PCP : Notes sur la situation politique (1997)

(Juin 1997)

La réaction continue dans l’aggravation de ses problèmes et ses luttes.

Le fascisme ne s’oppose pas à l’absolutisme présidentiel.

Ce qui propose aujourd’hui la faction de la bourgeoisie bureaucratique et quelques secteurs de la bourgeoisie compradore est le simple pas du fascisme vers la démocratie bourgeoise comme auparavant.

Certains disent que le régime des Forces Armées et Fujimori est une  » dictature  » mais nous savons aussi que la démocratie bourgeoise est une forme de dictature, parce que dans l’Etat péruvien ce qui existe depuis la fin du siècle passé est une dictature des propriétaires fonciers bureaucratique qui s’exprime dans la forme d’un gouvernement fasciste ou de démocratie bourgeoise (inclus les formes intermédiaires).

Il faut prévenir le peuple puisque la réaction veut l’utiliser selon les intérêts de chaque faction.

Le peuple n’a besoin ni du fascisme ni de démocratie bourgeoise.

Le peuple a besoin d’une Nouvelle Démocratie, expression de la Dictature Populaire et ceci demande la destruction du Vieil Etat.

D’autre part la clique fasciste des Forces Armées et de Fujimori, prend aujourd’hui en prétexte les problèmes des frontières posés par l’Equateur pour essayer de récupérer des positions, attaquant d’anti-patriotes ses opposants, en fin de compte jamais les Forces Armées ont défendu les frontières, c’était toujours le peuple qui l’a fait.

Pire encore si nous savons que l’actuelle clique génocide et bradeuse de patrie rend les prisonniers équatoriens, avec des honneurs militaires presque ; et d’autre part ils persécutent, et assassinent les fils du peuple, même a ses propres membres de l’armée comme c’est le cas de cet agent du SIE (Service de Renseignement de l’Armée) qui fut dépecée et d’une autre qui fut torturée restant actuellement paralysée.

Il faut continuer à démasquer le trafique démagogique de Hermoza (Saucedo) et Fujimori quand ils distribuent des miettes au peuple sous prétexte de « combattre la pauvreté  » visant au fond a étouffer la proteste populaire et gagner les votes pour la réélection de la « marionnette ».

Tout ceci à l’intérieur de la stratégie yankee de la nommé « guerre de basse intensité  » (la folle construction d’autoroutes fait partie de ce plan).

Ainsi, pendant que dans la réaction les problèmes et luttes s’aggravent, au sein du peuple avance la situation révolutionnaire, ils se sont produit d’importantes mobilisations des masses à Lima et dans d’autres villes du pays contre le gouvernement fasciste, génocide et bradeur de patrie.

Mais là nous devons différencier et voir que la question principale et la plus importante est le développement de l’opposition, rejet et répudiation au régime fasciste qui dirige Hermoza, opposition qu’augmente de plus en plus.

Ceci est un aspect pendant que l’autre est l’empressement de la bourgeoisie bureaucratique et d’autres qui veulent canaliser cette protestation populaire pour mettre le peuple derrière eux.

Nous devons démasquer le régime fasciste actuel qui est l’ennemi principal ainsi qu’aux opportunistes qui veulent trafiquer avec les luttes populaires ; il ne faut pas se mettre derrière aucune faction de la grande bourgeoisie sinon au contraire, développer notre propre chemin, le chemin démocratique, le chemin du peuple, avec la Guerre Populaire comme forme principale de lutte en coordination avec les autres formes de lutte qui développent les masses populaires.

La Guerre Populaire continue son développement.

L’offensive de mai fut très contondante à la montagne et dans les villes, remarquons Ayacucho.

Juin 1997

COMITÉ CENTRAL

PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

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