique.

    Plus tard, ils déclarèrent sans ambages avoir des « intérêts communs » avec la « Malaysia », ce qui en clair veut dire « contenir la Chine ». Le gros bonnet de l’impérialisme U.S. Humphrey, alors vice-président des U.S.A., organisa en personne une réunion à Séoul en Corée du Sud, à laquelle participèrent les réactionnaires du Japon, de la Thaïlande, de la « Malaysia », des Philippines, du Sud-Vietnam, et de la Corée du Sud, ainsi que la crème de la bande de gangsters de Tchiang Kaï-chek et où furent tramés des complots antichinois.

    Et peu de temps après, naissait, à l’instigation des impérialistes U.S.-britanniques et de la clique des renégats révisionnistes soviétiques, une organisation antichinoise, anticommuniste et antipopulaire, appelée « Association des Pays du Sud-Est asiatique » comprenant la « Malaysia », les Philippines, la Thaïlande et l’Indonésie.

    La clique des renégats révisionnistes soviétiques invita aussi Takeo Miki, ministre japonais des Affaires étrangères à l’époque, à visiter l’Union soviétique.

    Le meneur des révisionnistes soviétiques, Kossyguine, lui assura ouvertement qu’ils — les révisionnistes soviétiques — désiraient « coopérer » avec les militaristes japonais à ce qu’il a appelé « organiser des ripostes à toute agression ».

    Cela revient à annoncer la formation d’une alliance militaire antichinoise avec les réactionnaires U.S.-japonais.

    Suivit un long périple dans les régions du Sud-Est asiatique et du Pacifique, du premier ministre du Japon, Sato, dont l’objectif était d’associer « alliance militaire de l’Asie du Nord-Est », « Organisation du Traité de l’Asie du Sud-Est » et « Pacte de l’A.N.Z.U.S. » (Pacte d’alliance entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les U.S.A.)afin d’établir un cordon d’encerclement autour de la Chine.

    Entre-temps, le révisionnisme soviétique a travaillé d’arrache-pied à courtiser et soutenir les réactionnaires du Japon, de l’Inde, d’Indonésie et d’autres pays asiatiques, encourageant et appuyant leur opposition à la Chine.

    Ces dernières années, avec la bénédiction de l’impérialisme U.S. et discrètement aiguillonnée par ce dernier, la clique des renégats révisionnistes soviétiques a jeté les intérêts de la nation soviétique par-dessus bord et a signé une ribambelle d’accords avec le gouvernement réactionnaire de Sato, par lesquels elle espère vainement faire naître une alliance tripartite U.S.-soviéto-japonaise contre la Chine. D’autre part, cette clique renégate n’a épargné aucun effort pour épauler les réactionnaires indiens économiquement, politiquement et militairement dans leur opposition à la Chine.

    Alors qu’il intensifiait, en janvier 1968, ses activités en sous-main en Inde, Kossyguine, chef de file des révisionnistes soviétiques, n’hésita pas à échanger, sans vergogne, des « renseignements » sur la Chine avec les réactionnaires indiens pour une « utilisation commune » par les Etats-Unis, l’Union soviétique et l’Inde !

    Coude à coude avec l’impérialisme U.S., la clique révisionniste soviétique a étayé le régime militaire fasciste Suharto-Nasution en Indonésie et les réactionnaires d’autres pays, en leur fournissant en quantité armes et roubles pour leurs desseins criminels contre la Chine, le communisme et les peuples.

    En s’abouchant comme ils le font avec l’impérialisme U.S. et les réactionnaires de tous les pays, en s’opposant ouvertement aux peuples d’Asie, finalement, les renégats révisionnistes soviétiques « soulèvent une pierre pour se la laisser retomber sur les pieds » et accélèrent leur chute.

    Saboteur de la lutte du peuple vietnamien
    contre l’agression U.S. et pour le salut national

    Depuis longtemps, la clique des renégats révisionnistes soviétiques a fait du problème vietnamien un enjeu important dans ses sordides transactions politiques avec l’impérialisme U.S.

    Elle s’entend activement avec l’impérialisme U.S., qui se débat dans une lutte désespérée au Vietnam, et s’évertue à aider son escroquerie politique dans l’espoir d’éteindre les ardentes flammes révolutionnaires du peuple vietnamien.

    Elle aide encore cet impérialisme à réaliser son criminel dessein d’occupation permanente du Sud-Vietnam et de division de la nation vietnamienne.

    Depuis les entretiens de Glassboro en juin 1967 où l’on a vu le chef de file des révisionnistes soviétiques, Kossyguine, et le meneur des impérialistes U.S., Johnson, tracer la carte du « projet » soviéto-U.S., destiné à la redivision du monde, le révisionnisme soviétique s’est démené en tout sens avec l’impérialisme U.S., pour tramer le complot de « pourparlers de paix » sur le problème vietnamien. Et depuis que les révisionnistes soviétiques sont assurés du consentement tacite de l’impérialisme U.S. pour taire l’agression et occupation militaires de la Tchécoslovaquie, ils redoublent de zèle pour le servir.

    Au début de cette année, et avant même que Nixon, nouveau chef de file des impérialistes U.S., n’accédât au pouvoir, Kossyguine, gros bonnet du révisionnisme soviétique, a émis sans perdre une minute une déclaration dans laquelle il présente à Nixon des suggestions sur les possibilités d’entente entre U.S.A. et Union soviétique en vue de « stabiliser » conjointement « la situation politique » mondiale.

    Il a avancé ostensiblement cette proposition absurde : « arrêter les actions militaires au Vietnam maintenant », essayant vainement par là, tour à tour d’amadouer et de menacer le peuple vietnamien pour qu’il dépose les armes et capitule devant les agresseurs U.S.

    Et depuis que Nixon est au pouvoir, Dobrynine, ambassadeur révisionniste soviétique aux États-Unis, fait la navette entre Washington et Moscou pour ses sinistres activités.

    Rien d’étonnant donc si Nixon, chef de file de l’impérialisme U.S., a, lors de sa conférence de presse du 4 mars, fait allègrement l’éloge de la clique des renégats révisionnistes soviétiques pour son étroite « coopération » avec l’impérialisme U.S. sur le problème vietnamien, ainsi que pour son aide.

    Nixon n’a pu dissimuler sa joie en révélant que cette clique suivait bien les conseils de l’impérialisme U.S. et faisait pression sur le peuple vietnamien dans le vain espoir de l’obliger, par des cajoleries et intimidations, à mettre fin à sa guerre de résistance à l’agression U.S., et pour le salut national.

    Ces actes criminels dévoilent complètement la scélératesse de cette clique — soutien simulé et trahison réelle sur le problème du Vietnam ; opposition hypocrite et capitulation réelle devant l’impérialisme U.S. Trahir les intérêts des peuples par une supercherie nucléaire, afin de maintenir leur hégémonie nucléaire et de continuer leur chantage nucléaire sur les autres pays de manière à appliquer leur « stratégie globale » contre-révolutionnaire, l’impérialisme U.S. et le révisionnisme soviétique cherchent, depuis des années, à conclure un marché sur ce qu’on appelle la question de la « non-prolifération des armes nucléaires ».

    Mais alarmés, depuis que la Chine a procédé avec succès à de nombreux essais nucléaires, ils étaient impatients d’aboutir, le plus tôt possible, à un accord à ce sujet.

    Début 1968, le révisionnisme soviétique et l’impérialisme U.S. ont mijoté un prétendu « traité de non-prolifération des armes nucléaires » après que des compromis et des concessions ont été faits par les révisionnistes soviétiques et ils ont manœuvré, en juin 1968, l’Assemblée générale des Nations unies pour qu’elle l’adopte.

    En vertu de ce traité, l’impérialisme U.S. et le révisionnisme soviétique peuvent non seulement produire et stocker des armes nucléaires, élargir leurs bases nucléaires, mais de plus, ils ont pris soin de ne s’engager en rien à ne pas utiliser ces armes contre les Etats non-nucléaires. Ces derniers, d’un autre côté, sont totalement dépourvus de leur droit de développer leur armement nucléaire en vue de leur défense propre et de plus, l’utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques leur est même restreinte.

    Pour le dire tout crûment, ce traité ligote les pays non-nucléaires. Les révisionnistes soviétiques, en outre, se sont ralliés aux impérialistes U.S. en poussant le Conseil de sécurité de l’O.N.U. à adopter un prétendu plan de « protection nucléaire » visant à faire des Etats non nucléaires leurs « protectorats » afin de pouvoir les contrôler et les asservir à volonté.

    Le révisionnisme soviétique et l’impérialisme U.S. ont été pris d’une peur panique devant les remarquables progrès de la Chine socialiste dans le développement des missiles téléguidés et des armes nucléaires. Aussi ont-ils, ces dernières années, intensifié leur collaboration antichinoise sur la question nucléaire.

    Et en réalité, ils ont mis sur pied une alliance militaire nucléaire contre la Chine.

    A présent, de nouvelles transactions sont en gestation entre révisionnisme soviétique et impérialisme U.S. sur la question de la « limitation de la course aux missiles anti-balistiques ».

    Les révisionnistes soviétiques ont délibérément choisi le jour de l’intronisation de Nixon pour émettre une « déclaration sur la politique de la question du désarmement » dans laquelle ils glorifient, sans aucune pudeur, leurs tractations contre-révolutionnaires avec les U.S.A. sur la question des armes nucléaires et espèrent conclure les accords avec l’impérialisme U.S. sur « la modération de la course aux armements stratégiques ».

    Nixon, chef de l’impérialisme U.S. s’est déclaré ouvertement très satisfait de cela.

    Ces menées cyniques de la clique des renégats révisionnistes soviétiques, en collaboration avec l’impérialisme U.S., faites sous le couvert du « désarmement nucléaire », constituent un nouveau et grave crime ajouté à ceux qu’elle a déjà commis en trahissant les intérêts des peuples du monde et en collaborant avec l’impérialisme U.S. contre la Chine.

    Le révisionnisme soviétique précipite sa fin

    Notre grand guide, le président Mao, indique : « Provocation de troubles, échec, nouvelle provocation, nouvel échec, et cela jusqu’à leur ruine — telle est la logique des impérialistes et de tous les réactionnaires du monde à l’égard de la cause du peuple ; et jamais ils n’iront contre cette logique. »

    En tant que complice de plein gré de l’impérialisme U.S., la clique des renégats révisionnistes soviétiques commet les crimes les plus ignobles et se fait l’ennemi des peuples du monde.

    Plus le révisionnisme soviétique et l’impérialisme U.S. précipitent leur collusion dans leur lutte désespérée, plus ils stimulent l’éveil des peuples du monde et donc plus vite vient leur chute. Aujourd’hui, une nouvelle période historique, centrée sur la lutte contre l’impérialisme U.S. et le révisionnisme soviétique, s’est ouverte.

    La tempête révolutionnaire des peuples du monde, croissant sans cesse, détruira toutes les parasites et jettera l’impérialisme U.S. ainsi que tous ses complices, grands ou petits, à la poubelle de l’Histoire.

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • S’armer de la dernière directive du président pour combattre résolument le révisionnisme soviétique (1969)

    24 mars 1969

    Au moment précis où les militaires et civils de toute la Chine acclament avec enthousiasme la publication de la récente directive de notre grand guide, le président Mao : « II faut faire consciencieusement le bilan de l’expérience acquise », les révisionnistes soviétiques ont, à nouveau, fait intrusion dans la région de l’île Tchenpao, territoire chinois, et ont créé un autre incident sanglant.

    Ce nouveau crime d’agression des nouveaux tsars révisionnistes soviétiques a suscité la plus vive indignation et la haine implacable de centaines de millions de militaires et civils chinois. Militaires et civils soutiennent résolument l’urgente et énergique protestation du gouvernement chinois auprès du gouvernement soviétique.

    Ils expriment leur plus chaleureuse sollicitude et leurs plus cordiales salutations aux combattants de la défense-frontière chinoise qui ont, une fois de plus, riposté énergiquement aux envahisseurs révisionnistes soviétiques et triomphalement défendu le territoire sacré de notre patrie.

    Ils se sont fermement engagés à prendre la récente directive du président Mao comme arme pour dévoiler au grand jour la nature agressive du social-impérialisme révisionniste soviétique, à centupler leur vigilance, à renforcer davantage leur unité, à repousser sans relâche les provocations armées des révisionnistes soviétiques et à réduire en poussière la folle et agressive ambition des nouveaux tsars ! La nature agressive du social-impérialisme révisionniste soviétique est immuable.

    Notre grand guide, le président Mao, nous enseigne : « Qu’en est-il du Kuomintang ? Regardez ce qu’il a été et vous saurez ce qu’il est ; regardez ce qu’il a été et ce qu’il est et vous saurez ce qu’il sera ». Parallèlement à l’étude de la récente directive du président Mao sur la nécessité de comprendre l’enchaînement de l’Histoire, les militaires et civils du pays revoient ce grand enseignement du président Mao.

    Confrontant les réflexions nées de leur étude avec les menées des tsars, anciens et nouveaux, ils comprennent mieux encore l’immuabilité de la nature agressive du social-impérialisme révisionniste soviétique.

    Agissant conformément aux enseignements du président Mao : « Nous ne devons donc absolument pas relâcher notre vigilance » et il faut « riposter du tac au tac », nous devons, affirment-ils, mener une lutte résolue contre lui.

    A la nouvelle du crime monstrueux que les révisionnistes soviétiques ont commis en s’introduisant, de nouveau, dans la région de l’île Tchenpao, territoire chinois, et en œuvrant à un nouvel incident sanglant, les masses des militaires et civils de la province du Heilongkiang ont été profondément indignées.

    Ce nouveau crime, de la clique renégate révisionniste soviétique qui s’oppose avec hargne à la Chine, ont-ils dit, a mieux encore démasqué la nature démoniaque de ce ramassis de social-impérialistes. Nous devons élever notre conscience de la lutte contre le révisionnisme et haïr les nouveaux tsars révisionnistes soviétiques, implacablement. Si les révisionnistes soviétiques osent répéter leurs intrusions, ils seront écrasés sous les coups !

    Brûlant d’indignation, ouvriers et paysans pauvres et moyens-pauvres de diverses nationalités d’Ouroumtsi, chef-lieu de la Région autonome ouïgoure du Sinkiang, de Tatcheng et de Kachgar, et les commandants et combattants de l’A.P.L. stationnés dans ces villes ont protesté énergiquement contre le nouveau crime de la clique des renégats révisionnistes soviétiques.

    Militaires et civils de diverses nationalités s’indignent : Nous, militaires et civils du Sinkiang, avons depuis longtemps percé à jour la nature agressive du social-impérialisme révisionniste soviétique.

    A l’égard de ce ramassis de mantes religieuses, nous devons suivre cet enseignement de notre grand guide, le président Mao : « S’il tient à se battre, nous l’anéantirons définitivement », faire tous les préparatifs au combat et l’exterminer là où il attaque.

    Après avoir étudié la récente directive du président Mao, les commandants et combattants de la 8e compagnie d’une unité de l’A.P.L., citée à l’ordre du jour pour son exploit extraordinaire sur le Sangkumryung lors du combat contre l’agression U.S. pour aider la Corée, ont évoqué leur splendide histoire de cette lutte au cours de laquelle ils ont vaincu l’impérialisme U.S. sur le champ de bataille coréen.

    Se basant sur leur expérience personnelle, ils ont déclaré : La nature des loups ne changera jamais. « Tout ce qui est réactionnaire est pareil : tant qu’on ne le frappe pas, impossible de le faire tomber ». Ce qui est vrai pour l’impérialisme U.S., l’est aussi pour les révisionnistes soviétiques !

    Les miliciens du bataillon de la milice de Kouo-tchouang, dans le district de Wouki, province du Hopei, qui ont vaillamment combattu l’impérialisme japonais, affirment : L’expérience historique nous apprend que devant l’impérialisme, le révisionnisme et toute la réaction, il faut riposter du tac au tac, ne jamais reculer d’un pouce et lutter résolument. Nous sommes depuis longtemps à nos postes de combat ; si l’ennemi ose s’aventurer, nous l’exterminerons complètement.

    La situation révolutionnaire dans le monde est excellente, les nouveaux tsars seront anéantis.

    Notre grand guide, le président Mao, a indiqué avec clairvoyance depuis longtemps : « Les impérialistes et les réactionnaires du pays ne se résigneront jamais à leur défaite ; ils se débattront jusqu’à la fin ».

    En étudiant à nouveau ce grand enseignement du président Mao, militaires et civils du pays sont unanimes pour déclarer : Dans l’excellente situation sans précédent où la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne chinoise a remporté de grandes et décisives victoires et où la lutte anti-impérialiste et antirévisionniste des peuples révolutionnaires du monde faite rage, les provocations militaires des révisionnistes soviétiques contre la Chine prouvent seulement qu’assiégés de difficultés intérieures et extérieures et au bout de leur rouleau, ils se lancent dans une lutte désespérée.

    Les membres du Comité révolutionnaire et les masses révolutionnaires du Bureau d’Administration du port de Hsinkang, Tientsin, ont dit : La magnifique Grande Révolution Culturelle Prolétarienne a complètement renversé la poignée d’agents de l’impérialisme U.S. Et du révisionnisme soviétique, dont Liou Chao-chi, renégat, agent de l’ennemi et traître à la classe ouvrière, et a extirpé les sinistres racines grâce auxquelles l’impérialisme U.S. et le révisionnisme soviétique tentaient, mais en pure perte, de restaurer le capitalisme en Chine.

    Comme un animal aux abois, la clique renégate révisionniste soviétique, à qui la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne de Chine fait peur et à laquelle elle voue une haine mortelle, recourt de nouveau aux aventures militaires et se livre à des provocations frénétiques contre la Chine.

    De la sorte, elle accélère sa ruine et creuse sa propre tombe. Selon l’enseignement du président Mao : « II faut faire consciencieusement le bilan de l’expérience acquise », les combattants et miliciens qui ont pris part à la Guerre de Résistance contre le Japon, à la Guerre de Libération, à la Guerre de résistance à l’agression U.S.

    Et d’aide à la Corée, ou à la contre-attaque en légitime défense à la frontière sino-indienne, se sont rappelé l’histoire de leurs combats. Ils ont ainsi compris plus profondément les paroles du président Mao : « C’est le peuple qui est vraiment puissant, et non les réactionnaires ».

    Ils ont déclaré : La collusion entre les révisionnistes soviétiques et les impérialistes U.S. qui s’entendent comme larrons en foire pour déclencher un courant néfaste antichinois ne peut que mieux révéler leur faible nature de tigre en papier. Pour Inimeng, paysan pauvre de la minorité Wa, membre d’une commune populaire du district autonome Kengma des peuples Tai et Wa, dans la province du Yunnan : L’intrusion en territoire chinois du révisionnisme soviétique fait penser à un léopard qui se jette dans un piège.

    Plus il saute de haut, mieux le piège fonctionne et plus proche est sa fin.

    Si les révisionnistes soviétiques continuent leur agression, nous les exterminerons complètement, exactement comme des bêtes sauvages. Armons-nous de la pensée de Mao Tsé-toung et enterrons à jamais l’impérialisme, le révisionnisme et toute la réaction.

    Ce que craint par-dessus tout la clique renégate révisionniste soviétique, c’est que le peuple chinois, le peuple soviétique et les autres peuples révolutionnaires du monde assimilent l’invincible pensée de Mao Tsé-toung, l’arme idéologique la plus puissante pour s’opposer à l’impérialisme et au révisionnisme.

    Notre grand guide, le président Mao, nous enseigne que « nous devons soutenir tout ce que notre ennemi combat et combattre tout ce qu’il soutient ».

    Plus la clique des renégats révisionnistes soviétiques craint la pensée de Mao Tsé-toung, plus assidûment nous devons l’étudier et l’appliquer de façon vivante afin de mener jusqu’au bout la grande lutte contre l’impérialisme, le révisionnisme et toute la réaction. Song Hsiué-yi, un des cinq héros de la bataille du Mont Langya, maintenant président du comité révolutionnaire de la brigade de production Peikong du district de Sinyang, province du Honan, affirme : Armé de la pensée de Mao Tsé-toung, le peuple chinois possède l’esprit héroïque de combattre l’ennemi jusqu’à la dernière goutte de son sang.

    L’impérialisme japonais était armé jusqu’aux dents, mais il a été réduit en charpie par le peuple chinois armé de la pensée de Mao Tsé-toung et a dû se rendre.

    L’impérialisme U.S. a tour à tour utilisé les armes les plus nouvelles, hormis l’arme nucléaire, dans sa guerre d’agression contre la Corée, mais a finalement été battu à plates coutures par les Volontaires du peuple chinois armés de la pensée de Mao Tsé-toung. Les réactionnaires indiens ont suscité des incidents sanglants à la frontière sino-indienne et ont fait des incursions armées en Chine. Eux aussi, ont été complètement écrasés par l’Armée populaire de Libération, armée témoignant d’une fidélité sans bornes envers notre grand guide, le président Mao.

    Tout cela montre pleinement que la grande pensée de Mao Tsé-toung est une bombe atomique spirituelle d’une puissance infinie, que le peuple chinois et l’A.P.L. de Chine, forts de la pensée de Mao Tsé-toung, sont invincibles.

    En s’opposant furieusement à la Chine, les nouveaux tsars révisionnistes soviétiques ne peuvent que connaître une fin encore plus misérable que les impérialismes U.S. et japonais et les réactionnaires indiens !

    Les combattants de la défense-frontière chinoise stationnés dans la région de l’île Tchenpao, qui ont victorieusement défendu le territoire sacré de la Chine, ont affirmé : Notre lutte contre la clique renégate révisionniste soviétique est la lutte du marxisme, du léninisme, de la pensée de Mao Tsé-toung, contre le révisionnisme moderne, la lutte du socialisme contre le social-impérialisme. Nous ferons de plus grands efforts encore pour que la pensée de Mao Tsé-toung commande en tout, redoublerons de vigilance et serons prêts à tout moment à exterminer tout ennemi intrus.

    Faire consciencieusement le bilan de l’expérience et remporter de nouvelles victoires dans la révolution et la production Depuis la publication de la récente directive de notre grand guide, le président Mao, et de l’important éditorial du Hongqi intitulé : « Du bilan de l’expérience », les centaines de millions de militaires et civils de toute la Chine ont rapidement lancé un puissant mouvement pour les étudier, les propager et les matérialiser.

    Animés de profonds sentiments prolétariens de fidélité indéfectible à notre grand guide, le président Mao, ils sont déterminés à transformer leur profonde haine envers les nouveaux tsars révisionnistes soviétiques en une prodigieuse force de combat, à utiliser mieux encore, la pensée de Mao Tsé-toung pour dresser consciencieusement le bilan de l’expérience acquise, à appliquer de façon générale toutes les récentes directives du président Mao et ses divers principes politiques prolétariens, à remporter de nouvelles victoires dans la révolution et l’édification socialistes, à édifier notre grande patrie en pays plus puissant encore et à briser les visées agressives du révisionnisme soviétique.

    De nombreuses équipes de propagande de la pensée de Mao Tsé-toung ont été envoyées par les comités révolutionnaires de tous les coins du pays et les unités de l’A.P.L. stationnées en ces lieux, dans les usines, mines, villages et écoles pour y propager largement la récente directive du président Mao.

    Les comités révolutionnaires à tous les échelons, dans les provinces, municipalités relevant de l’autorité centrale et régions autonomes ont tenu des réunions plénières ou des réunions élargies du comité permanent, et ont élaboré des mesures pour faire consciencieusement le bilan de l’expérience, à la lumière de la pensée de Mao Tsé-toung et rassembler des exemples typiques.

    Beaucoup d’unités de travail ont organisé des stages d’étude de la pensée de Mao Tsé-toung pour la mise en pratique des récentes directives du président Mao et de ses divers principes politiques prolétariens. Militaires et civils du pays tout entier ont considéré, à l’unanimité, la récente directive de notre grand guide, le président Mao, comme un nouvel ordre de mobilisation au combat, adressé à tout le Parti, à toute l’armée et à tout le peuple, au moment où la situation internationale et intérieure est excellente.

    Elle est l’arme idéologique puissante qui nous permet de comprendre profondément les lois objectives de la poursuite de la révolution sous la dictature du prolétariat.

    C’est notre phare illuminant la voie qui nous conduit à la victoire totale dans la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne, une bombe atomique spirituelle pour vaincre l’impérialisme U.S., le révisionnisme soviétique et toute la réaction.

    Nous devons suivre le grand enseignement du président Mao, faire consciencieusement le bilan de l’expérience acquise, et mettre pleinement en jeu la puissante force révolutionnaire de la pensée de Mao Tsé-toung pour transformer le monde objectif et le monde subjectif.

    Nous ferons de cette force spirituelle, une grande force matérielle et remporterons sans cesse de nouvelles victoires dans la révolution et la production, pour saluer le prochain IXe congrès du grand, glorieux et juste Parti communiste chinois.

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • Rédaction du Quotidien du peuple : La clique des renégats révisionnistes ne fait que creuser sa propre tombe (1969)

    Par ses activités antichinoises forcenées, la clique des renégats révisionnistes soviétique ne fait que creuser sa propre tombe

    Renmin Ribao, 11 mars 1969

    Après avoir envoyé ses troupes armées faire intrusion le 2 mars en territoire chinois, créant ainsi un sanglant incident de frontière d’une gravité extrême, la clique des renégats révisionnistes soviétiques que dirigent Brejnev et Kossyguine est allée plus loin en déchaînant une sinistre vague antichinoise.

    Les 7 et 8 mars, les autorités révisionnistes soviétiques ont rassemblé à multiples reprises un grand nombre de nervis, lesquels, sous la conduite même d’un major-général soviétique révisionniste, ont lancé de furieuses provocations contre l’Ambassade de Chine à Moscou, endommageant ses bâtiments et brisant ses vitrines d’affichage au moyen d’objets métalliques et à coups de pierre ; outre cela, ils ont tiré à la carabine à air comprimé sur le personnel de l’Ambassade.

    Ce sont là des actes fascistes purs et simples.

    Particulièrement odieux est le fait que ces vandales ont poussé leur insolence jusqu’à lancer des insultes contre le président Mao, grand dirigeant du peuple chinois.

    Cela, les 700 millions de Chinois ne peuvent en aucun cas le tolérer.

    Ces graves incidents antichinois fomentés avec une telle impudence et sans discontinuer par la clique révisionniste soviétique prouvent que celle-ci a déjà perdu la tête. Nous tenons à donner à la clique des renégats révisionnistes soviétiques cet avertissement : Vous devrez être nécessairement tenus pour responsables des conséquences extrêmement graves qui découleront de vos actes insensés.

    Tout en organisant des « manifestations » antichinoises, cette clique a mis en branle ses diverses machines de propagande et tenu une « conférence de presse », déformant tant et plus les faits, afin de couvrir ses agissements criminels de violation du territoire chinois et de provocations militaires. Cependant, plus elle redouble d’efforts pour se voiler, plus elle se démasque.

    Vous avez beau appeler noir ce qui est blanc et monter des accusations de toutes pièces, vous ne changerez pas ce fait indéniable : l’île Tchenpao fait partie du territoire chinois et c’est vous qui avez ordonné à vos gardes-frontière de s’introduire en territoire chinois et de se livrer à des provocations.

    C’est bien vous, ramassis de social-­impérialistes dévorés d’ambitions expansionnistes, qui cherchez à réaliser vos visées d’agression avec le sang des soldats soviétiques.

    La clique des renégats révisionnistes soviétiques a contracté une dette de sang non seulement auprès du peuple chinois mais aussi auprès du peuple soviétique.

    La clique des renégats révisionnistes soviétiques a eu le front de présenter ses manœuvres antichinoises d’une particulière scélératesse comme la « ferme volonté de tout le peuple soviétique ». Allons donc !

    La bande de renégats perfides que vous êtes ne représente que la « volonté » d’une poignée de nouveaux bourgeois qui foulent aux pieds le peuple soviétique. Tous vos beaux discours sur cette prétendue « volonté » sont une insulte pour les larges masses du peuple soviétique. Dans les rangs mêmes des « manifestations » antichinoises que vous avez organisées, il se trouvait des gens qui n’y participaient que contraints et forcés et qui ont manifesté vaillamment leur vif mécontentement et opposé une résistance énergique vis-à-vis de vos provocations antichinoises, témoignant ainsi de leur amitié pour le peuple chinois.

    C’est cela la véritable volonté du peuple soviétique. Et cette authentique volonté du grand peuple soviétique, la clique des renégats révisionnistes soviétiques n’arrivera jamais à l’étouffer, quelles que soient les persécutions fascistes qu’elle pourra exercer.

    Le peuple soviétique et le peuple chinois sont liés par une profonde amitié. Jamais les méthodes perfides de cette clique telles que le mensonge et la duperie ne réussiront à briser l’amitié révolutionnaire existant entre ces deux peuples.

    La clique des renégats révisionnistes soviétiques s’est répandue en clameurs, prétendant que le peuple chinois en ripostant à ses provocations et en dénonçant ses crimes social-impérialistes fait de l’antisoviétisme. Voilà bien la parfaite tactique du voleur qui crie au voleur. C’est justement le ramassis de renégats que vous êtes qui est antisoviétique, et personne d’autre.

    Vous avez trahi le grand Lénine, foulé aux pieds la patrie du léninisme et ruiné les acquis de la Révolution d’Octobre, transformant la belle Union soviétique socialiste en un monde de ténèbres où le capitalisme est restauré, n’est-ce pas là de l’antisoviétisme ?

    Du jour même de la naissance de l’Etat des Soviets, l’impérialisme a cherché par mille et un moyens à renverser la dictature du prolétariat instaurée en Union soviétique. Depuis l’intervention armée des quatorze pays jusqu’à l’offensive des millions de soldats de Hitler, l’impérialisme a dépensé on ne sait combien d’efforts, mais sans résultat. Et vous, bande de renégats, vous avez fait ce que l’impérialisme n’a pas réussi à faire, vous avez réalisé de l’intérieur les plans contre-révolutionnaires que l’impérialisme nourrissait à l’intention de l’Union soviétique.

    C’est bien vous, les plus grands criminels antisoviétiques qui soient au monde, c’est bien vous les ennemis féroces du peuple soviétique. La bande de criminels historiques que vous êtes ne pourra pas échapper au châtiment de l’Histoire !

    Le conflit armé de frontière créé par la clique des renégats révisionnistes soviétiques dans la région de l’île chinoise de Tchenpao n’est pas du tout un incident fortuit ; c’est une action bien préparée pour agresser délibérément le territoire chinois et intensifier les activités antichinoises.

    Etant arrêtées les griffes qu’elles avaient jetées sur le territoire chinois, les autorités révisionnistes soviétiques, au lieu de reconnaître leurs crimes, ont provoqué de plus belle de nouveaux incidents antichinois, ce qui prouve encore plus que malgré le châtiment qu’elles ont reçu pour la violation de notre territoire, elles ne se résignent pas à la défaite, mais se cramponnent obstinément à leur politique d’agression social-impérialiste.

    La clique des renégats révisionnistes soviétiques a complètement revêtu la défroque des tsars, dans le vain espoir de rediviser le monde en collusion avec l’impérialisme américain et d’établir son hégémonie mondiale de social-impérialisme.

    En Europe, ne se tenant pas pour satisfaite d’avoir fait d’une grande partie de l’Europe orientale sa propre sphère d’influence,encore a-t-elle procédé à l’occupation militaire directe de la Tchécoslovaquie.

    En Asie, non contente d’avoir transformé la République populaire de Mongolie en colonie, encore cherche-t-elle à envahir et occuper davantage le territoire chinois. Au Moyen-Orient et dans le Sud-Asiatique, elle s’évertue à étendre son influence coloniale.

    L’ambition agressive des social-impérialistes révisionnistes soviétiques est poussée à l’extrême.

    Non seulement leur politique agressive insensée sera combattue énergiquement par le peuple chinois, mais encore sera-t-elle condamnée par les peuples du monde entier.

    Outre les rangs parfaits à l’égal des murailles, la volonté de tous nous sert de citadelle. Le peuple chinois connaît parfaitement la nature scélérate, social-impérialiste, des révisionnistes soviétiques. Nous redoublerons de vigilance et nous sommes prêts à tout moment à riposter résolument aux provocations et agressions social-impérialistes des révisionnistes soviétiques.

    Nous tenons à avertir une fois de plus les nouveaux tsars révisionnistes soviétiques : Si vous osez vous frotter à cette force que constituent les diverses nationalités du peuple chinois, pour défendre leur patrie et riposter à l’agression, cette force d’un peuple qui s’est aguerri dans la grande révolution culturelle prolétarienne, ce qui vous attend ne peut être que la fin la plus misérable.

    Notre grand dirigeant, le président Mao, a indiqué :

    « Les irréductibles aboutissent toujours au contraire du résultat escompté. Ils commencent par vouloir nuire aux autres et finissent par se nuire à eux-mêmes. »

    Il en est nécessairement ainsi pour la clique des renégats révisionnistes soviétiques.

    En s’opposant furieusement à la Chine, c’est sa propre tombe qu’elle est en train de creuser.

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • Éditorial du Quotidien du peuple et du Quotidien de l’Armée Populaire de Libération : À bas les nouveaux tsars ! (1969)

    Editorial du Renmin Ribao et du Jiefangjun Bao du 4 mars 1969

    Le 2 mars, la clique des renégats révisionnistes soviétiques a envoyé ses forces armées envahir d’une manière flagrante l’île Tchenpao sur le Wousouli, province du Heiloigkiang en Chine, lesquelles ont tiré à coups de fusil et de canon contre les gardes-frontières de l’Armée populaire de Libération de Chine, faisant parmi eux de nombreux morts et blessés.

    C’est là une provocation frontalière armée extrêmement grave qu’ont perpétrée les révisionnistes soviétiques ; c’est un incident forcené antichinois qu’ils ont créé, lequel, une fois de plus, révèle on ne peut mieux l’odieuse nature social-impérialiste des révisionnistes soviétiques.

    Face à ce crime monstrueux commis par cette clique de renégats, le peuple chinois et l’Armée populaire de Libération de Chine expriment leur plus profonde indignation et élèvent la protestation la plus violente.

    Cette grave provocation frontalière armée a été entièrement préméditée et machinée par la clique des renégats révisionnistes soviétiques.

    L’île Tchenpao, sur le Wousouli, fait partie du territoire chinois.

    La Chine a le droit sacré d’y faire patrouiller ses gardes-frontières.

    Cependant, les autorités révisionnistes soviétiques ont eu le front d’envoyer d’importantes forces armées avec camions et véhicules blindés envahir ce territoire de la Chine et attaquer la patrouille chinoise.

    Les sommations réitérées aux gardes-frontières des révisionnistes soviétiques restant sans effet, les gardes-frontières chinois, poussés à bout, ont été contraints de leur riposter pour se défendre, infligeant aux provocateurs intrus un châtiment mérité et défendant victorieusement le territoire sacré de notre pays.

    Tous les militaires et civils chinois expriment leur soutien le plus résolu à la juste action de leurs héroïques gardessfrontières qui ont défendu la souveraineté territoriale de la patrie.

    Après avoir provoqué ce grave incident frontalier, la clique des renégats révisionnistes soviétiques a eu le front de rejeter laresponsabilité sur la victime, adressant à la Chine une prétendue « note de protestation ».

    Sans vergogne aucune, elle présente l’île Tchenpao comme faisant partie de son territoire, clamant que ce sont les gardes-frontières chinois qui ont « franchi la frontière soviétique », et qui ont lancé « des provocations et des attaques » contre ses propres gardes-frontières « contrôlant » la région de l’île Tchenpao. Voilà des accusations sans fondements, des mensonges purs et simples !

    L’île Tchenpao fait partie du territoire chinois, c’est un fait incontestable, irréfutable.

    Même en vertu du Traité sino-russe de Pékin, par ailleurs traité inégal qu’imposa en 1860 l’impérialisme russe tsariste au peuple chinois, la région de l’île Tchenpao appartient à la Chine.

    Depuis très longtemps, cette région est sous juridiction chinoise et ses gardes-frontières y ont toujours patrouillé. Comment se fait-il que cette région de l’île Tchenpao puisse soudainement se trouver à l’intérieur de la « frontière soviétique » ?

    Comment peut-on prétendre que cette partie du territoire chinois est un lieu « contrôlé » par les gardes-frontières des révisionnistes soviétiques ?

    Il saute aux yeux que ce sont les troupes des révisionnistes soviétiques qui ont fait intrusion dans l’île Tchenpao, territoire chinois, et ont furieusement attaqué les gardes-frontières chinois, cependant, vous, renégats révisionnistes soviétiques, calomniez les gardes-frontières chinois, les accusant d’être les auteurs de cette « provocation ».

    Mais, jamais vous ne pourrez camoufler votre culpabilité dans cette agression, même avec votre tactique habituelle d’appeler noir ce qui est blanc et de jouer le voleur volé.

    Toujours, la clique des renégats révisionnistes soviétiques a été hostile au peuple chinois.

    Et particulièrement depuis que la grande révolution culturelle prolétarienne a été déclenchée en Chine et a remporté sa grande victoire décisive, cette clique éprouve peur et haine, aussi se livre-t-elle, de plus belle, à des activités antichinoises.

    Non contente d’insulter et de calomnier la Chine autant que faire se peut, et non contente même de se livrer comme une forcenée à la subversion et au sabotage, encore concentre-t-elle, le long des frontières sino-mongole et sino-soviétique, ses troupes qui font sans cesse intrusion sur le territoire et dans l’espace aérien de notre pays,créant ainsi des incidents frontaliers et faisant planer sur la Chine des menaces militaires.

    Les révisionnistes soviétiques collaborent même de toutes leurs forces avec l’impérialisme américain et les réactionnaires de divers pays, tentant d’établir un « cordon d’encerclement » autour de la Chine.

    Cette provocation armée qu’est l’intrusion dans l’île chinoise de Tchenpao est de toute évidence un nouveau pas qu’accomplit là clique des renégats révisionnistes soviétiques dans le vain espoir d’intensifier ses activités antichinoises.

    Les intrusions armées en territoire chinois auxquelles ne cesse de se livrer la clique des renégats révisionnistes soviétiques, ce qui crée des incidents de frontière, démontrent une fois de plus aux peuples du monde que cette poignée de renégats est social­ impérialiste à cent pour cent, qu’elle se conduit en parfaits nouveaux tsars.

    Elle pille à sa guise, sans pitié, et opprime sauvagement les peuples de certains pays d’Europe orientale et elle est allée jusqu’à faire occuper la Tchécoslovaquie par des centaines de milliers de soldats.

    Dans sa sphère d’influence, elle a inclus de vastes territoires d’Europe orientale dans la vaine tentative de s’assurer un empire colonial de type tsariste. Et en Asie, elle agit de la même façon. Non seulement elle a colonisé la République populaire de Mongolie, mais en outre, elle cherche à envahir et occuper davantage le territoire chinois.

    Elle regarde comme siens les territoires occupés par les tsars et étend en outre ses griffes sur des régions que les tsars mêmes n’avaient pas envahies.

    L’appétit de cette clique est plus dévorant que celui des tsars. Quelle différence y a-t-il donc encore entre la clique des renégats révisionnistes soviétiques se livrant à ces agissements de pirate et l’impérialisme américain, lequel occupe comme bon lui semble le territoire d’autres pays, viole leur souveraineté et dicte partout sa loi ?

    En 1900, dans son article « La guerre de Chine », Lénine condamnait avec une vive indignation les tsars qui, « comme des bêtes féroces », avaient commis des crimes d’agression contre la Chine, dévoilant que « la politique du gouvernement tsariste en Chine est une politique criminelle ».

    « Dans ce cas comme dans les autres, il [le gouvernement autocratique tsariste] apparaît comme un gouvernement de fonctionnaires irresponsables, à plat ventre devant les groscapitalistes et les nobles. » Aujourd’hui, on peut dépeindre parfaitement avec ces mêmes termes les ignominies de la clique des renégats révisionnistes soviétiques, héritière de la défroque des tsars.

    Criblée de difficultés insurmontables tant à l’intérieur qu’à l’extérieur et acculée à l’impasse, cette clique de renégats s’est lancée dans l’acte insensé qu’est cette provocation armée contre la Chine pour répondre aux besoins de sa politique intérieure et étrangère.

    Ce faisant, elle cherche à attiser un sentiment antichinois en Union soviétique afin de détourner le peuple soviétique de son mécontentement et de sa résistance accrus envers la domination fasciste, bourgeoise, réactionnaire qu’elle exerce.

    En même temps, elle veut par là s’attirer les bonnes grâces de l’impérialisme américain et courtiser l’administration Nixon qui vient d’entrer en fonction, afin que l’Union soviétique et les Etats-Unis concluent, à l’échelle du globe, de nouvelles transactions contre-révolutionnaires.

    La clique des renégats révisionnistes soviétiques pense qu’en créant de nouveaux incidents antichinois, elle pourra se tirer d’embarras.

    Mais, c’est le contraire qui se produit. Les peuples chinois et soviétique étant liés par une profonde amitié révolutionnaire, toutes les manœuvres antichinoises de cette clique échoueront inévitablement.

    Ses agissements pervers ne peuvent que mieux révéler sa nature contre­révolutionnaire, susciter une opposition encore plus énergique des peuples d’Union soviétique et du reste du monde ; c’est soulever une pierre pour se la laisser retomber sur les pieds ; c’est hâter sa propre ruine.

    Notre grand dirigeant, le président Mao, a fait remarquer : « Dans l’histoire de l’humanité, toute force réactionnaire au seuil de sa perte se lance nécessairement, dans un ultime sursaut, contre les forces de la révolution. »

    Il en est ainsi pour la clique des renégats révisionnistes soviétiques. Cette provocation militaire qu’elle a lancée contre la Chine manifeste précisément sa nature vulnérable.

    Nous tenons à avertir la clique des renégats révisionnistes soviétiques qu’il n’est permis à personne de violer la souveraineté territoriale de la Chine.

    Nous n’attaquerons pas à moins d’être attaqués, mais si nous sommes attaqués, nous contre-attaquerons. L’époque où le peuple chinois pouvait être malmené est à jamais révolue !

    Vous êtes aveugles et vous rêvez tout éveillés si vous pensez que vous pouvez recourir aux tactiques utilisées jadis par la Russie tsariste envers le grand peuple chinois.

    Si vous continuez vos provocations militaires, vous serez sévèrement châtiés.

    Quel que soit le nombre d’hommes que vous puissiez envoyer, et quels que soient les alliés que vous puissiez trouver pour venir nous envahir, nous vous anéantirons résolument, radicalement, intégralement, totalement.

    Armés de la pensée de Mao Tsé-toung, trempés dans la grande révolution culturelle prolétarienne, les 700 millions de Chinois et l’Armée populaire de Libération de Chine sont plus puissants que jamais.

    Quiconque ose envahir notre grande patrie socialiste se brisera la tête et sera écrasé !

    A bas les nouveaux tsars !

    A bas le social-impérialisme révisionniste soviétique !

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

    =>Retour au dossier sur La Chine populaire
    contre l’hégémonie des superpuissances

  • Rédaction du Quotidien du peuple : Qu’est-ce donc que ce « bien-être du peuple tout entier » tant vanté par les révisionnistes soviétiques? (1967)

    Renmin Ribao, 5 décembre 1967

    Tout en exerçant oppression et exploitation sur la large masse des travailleurs soviétiques, la clique de renégats révisionnistes soviétiques se vantent de leur Etat du « bien-être du peuple tout entier » en se donnant l’apparence de bienfaiteurs.

    Mais les mensonges restent toujours des mensonges, et nous devons les dévoiler.

    Si la clique révisionniste soviétique affiche son « bien-être du peuple tout entier », c’est dans le seul but de cacher les agissements criminels de la couche de privilégiés bourgeois qui opprime et exploite le peuple travailleur.

    Cette clique révisionniste a fait grand bruit autour de « l’augmentation des salaires », mais, en réalité, cette augmentation est loin d’être proportionnée à la montée des prixdes biens de consommation.

    D’après les statistiques, les prix de 15 sortes d’articles de consommation principaux dont la farine, les cotonnades, les chaussures, etc. . . . ont monté de 42 % entre 1959 et 1965 en U.R.S.S., tandis que le salaire des ouvriers et employés n’a été augmenté que de 18,9 % entre 1959 et fin 1964.

    Alors que la large masse des travailleurs fait face à des conditions de vie difficiles, les éléments bourgeois, porteurs des titres d’« académicien », de « directeur d’usine », d’ « administrateur » se fixent eux-mêmes de gros salaires. Certains membres de l’Académie des sciences touchent des salaires mensuels s’élevant jusqu’à 6.500 roubles. Par contre, il ne manque pas d’ouvriers qui n’en touchent que 60 à 70 par mois. Un ingénieur en chef d’une fabrique d’articles de plastique « a fixé » son salaire à 1.400 roubles par mois contre 70 à 80 roubles pour des techniciens ordinaires.

    Comme les rayons des magasins « d’Etat » sont pratiquement vides, et que les marchandises sur le marché libre sont hors de prix, cela crée une situation très difficile pour les masses de travailleurs de l’U.R.S.S.

    Récemment, le journal Commerce soviétique a dû avouer que beaucoup de clients ne cachent pas leur mécontentement du fait qu’ils n’arrivent pas à trouver des vêtements de demi­saison etd’hiver « bon marché », car tout ce qu’on peut leur offrir sont des habits « chers ». Un tel état de choses ne va pas sans soulever l’indignation des masses.

    « Aujourd’hui, dit un ouvrier, nous vivons les plus mauvais moments depuis la Révolution d’Octobre. C’est une vie de chien ! »

    La clique révisionniste soviétique fait une large publicité autour de la prétendue « réduction » de la semaine de travail. A l’occasion du 50ème anniversaire de la Révolution d’Octobre, cette clique a mis en pratique en grande fanfare le soi-disant système de « La semaine de cinq jours », disant qu’il s’agit là d’une des mesures les plus importantes pour « le passage au communisme », pour « l’élévation du bien-être matériel du peuple ». Qu’en est-il donc en réalité ?

    Ce système de « La semaine de cinq jours » ne réduit au fond en rien les heures de travail fixées par le règlement initial. La « condition indispensable » pour pratiquer ce système, fixée par la clique révisionniste, est que l’on doit « garantir l’accomplissement du total des heures de travail d’une année exactement comme avec la semaine de six jours ».

    « La semaine de cinq jours » crée, de plus, de grosses difficultés pour les ouvriers. Dans les usines où ce régime est appliqué, les arrêts pour les repas et le repos sont généralement réduits à 20 ou 30 minutes par équipe.

    Quant à l’équipe de nuit, elle doit effectuer un travail continu, sans repos aucun, pendant 7 ou 8 heures d’affilée.

    Par exemple, à l’Usine de roulements à billes N° 15 de Volgagrad, la pause pour le déjeuner était d’une heure ; à présent, la première équipe fait 8 heures avec 25 minutes de pause pour le déjeuner, la seconde fait 8 heures avec une pause de 20 minutes, la troisième fait 7 heures 15 d’affilée sans aucun repos.

    Les ouvriers ont du mal à manger en 20 à 30 minutes dans un réfectoire bondé de gens qui ont à faire de longues queues. Un ouvrier de cette usine s’écria un jour avec colère : « C’est ça qu’on a l’audace d’appeler la semaine de cinq jours ! »

    D’après le Troud, dans une usine textile où ce système est appliqué, voici les plaintes formulées par une ouvrière : « Je n’arrive plus à déjeuner ».

    « Avec ces queues interminables qu’il faut faire au réfectoire, il n’est même plus possible de prendre une tasse de thé ! » La loi économique bourgeoise qu’applique la clique révisionniste soviétique, et où le « principe du profit » régit tout, engendre des conséquences désastreuses pour la grande masse des travailleurs.

    Le Troud nous rapporte encore que le directeur d’une usine de matériaux de construction à Kirovograd, dont le seul souci était le chiffre de production et le profit, se moquait complètement de la sécurité des ouvriers ; les conditions de travail étaient lamentables : dans certains ateliers, « l’air est terriblement chargé de poussière », dans d’autres, « la teneur en gaz dans l’air est telle que cela constitue un sérieux danger » et même ainsi on refuse de les doter de système de purification de l’air.

    De graves accidents de travail se sont produits plus d’une fois dans cette usine : un ajusteur d’une équipe de nuit fut grièvement blessé en se heurtant contre une machine en marche dépourvue de dispositif de sécurité.

    Etant donné que ses dirigeants n’ont en vue que le profit, l’industrie des machines agricoles soviétique sort aujourd’hui des produits de fabrication extrêmement grossière. C’est ainsi qu’ »il arrive souvent, et un peu partout dans le pays, que des tracteurs se renversent, blessant grièvement leurs conducteurs dans la chute ».

    Cependant, avides de profit, les usines ne continuent pas moinsd’en fabriquer en quantité, faisant la sourde oreille « aux critiques formulées au sujet des défauts dans leur conception » par les ouvriers.

    D’après des journaux révisionnistes soviétiques, les dirigeants du charbonnage « Komsolmol » relevant de la Compagnie des Houillères « Lénine » ont enfreint délibérément les règlements sur la sécurité du travail pour gagner des primes.

    Depuis avril 1967, on a abandonné dans cette mine la pulvérisation d’eau dans les fronts de taille avant l’abattage, mesure destinée à réduire la quantité de poussière. Il en résulte que les mineurs travaillent dans une atmosphère chargée de poussière pendant de longues journées, et les contrôleurs pour l’aération qui devraient normalement intervenir ferment les yeux sur ce qui se passe, car une production dépassant le plan leur rapporte des primes.

    Selon les révélations faites par quelques dizaines de mineurs des Houillères du Donets, la teneur en poussière dans l’air s’accroît de plus en plus dans les puits depuis l’installation de haveuses-chargeuses à haut rendement et d’autres équipements ; « dans beaucoup de puits, la teneur en poussière dépasse la limite autorisée », les cas de silicose et les accidents augmentent sans cesse parmi les ouvriers.

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • Rédaction du Quotidien du peuple : Les fameux résultats du « nouveau système économique » pratiqué par la clique révisionniste soviétique (1967)

    publié dans le Renmin Ribao, le 8 novembre 1967

    PROFIT AU PREMIER PLAN,
    LIBRE CONCURRENCE GÉNÉRALISÉE

    Le « nouveau système économique » pratiqué par la clique dirigeante révisionniste soviétique n’est rien moins qu’un système économique capitaliste en même temps qu’une importante mesure qu’elle adopte pour la restauration du capitalisme sur toute la ligne dans les secteurs économiques.

    L’essence de ce « nouveau système » consiste à faire progresser la production en encourageant, par diverses mesures, les entreprises à courir à la recherche du profit, en comptant sur le stimulant matériel.

    Ce système confère aux entreprises de plus grands pouvoirs dans leurs activités, étend vigoureusement la pratique du rajustement clé la production suivant le cours du marché, étend les pouvoirs des responsables des entreprises en ce qui concerne le recrutement, le licenciement, les récompenses ou mesures punitives à l’égard des employés et des ouvriers. Toutes ces mesures visent à transformer les entreprises socialistes qui sont propriété d’Etat en entreprises capitalistes, à remplacer l’économie planifiée socialiste par la libre concurrence capitaliste.

    Le « nouveau système » appliqué par la clique dirigeante révisionniste soviétique a déjà eu de fâcheuses conséquences pour l’économie soviétique ; non seulement le chaos règne dans la production, mais la qualité des produits baisse également, sans parler du fait que les plans de production ne peuvent être accomplis et que la spéculation et le vol sont devenus monnaie courante ; enfin tout ceci accentue la différenciation des classes.

    LES ENTREPRISES RECHERCHENT UNIQUEMENT LE PROFIT, UN CHAOS GÉNÉRAL RÈGNE DANS LA PRODUCTION

    En vue de réaliser toujours plus de profits, les usines ainsi que les autres entreprises règlent leur production suivant le cours du marché, ce qui donne lieu à clés contradictions qui vont en s’aggravant entre l’approvisionnement et la vente. Par exemple, l’Administration du commerce des chaussures du Kazakhstan avait insisté pour que les services industriels de cette république fassent en sorte de produire des bottes en feutre fin, en s’engageant à leur en écouler 600.000 paires. Or, de nouveaux modèles ayant fait leur apparition entre-temps sur le marché, les services commerciaux décidèrent d’eux¬ mêmes de réduire de moitié la vente des modèles commandés ; et il en résulte qu’une énorme quantité de ce genre de bottes sont en train de s’abîmer dans les dépôts.

    Il n’est pas rare de voir des responsables d’entreprises qui, pour maintenir le montant des bénéfices, refusent d’améliorer la qualité des produits.

    A Minsk, par exemple, les responsables de l’Usine d’Etat de paliers à roulement ne veulent absolument pas entendre parler d’élever d’un degré la précision des billes de 14 mm, sans ignorer cependant qu’une telle mesure permettrait de prolonger de 20 % la durée de service de ces produits, car cela exigerait une dépense supplémentaire de 30.000 roubles par an qui réduirait d’autant le bénéfice.

    En raison du chaos résultant de ce « nouveau système », bien des entreprises se voient obligées de réduire, voire même d’arrêter complètement leur production faute d’un approvisionnement suffisant en matières premières.

    Dans leur course au profit, un grand nombre de dirigeants d’entreprises obligent les ouvriers à se livrer à des pratiques malhonnêtes dans la production ; ils trichent avec les processus technologiques et les matériaux, et augmentent le prix des produits par des tours de passe-passe.

    Dans un atelier de confection, par exemple, il est arrivé que les responsables aient confié aux ouvriers des pièces d’étoffe longues de 40 mètres chacune à l’état humide, lesquelles firent 2 ou 3 mètres de plus une fois étirées et séchées.

    Il en résulta que les vêtements confectionnés avec ces pièces de tissu rétrécirent à tel point au lavage que ce fut catastrophique pour les acheteurs.

    Les engrais chimiques qui sortent de certaines usines ne sont plus que des cailloux le temps d’arriver entre les mains des utilisateurs.

    Les journaux révisionnistes soviétiques se voient obligés d’avouer qu’on les trouve parfois sous forme de blocs de la grosseur du wagon même qui les transporte.

    La moitié des produits de l’Usine de construction mécanique du département de Briansk sont inutilisables, et c’est exactement ce qui se passe également en république de Russie.

    PRODUCTION CLANDESTINE GÉNÉRALISÉE, ACHAT ET VENTE LIBRES DES MOYENS DE PRODUCTION

    II n’est pas rare non plus de constater que des entreprises se livrent à la production clandestine, ainsi qu’à la spéculation, afin de réaliser des profits exorbitants.

    Le Bureau d’étude de l’Administration des matériaux de construction de Leningrad compte à lui seul 104 « travailleurs non titulaires », c’est-à-dire ne figurant pas sur le registre du personnel, et les profits qu’ils réalisent sont ouvertement partagés entre eux, entre les différents directeurs ainsi que d’autres responsables.

    Dans une usine de confiserie d’Alma-Ata, c’est l’ingénieur en chef, le sous-directeur et des chefs d’atelier qui se sont abouchés pour obtenir notamment de grandes quantités de sucre, de beurre et de lait, en les faisant passer dans les comptes de consommation de l’usine, et pour les revendre ensuite avec la complicité de leurs compères travaillant dans le commerce.

    Ils empochèrent ainsi plus d’un million de roubles. Au Tadjikstan, c’est un directeur de chantier qui, avec l’aide de ses hommes de confiance, mit à profit ses pouvoirs pour s’approprier une énorme quantité de matériaux de construction dont la vente lui rapporta plus de 10.000 roubles en un an, et cela en majorant la quantité des matériaux nécessaires et en truquant les factures.

    Ailleurs, l’ingénieur en chef d’une usine clé confection s’arrangea avec le directeur pour se livrer à une production clandestine, alimentée par un stock de matières premières et de tissu dont les registres de comptabilité ne faisaient aucune mention, production qu’ils écoulaient pour leur propre compte. Ce qui leur permit d’acquérir à Odessa et à Sverdlovsk des biens s’élevant jusqu’à des centaines de milliers de roubles.

    Non seulement les entreprises se livrent en grand au commerce libre, mais vendent encore comme bon leur semble leurs moyens de production, afin d’escroquer des « primes » en élevant le « taux du profit ».

    La clique révisionniste soviétique déclare ouvertement que l’approvisionnement planifié des moyens de production est « périmé » et stipule que les entreprises sont habilitées à vendre et louer « les installations et outils dont elles disposent en excédent ou qu’elles n’utilisent pas. »

    Nombre d’entreprises, sous prétexte de « remédier à un excédent d’installations », « liquident » ou « vendent » en quantité des installations prétendues « usées » ou « excédentaires ». Dans la seule année de 1966, l’Usine de tracteurs de Tachkent a porté au compte du « matériel usé » des installations dont la valeur s’élevait à 216.000 roubles et en a vendu pour une valeur de 127.000 roubles à titre d’ »excédent ».

    Des marchés libres de moyens de production furent, de plus, organisés à Gorki et Sverdlovsk, et on y vit participer des milliers de représentants de sociétés et d’entreprises de nombreuses régions d’Union soviétique.

    On y trouvait des moyens de production de toutes sortes, à partir de machines-outils jusqu’à des locomotives, sans parler de grues, générateurs, d’essence, de tubes sans soudure et d’appareils de mesure.

    LES RESPONSABLES FONT LA LOI,
    LES OUVRIERS SONT CRUELLEMENT EXPLOITÉS

    Mettant à profit leurs pouvoirs, les responsables des entreprises oppriment et exploitent sans pitié les employés et les ouvriers. C’est à leur guise qu’ils licencient les ouvriers, font des retenues sur leurs salaires, s’attribuent des « primes » plus grosses qu’ils n’ont droit, empochant ainsi le fruit du labeur du personnel.

    En vue d’élever le « taux du profit », cinq usines d’automobiles de Moscou et de Leningrad ont licencié 239 ouvriers en cinq mois, soit 4 % du personnel. Depuis l’application du « nouveau système », l’Usine métallurgique « Krasnaïa Oktiabry » a « décidé de supprimer deux ateliers » et de licencier 730 ouvriers, pour réaliser davantage de profits.

    Certaines entreprises embauchent plus d’ouvriers quand elles sont débordées de travail et se débarrassent d’un grand nombre d’entre eux en les mettant « en vacances » pour une durée indéterminée pendant la saison creuse.

    Ce qui met un grand nombre d’ouvriers en chômage et est à l’origine du considérable va-et-vient de la main-d’œuvre.

    Parallèlement au licenciement d’un grand nombre d’ouvriers, on assiste à un phénomène déjà courant dans les entreprises soviétiques : l’impitoyable exploitation des apprentis et des enfants-ouvriers.

    Dans un grand nombre d’entreprises, les responsables exigent des apprentis et des enfants-ouvriers la même somme de travail que des adultes ou même davantage.

    En vue d’exploiter la main-d’œuvre bon marché, l’Usine « Métallurgistes » et le sovkhoze « Aurore » de Sverdlovsk embauchent des enfants-ouvriers, prolongent leur journée de travail et les font travailler comme des adultes. Ces enfants-ouvriers sont non seulement mal payés, mais courent encore à tout instant le risque d’être licenciés.

    LA DIFFÉRENCE DES REVENUS S’ACCROÎT
    LA DIFFÉRENCIATION DES CLASSES S’ACCÉLÈRE

    Avec les règlements du « nouveau système », une bonne partie des profits des entreprises va directement dans la poche d’une poignée de privilégiés de ces entreprises, tels que les responsables et les ingénieurs, ou les sert encore d’une manière ou d’une autre.

    La presse soviétique révèle que la majeure partie des bénéfices laissés à la disposition des entreprises va aux primes ainsi qu’aux « institutions pour le bien-être ».

    A l’Usine de dispositifs automatiques pour installations thermiques de Moscou, par exemple, 50 % des bénéfices laissés à l’entreprise servent à la récompense, 26 % aux institutions culturelles et à la construction de logements et 24 % seulement au « développement de la production ».

    Certaines entreprises sont habilitées à garder 90 % des bénéfices réalisés en plus du plan.

    Le « Règlement des entreprises d’Etat », mis au point par la clique révisionniste soviétique, prévoit que les entreprises peuvent disposer de la totalité des bénéfices provenant de la vente par elles-mêmes des produits qu’elles fabriquent en marge du plan.

    Etant donné que les responsables d’entreprises se voient confier d’énormes pouvoirs par la clique dirigeante révisionniste soviétique, ils peuvent « établir les index et les conditions réglementant la récompense des ouvriers », ils peuvent ainsi s’approprier une bonne part des primes en profitant de leurs pouvoirs.

    Ainsi le directeur du Trust de construction de locaux industriels de Lipetsk a touché à sept reprises des primes en l’espace d’un seul mois, soit un total de plus de 1.300 roubles, autrement dit plus de deux ans de salaire d’un simple ouvrier.

    Dans certaines entreprises, la part des primes des responsables s’élève à 60 % du total des récompenses.

    Certains responsables touchent des primes tous les mois et à tout propos, alors qu’il est des ouvriers qui ne se voient jamais attribuer un sou de récompense.

    Dans bien des entreprises, non seulement les ouvriers ne touchent pas de primes, mais voient même leurs salaires diminuer sensiblement.

    Dans deux sociétés de transport routier de Leningrad, travaillant sous le régime de l’entière responsabilité de leurs profits et pertes, le salaire de la main-d’œuvre auxiliaire a diminué de 9 % alors que celui des dirigeants augmentait dans le même temps de 40 %.

    Les gros salaires et les grosses primes ne sont pas les seuls avantages dont jouissent les responsables d’entreprises, car toutes les installations de bien-être de celles-ci sont en fait exclusivement réservées à la petite couche de privilégiés qui les considèrent comme leur bien propre.

    Cette poignée de gens ont droit chacun à plusieurs appartements, sans parler de villas, et ils bénéficient de cures gratuites, tandis que les ouvriers sent mal logés, ont la vie difficile et se voient refuser des facilités pour l’instruction et le bien-être.

    Le « nouveau système » a complètement sapé le principe de distribution socialiste « de chacun selon ses capacités, à chacun selon son travail ».

    La différence entre les revenus des responsables d’entreprises, des ingénieurs et techniciens ainsi que des personnages haut-places dans l’administration d’une part, et ceux des ouvriers de l’autre, s’accentue toujours davantage.

    Une petite poignée de privilégiés deviennent toujours plus riches, et les ouvriers de plus en plus pauvres.

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • Rédaction du Quotidien du peuple : La restauration du capitalisme par les révisionnistes dans les régions rurales (1967)

    Des preuves irréfutables de la restauration du capitalisme par les révisionnistes soviétiques dans les régions rurales, Renmin Ribao, 1er novembre 1967

    Depuis une dizaine d’années, la clique révisionniste soviétique ne ménage pas ses efforts, dans l’agriculture, pour former une couche de privilégiés dans les régions rurales, introduire le « principe du profit » capitaliste, supprimer le système de planification socialiste, encourager et développer l’économie privée ainsi que le libre commerce des produits agricoles. Le résultat en est que les forces capitalistes déferlent à travers les campagnes soviétiques, détruisant complètement les rapports de production socialistes.

    Aussi, dans la campagne soviétique d’aujourd’hui, l’économie socialiste, économie fondée sur la propriété sociale, est-elle entièrement supplantée par le système de propriété de la couche privilégiée et l’économie des nouveaux koulaks, tandis que la large masse des paysans est plongée de nouveau dans l’abîme de l’exploitation et de l’oppression.

    Les kolkhozes et sovkhozes devenus
    des « domaines » d’une couche privilégiée

    Lénine a dit :

    « Plus d’une fois dans l’histoire des révolutions, on a réussi à balayer ces éléments (les propriétaires fonciers et les capitalistes), mais les koulaks, les paysans riches, les spéculateurs donnaient naissance très rapidement à de nouveaux capitalistes qui, bien souvent, opprimaient les ouvriers encore plus que leurs anciens congénères. »

    Depuis des années déjà, la clique révisionniste soviétique opère continuellement des épurations et limogeages parmi les responsables de kolkhozes et de sovkhozes, se débarrassant ainsi d’un bon nombre d’anciens cadres pour les remplacer par des éléments bourgeois et de soi-disant spécialistes, auxquels elle accorde toutes sortes de privilèges.

    Ceux-ci forment une nouvelle couche de privilégiés dans les régions rurales ; ils ont la haute main sur l’organisation économique de base à la campagne et s’approprient une bonne part des fruits du labeur des paysans par toutes sortes de moyens, tant « légaux » qu’illégaux.

    Aujourd’hui, en Union soviétique, les présidents de kolkhoze sont habilités à fixer, d’après « les revenus prévus en argent liquide », leurs propres salaires, dont le montant peut être une dizaine de fois ou même plusieurs dizaines de fois celui d’un simple kolkhozien.

    D’après le livre La Rémunération légitime dans les kolkhozes de Chapiékov, une enquête faite dans 27 kolkhozes du Kazakhstan démontre que dans 11 d’entre eux, les présidents touchent un salaire de 15 à 19 fois plus élevé que les simples membres.

    Dans la république d’Azerbaïdjan, le président du kolkhoze « Ouvriers de Bakou » touchait en 1965 en moyenne 1.076 roubles par mois, le chef comptable 756, alors que les membres en touchaient à peine 38.

    Le président du kolkhoze « Voie de Lénine » dans le département de Tambov, république de Russie, ne s’est pas fait scrupule de se fixer un salaire de 950 roubles par mois, ce qui fait qu’il est « reconnu par tous comme un homme riche ». De même dans les sovkhozes, les directeurs s’accordent de hauts salaires qui vont parfois jusqu’à 300 roubles par mois.

    Et quelle que soit la récolte, les responsables et les spécialistes touchent entièrement leurs salaires, tandis que les primes en espèces qu’ils reçoivent dans l’année atteignent 5 ou 6 fois leurs salaires mensuels. Ainsi le fruit du labeur des membres des kolkhozes et du personnel des sovkhozes rejoint par divers canaux la bourse de ces privilégiés qui en font leurs revenus personnels.

    Les responsables des kolkhozes et des sovkhozes font usage de leurs pouvoirs et influence pour s’emplir les poches et voler impunément, et peuvent ainsi vivre dans l’opulence, en bourgeois.

    En Ouzbékistan, un président de kolkhoze « considère le kolkhoze comme son propre domaine » et fait payer ses frais d’invitations et de divertissements par le kolkhoze. Les employés dans l’administration inventent également toutes sortes de prétextes pour soulager le kolkhoze de ses roubles. Cette bande d’individus ont littéralement vidé la caisse du kolkhoze en soutirant ainsi plus de 170.000 roubles, ce qui fait que bien des membres du kolkhoze n’arrivent pas à toucher un sou de leur salaire.

    Dans le département d’Ivanovo, république de Russie, le responsable du kolkhoze « Les Communards » empocha d’un coup une somme équivalant à « un mois de salaire de tous les membres du kolkhoze ».

    Un responsable de sovkhoze du département de Djam-boul, Kazakhstan, s’est approprié jusqu’à 70 hectares de terres qu’il fait cultiver par des salariés qui vont se faire payer à la caisse du kolkhoze.

    Dans l’Azerbaïdjan, un président de kolkhoze s’est fait construire une villa de 16 pièces, « sans égale en splendeur dans la région », avec des revenus ne provenant pas de son travail.

    Généralisation dans tous les domaines du
    « nouveau système » ayant pour essence le profit

    Une fois qu’il eut usurpé la direction du Parti et du gouvernement en Union soviétique, Khrouchtchev s’était fait le fanatique propagandiste du rôle stimulant du profit, donnant ainsi le feu vert pour la course aux profits dans les kolkhozes et les sovkhozes.

    Brejnev et Kossyguine, depuis leur avènement, ont été bien plus loin que leur prédécesseur dans ce sens, et avec une ardeur redoublée.

    Ils s’en prirent avec une audace effrénée aux plans de production agricole arrêtés suivant le système « du sommet à la base », sous prétexte qu’ils étouffent l’esprit d’initiative des kolkhozes et des sovkhozes, et proposèrent que ceux-ci deviennent « complètement indépendants et souverains ». La nouvelle direction révisionniste stipule en termes explicites que le « principe du profit » doit être appliqué dans l’agriculture et déclare que le « niveau du profit doit servir de base à l’appréciation des activités d’exploitation des kolkhozes et des sovkhozes » ; elle demande en même temps aux sovkhozes d’« appliquer le nouveau système » dans un court délai et de pratiquer « de façon généralisée le système du rendement commercial ».

    Par toute une série de résolutions et de règlements qu’elle a adoptés depuis deux ans, la clique révisionniste soviétique s’acharne de plus belle à déblayer le terrain, pour les kolkhozes et les sovkhozes, afin de leur permettre de se livrer à la course aux profits et à la libre exploitation.

    Elle donne carte blanche aux kolkhozes et sovkhozes quant au choix de l’orientation pour le développement de la production et à l’établissement du plan de production annuel, ceci conformément au principe de « développer la production dans le sens susceptible de rapporter le plus de profits », afin de faire valoir leur « esprit d’initiative dans le choix des secteurs (productifs) les plus rentables ».

    La clique révisionniste soviétique a mis « à l’essai » le « nouveau système », c’est-à-dire le « rendement commercial généralisé », dans certains sovkhozes en 1965, et plus de 400 sovkhozes l’appliquent aujourd’hui.

    L’essence de ce système consiste à envisager tout du point de vue profit, autrement dit à mettre le profit avant tout.

    Le journal La vie rurale de la clique révisionniste soviétique a en un mot révélé la vraie nature de ce « nouveau système » en disant que « le but du système du rendement commercial généralisé est la recherche du profit exorbitant ».

    La Pravda a également publié des éditoriaux qui soutiennent que « plus élevé sera le profit, plus importants seront les fonds accumulés par les sovkhozes, mieux ceux-ci seront en mesure d’augmenter le salaire des ouvriers, de construire davantage de logements, de clubs et de locaux destinés à la production ». En opérant cette marche arrière, la clique révisionniste proclame en fait ouvertement qu’elle permet à la loi capitaliste du profit de régler la production et à la libre concurrence de remplacer l’économie planifiée.

    Le presse révisionniste soviétique révèle que depuis quelques années, un grand nombre de kolkhozes et de sovkhozes des républiques de Russie, de Moldavie et de Biélorussie, en vue de réaliser davantage de profits, réduisent comme bon leur semble, la superficie des terres consacrées aux cultures peu avantageuses en faveur de celles qui sont d’un meilleur rapport.

    Bon nombre d’entre eux « inventent toutes sortes de prétextes pour se soustraire à l’obligation » de vendre à l’Etat le quota exigé, pour pouvoir ainsi « écouler ces produits à un prix élevé sur le marché » ; certains se livrent sur une grande échelle à la production subsidiaire avantageuse ou à de scandaleuses spéculations.

    La clique révisionniste soviétique applique, de plus, dans les kolkhozes et les sovkhozes le système de confier les terres aux groupes de production et de récompenser les unités ayant dépassé les normes fixées.

    Elle confie les terres qui sont propriété d’Etat aux groupes pour une période indéterminée.

    Ces groupes qui comptent de 3 à 5 personnes en général disposent d’un certain nombre de machines agricoles et de quelques dizaines voire même plusieurs centaines d’hectares de terres.

    Les kolkhozes ou les sovkhozes ne leur fixent que la tâche et le coût de la production, ainsi que le montant de leur rémunération s’ils accomplissent cette tâche.

    Ces groupes deviennent ainsi, en fait, des unités de production et de comptabilité indépendantes.

    Ce système de production à charge, que Khrouchtchev avait introduit des États-Unis, n’était appliqué au début que dans un petit nombre de kolkhozes et sovkhozes. Mais, dès leur avènement. Brejnev et Kossyguine le généralisèrent à travers tout le pays, en affirmant leur intention de le « développer par tous les moyens » dans les années à venir.

    Depuis deux ans, ils encouragent l’application plus poussée du système du « rendement commercial intérieur », dans le cadre duquel tous les produits des diverses unités de comptabilité, y compris la production subsidiaire, sont considérés comme marchandises, ce qui transforme les rapports entre les équipes de production et entre les fermes d’élevage en des rapports marchands et des rapports monétaires propres au capitalisme. Toutes ces mesures destinées à restaurer le capitalisme, ont complètement désagrégé les rapports de production socialistes de l’agriculture soviétique et ont transformé les kolkhozes et les sovkhozes en entreprises agricoles entièrement capitalistes.

    Encouragement énergique à l’économie privée
    et à la production subsidiaire des kolkhoziens

    Lorsqu’il était au pouvoir, Khrouchtchev avait affirmé que l’économie privée des paysans était « une source extrêmement importante de la production des produits agricoles », et avait supprimé le système d’achat par l’Etat des produits agricoles provenant de l’économie privée des kolkhoziens, système appliqué à l’époque de Staline pour freiner la tendance spontanée au capitalisme. Bien plus, il avantagea énormément l’élevage privé par diverses mesures aussi bien dans le domaine fiscal que dans l’approvisionnement en fourrage. Brejnev et Kossyguine l’ont dépassé de loin dans l’encouragement au développement de l’économie privée.

    Leur première mesure concernant l’agriculture fut d’assouplir encore les limitations fixées pour l’étendue des parcelles et l’élevage privés, tout en propageant la thèse de « l’extrême importance » du développement de l’économie privée. Cette mesure fut accompagnée par la suite de toutes sortes de lois et résolutions qui supprimaient toutes les limitations et enjoignaient à tous les services intéressés du pays de fournir aux particuliers crédits, bétail, pâturages et fourrage, de les aider à cultiver les parcelles privées, de leur fournir les moyens de transport pour les engrais et produits.

    Le décret interdisant aux habitants des villes d’élever du bétail fut abrogé par la même occasion.

    Avec l’encouragement de la clique révisionniste soviétique, les parcelles privées s’agrandirent rapidement.

    Dans la banlieue de Moscou, les kolkhoziens qui n’avaient autrefois droit qu’à 0,15 hectare de parcelle privée par famille, en ont aujourd’hui 0,6 hectare. Dans de nombreuses régions, omettent les parcelles privées en empiétant sur les terres publiques, en se les partageant en sous-main ou en les louant. Dans une seule région d’Ukraine, on relève plus de 1.000 individus qui se sont appropriés un total de 200 hectares de terres depuis ces dernières années.

    Certains « kolkhoziens » possèdent jusqu’à 17 hectares de parcelles privées. D’autres, qui en disposent de trop pour pouvoir toutes les cultiver eux-mêmes, les « louent » ou « embauchent de la main-d’œuvre », devenant ainsi de nouveaux koulaks.

    D’autre part, l’élevage privé s’est développé de telle façon que de janvier 1965 à janvier 1967, le cheptel privé bovin a augmenté de 1.400.000 têtes dont 500.000 vaches laitières ; quant au cheptel ovin, il a augmenté de 5.700.000 têtes. Dans certains endroits, le chiffre du cheptel privé représente plus du double de celui qui relève des sovkhozes.

    Avec l’extension malsaine des parcelles et de l’élevage privés, la production privée s’accroît à une allure vertigineuse. Selon la presse révisionniste soviétique, certains produits venant des parcelles privées représentent environ la moitié, voire même les deux tiers, de la production nationale. C’est le cas par exemple pour la production privée des pommes de terre qui en représente 63%, des fruits : 54%, des viandes : 40%, des œufs : 67%.

    Autrement dit, la production privée écrase déjà « l’économie sociale ».

    Aussi, l’économie privée est-elle devenue, pour un grand nombre de paysans « le moyen d’existence principal ». La presse révisionniste soviétique révèle que dans certains kolkhozes d’Estonie 70 % à 80 % des revenus des kolkhoziens proviennent de l’économie privée.

    Dans le département de Riazan, république de Russie, les revenus provenant des kolkhozes ne représentent qu’un quart du budget familial des kolkhoziens.

    Même les organes du parti des révisionnistes soviétiques se voient obligés d’admettre que « l’inflation de l’économie privée a atteint un tel point chez bon nombre de paysans que les occupations subsidiaires sont devenues la source principale de leurs revenus ».

    Le développement continu de l’économie privée fait qu’aujourd’hui une bonne partie des travailleurs dans les campagnes soviétiques se « désintéressent » de plus en plus de la production des kolkhozes et des sovkhozes, et consacrent la plupart de leur temps à leurs « occupations subsidiaires personnelles ». Les autorités révisionnistes soviétiques ont laissé échapper l’information que les kolkhoziens en âge de travailler passent près de la moitié de leur temps dans leurs parcelles privées. Des enquêtes menées sur 2.000 personnes en république d’Azerbaïdjan démontrent que plus de 60 % des hommes se livrent à de la production privée.

    Encouragement au commerce libre, floraison de marchés libres

    Lénine a dit :

    « Le capitalisme apparaît, s’il y a petite production, s’il y a liberté du commerce. »

    Lorsqu’il était au pouvoir, Khrouchtchev avait déjà préconisé le principe du commerce libre et encouragé l’ouverture de marchés libres. Brejnev, Kossyguine et Cie ont été bien plus loin que leur prédécesseur dans ce sens, et dès leur avènement, ils prirent diverses mesures pour encourager le commerce libre par tous les moyens et ouvrir des marchés libres partout.

    La clique révisionniste soviétique a déclaré ouvertement que l’ « Etat protégera et stimulera le libre achat des produits agricoles par la stabilité du prix d’achat », et elle a décidé d’élever considérablement à partir de 1965, le prix d’achat des produits agricoles. Elle laisse aux kolkhozes et aux sovkhozes la liberté de disposer des produits agricoles ou de provenance animale obtenus en « surplus du plan », ou de les vendre à un prix élevé à l’Etat, ou sur le marché libre.

    Par ailleurs, la clique révisionniste déclara officiellement que sur le marché libre les produits pouvaient être vendus « suivant le cours du marché » et supprima le règlement exigeant un certificat de vente sur le marché ; elle autorise l’achat et la vente de tous produits sur le marché libre, y compris les semences et le fourrage que les kolkhozes et les sovkhozes ont « en excédent » et leurs « surplus » de moyens de production. Elle demande, de plus, que l’on aménage un grand nombre de nouveaux marchés, transforme les marchés existants, que l’on construise pour les marchés libres des kiosques de vente, entrepôts, salles froides et hôtels et que l’on mette des camions à la disposition des particuliers pour le transport de leurs marchandises.

    Récemment, les révisionnistes soviétiques ont encore adopté la résolution : « Sur l’accroissement du développement dans les régions rurales des entreprises auxiliaires et de l’artisanat », dans laquelle ils demandent aux kolkhozes et sovkhozes de produire pour le marché libre de grandes quantités d’articles d’usage courant, d’objets artisanaux et de matériaux de construction.

    Ainsi encouragés par la clique révisionniste soviétique, les marchés libres se multiplient rapidement.

    D’après les statistiques officielles des révisionnistes soviétiques, les marchés libres s’étant fait enregistrer dans tout le pays se chiffrent à plus de 7.200 (sans parler des foires). Déjà la population urbaine compte de plus en plus sur le marché libre pour les denrées secondaires.

    Il y a des régions et des villes où les marchés libres interviennent dans les proportions suivantes dans la vente locale : 80 % pour les pommes de terre, 70 % pour les légumes, 50 % pour les œufs et 40 % pour les viandes.

    Alors que les marchés libres regorgeant de marchandises font de magnifiques affaires en Union soviétique, les magasins d’Etat n’ont à leurs étalages que des légumes dans le vinaigre ou encore des « tomates et choux pourris, ainsi que des concombres à moitié secs ».

    Dans certaines villes, il arrive parfois que plusieurs jours durant les magasins d’Etat n’aient « rien à offrir aux clients ». Et « les habitants sont ainsi obligés de s’approvisionner au prix fort en tomates, concombres, etc. En s’adressant aux commerçants privés ».

    Les faits précités qui témoignent de la restauration du capitalisme sur toute la ligne dans les régions rurales arrachent entièrement le masque d’« édification du communisme » dont s’affuble la clique de traîtres révisionnistes soviétiques.

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • Rédaction du Quotidien du peuple : Les révisionnistes soviétiques transforment le Parti de Lénine en un parti révisionniste (1967)

    Renmin Ribao, 4 novembre 1967

    Pour restaurer le capitalisme dans tous les domaines et consolider leur domination réactionnaire, Khrouchtchev et ses successeurs — la clique renégate Brejnev-Kossyguine — ont agi, en ce qui concerne l’édification du Parti, suivant toute une série de principes de bout en bout révisionnistes.

    Allant à rencontre des principes léninistes dans ce domaine, ils permettent aux représentants de la bourgeoisie de tout acabit de s’emparer facilement de la direction des organisations du Parti à tous les échelons, enlevant radicalement au P.C.U.S. Son caractère prolétarien et transformant ce Parti marxiste-léniniste en un parti révisionniste.

    LA DIRECTION DU PARTI A TOUS LES ÉCHELONS SOUS L’EMPRISE BOURGEOIS DES INTELLECTUELS

    Une fois que le pouvoir dans le Parti et le gouvernement eut été usurpé par Khrouchtchev, l’épuration n’a pratiquement pas cessé à l’échelon central comme aux échelons locaux. Un nombre considérable de cadres d’origine ouvrière et paysanne et d’intellectuels révolutionnaires, dévoués à la cause du communisme, qui occupaient des postes dirigeants dans le Parti ont été limogés.

    Cette situation s’est encore aggravée depuis l’arrivée au pouvoir de Brejnev, Kossyguine et consorts.

    On rapporte qu’en 1961, près de 70 pour cent des membres du Comité central du Parti, élus en 1952 lors du XIXe Congrès du P.C.U.S. en avaient déjà été écartés. La clique des traîtres révisionnistes soviétiques poursuit depuis de nombreuses années déjà, et sans répit, la ligne dite des « spécialistes ».

    Celle-ci a amené la promotion d’un grand nombre d’intellectuels bourgeois et leur a permis de prendre en main la direction du Parti à tous les échelons, le faisant dégénérer ainsi de Parti représentant les intérêts du prolétariat en un instrument au service de la couche privilégiée de la bourgeoisie.

    Sous prétexte que « l’économie est plus importante que lapolitique », que « les problèmes économiques et ceux de la production sont au centre des activités des organisations du Parti, à la place prédominante dans tout leur travail », la clique révisionniste soviétique a promu un grand nombre d’ »experts en matière d’économie nationale » et leur a confié des postes importants, tandis qu’elle a écarté ou révoqué sans merci des cadres d’origine ouvrière et paysanne.

    L’organe des révisionnistes soviétiques, Le Communiste, a même déclaré sans ambiguïté que les dirigeants du Parti doivent être nécessairement des « spécialistes ».

    Ce qui est pire encore, c’est que dans certains endroits, il est stipulé explicitement qu’ »il faut élire au poste de secrétaire de cellule du Parti des membres qui possèdent un diplôme de technicien ou d’ingénieur ».

    De cette usurpation de la direction du Parti aux divers échelons par nombre d’intellectuels au service des privilégiés bourgeois, il résulte que d’anciens cadres d’origine ouvrière et paysanne ont été remplacés ou destitués.

    La Pravda rapporte qu’« à Leningrad, les deux tiers des secrétaires des organisations de base du Parti sont remplacés chaque année », et que « de plus en plus d’ingénieurs, de dessinateurs sont nommés au poste de secrétaire des comités du Parti ». Le plus scandaleux, c’est que dans certaines entreprises a été créé un organisme spécial, chargé exclusivement de surveiller et de limoger les cadres d’origine ouvrière et paysanne, pour les remplacer par de « jeunes spécialistes ».

    Parmi les nouvelles recrues du Parti, on remarque que les intellectuels bourgeois occupent un pourcentage de plus en plus important.

    La Vie du Parti, organe du Comité central du P.C.U.S., révèle que parmi les membres stagiaires du Parti admis en 1966, on compte 40,6 pour cent d’employés dont les trois quarts sont des ingénieurs et techniciens ou des experts de divers secteurs de l’économie nationale.

    Par contre les nouveaux membres qui sont d’origine purement ouvrière ou paysanne ont diminué dans une grande proportion. Par exemple, les paysans ne représentent que 12,6 pour cent des nouveaux membres admis au Parti en 1966. Dans une certaine entreprise d’hydrolyse au Kazakhstan, parmi les membres nouvellement admis au Parti, « il ne figure même pas un seul ouvrier ».

    Les données montrent qu’aujourd’hui, en Union soviétique, « sur trois ingénieurs et techniciens, on compte un membre du Parti, tandis qu’il n’y a qu’un membre du Parti pour dix-sept ou dix-huit ouvriers. Dans les kolkhozes, les simples paysans membres du Parti sont en nombre encore plus réduit ».

    RECRUTEMENT DANS LE PARTI DES REBUTS DE LA SOCIÉTÉ ET DES GÉNIES MALFAISANTS

    Reniant le principe prolétarien sur l’édification du Parti, la clique des traîtres révisionnistes soviétiques s’emploie à recruter massivement dans le Parti des rebuts de la société, des génies malfaisants, faisant dégénérer le détachement d’avant­ garde du prolétariat en un salmigondis des plus répugnants.

    Brandissant leur drapeau, ce qu’ils appellent « le Parti du peuple tout entier », Khrouchtchev et ses fidèles disciples, Brejnev, Kossyguine et consorts, n’épargnent aucun effort pour appliquer une ligne révisionniste dans l’édification du Parti, facilitant ainsi l’infiltration dans le Parti d’arrivistes de tout acabit.

    Ils vont jusqu’à autoriser l’entrée au Parti à des individus comme des propriétaires fonciers, nouveaux koulaks, éléments bourgeois, spéculateurs, ivrognes, vauriens, voleurs, déserteurs, etc. Qui y affluent d’ailleurs.

    L’admission au Parti d’un certain Cachoulis par le comité du Parti d’une région de Lituanie, en est un exemple typique. Alors qu’il n’était pas encore entré au Parti, cet homme avait indiqué explicitement sur son curriculum vitae qu’avant la Révolution, il était un gros propriétaire foncier « possédant une centaine d’hectares de terres ».

    Or, cette question si importante du passé politique du candidat « n’a attiré l’attention de personne » lorsqu’on discuta de son admission.

    Par la suite, les habitants de sa localité l’ont dénoncé comme étant en outre un membre actif d’une secte religieuse réactionnaire, ajoutant qu’il avait maintenu « des contacts avec des hordes nationalistes bourgeoises, même après que les envahisseurs allemands eurent été chassés ».

    Toutefois, cela n’empêcha pas que ce gros propriétaire foncier, traître fieffé à la nation fût non seulement couronné du glorieux titre de « membre du Parti », mais encore porté au siège de président de kolkhoze.

    Autre exemple : Avbakloff, dirigeant d’un sovkhoze au Kazakhstan, était connu comme un ivrogne, un élément dégénéré, un fourbe, néanmoins l’organisation du Parti de la ferme voulait absolument l’admettre comme membre. Mais avant même qu’on eût le temps de lui délivrer sa carte de membre, il avait déjà commis de nouveaux forfaits.

    En Lettonie, une organisation du Parti savait fort bien que le candidat qu’elle voulait faire entrer au Parti avait été condamné pour désertion pendant la grande Guerre patriotique, qu’après avoir purgé sa peine, il avait fait partie d’une « bande de cambrioleurs » et enfin que pour échapper à une nouvelle condamnation, il s’était caché sous un faux nom pendant plus de dix-sept ans.

    Cependant, cette organisation du Parti l’a admis dans le Parti sans la moindre hésitation. Pour recruter de nouveaux membres, de nombreuses organisations du Parti ont lancé des campagnes de « choc », des « compétitions », faisant porter tous leurs efforts sur la « recherche du nombre ».

    Elles font ainsi entrer dans le Parti n’importe qui pourvu qu’elles arrivent à arrondir le chiffre de leurs effectifs. Certaines d’entre elles sont allées encore plus loin en décrétant que « chaque membre du Parti doit former dans un délai de dix jours un candidat au Parti ».

    D’autres encore ont admis au Parti « des gens qui n’avaient pas présenté de demande ».

    L’ASILE D’ALIÉNÉS POUR LES MEMBRES DU PARTI COMBATTANT LE RÉGIME RÉVISIONNISTE

    Le groupe dirigeant révisionniste soviétique considère les véritables communistes, mécontents du régime révisionniste, comme des ennemis, et les persécute par tous les moyens ; il arrive même qu’il les arrête et les emprisonne dans des « asiles d’aliénés ».

    Au sein du P.C.U.S. Contrôlé aujourd’hui par les révisionnistes règne ainsi une terreur blanche. La masse de ses membres n’osent pas dire ce qu’ils pensent. Quiconque laisse voir le moindre signe de mécontentement contre l’actuelle direction révisionniste soviétique, ne tardera pas à être persécuté.

    Un correspondant ouvrier du Combinat pétrolier du Turkménistan, à Nebit-Dag, a écrit récemment : « Les statuts du Parti recommandent à ses membres d’appliquer la critique et l’autocritique, de dénoncer hardiment les insuffisances et de lutter pour les éliminer.

    Cependant, en tant que correspondant ouvrier, tout va bien pour moi tant que je me borne à parler des choses positives. Mais il suffirait que j’avance quelques critiques et que je dise quelque pénible vérité pour que le malheur s’abatte droit sur moi. . . Certains me conseillent de m’en tenir à la ligne de conduite suivante : dire que je n’ai rien vu quand j’ai bien vu, dire que je ne sais rien quand je suis bien au courant. »

    Nombre de membres du Parti ont été accusés de toutes sortes de choses et ont été l’objet de représailles pour avoir formulé des opinions contre la direction.

    Balbachoff, un membre du Parti du sovkhoze « Vitesse » dans le Saratov s’opposa, au cours d’une réunion du Parti sur le bilan du travail et les élections, à ce qu’on proposât Péterouck, directeur du sovkhoze, comme membre du comité du Parti. Il révéla, en outre, que ce dernier avait détourné du fourrage et du combustible.

    Six jours après, l’organisation du Parti du sovkhoze excluait Balbachoff du Parti pour avoir « calomnié » le directeur. Un autre exemple : un étudiant d’un institut de Moscou fut jeté dans un « asile d’aliénés », parce qu’il avait émis la critique que « le Parti communiste de l’Union soviétique est devenu un organisme bureaucratique du groupe au pouvoir ». Ses parents et ses frères ne furent pas épargnés eux non plus par les persécutions.

    Le Comité central du P.C.U.S. Avoue qu’en trois ans, de 1963 à 1965, cent mille membres du Parti ont été exclus, et que dans la seule année de 1966, plus de 62.800 exclusions ont été prononcées.

    Dans la plupart des cas, la raison en était uniquement que les exclus avaient persisté dans la position prolétarienne, boycotté et combattu de ce fait des mesures révisionnistes de la clique renégate Brejnev-Kossyguine.

    Les quelques faits que nous venons de citer suffisent pour démontrer à quel état de dégénérescence Khrouchtchev et ses successeurs, la clique des renégats Brejnev-Kossyguine, ont réduit le grand Parti communiste de l’Union soviétique que le grand guide de la révolution, Lénine, avait lui-même créé.

    Cependant d’innombrables communistes et révolutionnaires soviétiques authentiques n’ont pas abandonné et n’abandonneront pas la lutte. Ils ne se soumettront jamais.

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • Rédaction du Quotidien du peuple : La ligne révisionniste dans l’enseignement en URSS (1967)

    Renmin Ribao, 19 novembre 1967

    Pour satisfaire aux besoins de la restauration du capitalisme dans tous les domaines, la clique dirigeante révisionniste soviétique a appliqué intégralement la politique consistant à faire fonctionner les établissements d’enseignement suivant les principes bourgeois et une ligne révisionniste dans l’enseignement.

    « GESTION DES ÉCOLES PAR LES SPÉCIALISTES »

    La clique révisionniste soviétique au pouvoir poursuit vigoureusement sa politique selon laquelle on confie aux « spécialistes » la direction des établissements d’enseignement, les transformant en un fief où les despotes académiques bourgeois font la loi.

    Ils sont de fidèles instruments dont la clique en question se sert pour appliquer sa ligne révisionniste dans l’enseignement, du fait que leur conception bourgeoise du monde répond parfaitement à la politique de restauration capitaliste qu’elle poursuit.

    Dans les établissements scolaires, ces ‘ »’spécialistes » bourgeois agissent à leur guise et ont la haute main sur tout.

    La presse soviétique mentionne que « des 39 membres qui composent le Comité du Parti de l’Université de Moscou, 30 sont des professeurs ou chargés de cours.

    Il en est de même en ce qui concerne les organisations du Parti des diverses sections de l’Université ».

    A plus forte raison les fonctions de recteurs, c’est-à-dire celles qui confèrent les plus grands pouvoirs dans les universités et les instituts, ne sont confiées qu’à ceux qui ont le titre de professeur ou de docteur.

    Ces hommes jouissent de privilèges de tous genres, d’autant plus nombreux et plus importants qu’ils ont plus de grades universitaires et de titres clé fonction.

    Et leurs revenus sont de plusieurs dizaines de fois plus élevés que ceux d’un simple ouvrier.

    « PRIMAUTÉ A LA FORMATION INTELLECTUELLE »

    En vue clé former des continuateurs du révisionnisme, la clique révisionniste soviétique au pouvoir applique par tous les moyens, dans les établissements d’enseignement, un principe au service de la politique réactionnaire, à savoir : « primauté à la formation intellectuelle ».

    Un des chefs de file du révisionnisme soviétique, Mazourov, a souligné, à une conférence du personnel des établissements d’enseignement supérieur de l’Union soviétique en 1967, que la tâche des étudiants soviétiques est d » »assimiler des connaissances professionnelles ».

    Le ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Enseignement polytechnique, Yélioukine, a dit que « l’exigence fondamentale qu’on doit formuler aux jeunes gens qui aspirent à entrer à l’université est la suivante : posséder des connaissances approfondies et solides ».

    Cela revient à dire que le seul critère d’admission des nouveaux étudiants est leurs notes.

    Dans les établissements scolaires soviétiques, une partie des élèves sont considérés comme « bien doués », donc aptes à « poursuivre leurs études », tandis que les autres, « dépourvus de génie », sont bons pour être éliminés.

    En même temps qu’elle applique cette politique de « primauté à la formation intellectuelle », cette clique s’emploie à fairerenoncer à l’éducation par le travail manuel. Un certain chargé de cours a publié un article dans la Pravda où il s’oppose ouvertement à l’éducation par le travail manuel. Il y pose la question suivante : « Le travail intellectuel ne forge­ t­il pas la volonté et le caractère d’un homme ? » Ce même journal affirme carrément dans un de ses éditoriaux que « la participation des écoliers aux travaux saisonniers est nuisible à l’éducation ».

    INSUFFLER LE VENIN

    Pour répondre aux besoins de la restauration du capitalisme, la clique dirigeante révisionniste SOVIÉTIQUE travaille à insuffler à doses massives, à travers les programmes d’enseignement, le venin révisionniste aux élèves. Les manuels qu’elle a fait préparer à l’intention de ceux-ci tels que L’histoire du P.C.U.S., Les principes du marxisme, Les principes de la philosophie marxiste, ainsi que les nouveaux cours qu’elle a fait ouvrir, tels que La sociologie, Les principes du communisme, etc. Sont tous de la pure camelote révisionniste et sont contraires au marxisme-léninisme et à la pensée de Mao Tsé-toung.

    Ces manuels cherchent en effet à propager l’idée que le communisme n’est autre chose que « l’humanitarisme ». Ils prennent à partie Staline et la dictature du prolétariat et colportent des absurdités telles que le « Parti du peuple tout entier », l’ « Etat du peuple tout entier », le tout dans le but d’élaborer des « théories » en faveur de la restauration du capitalisme.

    Certaines « branches d’études » que la clique révisionniste soviétique a créées dans les établissements d’enseignement favorisent également la restauration du capitalisme. Par exemple, lorsque la session plénière du Comité central du P.C.U.S., tenue en septembre 1965, eut décidé d’appliquer vigoureusement « le nouveau système d’administration » visant à restaurer le capitalisme, la clique en question a immédiatement institué dans les établissements d’enseignement supérieur des dizaines de nouvelles sections des sciences économiques, et dans plusieurs centres urbains, des grandes écoles d’économie, en vue de former en grand nombre des « maîtres es sciences économiques » aptes à appliquer la politique de restauration capitaliste.

    Et pour répondre à cette décision, les « sommités » réactionnaires bourgeoises s’empressent d’élaborer de nouveaux manuels et des livres de référence propageant cette restauration.

    RECHERCHER LE RENOM
    ET CULTIVER L’INTÉRÊT PERSONNEL

    La clique dirigeante révisionniste soviétique cherche à intoxiquer la jeune génération en encourageant l’attitude bourgeoise d’ambitionner le renom et de cultiver l’intérêt personnel.

    Brejnev, chef de file des révisionnistes soviétiques, a souligné sans vergogne que si l’on va à l’école c’est précisément pour devenir des « spécialistes » et des « cadres ».

    Kossyguine, de son côté, a déclaré que les jeunes gens doivent se fixer comme idéal de devenir « des savants éminents qui figureront dans l’histoire de la science mondiale, des jeunes savants de talent ».

    Cette clique a pris nombre de mesures fondées sur le « stimulant matériel » pour encourager les étudiants à rechercher le renom et à cultiver l’intérêt personnel.

    Elle se sert des « grades universitaires » bourgeois pour « stimuler » les chercheurs scientifiques.

    Une « thèse académique » appréciée par ladite clique rapporte à son auteur un « titre » universitaire qui va de pair avec une augmentation sensible du salaire, c’est-à-dire gloire et avantages matériels à la fois.

    En vue de former des continuateurs du révisionnisme, la cliquea par-dessus le marché ouvert des « écoles secondaires

    expérimentales », chargées spécialement de former clés « talents ». On développe dans toute la Sibérie un « Concours olympique sibérien » composé de trois tours d’examens, pour dépister les élèves de « talent ».

    La Pravda a publié un article d’un recteur d’université qui a le cynisme de réclamer l’élévation de « la qualité de l’enseignement supérieur » au moyen de la « stimulation économique ».

    Les bourses et les prix sont distribués aux étudiants uniquement en fonction des notes qu’ils obtiennent dans les études. À ceux qui ont les meilleures notes est attribuée une plus forte somme ; ceux qui en ont de moins bonnes touchent moins ou se voient suspendre leur bourse.

    La Komsomolskaïa Pravda a précisé, lorsqu’elle décida de créer en 1966 des bourses pour les étudiants de cinq écoles normales, que leur distribution doit se faire strictement suivant les « résultats des examens ».

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • Rédaction du Quotidien du peuple : Le cinéma révisionniste soviétique au service de la restauration totale du capitalisme (1967)

    Renmin Ribao, 30 octobre 1967

    La clique révisionniste soviétique au pouvoir a toujours considéré le cinéma comme un instrument important pour la diffusion de la ligne politique révisionniste et la restauration totale du capitalisme.

    Depuis de nombreuses années déjà, cette clique s’en sert à profusion pour inculquer au peuple soviétique l’idéologie bourgeoise sous toutes ses formes, ce poison destiné à lui paralyser l’esprit, à l’intoxiquer.

    CALOMNIES CONTRE LÉNINE
    ET AGISSEMENTS CONTRE STALINE

    Le cinéma révisionniste soviétique prêche à tout bout de champ l’humanitarisme jusqu’à enrôler Lénine parmi ses partisans. La revue Culture a vivement préconisé de dépeindre Lénine en partant du point de vue « d’aujourd’hui », et cela « afin de répondre aux sentiments actuels des masses ».

    Les films qui ont Lénine pour sujet, tels que Lénine en Pologne, Récits sur Lénine, Sur une planète, etc., prétendent calomnieusernent que Lénine agissait avant tout « en tant qu’homme », et le bafouent en assurant qu’il « se tourmentait » pour chercher à relâcher des ennemis récalcitrants, décrivant ainsi Lénine comme un bienfaiteur bourgeois, « un humanitariste ».

    Pour s’accommoder aux besoins de la clique révisionniste soviétique au pouvoir qui veut lancer des attaques contre Staline, les milieux cinématographiques révisionnistes soviétiques ont sorti un bon nombre de films attaquant Staline nommément ou par allusion. Parmi les plus frénétiques, citons Le silence, Les vivants et les morts, Le ciel pur, etc. … Le premier de ces films propage ouvertement l’idée selon laquelle « on s’est libéré du lourd fardeau du dogme de la suspicion et des règles conventionnelles après le XXe Congrès du P.C.U.S. »

    PRÊCHER LE MODE DE VIE DÉCADENT
    ET NOIRCIR LE PEUPLE SOVIÉTIQUE

    En vue de paralyser la volonté révolutionnaire du peuple soviétique, en a produit de nombreux films vantant le mode de vie bourgeois.

    La propagande révisionniste soviétique reconnaît du reste elle­ même que « de jeunes oisifs de toutes sortes et des petits­ bourgeois apparaissent constamment sur l’écran soviétique ». En critiquant Neuf jours d’une année, film d’amour soviétique, l’hebdomadaire américain, le Time, dit que dans le passé les héros du film de l’U.R.S.S. Étaient toujours « des stakhanovistes ou des paysans au verbe haut », tandis que dans ce film les personnages appartiennent tous à une « classe bourgeoise » analogue à celle de l’Occident ; ceci montre « à quel point le libéralisme a évolué discrètement ».

    Je flâne dans Moscou, film noircissant la jeunesse soviétique et que les révisionnistes soviétiques considèrent comme un film « intime », « ingénieux », « gai » et « harmonieux », est en réalité un film « américain » se déroulant au rythme du « jazz », sentant « Hollywood » sur tous les points, et où la jeunesse soviétique est décrite sous les traits de zazous américains.

    Il suffirait de remplacer les inscriptions en russe par des inscriptions américaines pour que le public ne se doute de rien, comme le dit un journal étranger, si l’on présentait ce film comme une production des Etats-­Unis.

    PROPAGER LES HORREURS DE LA GUERRE
    ET PRÊCHER LE PACIFISME

    Pour « se conformer » au « but » poursuivi par la clique révisionniste soviétique au pouvoir, en propageant les horreurs de la guerre et en colportant la philosophie de la survie à tout prix, et pour s’acquitter de la « mission » qui lui est confiée, l’écran soviétique a donné une grande quantité de films qui dépeignent les souffrances de la guerre et prêchent le pacifisme.

    On peut citer parmi ces films : La ballade du soldat qui s’attache à démontrer « l’anomalie de la guerre et le bonheur de la paix », La compétition qui prêche « la conquête du cœur de l’ennemi par l’art comme moyen de prévenir la guerre » et L’alouette qui dépeint « les camps de prisonniers des fascistes dans toute leur horrible cruauté » et le « désespoir » des prisonniers de guerre soviétiques dans ces camps, etc.

    FEU VERT POUR LES FILMS OCCIDENTAUX

    Dans le cadre de l’introduction en grand de la culture occidentale, la clique révisionniste soviétique a donné le feu vert aux films occidentaux qui inondent l’écran soviétique ; Moscou est devenu ainsi depuis quelques années « un comptoir » de diffusion des films occidentaux. D’après la revue soviétique Semaine cinématographique, 125 films soviétiques de fiction furent projetés dans le pays en 1965, en même temps que 108 films étrangers dont la plupart venaient des pays capitalistes occidentaux.

    Un autre exemple : dans la seconde quinzaine du mois de mai 1967, 42 films soviétiques furent donnés dans les salles de Moscou contre 91 films étrangers.

    Tous ces films occidentaux reflètent le mode de vie décadent, sous ses aspects les plus divers, et l’idéologie réactionnaire de la bourgeoisie.

    Les révisionnistes soviétiques ont acheté aux Etats­-Unis un film intitulé Ce monde fou, fou, fou, fou au prix de 200.000 dollars U.S.

    Ce film de gangsters frénétiques fut présenté dans 42 salles de Moscou.

    Les sept braves, La petite maison de la rue verdoyante, également des films américains, des histoires de meurtre, ont répandu largement leur poison parmi les masses soviétiques, contaminant surtout la jeunesse, la poussant dans le chemin de la délinquance.

    Devant cet opium pour l’esprit, la presse révisionniste soviétique n’a su qu’en faire le panégyrique, qualifiant ces filmsde « succès ».

    ACTIVITÉS FÉBRILES DE COLLABORATION AVEC LES ÉTATS-UNIS POUR S’OPPOSER A LA CHINE

    Les dirigeants révisionnistes soviétiques utilisent, en outre, le cinéma pour propager largement l’idée de collaboration avec les Etats-Unis pour s’opposer à la Chine.

    Ils se sont empressés de produire ces dernières années des films attaquant la Chine nommément ou par allusion, et qui prêchent en même temps la « collaboration » soviéto-américaine. Le ciel sur la tête, une production française, préconisant « l’alliance de l’Union soviétique et des Etats-Unis en vue d’enrayer la menace que font peser sur l’humanité les enragés de la guerre atomique », a été l’objet des louanges des révisionnistes soviétiques.

    Au soi-disant « festival » international qui eut lieu en juillet 1967 à Moscou, un film réactionnaire réalisé par les révisionnistes soviétiques Le journaliste remporta le « Grand prix », ce qui dévoile pleinement le visage hideux de la clique révisionniste soviétique au pouvoir qui s’abouche avec les Etats-Unis pour s’opposer à la Chine.

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme

  • Agence Hsinhua : Les révisionnistes soviétiques développent l’économie capitaliste sur toute la ligne (1967)

    Agence Hsinhua, 29 octobre 1967

    Dans la propagande qu’elle intensifie depuis quelque temps en faveur d’un pseudo-communisme, la clique dirigeante révisionniste soviétique prétend que la marche arrière qu’elle opère depuis ces dernières années en restaurant le capitalisme sur toute la ligne, « marque une nouvelle étape atteinte par la société soviétique dans sa marche vers le communisme », que le « nouveau système » appliqué par elle et dont le noyau est le principe capitaliste du profit « a toujours été socialiste dans son essence ».

    C’est vraiment à croire qu’elle a perdu toute honte, puisqu’elle va jusqu’à couvrir d’un voile de « communisme », de « socialisme » ce qui est du capitalisme pur et simple et qu’elle développe d’ailleurs celui-ci par tous les moyens.

    Comme tout le monde le sait, Khrouchtchev, après avoir usurpé la direction du Parti et de l’Etat en Union soviétique, a promu au rang de politique d’Etat l’assimilation des méthodes d’exploitation capitalistes des Etats-Unis.

    Il recourut à tous les moyens pour saboter les réalisations socialistes accomplies non sans peine par le peuple travailleur soviétique au prix de plusieurs décennies d’efforts sous la direction de Lénine et de Staline ; il encouragea et développa activement le capitalisme et engagea l’économie soviétique dans cette voie.

    La clique révisionniste soviétique, ayant à sa tête Brejnev et Kossyguine, a non seulement continué tout ce qu’avait entrepris Khrouchtchev et appliqué fidèlement la ligne révisionniste pour la restauration du capitalisme en Union soviétique arrêtée aux XXe et XXIIe Congrès du P.CU.S., mais elle est encore allée plus loin que Khrouchtchev.

    Depuis l’avènement de l’actuelle clique dirigeante révisionniste soviétique, tous les secteurs de l’économie nationale s’appliquent à mettre en pratique partout ce qu’on appelle la « réforme du système économique », axée sur les « suggestions Liberman ».

    Aux sessions plénières du Comité central du P.C.U.S. Et aux conférences du Soviet suprême qui se tinrent ces trois dernières années, elle fit approuver toute une suite de résolutions au sujet clé l’application du « nouveau système » qui placent le profit aupremier plan, élabora des lois et promulgua des règlements y afférents, et fit de l’application de ce « nouveau système » la politique générale du P.C.U.S.

    En 1965, dans son rapport à propos des « mesures à prendre sans délai » pour l’agriculture soviétique, présenté à la session plénière de mars du Comité central du P.C.U.S., Brejnev, le chef de la clique révisionniste soviétique, a déclaré que « l’appréciation objective des activités d’exploitation des kolkhozes et des sovkhozes doit être basée sur le niveau du profit. »

    La même année, un autre chef de cette clique, Kossyguine, a souligné dans son rapport sur « le renforcement de la stimulation économique dans la production industrielle », présenté à la session plénière de septembre du C.C. Du P.C.U.S., la nécessité de considérer « les index du profit et du bénéfice » comme « le meilleur moyen d’amener les entreprises à élever leur productivité », comme « les données principales pour juger de la contribution » des entreprises ; il suggéra de « renforcer la stimulation économique au moyen du prix, du profit, des primes et des crédits. »

    C’est sur les résolutions adoptées à ces deux sessions plénières du C.C. Du P.C.U.S. Que la clique révisionniste soviétique au pouvoir se base principalement pour développer sous toutes ses formes le capitalisme dans l’industrie et l’agriculture. Une résolution adoptée au XXIIIe Congrès du P.C.U.S. En 1966 stipule en termes explicites que l’application du « nouveau système constitue une des tâches les plus importantes pour les quelques années à venir ».

    A la conférence du Soviet suprême convoquée en août de la même année, Kossyguine clama qu’il fallait « étendre continuellement le nouveau système à tous les secteurs de l’économie nationale. »

    Les statistiques publiées jusqu’ici démontrent qu’en Union soviétique, 5.500 entreprises industrielles et minières, un grand nombre de « sovkhozes » et d’autres entreprises agricoles d’Etat, ainsi que plus de 400.000 entreprises commerciales représentant près de la moitié du commerce du pays, travaillent déjà sous ce « nouveau système » capitaliste, et on prévoit la généralisation de celui-ci à toutes les branches de l’économie nationale pour la fin de 1968.

    L’essence de ce « nouveau système » que la clique dirigeante révisionniste soviétique pratique activement sous le couvert de « réforme économique » consiste à appliquer de façon généralisée le système d’exploitation et de gestion capitaliste dans tous les secteurs de l’économie nationale, à détruire complètement les rapports de production socialistes et à désagréger intégralement la base économique du socialisme. Avec l’application de ce « nouveau système », la planificationéconomique d’ensemble de l’Etat est supprimée, le gain est mis au tout premier plan et les entreprises sont libres de décider de leurs plans de production et d’exploitation, et peuvent se livrer à la recherche du profit maximum comme les entreprises capitalistes.

    Avec l’application de ce « nouveau système », les dirigeants des entreprises se voient conférer des prérogatives plus importantes et plus nombreuses qui leur laissent la liberté de décider de toute affaire concernant la production, les finances et le personnel.

    Aux termes des « Règlements pour les entreprises de production d’Etat », les entreprises ont le droit de « posséder, d’utiliser » tous leurs biens, d’ »en disposer » ; de revendre les installations, le matériel de transport, les matières premières, matériaux et combustibles qu’elles ont « en excédent » ; de louer les ateliers, dépôts, installations et le matériel de transport dont elles « n’ont pas besoin pour l’instant » ; de mettre d’elles-mêmes au rebut les biens fixes soi-disant « ‘hors d’usage » ; d’entreprendre des travaux d’édification de base « non prévus dans les plans avec leurs propres fonds » et d’exécuter des commandes en marge des plans avec leurs propres matériaux ».

    Les dirigeants des entreprises sont habilités à décider et modifier les échelons des salaires des employés et ouvriers, ainsi que leurs primes, à embaucher, licencier et frapper de sanctions les ouvriers, à décider de la structure et du chiffre dupersonnel de leurs entreprises respectives. Ainsi les entreprises qui étaient autrefois propriété socialiste sont transformées en entreprises capitalistes appartenant à une couche de privilégiés bourgeois, et les larges masses de travailleurs industriels et agricoles en esclaves salariés qui vendent leur travail.

    Le résultat de l’application du « nouveau système » est que la polarisation des classes s’accentue chaque jour un peu plus dans la société soviétique.

    Nombre de dirigeants d’entreprises industrielles, de « sovkhozes » et d’entreprises commerciales sont devenus aujourd’hui de nouveaux éléments bourgeois qui touchent de gros salaires, de fortes primes, mettent à profit leur poste pour se livrer à tous les méfaits, exploitent et oppriment les travailleurs.

    Un grand nombre de dirigeants d’entreprises industrielles vont même jusqu’à revendre des moyens de production qui sont propriété de l’Etat tels que machinez-outils, grues, générateurs, locomotives, tubes sans soudure, etc.

    Devant de tels faits, la machine de propagande des révisionnistes soviétiques a beau puiser dans tout son répertoire de mensonges pour vanter les « succès » du « nouveau système », elle ne parviendra en aucune façon à camoufler ce qui est son essence même : la restauration du capitalisme.

    Outre le « nouveau système », la clique révisionniste soviétique a adopté ces dernières années toute une série de mesures pour encourager et épauler la tendance spontanée au capitalisme. La première mesure dans cette marche arrière, prise par Brejnev et Cie après leur avènement, dans l’agriculture, fut de relâcher davantage les limites imposées aux membres des kolkhozes et au personnel des entreprises « d’Etat » en ce qui concerne les parcelles privées et le bétail qu’ils élèvent pour leur propre compte, et ils adoptèrent même des résolutions pour les encourager à multiplier le bétail privé en leur accordant des prêts d’Etat à long terme.

    Le résultat en est que l’économie privée grossit de jour en jour. Khrouchtchev, lorsqu’il était en place, avait entrepris, à l’« essai », la « fixation des normes de production sur la base du groupe », ses successeurs, eux, confièrent carrément les terres, qui sont propriété d’Etat, aux groupes pour une période indéterminée.

    Les organes des révisionnistes soviétiques, la Pravda et la Komsomolskaïa Pravda ont publié à plusieurs reprises des éditoriaux demandant que l’on « avance plus fermement et plus vigoureusement encore dans cette direction ». Certains journaux des révisionnistes soviétiques vont même jusqu’à prêcher la fixation des normes de production sur la base de l’individu.

    Durant cette période, la clique révisionniste soviétique supprima, en outre, toutes les restrictions imposées aux prix des produits agricoles et de provenance animale sur le marché libre, développa énergiquement le marché libre ainsi que la libre concurrence capitalistes dans les villes et à la campagne, offrant de ce fait d’énormes possibilités aux activités des commerçants privés.

    Selon des statistiques incomplètes de 1966, plus de 7.500 marchés libres éparpillés à travers l’Union soviétique sont en train de s’assurer le monopole de l’approvisionnement du marché en denrées secondaires à la place des « magasins d’Etat ».

    Plus de 17 millions de personnes en moyenne par mois, vont vendre leur production sur les marchés libres, et ceux-ci sont contrôlés par les commerçants privés qui se livrent à la spéculation, au chantage, à la fraude, à toutes sortes de pratiques imaginables.

    La clique dirigeante révisionniste soviétique investit, par ailleurs, des fonds considérables pour la mise en place de marchés libres équipés d’installations modernes, accordant ainsi toutes les facilités au développement de l’exploitation capitaliste ; parallèlement, les « magasins d’Etat », n’ayant plus pour but que la recherche du profit, se livrent à la concurrence par tous les moyens, d’où un chaos général dans les services commerciaux.

    Le désir exprimé par Khrouchtchev d’ « obtenir des prêts chez le démon », c’est-à-dire de supplier les capitalistes américains de bien vouloir lui accorder des « crédits » pour « édifier le communisme », est aujourd’hui devenu réalité sous ses disciples.

    Laissant grande ouverte la porte aux groupes monopoleurs capitalistes américains, français, italiens et japonais, la clique dirigeante révisionniste soviétique a signé avec eux toute une série d’ »accords », pour encourager vigoureusement les capitalistes étrangers à se livrer à la pénétration économique en Union soviétique, acceptant ainsi de bon cœur que les groupes monopoleurs capitalistes étrangers pillent les ressources de l’Union soviétique, compromettent ses intérêts nationaux et exploitent ses travailleurs.

    Avant la Révolution d’Octobre, la Russie tsariste était pour bien des pays capitalistes de l’Occident un « paradis » où ils pouvaient exporter leurs capitaux et pomper des profits fabuleux et des matières premières industrielles.

    Or, voilà qu’aujourd’hui, 50 ans après, les dirigeants soviétiques permettent à la main noire des groupesmonopoleurs des pays capitalistes clé s’introduire en Union soviétique.

    Depuis que les révisionnistes soviétiques appliquent dans tous les secteurs économiques le « nouveau système », la presse et les agences de presse occidentales n’ont cessé de publier des articles les encourageant à poursuivre dans cette voie.

    Le U.S. News and World Report salue le « changement » qu’opèrent l’industrie et les services d’usage public soviétiques dans le sens de « l’économie du marché » capitaliste et affirme que leurs « activités se développent d’après le système du profit », ce qui « marque que le système communiste en vigueur dans ce pays depuis près de 50 ans commence à prendre fin ».

    Au sujet de la « fixation des normes de production sur la base du groupe » entreprise sur une grande échelle par les révisionnistes dans l’agriculture, un correspondant de l’A.F.P. ne cache pas sa joie, saluant en cela la « libéralisation du système agricole soviétique ».

    Le journal britannique, Guardian, félicite les révisionnistes soviétiques de ce qu’ils sont en train de « disloquer certains sovkhozes » pour en faire de petites unités telles que des groupes composés d’une ou deux familles et en déduit que, si cela continuait, « il se pourrait que le système de travaux des champs sur la base de la famille revienne finalement en Russie ».

    Tous ces faits montrent on ne peut mieux que les réformes que la clique révisionniste soviétique porte aux nues en parlant d’ »une nouvelle étape atteinte dans la marche vers le communisme » sont de la restauration du capitalisme à cent pour cent, et que la « réforme économique » qu’elle opère n’est absolument pas du « socialisme », mais une honteuse trahison à l’égard du socialisme et du communisme.

    =>Retour aux documents de la bataille chinoise contre le révisionnisme