Le PCF bolchevisé, isolé, cible récurrente de la répression

Lorsque le Parti Communiste se fonde au Congrès socialiste de Tours de 1920, il a un mode d’organisation issu des principaux courants du mouvement ouvrier français : celui des socialistes, avec le droit de tendance, celui des syndicalistes révolutionnaires, avec une démarche activiste-substitutiste.

Si ainsi l’élan est là dans la première période des années 1920, l’approche générale est éclectique à la française et l’Internationale Communiste décide de faire le ménage avec la bolchevisation. Le Parti Communiste change alors de forme, de méthode, voire d’idéologie.

Le marxisme n’est plus un romantisme levier à un « élan », il implique une liaison étroite avec l’Internationale Communiste et des principes devant être présents politiquement à tous les niveaux.

Cela ne s’est pas fait sans traverser les difficultés et cela se voit au fait qu’il tenait un congrès chaque année de 1921 à 1926, mais qu’il faut attendre 1929 pour avoir le sixième congrès, à Paris.

Ce développement qualitatif a cependant impliqué un recul quantitatif. Le Parti Communiste en France, c’est pratiquement 180 000 membres à sa fondation en 1920, avec un passage à 118 000 dès 1921, pour se retrouver à 60 000 début 1925, 53 000 en 1927.

Ce reflux reflète le fait que la France capitaliste parvient, de par sa nature agraire, à éviter les premiers dégâts de la première crise générale du capitalisme. Le Parti Communiste, né dans une vague ayant surtout été immense dans l’Est de l’Europe, se retrouve alors en porte-à-faux avec la société française stabilisée.

Il apparaît comme le représentant d’une minorité sociale radicalisée, déconnectée. La répression s’abat de manière véritablement massive sur lui et les gouvernements ne se cachent pas de vouloir le liquider, comme le ministre de l’Intérieur Albert Sarrault l’exprime lors d’un discours prononcé à Constantine le 23 avril 1927 : « le communisme, voilà l’ennemi ».

Un mois plus tard en effet le gouvernement fait voter à l’Assemblée sept demandes de poursuites contre l’ensemble des députés communistes. Les condamnations pleuvent alors, ainsi que les perquisitions et en général la poursuite des activités communistes.

On a notamment en septembre 1927 la condamnation à de fortes amendes, pour provocation de militaires à la désobéissance dans un but de propagande anarchiste, de toute une série d’activistes.

Concrètement, toute la période de la fin des années 1920 et du début des années 1930 est marquée par des interventions régulières voire systématiques de la police et des gardes mobiles contre les meetings, les rassemblements, les manifestations, les fêtes du Parti Communiste et de la CGT Unitaire qui lui est liée.

Cela est vrai en fait de toute initiative ouvrière en général et les grèves font pareillement face à une société capitaliste hargneuse et brutale. Cependant, l’État français vise clairement à supprimer une menace politique et il a d’ailleurs ici l’appui ouvert de la SFIO qui aimerait bien se débarrasser de ce concurrent sur sa gauche.

Le Parti Communiste va ici se retrouver face à une contradiction qu’il va chercher à résoudre pendant toute cette période, sans y parvenir. Puisque en effet la répression touche tous les ouvriers, qui régulièrement protestent ou sont en grève dans le pays, alors le Parti Communiste considère qu’il doit maintenir une ligne de conflit ouvert, pour apparaître comme le pôle révolutionnaire.

C’est le principe du mot d’ordre « classe contre classe » qui devient la ligne à partir de 1928.

Cependant, en même temps, le Parti Communiste ne parvient à n’être qu’une fraction de la contestation ouvrière. Il n’est tout simplement pas capable d’autonomie, de développer lui-même les initiatives de masse : à chaque fois qu’il l’entreprend dans cette période, c’est l’échec.

Un exemple est ici très parlant : 100 000 personnes manifestèrent à Paris le 7 août 1927, en soutien aux anarchistes américains Sacco et Vanzetti menacés d’être condamnés à mort pour un hold up qu’ils n’avaient pas commis. Le Parti Communiste était alors présent et efficace, formant la fraction la plus organisée et la plus volontaire.

Mais lorsqu’il décide d’organiser dans la foulée une manifestation parisienne contre le défilé des vétérans américains de l’American Legion, c’est l’échec faute d’être en mesure de faire face à la répression effectuée par la police.

En même temps, la mairie de Clichy inaugura une place Sacco et Vanzetti. La conclusion tombe alors d’elle-même : ce qui peut fonctionner, c’est un repli territorial et une quête de symbolisme dans les bastions, un positionnement radical au sein d’un mouvement plus général.

=>Retour au dossier sur le Parti Communiste Français classe contre classe

Chronologie : Gonzalo et le Parti Communiste du Pérou

Cette chronologie ne prétend pas être exhaustive, elle présente les tendances de fond.

3 décembre 1934 : naissance de Gonzalo à Mollendo (province d’Islay, région d’Arequipa)

1949 : Gonzalo adhère au Parti Communiste du Pérou

1953 : début des études de droit et de philosophie de Gonzalo à la Universidad Nacional de San Agustín d’Arequipa, avec l’écriture de deux thèses, L’État démocratique bourgeois et A propos de la théorie de l’espace de Kant

1962 : nomination de Gonzalo comme professeur de philosophie à la Universidad Nacional San Cristóbal de Huamanga d’Ayacucho ; sa nomination est faite par Efraín Morote Best, un professeur marxiste expert du folklore péruvien, dont le fils sera un des cadres du PCP, Osmán Morote Barrionuevo

1963 : Gonzalo est à l’initiative de la formation d’une fraction rouge au sein du Parti Communiste du Pérou, Bandera Roja (Drapeau Rouge)

Février 1964 : mariage de Gonzalo et d’Augusta la Torre dit « Norah », une des principales dirigeantes du PCP par la suite

1965 : première visite de Gonzalo en Chine populaire

1966 : la fraction rouge Bandera Roja prend le contrôle du Conseil Universitaire à Ayacucho ; seconde visite de Gonzalo en Chine au moment du début de la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne

3 octobre 1968 : coup d’État du général Juan Velasco Alvarado qui devient Président du Gouvernement révolutionnaire

1969 : Gonzalo devient le responsable académique du département des humanités de son université à Ayachucho ; brève arrestation de la fraction rouge à l’initiative du gouvernement ; Gonzalo à la tête du Comité Regional « José Carlos Mariátegui » de Ayacucho de la fraction rouge devient autonome et va dans le sens de refonder le Parti Communiste du Pérou

mai 1970 : texte essentiel du Parti Communiste du Pérou refondé intitulé « Amérique latine : guerre populaire, grandes victoires, brillantes perspectives » qui rejette le guévarisme et affirme « les lois universelles de la Guerre Populaire »

1971 : mise en place par Gonzalo du Centro de Trabajo Intelectual Mariátegui qui étudie les classiques du communisme

1973 : début de la mise en place de structures activistes comme organismes générés (Movimiento Clasista Barrial – Mouvement de Classe des bidonvilles, Movimiento de Obreros y Trabajadores Clasistas – Mouvement des Ouvriers et Travailleurs de Classe, Movimiento de Campesinos Pobres – Mouvement des paysans pauvres, Movimiento Femenino Popular – Mouvement Féminin Populaire, Centro de Autoeducación Obrera – Centre d’Autoéducation Ouvrière, Movimiento Intelectual Popular – Mouvement Intellectuel Populaire, Movimiento Magisterial – Mouvement des Maîtres d’école, Movimiento de Artistas Populares – Mouvement des Artistes Populaires, Movimiento Juvenil – Mouvement de la Jeunesse, Socorro Popular – Secours Populaire, auquel il faut ajouter le Front Révolutionnaires des Etudiants, l’Association des Avocats Démocratiques, l’Association des Étudiants Démocratiques, le Comité des Familles des Prisonniers Politiques de Guerre, etc.)

29 août 1975 : coup d’État du général Francisco Morales Bermúdez

Novembre 1975 : expulsion du Parti Communiste du Pérou reconstitué par Gonzalo de la « faction bolchevique » de Lima pour liquidationnisme de gauche

10 septembre 1976 : envoi d’un message du Comité Central du Parti Communiste de Pérou au Comité central du PC de Chine à la suite du décès de Mao Zedong

Mars 1977 : le Parti Communiste du Pérou reconstitué par Gonzalo organise une réunion des organismes générés pour aborder la question de commencer la lutte armée

Mai-juillet 1979 : Gonzalo est présenté comme chef du Parti et de la révolution au 9e session élargie du Comité Central élargi du Parti Communiste du Pérou reconstitué

19 avril 1980 : première génération formée par l’École militaire du Parti Communiste du Pérou qui a commencé le 2 avril et publication du document ILA-80 (inicio de la lucha armada – 1980)

17 mai 1980 : le Parti Communiste du Pérou intervient militairement dans le village de Chuschi lors des élections présidentielles et détruit le centre de vote avec son matériel ; le nombre approximatif d’actions armées pour le reste de l’année est de 178 (dont la destruction de cinq pylônes à haute tension), provoquant 7 morts

24 août 1980 : publication du document « Vers la guerre de guérilla » traçant le bilan du déclenchement réussi de la lutte armée et annonçant « la marche irrésistible vers la guerre de guérilla »

13 juin 1980 : incendie à San Martín de Porres dans la région de Lima pour saluer le début de la lutte armée

15 juin 1980 : la tombe du général Juan Velasco Alvarado est dynamitée

19 juillet 1980 : récupération de 1520 cartouches de dynamite à la mine Benito Melgarejo

28 juillet 1980 : Fernando Belaunde devient président du Pérou

26 décembre 1980 : le jour anniversaire de la naissance de Mao Zedong, des chiens errants sont retrouvés pendus à des lampadaires dans les rues du centre de Lima, avec des cartes indiquant « Deng Xiao Ping, fils de chien »

1981 : le nombre approximatif d’actions armées est de 685, provoquant 13 morts

5 janvier 1981 : première exécution d’un policier, qui surveillait la maison du ministre de la Guerre

7 janvier 1981 : destruction à l’explosif des nouveaux locaux de la police à Puno, construits grâce au financement d’un narcotrafiquant notoire

10 mars 1981 : instauration de la loi anti-terroriste

Mai 1981 : envoi à Ayacucho de Gardes civils et de Gardes républicains

15 juin 1981 : la maison de l’avocat Luis Roy Freyre co-auteur de la loi antiterroriste est dynamitée

Août 1981 : irruption dans les locaux de la Radio La Crónica à Lima et diffusion d’un appel à la lutte armée

31 août 1981 : attaque à la dynamite contre l’ambassade américaine à Lima

28 septembre 1981 : destruction de toute la documentation comptable et administrative du Conseil de la province d’Arequipa

11 octobre 1981 : attaque du poste de police de Tambo dans la province de La Mar

12 octobre 1981 : l’état d’urgence est proclamé dans les provinces de Cangello, La Mar, Huanta et Victor Fijardo

29 décembre 1981 : l’état d’urgence est proclamé dans plusieurs régions, début de tortures, viols et massacres systématisés par l’armée

1982 : le nombre approximatif d’actions armées est de 969, provoquant 244 morts ; le Parti Communiste du Pérou adopte le marxisme-léninisme-maoïsme comme idéologie en remplacement du marxisme-léninisme pensée Mao Zedong ; il contrôle des territoires dans les régions d’Ayacucho, Huancavelica et Apurimac

Février 1982 : débat sur la peine de mort dans le cadre de la loi anti-terroriste, le président Fernando Belaunde se prononce pour

Mars 1982 : une colonne armée de 300 militants attaque la prison de sécurité maximum d’Ayacucho et libèrent 247 personnes, dont Edith Lagos

Août 1982 : l’état d’urgence national est proclamé

22 août 1982 : affrontement militaire de cinq heures avec la Garde civil de Vilcashuamán

3 septembre 1982 : décès à 19 ans d’Edith Lagos, dirigeante du Parti Communiste du Pérou, lors d’affrontements avec la police ; 30 000 personnes sont présentes à son enterrement

3 décembre 1982 : le Parti Communiste du Pérou met en place la Ejército Guerrillero Popular – Armée Populaire de Guérilla

29 décembre 1982 : le département d’Ayacucho passe sous contrôle militaire

1983 : le nombre approximatif d’actions armées est de 1865, provoquant 2850 morts ; le PIB du Pérou a chuté de 8,3 % en deux ans

Janvier 1983 : le Parti Communiste du Pérou adopte comme idéologie le marxisme-léninisme-maoïsme pensée guide

21 janvier 1983 : l’infanterie de Marine prend le contrôle de la ville de Huanta et met en place des Comités de Defensa Civil comme soutien ; le principe des Rondas Campesinos, c’est-à-dire de milices paysannes au service de l’État, va par la suite se généraliser

26 janvier 1983 : massacre par la police de huit journalistes à Uchuraccay

Mars 1983 : réunion du Comité Central élargi décidant du « grand plan de conquête des bases », c’est-à-dire la fondation de bases d’appui comme terrain de la République Populaire de Nouvelle Démocratie s’appuyant sur des Comités Populaires et des commissions (un tiers de communistes, un tiers de paysans, un tiers de progressistes) à la base du nouvel État

3 avril 1983 : exécution à la machette ou au pistolet de 69 paysans (hommes, femmes, enfants) du village de Lucanamarca dont la patrouille paysanne avait enlevé et assassiné le cadre du Parti Communiste du Pérou Olegario Curitomay

19 juin 1983 : neuf attaques à l’explosif quasi simultanées à Lima

25 juillet 1983 : attaque à la mitraillette et à la dynamite le bâtiment de la Policía de Investigaciones del Perú du district aisé de Miraflores à Lima

28 juillet 1983 : le président péruvien Fernando Belaunde demande au congrès le rétablissement de la peine de mort

13 novembre 1983 : la police massacre 32 paysans lors d’un mariage dans le district de Socos

1984 : le nombre approximatif d’actions armées est de 1 888, provoquant 4 081 morts

Mai 1984 : l’armée met en place 50 bases anti-guérilla composés de cent soldats chacune

4 mai 1984 : fondation du Mouvement révolutionnaire Túpac Amaru d’orientation sandiniste – guévariste, qui lance la guérilla

Juillet 1984 : l’armée arrête Laura Zambrano Padilla, dirigeante du Comité Régional de la métropole de Lima

16 juillet 1984 : vaste opération de liquidation d’espions et d’autorités locales, faisant 117 tués

23 août 1984 : découverte à Pacayacu d’une fosse commune avec 49 cadavres de personnes détenues par l’armée dans la base de l’Infanterie de Marine à Huanta

Décembre 1984 : massacre par l’armée de 123 paysans à Putis

1985 : le nombre approximatif d’actions armées est de 1 497 (dont la destruction de 107 pylônes à haute tension), provoquant 1 423 morts ; 10 % de l’armée péruvienne agit dans le cadre des activités anti-guérilla ; 6 des 20 millions de Péruviens vivent à Lima dont 2 millions dans des bidonvilles ; 11 % du PIB sert au remboursement de la dette

24 avril 1985 : action armée contre le responsable national des élections, Domingo García Rada

1er juin 1985 : le Parti Communiste du Pérou coupe l’électricité à Lima et des voitures piégées explosent près du palais présidentiel (au moment de l’accueil du président argentin) et du ministère de la Justice

25 juillet 1985 : attaque à la voiture piégée contre le ministère de l’Intérieur par le Mouvement révolutionnaire Túpac Amaru

28 juillet 1985 : élection à la présidence d’Alan Garcia de l’Alliance populaire révolutionnaire américaine (APRA)

14 août 1985 : l’armée massacre 63 paysans à Accomarca

27 août 1985 : l’armée massacre 59 personnes à Umaro et Bellavista

24 octobre 1985 : exécution du directeur de la prison d’El Fronton Miguel Castro Castro

Décembre 1985 : attaque à la dynamite à Lima notamment de la maison du fondateur de l’APRA, de dix banques, d’un centre commercial, de huit pylônes électriques, d’un office juridique

1986 : le nombre approximatif d’actions armées est de 2 098, provoquant 1 534 morts

5 février 1986 : exécution du commandant et membre des services secrets Rubén Izquierdo

4 mai 1986 : exécution du contre-amiral Carlos Ponce Canessa, membre de l’état-major de la Marine de guerre

Juin 1986 : révolte des prisonniers du Parti Communiste du Pérou dans les prisons de Lurigancho, Santa Barbara et El Fronton ; l’armée intervient, tuant 240 prisonniers dont tous ceux de Lurigancho, 130 étant assassinés après leur arrestation

27 juillet 1986 : vaste série d’attaques à l’explosif à Lima (Hotel Sheraton, Hotel Crillón Hotel Bolívar, Banco Continental, Banco Wiese, Banco Mercantil del Callao, la maison du chef des enquêtes de la police pour la ville, etc.)

6 août 1986 : exécution à Aucayacu de six personnes accusées d’être des éléments anti-sociaux, dont des prostituées

17 septembre 1986 : massacre de 13 personnes par l’armée à Ayaorcco

14 octobre 1986 : exécution du vice-amiral Gerónimo Cafferata Marazzi, ex commandant général de la Marine et président de la Banco Industrial

1987 : le nombre approximatif d’actions armées est de 2181, provoquant 1208 morts

13 février 1987 : vaste opération policière à Lima avec de très nombreuses arrestations d’étudiants à la Universidad Nacional Mayor de San Marcos, la Universidad Nacional de Ingeniería et la Universidad Nacional Enrique Guzmán y Valle « La Cantuta »

20 mars 1987 : renforcement de la loi anti-terroriste

Mai 1987 : libération pendant 24 heures de la ville de Santa Lucia

4 mai 1987 : destruction d’installations électriques, neuf départements sont privés d’électricité

4 septembre 1987 : action armée contre des membres de l’armée dans un restaurant, neuf personnes sont tuées

1988 : le nombre approximatif d’actions armées est de 2 189, provoquant 1 447 morts

Février-mars 1988 : première session du premier congrès du Parti Communiste du Pérou, à Lima

10 février 1988 : attaque à l’explosif de neuf bâtiments gouvernementaux et d’entreprises à Huancayo

Mars 1988 : l’inflation dépasse les 1000 %

1er mai 1988 : marche pro-Parti Communiste du Pérou dans le centre de Lima, culminant dans des attaques contre des centres bancaires

14 mai 1988 : l’armée massacre 39 paysans à Cayara

11 juin 1988 : arrestation par l’armée d’Osmán Morote Barrionuevo, un important dirigeant du Parti Communiste du Pérou

Juillet-août 1988 : seconde session du premier congrès du Parti Communiste du Pérou

24 juillet 1988 : publication par le journal El Diario d’une longue interview de Gonzalo, « l’interview du siècle »

6 décembre 1988 : exécution du capitaine Juan Vega Llona, responsable de l’état d’urgence à Ayacucho en 1984 et de la répression-massacre à la prison d’El Fronton en 1986

7 décembre 1988 : renforcement de la loi anti-terroriste

1989 : le nombre approximatif d’actions armées est de 3240, provoquant 2466 morts

13 février 1989 : assassinat par les paramilitaires de Saúl Cantoral, president de la Federación Nacional de Trabajadores Mineros, Metalúrgicos y Siderúrgicos

27 mars 1989 : une centaine de membres de la guérilla occupe un poste de police à San Martín

Juin 1989 : troisième session du premier congrès du Parti Communiste du Pérou qui adopte comme idéologie le marxisme-léninisme-maoïsme pensée Gonzalo

Juin 1989 : arrestation de 300 étudiants et 30 professeurs de l’Universidad Nacional del Centro de Huancayo

21 octobre 1989 : un homme de 70 ans ayant joué le rôle d’informateur pour la police est pendu à Lima

1er novembre 1989 : affrontements armés entre la guérilla et la police place Manco Cápac à Lima

1990 : le nombre approximatif d’actions armées est de 3 672, provoquant 3 466 morts ; l’Armée Populaire de Guérilla s’appuie sur 25 000 membres et contrôle le tiers des municipalités du Pérou

9 janvier 1990 : exécution de l’ex-ministre de la Défense Enrique López Albújar

27 février : arrestation par la police et « disparition » de Ángel Escobar Jurado, dirigeant de la Federación de Comunidades Campesinas et vice-président de la Comisión de Derechos Humanos à Huancavelica

mars 1990 : mise en place du Grupo Especial de Inteligencia visant à la capture des dirigeants du Parti Communiste du Pérou

avril 1990 : nombreux massacres par des paramilitaires à Chumbivilcas et San Pedro de Cachi

28 juillet 1990 : Alberto Fujimori devient président du Pérou et déclare l’état d’urgence suspendant totalement les droits individuels dans la capitale Lima ainsi qu’à Callao, Arequipa, Cusco, Puno, Piura, Trujillo, Chiclayo, Maynas, Huaraz, Santa

22 septembre 1990 : exécution de l’ex-ministre du travail Orestes Rodríguez

23 décembre 1990 : le Decreto Supremo 171-90-PCM place sous juridiction militaire toutes les actions de répression dans les zones marquées par l’état d’urgence

Février 1991 : résolution du Comité Central du Parti Communiste du Pérou annonçant l’initiative de « Construire la conquête du pouvoir au cœur de la guerre populaire », étant considéré que l’équilibre stratégique est atteint ; l’offensive stratégique sous-tend une intervention de l’impérialisme américain devenant peut-être même directe

Mai 1991 : exécution par le Parti Communiste du Pérou d’Irene McCormack, une none australienne agissant en tant que missionnaire à Huasahuasi

Juillet 1991 : le Parti Communiste du Pérou revendique 1600 actions pour les deux derniers mois

Juillet 1991 : exécution de trois travailleurs caritatifs japonais et d’un entrepreneur japono-péruvien

Août 1991 : exécution de deux prêtres franciscains polonais et d’un prêtre italien agissant en tant que missionnaires dans la ville de Chimbote

31 décembre 1991 : découverte d’une vidéo présentant le Comité Central du Parti Communiste du Pérou avec Gonzalo, à la suite d’une session, dansant sur la musique de Zorba le grec, permettant pour la première fois pour la répression de l’identifier (il n’était disposé que d’une photographie de 1982)

29 janvier 1992 : massacre de 6 personnes à Pativilca par le groupe paramilitaire Colina, responsable de nombreuses actions de ce type, tout comme d’autres groupes tel le Comando Rodrigo Franco

15 février 1992 : exécution de María Elena Moyano, une dirigeante communautaire anti-communiste dans le bidonville de Villa El Salvador (passé de 25 000 personnes en 1971 à 350 000 en 2008) ayant organisé une marche anti-violence le jour d’une grève armée contre l’inflation dans tout Lima ; 300 000 personnes assistent à son enterrement

5 avril 1992 : coup d’État réalisé par Alberto Fujimori, le président en place, au nom de la lutte contre le « sentier lumineux »

6 mai 1992 : élargissement des lois anti-terroristes (jusqu’à l’accusation de « provoquer l’anxiété »)

12 mai 1992 : instauration d’une loi favorable aux repentis

4 juillet 1991 : l’armée massacre 15 personnes à Santa Barbara

Novembre 1991 : 79 décrets sont instaurés, la majorité à portée anti-terroriste

16 juillet 1992 : attaque à la double voiture piégée, sans l’aval de Gonzalo, contre la Banque Centrale du Pérou dans le quartier aisé de Miraflores, faisant treize morts alors qu’il y a des dégâts sur 183 maisons, 400 commerces et 63 voitures en stationnement

12 septembre 1992 : arrestation de Gonzalo à Lima par la DINCOTE (Dirección Nacional Contra el Terrorismo)

5 novembre 1992 : exécution du colonel Manuel Ortega Tumba, chef du département administratif des services secrets

18 décembre 1992 : assassinat par les paramilitaires de Pedro Huilca, secrétaire général de la Central General de Trabajadores del Perú

1993 : Lima héberge le tiers des Péruviens avec 6,5 millions d’habitants (contre 3,3 millions en 1972, 1,8 million en 1961, 600 000 en 1941).

1er octobre 1993 : le président péruvien Alberto Fujimori annonce à l’assemblée des Nations-Unies que Gonzalo a proposé des « accords de paix » au moyen d’une brève lettre

9 avril 1995 : réélection du président péruvien Alberto Fujimori

17 décembre 1996 : prise de 500 personnes en otage par le Mouvement révolutionnaire Túpac Amaru lors d’une cérémonie à l’ambassade du Japon ; l’armée prend d’assaut l’ambassade le 2

1er janvier 1998 : exécution de Constantin Gregory, un Américain travaillant pour la United States Agency for International Development

Mai 1999 : arrestation du dirigeant du Parti Communiste du Pérou à la suite de Gonzalo, Óscar Ramírez Durand dit Feliciano, qui devient par la suite un renégat

16 septembre 2000 : le président péruvien Alberto Fujimori annonce la dissolution des services secrets considérés comme ayant dégénéré dans le trafic d’armes

29 octobre 2000 : soulèvement de responsables militaires

19 novembre 2000 : fuite d’Alberto Fujimori au Japon

28 juillet 2001 : Alejandro Toledo devient président du Pérou

21 mars 2002 : une voiture piégée explose devant l’ambassade américaine à l’occasion de la visite du président américain George W. Bush, faisant 16 morts

3 janvier 2003 : la condamnation des dirigeants du PCP par l’armée est considérée comme anticonstitutionnelle

29 août 2003 : la Commision de Vérité et de Réconciliation parle de 69 000 morts entre 1980 et 2000 et impute la majorité au « Sentier lumineux » (ainsi que 29 000 disparus, 673 000 blessés, 200 000 tués indirectement,1,9 millions touchés, 3,4 millions déplacés, 500 000 migrants à l’étranger)

Novembre 2004 : second procès, Gonzalo a juste le temps de lancer des slogans (« Vive le Parti Communiste du Pérou ! Gloire au marxisme-léninisme-maoïsme ! Vive les héros de la guerre populaire ! ») avant que les micros que ne soient coupés et la presse immédiatement exclue.

26 septembre 2005 : troisième procès de Gonzalo, sans que la presse n’ait aucun accès

13 octobre 2006 : Gonzalo est condamné à perpétuité, les autres cadres à entre 25 et 35 ans de prison

10 octobre 2008 : un convoi de l’armée est attaqué à Huancavelica, faisant 19 morts

20 novembre 2009 : fondation du Movimiento por la Amnistía y los Derechos Fundamentales (Movadef), qui s’affirme légitime pour parler au nom de Gonzalo, réclame une amnistie générale et une assemblée constituante et obtient immédiatement un écho national se prolongeant

2010 : officiellement, mariage de Gonzalo avec la prisonnière du PCP Elena Albertina Iparraguirre Revoredo dite Miriam

12 décembre 2012 : arrestation de Florindo Eleuterio Flores dit Artemio, une figure des débuts du mouvement à la tête désormais d’une faction armée pro-accords de paix depuis 1993

11 septembre 2021 : décès de Gonzalo la veille de la 29e année de sa détention

[ PCF(mlm) ] Pacte militaire secret franco-grec : préparez-vous au grand défi de la guerre franco-turque!

En tant que communistes, nous avons une vision du monde considérant que le capitalisme ne peut au cours de son développement que tomber dans les mains des monopoles, entamer un sévère tournant autoritaire et basculer dans le militarisme en raison d’une compétition impérialiste pour le repartage du monde.

Pour cette raison, nous affirmons qu’il existe un tournant historique en cette rentrée 2021, de par l’établissement d’un pacte militaire secret entre la France et la Grèce, avec comme intention belliqueuse l’affrontement avec la Turquie.

Il s’agit là d’une réalité nouvelle, à la fois claire et très lourde de conséquences. Nous affirmons que la guerre franco-turque est désormais un élément stratégique de l’impérialisme français et que toutes les forces anti-guerre doivent prendre cela en compte.

Il ne s’agit pas d’une hypothèse, mais bien d’une réalité vérifiable : la France prend parti militairement dans une zone hautement conflictuelle, rendant une participation militaire inévitable.

Il est remarquable d’ailleurs que cet accord franco-grec ait suffisamment « fuité » pour que les couches dirigeantes du pays et les « spécialistes » puissent assimiler cette information impérialiste, alors qu’en même temps aucun média n’a abordé cette question.

Cela est très révélateur de comment il y a une cassure entre le haut et le bas de la société, avec un État faisant des choix impérialistes totalement à l’écart de la société. Les « spécialistes » sont d’ailleurs eux-mêmes ici des vecteurs intellectuels et culturels de l’impérialisme, contribuant aux « choix » à effectuer.

Nous ne voulons quant à nous pas faire de géopolitique, ni de politique-fiction, nous ne voulons pas ici émettre d’hypothèses sur les modalités de ce futur conflit, l’ensemble des protagonistes intervenant, les objectifs visés. Cet aspect est important, mais secondaire.

Ce qui compte, c’est que la France s’inscrit dans un engrenage militaire au moyen d’un pacte secret et qu’il est nécessaire à la fois d’en prendre conscience et de mobiliser sur le moyen terme afin de chercher à empêcher le déclenchement de la guerre et, si elle se déclenche, de la combattre.

Par « pacte secret », nous n’entendons pas une conspiration, mais un procédé anti-démocratique où les directions des États négocient en-dehors de ne serait-ce qu’un droit de regard des masses, faisant pour autant des choix qui les engagent, qui les impliquent, qui les jettent à la guerre. Par « pacte secret », nous entendons également un document qui n’est pas rendu public et qui contient des clauses secrètes relevant du secret d’État.

Il faut ici rappeler que la social-démocratie internationale avait avant 1914 systématiquement dénoncé les pactes militaires secrets et que cette tradition anti-guerre est à reprendre.

Pour résumer les grands traits de l’établissement de ce pacte secret : il a été signé fin septembre 2021, lors de la visite à Paris du premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, du ministre grec des Affaires étrangères Nikos Dendias, ainsi que du ministre de la Défense Nikos Panagiotopoulos.

Il y a eu à cette occasion une conférence de presse des présidents français et grec, les médias français indiquant alors que la Grèce se procurerait pour cinq milliards d’euros de navires de guerre (trois frégates) et d’avions de combat (vingt-quatre Rafales), acceptant la proposition la plus onéreuse de celles faites par plusieurs pays.

Cela reflète un choix qui a une raison précise : la France et la Grèce ont signé une « un accord de partenariat stratégique », qui n’a été expliqué de manière explicite par aucun des pays et dont les médias n’ont donc pas parlé.

Des informations rendues publiques par un média britannique – le Royaume-Uni est une puissance impérialiste concurrente de la France – attribuent au premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis le message suivant :

« Aujourd’hui c’est un jour historique pour la Grèce et la France. Ensemble avec le président Macron, nous avons décidé d’améliorer notre coopération de défense bilatérale, élargissant en même temps l’engagement de nos États pour la solidarité, l’assistance mutuelle et l’action commune dans tous les domaines.

La signature de l’accord pour l’établissement d’un « partenariat stratégique pour la coopération dans la défense et la sécurité » reflète une réalité bien connue : que les deux pays ont développé une alliance très forte qui va au-delà des obligations de l’un envers l’autre dans le contexte de l’Union Européenne et de l’OTAN. »

Les accords internes à l’Union européenne et à l’OTAN impliquent déjà une assistance, ce qui signifie qu’on a ici affaire à une véritable alliance militaire. Le même média britannique a également fait fuiter l’article 2 de l’accord franco-grec, qui dit :

« Les parties apporteront l’une à l’autre assistance et contribution, avec tous les moyens appropriés à leur disposition, et si nécessaire par l’emploi de la force armée, si elles considèrent ensemble qu’une attaque armée a lieu contre le territoire de l’une des deux, en accord avec l’article 51 de la Charte des Nations-Unies [impliquant le droit de légitime défense individuelle ou collective peut être exercé dans le cas d’une « agression armée »]. »

Étant donné qu’il existe des conflits territoriaux extrêmement importants entre la Grèce et la Turquie en mer Égée, c’est là assumer le prochain conflit, de manière absolument inévitable. Cet accord est également en soi un renforcement de la tension régionale et il faut rappeler ici l’épisode de juin 2020 lorsque la frégate française « Courbet » a été la cible d’une « illumination » par le radar de tir de la frégate turque « Gokova », correspondant à un avertissement avant une frappe.

Il faut combattre cette tendance à la militarisation, à la mise en place des blocs pour la prochaine guerre, tout comme il faudra s’opposer à la guerre elle-même.

Nous ne voulons pas revenir ici sur la question turque, la Turquie ayant un régime anti-populaire hautement répressif, étant un pays semi-féodal semi-colonial particulièrement agressif dans son expansionnisme au point de construire un centre militaire plus grand encore que le Pentagone américain et visant à établir son hégémonie sur une large partie de l’ancien empire ottoman.

Nous ne voulons pas le faire, car telle n’est pas la question, qui relève des révolutionnaires de Turquie et des forces kurdes de Turquie luttant contre l’oppression nationale. Nous tenons ici à les saluer, à saluer leur courage et leur abnégation.

C’est qu’il faut être absolument clair à ce sujet : la focalisation sur le caractère belliqueux de l’État turc, sa nature réactionnaire… est une erreur, dans la mesure où en France, c’est la focalisation sur le caractère impérialiste français qui doit primer.

Il faut ici reprendre sans ambiguïtés la thèse léniniste selon laquelle l’ennemi est dans son propre pays. Une guerre impérialiste doit se transformer en guerre civile. Étant donné les forces révolutionnaires en France, à moins d’un changement de configuration, on en sera loin vu d’aujourd’hui, et il faudra alors, au minimum, comme Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg, porter le flambeau anti-guerre, à travers la répression.

Il ne sera pas possible de faire de compromis avec la guerre, il faudra la rejeter avec la plus grande fermeté, il faudra souhaiter la défaite des menées militaires, il faudra dénoncer à la fois les visées impérialistes et l’appareil d’État dont les dirigeants de l’armée sont une composante.

Il sera également important de rejeter la thèse erronée, de type nationale-révolutionnaire, selon laquelle la Turquie serait à soutenir en raison du fait qu’elle serait la victime d’une puissance impérialiste. Même si la Turquie est semi-féodale semi-coloniale, elle peut relever de la guerre impérialiste et elle le fait d’autant plus qu’elle est développée et a atteint un stade expansionniste.

Il faudra affirmer, au nom de l’internationalisme prolétarien, que les révolutionnaires de chaque pays doivent œuvrer à la défaite de leur propre État, que le seul chemin hors de la guerre est l’affirmation de la démocratie populaire passant par la liquidation des forces monopolistes et de leurs alliés.

Cette entreprise sera malaisée, tant en France qu’en Turquie ou en Grèce, en raison du puissant chauvinisme auquel contribue une guerre de conquête. Cela promet des moments très difficiles, où ce sont les positions idéologiques qui détermineront de la possibilité d’avancer.

Mais les masses de France, de Grèce et de Turquie ne veulent pas la guerre de conquête, elles veulent l’amitié entre les peuples. Le chemin sera sinueux, mais l’avenir lumineux.

« Provocation de troubles, échec, nouvelle provocation, nouvel échec, et cela jusqu’à leur ruine — telle est la logique des impérialistes et de tous les réactionnaires du monde à l’égard de la cause du peuple ; et jamais ils n’iront contre cette logique.

C’est là une loi marxiste.

Quand nous disons : « l’impérialisme est féroce », nous entendons que sa nature ne changera pas, et que les impérialistes ne voudront jamais poser leur coutelas de boucher, ni ne deviendront jamais des bouddhas, et cela jusqu’à leur ruine.

Lutte, échec, nouvelle lutte, nouvel échec, nouvelle lutte encore, et cela jusqu’à la victoire — telle est la logique du peuple, et lui non plus, il n’ira jamais contre cette logique.

C’est encore une loi marxiste. »

Mao Zedong

Vive l’internationalisme prolétarien, vive l’amitié des peuples de France, de Grèce et de Turquie !

Non aux visées bellicistes, aux guerres d’influence et de conquête !

Pour l’unité révolutionnaire des avant-gardes de France, de Grèce et de Turquie !

Guerre à la guerre impérialiste !

Parti Communiste de France (marxiste-léniniste-maoïste)

Octobre 2021

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Le matérialisme dialectique et la liberté

Mao Zedong a défini comme suit la liberté :

« La liberté, c’est la connaissance de la nécessité et la transformation du monde objectif. »

Il y a, dans cette formulation, deux aspects :

– la connaissance d’un côté, c’est-à-dire l’aspect intellectuel, théorique ;

– la transformation de l’autre, c’est-à-dire l’aspect pratique, concret.

Pour cette raison, on peut autant dire que

« La liberté, c’est la connaissance de la nécessité et la transformation du monde objectif. »

que :

« La liberté, c’est la transformation du monde objectif et la connaissance de la nécessité. »

Les deux aspects s’interpénètrent, ils forment une unité dialectique.

Pourquoi la connaissance est-elle nécessaire ?

Parce que la liberté est celle de quelqu’un en particulier. Or, ce particulier existe dans le général et ce général est en mouvement, il se transforme.

La liberté de quelqu’un en particulier ne peut donc pas exister sans s’insérer de manière adéquate dans cette transformation, sans quoi elle serait vaine, irréalisable, une illusion.

C’est la raison pour laquelle est employé le mot nécessité.

Spinoza avait conscience que l’être humain pouvait penser de manière suffisamment correcte pour se passer complètement de l’idée de Dieu, en concevant un univers infini et éternel. Son époque ne pouvait permettre toutefois que cette conception soit exprimée librement, aussi Spinoza, obéissant à la nécessité, avait comme devise « Caute », signifiant prudemment en latin.

C’est, en fin de compte, la contradiction entre le particulier et le général.

Pourquoi la transformation du monde est-elle nécessaire ?

C’est que, ce qu’il est possible de réaliser exige qu’on ait un rapport direct à la réalité, que toute la dignité de celle-ci soit reconnue.

La pratique ne peut pas se fonder sur la contemplation de la réalité, elle ne peut pas être le prolongement de l’abstraction. Une pensée étrangère à la réalité ne peut pas saisir la richesse du réel en mouvement.

C’est, en fin de compte, la contradiction entre la quantité et la qualité.

Le conscience comme subjectivité est ainsi placée dans la contradiction entre le particulier et le général, la transformation objective dans celle entre la quantité et la qualité.

Ce qu’on peut faire, de manière libre, s’insère ainsi obligatoirement dans une réalité prédéterminée, mais comme celle-ci est en mouvement, il y a également la liberté comme détermination subjective consistant en une tension vers une action pratique.

Il n’y a donc pas de liberté abstraite, au sens bourgeoise, il n’y a pas de désir ou de passion découplée du réel qui peut avoir un sens. Il existe un réalité objective où l’on se fonde. Sortir d’un tel cadre est du subjectivisme.

L’art contemporain est exemplaire d’un tel subjectivisme, tout comme la psychanalyse, l’idéologie LGBTQ+, l’idéologie des réseaux sociaux, le néo-darwinisme… Toutes les conceptions subjectivistes ayant comme point commun de résumer la liberté à une expérience purement individuelle, avec un individu faisant « exploser » le cadre du réel.

Il n’y a donc pas transformation objective qui ne soit portée par une conscience subjective, car toute transformation en général est porteuse du particulier et est ainsi porté par un particulier.

Nier cela, c’est basculer dans le formalisme, qui est la négation de la dignité du réel.

Les comportements stéréotypés sont exemplaires du formalisme, reflétant des milieux repliés sur eux-mêmes, s’auto-intoxiquant, vivant en cercle fermé, s’imaginant durer éternellement.

Ainsi, il n’y a pas de connaissance de la nécessité sans transformation du monde objectif, et inversement.

La liberté est le produit de cette contradiction, dont tous les aspects sont interreliés, où chaque aspect de la contradiction se convertit en l’autre.

PCP : Lettre au Parti Communiste d’Inde (ML) (Naxalbari) (2004)

Juillet 2004

Chers camarades,

Nous voudrions envoyer nos saluts communistes au Comité Central, et à-travers lui à tout le Parti, établir la communication avec vous nous remplit de joie, puisque c’est une tâche posée par Karl Marx : unir tous les communistes du monde, et il nous revient de l’appliquer avec fermeté et persévérance.

Camarades, par la présente communication nous soutenons la nécessité de fortifier le lien entre les partis communistes et les organisations révolutionnaires et de travailler en fonction de la révolution mondiale ; nous considérons qu’elle nous aidera bien à mieux comprendre la situation en Asie du Sud et votre lutte contre l’impérialisme et le révisionnisme, et plus particulièrement en ce qui concerne la construction du Parti et la Base d’unité du Parti.

Points cardinaux qui délimitent la voie, la marche de la révolution, ainsi que sa perspective.

En ce qui nous concerne, nous partons du principe que nous nous trouvons dans la nouvelle grande vague de la révolution mondiale, et que c’est la maoïsme qui commande la révolution Mondiale.

Nous considérons qu’est de la plus haute importance et nécessité historique l’édification du Parti de la classe, d’un Parti Communiste pour déclencher la Guerre Populaire, un parti de la classe prolétaire avec une base d’unité partidaire marxiste-léniniste-maoïste, principalement maoïste, parce que c’est le plus haut développement de l’idéologie du prolétariat.

Un Parti Communiste est fait pour déclencher, développer la Guerre populaire jusqu’au communisme, guerre populaire qui dès ses débuts démolit le vieil ordre et construit le nouveau pouvoir, au-travers de comités populaires, établit la démocratie nouvelle dans le fracas de la guerre populaire, ainsi le peuple tient le pouvoir dans ses mains sous la direction du prolétariat, et ces mains matérialisent la grande transformation dont elles sont capables, en permettant une grande mobilisation et politisation, avec une confiance infinie dans les masses.

La Guerre populaire est une nécessité historique : le peuple de l’Inde réclame la révolution, il réclame la guerre populaire, il veut le pouvoir dans ses mains ; seul un Parti Communiste qui travaille infatigablement saura le conduire, parce que la classe est une et ne peut avoir qu’un seul Parti et une seule idéologie, voilà son âge adulte, et c’est le Parti qui dirigera tout le processus jusqu’au communisme, avec des révolutions culturelles.

La situation concrète des nations opprimées comme l’Inde et le Pérou est que l’impérialisme tente de diviser les véritables Partis Communistes par des bobards, des intrigues et des infiltrations pour ainsi fabriquer une « lutte des deux lignes » pour attaquer la direction et la base d’unité partidaire.

L’impérialisme craint les Partis Communistes et leur idéologie.

Ils mettent sur pied et génèrent des organisations révisionnistes au langage radical, qui crient la lutte armée sur tous les toits et la pratiquent.

La [seule] lutte armée ne mène pas au communisme au travers de révolutions culturelles, ni ne sert contre la restauration du capitalisme.

Les révolutions culturelles se mènent elles aussi avec la Guerre Populaire, la militarisation, les milices populaires, l’océan des masses armées, cela c’est du maoïsme, c’est la garantie du triomphe.

En particulier, l’Inde a une grande responsabilité historique dans la grande vague de la révolution mondiale.

Le peuple de l’Inde soumis pendant des siècles à l’exploitation la plus cruelle et à la misère démontre qu’il est une source inépuisable de lutte, lui qui réclame la guerre populaire, qu’il saura assumer sous la direction du Parti.

Il convient que soient écrasés en Inde les plans de l’impérialisme consistant à mettre sur pied de faux partis communistes, avec des petits seigneurs à leur tête, qui ne font rien et ne feront rien, puisqu’ils sont faits de poussière révisionniste, et qui se moquent comme d’une guigne du sang versé par les masses, ce sont des agents payés par l’impérialisme yankee.

Les réactionnaires de l’Inde et les révisionnistes sont alliés pour que la guerre populaire ne se développe pas, car ils savent qu’elle sera leur fin, de même que les impérialistes sont conscients de son rôle décisif dans la révolution mondiale, qui changera la corrélation de forces dans la monde parce qu’elle permettra l’encerclement des nations impérialistes, en ayant comme Bases d’appui les Nations Opprimées qui développent la guerre populaire, le moment est venu.

Camarades, chaque jour qui passe doit voir se matérialiser la clameur des masses, c’est l’époque où est balayé l’impérialisme, le géant aux pieds d’argile.

Voilà ce qu’ils sont, il ne faut pas tomber dans l’erreur de surestimer l’ennemi comme l’a fait un membre du MRI, disant qu’il « est relativement fort », car nous les nations opprimées avons la force du nombre, ce qu’il nous manque, ce sont des Partis communistes qui développent la guerre populaire, et la corrélation de forces, le scénario politique, les campagnes et contre-campagnes se transformeront en leurs contraires, la guerre populaire stratégiquement coordonnée des partis communistes des nations opprimées avancera de façon à donner un noyau et souder les peuples du monde, et seulement à-travers elle se forgera un Mouvement Communiste International authentique, parce qu’il sera formé de ceux qui veulent le communisme, de ceux qui développent la guerre populaire, ainsi l’unité sera solide et le maoïsme lui donnera cohésion, l’unité est donnée à ceux qui appliquent le marxisme d’aujourd’hui, le maoïsme.

Vu ainsi, le MRI n’est qu’un point de passage dans l’édification du MCI, c’est la guerre populaire mondiale qui va le générer.

Le MCI ne se génère pas comme une conséquence de conférences, de forums, il n’est pas un amalgame d’organisations ; il est fait de ceux qui appliquent la guerre populaire spécifiée à chaque pays, il est fait de communistes, c’est aussi simple que cela.

C’est une tâche immédiate camarades, nous avons uneresponsabilité, et chaque parti doit mener à bonne fin son travail du jour.

En ce qui nous concerne, nous réaffirmons notre fidélité à notre Direction, notre cher et respecté président Gonzalo, à notre idéologie scientifique le marxisme-léninisme-maoïsme, principalement pensée gonzalo, car c’est l’application de la vérité universelle à notre réalité, à travailler comme nous l’a demandé notre grand dirigeant dans sa dernière présentation publique, à faire en sorte que chaque communiste assume sa condition, ce qui a à voir avec le fait de travailler au service de la révolution mondiale, de travailler avec les communistes du monde, pour instaurer le communisme, puisque tel est notre but, le communisme pour toujours resplendissant.

Cette tâche, nous la prenons fermement en main, et espérons la servir chaque jour mieux.

Nous espérons avoir vite des nouvelles de vous et pouvoir traiter des thèmes spécifiques et en détail.

Nous vous redisons notre jubilation communiste et que tout le Comité Central reçoive une formidable embrassade communiste.

juillet 2004

COMITÉ CENTRAL

PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

Déclaration des Prisonniers Politiques et Prisonniers de Guerre de la Lumineuse Tranchée de Combat de Yanamayo (2000)

7 février 2000

 » Nous sommes ici en tant que fils du peuple. Nous combattons dans cette tranchée en tant que communistes. Nous défendons ici les intérêts du peuple, le principe du Parti, de la Guerre Populaire, c’est ce que nous faisons et continuerons à faire ! « 
Président Gonzalo (discours du 12 septembre 1992)

Les prisonniers politiques et les prisonniers de guerre du Parti Communiste du Pérou exprimons nos salutations révolutionnaires au prolétariat national et au peuple péruvien, au prolétariat international et aux peuples du monde.

Nous dénonçons face à l’opinion publique nationale et internationale les plans de génocide passés et présents (quatre octobre 1985 dans la prison de Lurigancho, 19 juin 1986 dans les prisons de Fronton, Lurigancho et Callao, 6,7,8 et 9 mai 1992 dans la prison de Canto Grande, 7 février 2000 dans la prison de Yanamayo), les plans de guerre sans prisonniers développés par l’état péruvien et son gouvernement fasciste, génocidaire, bradeur de patrie avec la marionnette Fujimori en tête.

Ces plans de génocide sont exécutés par les forces armées et les forces de police assassines sous conseil et accord de l’impérialisme, principalement yankee.

Ils développent ainsi leur guerre de basse intensité, avec pour complice la Croix Rouge Internationale.

Le 6 février à 23h30, les forces de police avec leurs forces spéciales DINOES font irruption dans le pavillon 4 de la prison de Yanamayo pour exécuter leur infâme génocide, en assassinant un prisonnier de guerre et laissant une dizaine de blessés.

Cette tentative de massacre finit le 7 février à 5 heures du matin. Ils pensaient donner un rude coup, dévastateur, décisif, qui amènerait à l’écrasement des luttes des prisonniers de guerre.

La féroce résistance des prisonniers de guerre démasque les camps de concentration fasciste de la Base Navale, de Yanamayo et Challapalca, il démasque aussi les plans d’un plus grand isolement, anéantissement et génocide.

C’est une féroce résistance pour les droit du peuple, de la révolution et de nos propres vies, et principalement pour Défendre la Vie du Président Gonzalo qui se trouve dans l’isolement total depuis 1992 et contre lequel la dictature fasciste et l’impérialisme, principalement yankee, fabriquent des tromperies contre-révolutionnaires.

Cet infâme génocide sous mandat du gouvernement perpétré par les forces de police sous le commandement du colonel Oscar Altamirano Flores -nous disons sous mandat du gouvernement puisque cette prison se trouve depuis 1999 sous contrôle direct d’une Commission du Ministère de l’Intérieur- a été appliqué avec une haine aveugle contre les meilleurs fils du peuple.

Elles ont buté contre l’indomptable résistance des camarades, des combattants et des masses, qui, en arborant au sommet l’idéologie, le courage et l’héroïsme, en se réaffirmant dans la violence révolutionnaire ont donné un bel exemple au peuple péruvien et aux peuples du monde.

Nous démasquons ici l’infâme et contre-révolutionnaire vomissure noire qui défend le génocidaire Fujimori :  » …le prisonnier Carlos Ponce fut assassiné par les prisonniers eux-mêmes parce qu’il avait accepté l’ordre du fiscal… « .

Avec ce mensonge il prétend cacher la politique génocidaire de la dictature fasciste.

Le prisonnier de guerre Carlos Ponce, aujourd’hui héros du peuple, exemple de ce que signifie donner sa vie pour le Parti, la révolution fut assassiné par les forces de police à bout portant sur le visage, à un mètre de distance.

Par contre la dictature fasciste a dit :  » …dans les prisons les droits de l’homme des internes sont respectés… « , « …pacification… « , mais la réalité montre qu’avec leur infâme génocide ils continuent à ensanglanter notre peuple, que les forces armées et le gouvernement de Fujimori est le plus génocidaire et bradeur de patrie jusqu’à aujourd’hui.

Ce pourri et néfaste drapeau des droits de l’homme qu’ils arborent ce sont les droits de l’impérialisme, de la bourgeoisie et de la réaction mondiale.

Il a été démontré que les forces armées, les forces de police et le gouvernement de Fujimori ne respectent pas même les plus élémentaires droits humains.

Nous ne pouvons pas permettre qu’ils essaient de nous aveugler, nous ne permettrons pas qu’ils essaient d’endormir notre conscience avec les pourris et néfastes drapeaux des droits humains, pacification, etc…

Nous démasquons aussi le nommé  » défenseur du peuple  » qui ne fait pas respecter et qui n’accomplit pas ce que la constitution bourgeoise lui octroie.

Il avait été prévenu (juillet 1999) que la dictature fasciste préparait son génocide contre les prisonnier de guerre, devant ce fait,  » le défenseur  » ne se prononça pas.

Alors nous pouvons dire que ce  » défenseur  » est en accord avec ces sinistres plans, il est un couteau contre le peuple et un agent de la dictature fasciste.

Dans son fascisme sans limites et sans vergogne, ce régime interdit dans ce camp de concentration l’entrée de journaux comme  » La Republica  » et  » Liberacion  » les considérant subversifs.

Il restreint et interdit le droit à l’éducation et à la culture.

Nous démasquons aussi toute cette clique d’opportunistes et de révisionnistes, principalement les têtes noirs de la ligne opportuniste de droite (LOD) qui arborent un accord de paix, qui exigent à haute voix l’amnistie et l’enrôlement, plus encore, ils trafiquent avec le prestige et ascendance reconnus du Président Gonzalo et du PCP.

Ils disent que le Président Gonzalo demande un accord de paix. Jamais ces mesures n’ont fait quelque chose pour ce qu’ils disent défendre :  » la présentation en publique du Président Gonzalo « , ni pour la défense des droits des prisonniers de guerre, mais aujourd’hui, face à la répercussion des luttes des prisonniers de guerre du PCP, ils essaient de trafiquer sans vergogne sur le sang versé pour obtenir quelque chose dans leur chemin de l’amnistie et de l’enrôlement.

Nous leur disons que la toute puissante Guerre Populaire Marxiste-Leniniste-Maoïste, pensée Gonzalo balaiera et réduira en cendres l’impérialisme, la réaction et tout genre de révisionnistes.

Finalement les prisonniers de guerre, mettant en danger leurs propres vies, ont conquis une grande victoire politique, militaire et morale pour le Parti et la Révolution qui a secoué le pays et le monde.

En persistant dans le combat, la mobilisation et la production, nous transformerons ces sordides cachots de la réaction en Lumineuses Tranchées de Combat.

Nous nous réaffirmons à continuer dans la conquête de victoires, en gagnant des batailles au-delà de la mort, toujours en nous guidant par le Marxisme-Leninisme-Maoïsme, pensée Gonzalo, dirigé par le PCP et en offrant nos vies pour le Parti et la Révolution.

DÉFENDRE LA VIE DU PRÉSIDENT GONZALO !

VIVE LE PARTI COMMUNISTE DU PÉROU !

LA GUERRE POPULAIRE VAINCRA INNÉVITABLEMENT !

A BAS LES CAMPS DE CONCENTRATION FASCISTES !

COMBATTRE ET RÉSISTER POUR NOTRE CONDITION DE PRISONNIERS DE GUERRE !

GLOIRE AUX HÉROS TOMBÉS, VIVE LA RÉVOLUTION !

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

PCP : Le discours de notre grand dirigeant est une arme de combat qui rayonne victorieuse et puissante face au monde (1999)

(Septembre 1999)

 » Sans marxisme-léninisme-maoïsme nous ne pouvons pas concevoir la pensée Gonzalo , puisque la pensée Gonzalo est l’application créatrice du marxisme-léninisme-maoïsme à notre réalité.

La question clé est la compréhension du processus historique du développement de l’idéologie du prolétariat, de ses trois étapes.

Le processus est concrétisé dans le marxisme-léninisme-maoïsme, le maoïsme étant la principale étape.

La question fondamentale est l’application du marxisme-léninisme-maoïsme, vérité universelle aux conditions concrètes de la révolution péruvienne. C’est pour cette raison que la pensée Gonzalo est spécifiquement fondamentale pour le Parti Communiste du Pérou et de la révolution qu’il dirige. « 

 » Dans son processus de développement toute révolution dans la lutte du prolétariat comme classe dirigeante et surtout le Parti Communiste qui arbore ses irrévocables intérêts de classe, génère un groupe de chefs et principalement un qui la représente et qui la dirige, un chef d’autorité et ascendant reconnu.

Dans notre réalité ceci s’est concrétisé, par la nécessité et par un hasard historique, en la personne du président Gonzalo, chef du Parti et de la révolution.

De plus les révolutions génèrent une pensée qui les guide, résultat de l’application de la vérité universelle de l’idéologie du prolétariat international aux conditions concrètes de chaque révolution.

La pensée guide est indispensable pour atteindre la victoire et conquérir le pouvoir, plus encore pour continuer la révolution, et maintenir la direction, toujours vers l’unique et grand but : le communisme.

Ceci est le fondement de tout grand dirigeant.

Cette pensée guide, arrivée à un saut qualitatif d’importance décisive pour le processus révolutionnaire qu’elle dirige s’identifie avec le nom de celui qui l’a concrétisée au niveau théorique et pratique.

Dans notre situation ce phénomène s’est spécifié d’abord comme pensée guide, ensuite comme pensée guide du président Gonzalo puisque c’est le président qui en appliquant de façon créatrice le marxisme-léninisme- maoïsme aux conditions concrètes de la réalité péruvienne a généré la pensée Gonzalo, dotant ainsi le Parti et la révolution d’une arme indispensable qui garantie la victoire ».

Premier Congrès du Parti,(Documents Fondamentaux)

Le Comité Central en se réaffirmant sans conditions dans notre cher et respecté président Gonzalo chef du parti et de la révolution qui avec sa toute puissante pensée nous dirige vers notre but le toujours doré communisme ;

de même en nous réaffirmant dans le premier Congrès du Parti, Congrès marxiste, un Congrès marxiste-léniniste- maoïste, pensée gonzalo ainsi qu’en nous réaffirmant dans notre Base d’Unité du Parti avec ses trois éléments, nous saluons le peuple péruvien, spécialement les masses des Bases d’Appui qui persistent de manière héroïque dans la défense du Nouveau Pouvoir avec la Guerre Populaire, nous saluons les masses à l’intérieur et en dehors du pays qui servent la guerre populaire,

nous saluons le Mouvement Révolutionnaire Internationaliste, les partis et les organisations révolutionnaires qui appuient notre héroïque Guerre Populaire qui fait partie de la Révolution Mondiale.

Le discours du président Gonzalo rayonne victorieux et puissant face au monde, arme le Parti pour surmonter le détour avec la Guerre Populaire en appliquant les accords du III Plénum, un glorieux Plénum, mettant en tension toutes nos forces puisque nous défendons les intérêts du peuple, les principes du Parti, de la Guerre Populaire.

Nous la faisons et continuerons à la faire en arborant au maximum notre drapeau rouge, qui une fois hissé, ne doit plus jamais être baissé.

Le Parti prend une ferme position face à ce qui a été établit par notre Grand Dirigeant qui condamne et écrase ceux qui pensent que nous vivons une grande défaite, c’est simplement un détour dans le chemin de la Révolution, rien de plus.
Il nous faut persister et surmonter le détour avec la Guerre Populaire.

Sans elle il n’y aurait pas de place pour le prolétariat, pour le peuple, pour le Parti.

Sans guerre populaire la révolution ne pourra pas vaincre.

Le Parti en saisissant son rôle d’héroïque combattant applique avec fermeté et résolution la pensé Gonzalo pour résoudre les nouveaux problèmes, en écrasant les campagnes d’encerclement et d’anéantissement à l’intérieur de la guerre de basse intensité élaborée par l’impérialisme yankee, en écrasant les élucubrations de « planification  » qui ne sont qu’une défense ferme de l’ordre d’exploitation et d’oppression criée à haute voix par la clique des imbéciles réactionnaires et révisionnistes de tout genre.

Le Président Gonzalo a établi : Notre Parti fut fondé pour conquérir le Pouvoir.

Il s’est reconstitué avec cet objectif et débute la lutte armée pour concrétiser ce chemin.

Celui-ci nous a amené à l’objectif immédiat de conquérir le pouvoir dans tout le pays. C’est cette stratégie politique qui doit nous guider, c’est une lutte plus complexe, plus intense, plus glorieuse, il faut achever la révolution démocratique, il faut construire la République Populaire du Pérou.

Tout notre travail est en fonction de cela…. « 
De là dérive que le Parti maintient inaltérable le chemin de la révolution face aux problèmes propres du détour, démontrant ainsi une grande capacité de récupération.

Spécifiquement face à la détention du camarade Feliciano le parti a serré les rangs autour du système de direction.

Le Parti s’est consolidé et c’est ainsi qu’il développe la défense de la vie et l’intégrité du camarade Feliciano lié a la défense de notre grand dirigeant avec la Guerre Populaire.

Ceci montre que le Parti a su générer une direction selon nos nécessités, selon notre réalité.

Nous sommes suffisamment forgés, les risques ne nous effraient pas, les dangers ne nous arrêtent pas.

Tout ceci ne sont que des épreuves.

Bienvenues soient-elles !

Nous avons démasqué et fait éclater en mille morceaux la tromperie contre-révolutionnaire fabriquée par le régime fasciste, génocide et bradeur de patrie qui a parrainé la LOD révisionniste, misérables rats révisionnistes, caudillos rampants qui n’ont pas pu supporter un accident de travail. Ils ont été incapables de débattre à l’intérieur de nos rangs. Tout au contraire ils ont fui lâchement.

Ils ont montré leur avidité scissionniste qui fait partie de leur fond révisionniste.

En dehors de nos rangs ils ont arboré leurs noirs et pourris drapeaux de capitulation.

C’est ainsi qu’ils ont agi et continuent à agir en essayant de surprendre les naïfs. Ces misérables traîtres calomnient notre chef en le traitant de capitulard.

Le Parti a démasqué avec des faits, avec des preuves les montages fabriqués.

Le parti a démasqué les tromperies une a une comme par exemple les nommés « autocritiques « .

Nous condamnons et rejetons totalement la position selon laquelle  » …Le Président Gonzalo est derrière les lettres (de paix)…  » après 6 ans de la présentation de celles-ci.

Ceci ne correspond pas à la réalité, cela signifie faire l’écho des noires vomissures sanglantes du régime fasciste, génocide et bradeur de patrie.

C’est une convergence avec la LOD révisionniste et capitularde.

Le seul appui qu’ils auront sera la pourriture qui émane des cloaques de la réaction, rien de plus.

De façon magistrale notre grand dirigeant a établi et en même temps contribue à la révolution mondiale en définissant : Que le marxisme s’est développé, en précisant que le maoïsme est une nouvelle, troisième et supérieure étape du marxisme.

Etre marxiste aujourd’hui signifie être maoïstes.

Face à ceci le Parti a assumé le solennel compromis d’Arborer, de Défendre et d’Appliquer le marxisme-léninisme- maoïsme, principalement le maoïsme! et de lutter de manière infatigable pour aider à le placer au commandement de la révolution mondiale, seul et lumineux drapeau rouge.

Le maoïsme garanti la victoire pour le prolétariat, pour les nations opprimées et les peuples du monde dans sa marche inexorable combattante, des légions de fer vers le doré et toujours lumineux communisme.

C’est depuis 1966, époque de la reconstitution (du parti) que nous assumons le maoïsme.

Aujourd’hui le Président Gonzalo dans son discours établit :

 » …Finalement, écoutons ceci, comment voyons-nous le monde, le maoïsme marche de façon irrépressible pour commander la nouvelle vague de la révolution prolétarienne mondiale entendons-le, comprenons-le !

Assez d’obscurité !

Comprenons cela !

Qu’est-ce qui se déroule dans le monde ?

De quoi avons-nous besoin ?

Nous avons besoin que le maoïsme soit incarné en générant des Partis Communistes pour diriger cette nouvelle grande vague de la révolution prolétarienne mondiale qui arrive, «  »…Aujourd’hui la réalité nous montre que les mêmes opposants de la 1ere et de la 2 ème Guerre Mondiale préparent aujourd’hui la 3ème nouvelle Guerre Mondiale.

Nous devons le savoir puisqu’en étant les fils d’un pays opprimé, nous faisons parti du butin.

Nous ne devons pas permette cela!

Assez d’exploitation impérialiste !

Nous devons en finir avec eux!

Nous sommes du Tiers Monde et le Tiers Monde est la base de la révolution prolétarienne mondiale, à une condition, que se soient les Parties Communistes qui arborent et dirigent !

C’est ce qu’il faut faire ! ….  » ;

il faut remarquer l’importance des nations opprimées, elles constitueront la base de la révolution prolétarienne mondiale ainsi que la nécessité immédiate de générer des Partis Communistes maoïstes qui développent la Guerre Populaire et dérouler ainsi comme il faut la nouvelle grande vague de la révolution mondiale et imposer le maoïsme au commandement et guide.

Au niveau mondial nous faisons face à une sinistre offensive contre-révolutionnaire générale dirigée par l’impérialisme principalement yankee ; la réaction et le révisionnisme veulent balayer tout ce qui signifie révolution, mais celle-ci est et sera la tendance historique et politique principale.

Le son de cloche sur la paix agitée par l’impérialisme yankee cherche tout bonnement à endormir la conscience des masses pour pouvoir imposer à n’importe quel prix son hégémonie de première super puissance mondiale.

La paix qu’il offre est la paix des baïonnettes, c’est la paix des cimetières.

Nous devons comprendre que ce sont quatre, -SOCIALISME, DICTATURE DU PROLETARIAT, PARTI ET MARXISME-LENINISME-MAOÏSME- qui sont attaqués de forme systématique et sinistre. Le socialisme est nié, la dictature du prolétariat est attaquée, la nécessité du Parti est niée et la caducité du marxisme est proclamée.

C’est pourquoi nous devons partir de ce qui a été établi par notre grand dirigeant dans le III Plénum :

Sur le Socialisme :  » …Cinq plans quinquennaux, vingt cinq ans, avec une guerre mondiale qui a causé 25 millions de morts à L’URSS, où ils ont dû appliquer la tactique de la terre brûlée.

L’énergie et les conditions créées à l’époque ont permis un puissant progrès et développement jusqu’aux années 60.

La clique de révisionnistes n’a pas pu arrêter l’expression de la puissante force, de la vitalité des formes générées par le nouveau système .

Le plan quinquennal de 1961 à 1965 donna l’importance aux bases économiques, de 1966 au 1970 et du 1971 au 1975 ce sont pour les bases économiques.

Le premier plan quinquennal donna la priorité au développement de l’industrie lourde, le Président Mao disait : Staline n’a pas su bien manier le système de la production, il n’en a pas tenu compte, il ne l’a pas mis sur les deux pieds : L’agriculture et l’industrie.

Malgré les erreurs commises, la puissance du pouvoir des nouvelles relations sociales ont créées une révolution complète et des bases de développement économique déterminées qui ont satisfait les besoins de millions de personnes et a fait…..

Depuis quel système à fait quelque chose de semblable ? Les ETATS-UNIS ?

Il a eu son cordon ombilical qui était l’ANGLETERRE.

C’était des bourgeoisies qui en arrivant aux Etats Unis n’avaient pas de base féodale qui les gênait. De combien de siècles en ont-ils eu besoin ?

Une longue besogne, 350 ans sans les séparer de l’Angleterre.

En 30 ans ont-ils réussi à faire une patrie aussi grande que l’URSS ? Ont-il pu en finir avec la famine comme en CHINE ? Qui peuvent s’en vanter ? Personne…. « 

Ce qui est arrivé en URSS fut la banqueroute du révisionnisme, le révisionnisme est l’avant-garde de la restauration capitaliste, ce n’est pas  » …l’effondrement de l’Union Soviétique …  » comme disent quelques-uns .

Le Socialisme n’a pas échoué au contraire c’est l’abandon du Socialisme pour s’ajuster au vieux monde impérialiste c’est là qu’ils désintègrent leur système pour faire partie de l’ordre impérialiste mondial.

A propos de la dictature du prolétariat  » … ils disent qu’elle est totalitaire : Il faut voir ce que dit le Président Mao dans  » A propos de la dictature démocratique populaire « .

Voir qui favorise plus le peuple et la classe ouvrière.

Balayer cette sottise de totalitarisme, vieux mensonge avec lequel ils veulent nous étourdir.

Nous devons montrer les bontés et les avantages que la dictature du prolétariat a donnée au peuple. Que donne la réaction, et la bourgeoisie?… « 

A propos du Parti :  » Ils proclament le non parti, ils visent à dissoudre la politique de la classe ouvrière, ils veulent seulement la politique de la bourgeoisie… « 

Ils rêvent de voir la classe ouvrière sans avant-garde, sans état major, sans leur idéologie scientifique, ce sont des rêves qui finiront en cauchemars.

A propos du marxisme :  » …La bourgeoisie est tellement caduque qu’elle n’attaque pas directement, au contraire elle fait usage d’idées vieilles de deux siècles tout en revendiquant des personnages complètement ultra-réactionnaires, séniles comme Tocqueville, version rose de la dictature bourgeoise nord américaine, elle dit que le marxisme est caduc, qu’il ne sert pas, elle n’attaque pas ouvertement.

A-t-elle une base pour soutenir cela ? Jamais personne n’a prouvé la caducité du marxisme. Seul des apprentis, des saltimbanques comme During et un troupeau de saccageurs du marxisme ont crié au vent.

En synthèse, il faut faire la défense du marxisme, du socialisme, de la dictature du prolétariat, du Parti tenant compte de la grandeur qu’il a généré, des intérêts qu’il a servi et ainsi l’opposer aux intérêts auxquels sert le capitalisme, l’impérialisme, la dictature bourgeoise, les partis bourgeois.

Nous ne sommes pas pour les ambiguïtés.

Pour que la révolution avance nous proclamons la violence pour les grandes séparations.

Le président Mao disait :  » seul un grand chaos pourra générer le nouvel ordre  » .

Nous n’avons pas eu assez de chaos, il faut générer encore plus , il faut le faire au niveau des idées, faire bouger les idées est vital pour créer une opinion publique, sans cela on ne peut pas conquérir le Pouvoir… « 

Ainsi le Parti Communiste du PEROU , demande de saisir le discours comme une arme de combat.

Appliquer la toute puissante pensée Gonzalo pour résoudre les nouveaux problèmes (III plénum), pensée Gonzalo qui est la garantie de la victoire jusqu’au communisme .

Défendre la vie et l’intégrité physique de notre grand dirigeant avec la Guerre Populaire. Célébrer le 50e anniversaire de la révolution en Chine avec des actions qui secoueront ce pourri ordre impérialiste pour introniser ainsi notre idéologie scientifique du prolétariat dans les masses.

VIVE LE PRESIDENT GONZALO, CHEF DU PARTI ET DE LA REVOLUTION !

VIVE LA TOUTE PUISANTE PENSEE GONZALO !

VIVE LE PARTI COMMUNISTE DU PEROU !

LA GUERRE POPULAIRE VAINCRA INEVITABLEMENT !

GUERRE POPULAIRE JUSQU’AU COMMUNISME !

VIVE LE MAOÏSME, A BAS LE REVISIONNISME !

VIVE LE TRIOMPHE DE LA REVOLUTION EN CHINE !

COMITE CENTRAL
PARTI COMMUNISTE PEROU.

Septembre 1999

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

PCP : Unir le peuple contre la dictature fasciste, génocide et bradeuse de la patrie, en développant davantage la guerre populaire (1998)

(FÉVRIER 1998)

I. UNIR LE PEUPLE CONTRE LA DICTATURE FASCISTE, GÉNOCIDE ET BRADEUSE DE PATRIE EN DÉVELOPPANT PLUS LA GUERRE POPULAIRE. NOUVEAU PLAN A L’INTÉRIEUR DE CELUI DE CONSTRUIRE LA CONQUÊTE DU POUVOIR.

FONDEMENTS POLITIQUES

Situation internationale.

L’impérialisme est un colosse aux pieds d’argile qui coulera irrémédiablement; l’impérialisme yankee agissant en tant que gendarme international est un tigre en papier qui prétend élargir son agonie en arborant de vieilles et pourries bannières de « NÉOLIBÉRALISME », « DROITS DE L’HOMME », « DÉMOCRATIE BOURGEOISE », c’est la paix de baïonnettes et du pragmatisme éclectique et idéaliste parce qu’il n’ont rien de nouveau à offrir; ce sont des tigres en papier qui essaient d’assoupir et apeurer les masses en appliquant la double politique: la politique « des DROITS DE L’HOMME ».

Cette politique qu’elle arbore aujourd’hui c’est la politique des droits de l’impérialisme, des droits de la bourgeoisie et de la réaction mondiale.

La débile pseudo paix proposée a pour but d’assoupir la conscience des masses pour imposer à tout prix son hégémonie de superpuissance.

La paix offerte est celle des baïonnettes, des sépulcres et de l’esclavage; l’impérialisme yankee est le principal vendeur d’armes au monde; c’est un tigre en papier, arrogant et maître du chantage qui met toujours en avant sa théorie réactionnaire échouée qui signale: les armes décident de tout.

Les crises économiques, commerciales et financières qui constamment secouent le système impérialiste confirment – cent cinquante ans après l’apparition du manifeste Communiste, la validité des thèses de Marx et Engels, les impérialistes cherchent à cacher leur contenu dans un nouveau partage du monde.

La « lutte contre le narco-trafic » est aussi une arme de la double politique impérialiste pour avoir un prétexte de plus pour appliquer sa stratégie contre-révolutionnaire de « guerre de basse intensité » et étouffer la révolution principalement dans les pays du tiers-monde; c’est un instrument pour subjuguer les nations opprimées.

Barry McCaffrey n’est pas un « Général Victorieux » mais un envahisseur vaincu et expulsé du Vietnam.

Ainsi l’impérialisme continue leur offensive contre-révolutionnaire en voulant détruire tout ce qu’implique révolution mais celle-ci est et sera la tendance historique et politique, aujourd’hui plus que jamais nous devons lutter pour mettre le maoïsme au commandement et guide de la Révolution Prolétarienne Mondiale en générant des Partis Communistes Marxistes-Léninistes-Maoïstes militarisés qui développent la guerre populaire pour que la révolution avance et triomphe.

Situation politique nationale.

Le capitalisme bureaucratique dans sa loi pour faire évoluer le vieil état a obtenu seulement des récupérations transitoires et partiels en bénéfice d’une poignée d’exploiteurs natifs et forains; et la crise générale qui la ronge fut tranquillisé mais son essence critique n’a pas d’issu, il est impossible de la surmonter.

Pour en bénéficier cette poignée de vampires ils ont dû se mettre a genoux face à l’impérialisme principalement yankee et noyée encore plus dans la misère tout le peuple péruvien.

Le gouvernement de Fujimori et de Hermoza Ríos est le plus effréné pro-impérialiste jusqu’aujourd’hui, le plus génocide, bradeur de patrie, l’inflation retenue, « maquillée » pour montrer des succès.

Sur la « récession », la réactivation a été minime, le chômage est chaque jour plus croissant, les salaires sont écrasés, les impôts et les tarifs publiques dans les nuages, la pauvreté a augmentée; face a ça le gouvernement donne des miettes et déroule une démagogique « action civique ».

La pauvreté n’a pas été réduite, il faut tenir compte qu’on est dans la deuxième moitié de la décennie et qu’il est prévisible d’une aggravation de la crise du capitalisme bureaucratique; il existe plusieurs éléments de la bourgeoisie qui disent: « cette année et la prochaine seront difficiles », « nous avons le problème de la repercution de la crise asiatique », « le payement de la dette extérieure », « la chute des prix des métaux », « le phénomène de El Niño », au peuple ils disent: « se sacrifier pour un avenir meilleur » mais 7 ans ont passé et leur avenir meilleur n’est jamais arrivé, sous ce système cela n’arrivera jamais, dans cet Etat des grands propriétaires- bureaucratique.

Ainsi ce gouvernement déroule son plan de stérilisation massive, impliquant un génocide majeur, promu par l’impérialisme yankee à travers l’Agence Interaméricaine de Développement (AID). Tout trafique démagogique et électoral fait par la marionnette Fujimori sur les problèmes de masses doit être condamné.

Avec le « phénomène de El Niño » il a voulu se mettre en avant avec quelques mesures dans le nord du pays, mais les problèmes ont éclatés de tous les côtés.

C’est une responsabilité du gouvernement, de n’avoir pas prise toutes les mesures dont il avait connaissance de la gravité de la situation.

Sur la restructuration de l’Etat depuis le 5 avril 92 ils n’ont pas pu avancer comme ils le souhaitaient sous la protection de l’impérialisme yankee avec un plan à long terme, ils ont passé à dérouler une dictature fasciste dans le processus de centralisation absolu, pour mieux appliquer la « guerre de basse intensité », dictature fasciste avec le masque de « démocratie »,

elle est fasciste par la négation coiffé du parlement: d’un côté ils la discréditent et l’enfoncent, d’un autre côté ils l’utilisent comme un cloaque pour évacuer les lois qui nécessitent, même si les lois le plus importantes sont décrétés par l’exécutif; elle est fasciste par la négation de tout l’ordre juridique démo-libéral, écrasant sa constitution et tous les lois quant ils le veulent;

même quelques membres de la réaction, ceux de la faction opposée ont dit « Nous vivons un coup d’Etat permanente », « Il n’y pas d’Etat de droit », etc.

Il se déroule une réorganisation fasciste du pouvoir de justice mené en avant par un sombre marin qui fut chef de sécurité de Velasco, ce n’est pas un hasard que d’autres acolytes du régime fasciste de Velasco se trouvent à l’ombre de l’actuel gouvernement, les élections manipulés et les fraudes se sont des instruments pour se perpétuer dans le gouvernement;

la dite « opposition » est le choeur qui aide à « légitimer » cet avorton de « démocratie directe », le corporatisme organisé en corporatisme militarisé est lié à la « guerre de basse intensité », sous l’ appui des baïonnettes et de génocide montée à sang et à feu, en faisant pression, jetant les masses à travers les dites « comités d’auto-défense », comités anti-subversifs paysannes et urbaines, corporatisme impulsé par le Ministère de la Présidence à travers les COFOPRI, FONCODES, INADE, comités de développement, etc.

Quant à sa base idéologique, pragmatisme vulgaire, éclectisme bâtard, appliquant le « mentir, mentir encore plus afin qu’il en reste quelque chose » (Hitler);

fascisme impulsé principalement par les forces armées, fascistes, génocides et bradeuses de patrie, ces forces armées qui constituent la colonne vertébrale du vieil état, ils agissent en parti politique militarisé, complimenté par le SIN, les comités antisubversifs;

forces armées qui sont dirigées par une clique conduite par Hermoza Ríos et un vulgaire agent de la CIA (Agence Centrale d’Intelligence des E.U) Montesinos, expulsé de l’armée réactionnaire par trahison à la patrie.

Ce sont les forces armées fascistes qui mènent en avant la campagne pour la réélection de sa marionnette (Fujimori).

Concernant le conflit avec le Equateur, les deux gouvernements et ses forces armées utilisent le problème pour se consolider au pouvoir en appelant à « l’unité nationale » pour réduire au silence les questionnements sur ses néfastes plans.

Nous alertons le peuple que la dictature fasciste, génocide et bradeuse de patrie sous pression de l’impérialisme pense remettre une fois de plus une partie de notre territoire.

En ce qui concerne le « repeuplement », d’abord ils ont dévasté la campagne en appliquant les trois toutes « Tout voler, tout brûler, tuer tous » et le génocide pour conformer les comités anti-subversifs et des noyaux visant à séparer les guérillas des masses;

aujourd’hui avec leur guerre de basse intensité, en appliquant le repeuplement militarisé et fasciste avec les comités anti-subversifs en tête, pour contrôler les masses.

A propos de ce soi-disant défenseur du peuple, celui-ci est un couteau contre le peuple, un agent de la dictature fasciste, il faut le démasquer ainsi que son acolyte Lansier, un curé étranger agent de l’impérialisme: grâce accordé à des prisonniers qui n’ont jamais dû être emprisonnés, s’ils le font c’est pour maquiller ses entrailles génocides, pendant qu’ils amnistient des sinistres militaires, des bûchers et bourreaux, en rêvant d’anéantir la guerre populaire, mais celle-ci malgré les difficultés et revers se maintient et avance en détruisant les noires campagnes et les opérations anti-subversifs, en combattant la guerre de basse intensité, en détruisant les tromperies de « déroute stratégique ».

Le chemin démocratique, la situation révolutionnaire en réactivation génère l’augmentation du refus et l’opposition au régime fasciste, la guerre populaire est le chemin du peuple pour obtenir son émancipation et conquérir une nouvelle société, la République Populaire de Nouvelle Démocratie (RPND), les masses sont dans l’arène du conflit.

La réaction caquette sa défaite et a dû se taire , quant à l’opération « Aries », ils ont dit que la guerre populaire été entrée dans sa fin mais l’opération a échoué comme tant d’autres comme « Tauro », « Caminante », « Cazador », Rastrillo Uno », Rastrillo Dos », « Rastrillo Tres », « Rastrillo Cuatro », « Ene Uno », « Ene Dos », « Ene Tres », « Ene Cuatro », « Ene Cinco », « Huracan »,  » Razhuillca », « Vizcatan Uno », « Vizcatan Dos », « Rastrillo,Tres », « Rastrillo Cuatro », « Ene Uno », « Ene Dos », « Ene Tres », « Ene Cuatro », « Ene Cinco », « Huracan », « Razhuillca », « Vizcatan Uno », Vizcatan Dos », Kuruienze »,  » Exterminador », « Cojo Uno », « Cojo Dos », etc, etc.,

ces opérations ont étés détruites par la guerre populaire.

Le chemin est difficile et sinueux mais nous triompherons parce que nous avons une idéologie supérieure le Marxisme-Léninisme-Maoïsme, pensée Gonzalo et un Parti Communiste qui nous dirige, des Comités Populaires et des Bases d’Appui qui se maintiennent héroïquement et qui constituent les tranchées d’avant-garde de combat du Nouvel Etat qui fleurit dans notre patrie.

Aujourd’hui la Guerre Populaire sert pleinement à surmonter le détour vers sa lumineuse perspective en tirant des leçons des erreurs commis dans le passé, ce qui correspond est de développer plus la guerre populaire pour conquérir le Pouvoir dans tout le pays.

II. BILAN DE L’APPLICATION DU PLAN: SURMONTER LE DÉTOUR EN DÉVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE.

Le Plan « Surmonter le détour, en développant la Guerre Populaire » a accompli avec succès les objectifs tracés. Nous avons commencé a sortir du détour.

Les masses redeviennent actives petit a petit. Certains porte-paroles de la réaction signalent « réapparition », « ils se sont organisés », « ils sont répandu leur terrain d’opérations », « ils sont sorti du repli ».

Il faut remarquer qu’on a combattu systématiquement la guerre de basse intensité appliqué par l’ennemi et qu’on a mise en échec leurs opérations et campagnes anti-subversives successives, la progression se fait au milieu d’une lutte tenace, notre centre est de combattre, nous avons défendu à sang et à feu les Comités Populaires et les Bases d’Appui; le grand achèvement fut tout un succès, tirer les leçons positives et négatives, élever l’anéantissement sélectif, un sabotage majeur et impulser le travail dans les villes.

EN CONSTRUCTION.

Le Parti accompli son rôle, on avance partiellement……dépuration……on combat le révisionnisme comme danger principal.

L’Armée Populaire de Libération est la colonne vertébrale du nouveau Front Nouvel Etat.

Nous avons avancé dans le développement de la politique du Front et corrigé quelques erreurs commises dans le passé, de même dans la désintégration des comités anti-subversifs sélection des cibles, éviter les excès, des progrès dans la nouvelle économie.

III. OBJECTIF RÉSERVÉ.

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FÉVRIER 1998

COMITÉ CENTRAL

PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

PCP : Défendre la santé et la vie du Président Gonzalo

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!

« C’est seulement dans un ordre de choses où les classes et l’antagonisme de classes n’existeron plus, que les évolutions sociales cesseront d’être des révolutions politiques.

Jusqu’à ce que ce moment arrive, à la veille de toute réorganisation générale de la société, la dernière parole de la science sociale sera toujours: lutter ou mourir; la lutte sanglante ou le néant, voilà l’inexorable dilemme » C. MARX.

« Celui qui tombe en combattant à droit à la résurrection » LÉNINE.

« Lutter, échouer, relutter, échouer à nouveau, relutter une autre fois et ainsi jusqu’à la victoire, voilà la logique du peuple, et lui non plus ne se retournera jamais contre elle. Ceci est l’autre loi marxiste. » PRÉSIDENT MAO TSETUNG.

« Nous sommes les initiateurs. Cette Première École Militaire du Parti, disions-nous, est clôture et ouverture, elle clôt et elle ouvre.

Elle clôt les temps de paix, elle ouvre les temps de guerre. Camarades: notre tâche aux mains désarmées est révolue, aujourd’hui commence notre parole armée: dresser les masses, dresser les paysans sous les drapeaux invincibles du marxisme-léninisme-pensée mao tsetung. Une période s’est achevée; les préparatifs de la nouvelle période sont faits. Nous scellons ici ce qui a été fait; nous ouvrons le futur, les actions sont le point-clé. Le Pouvoir est l’objectif.

Nous le ferons, l’histoire le demande, la Classe l’exige, le peuple l’a envisagé et le veut. Nous devons l’assumer et nous l’assumerons; nous sommes les initiateurs . Camarades, l’effort déployé se félicite, se réjouit de l’oeuvre réalisée, se satisfait de cette réalisation, ne cherche pas de récompense. »
19 avril 1980. De la I École Militaire.

« Nous, communistes, en tant que tels, n’avons peur de rien.

De plus, le Parti nous a forgé dans le défi à la mort et appris à porter la vie du bout des doigts pour la donner au moment où la révolution le demande. Nous pensons surtout que cet entretien a de l’importance, de la transcendance: il sert notre classe et sert aussi, pourquoi ne pas le dire, le prolétariat international et les peuples du monde, la révolution mondiale.

Ainsi les risques, quels qu’ils soient, ne sont rien, surtout si -j’insiste- nous sommes formés à l’image du parti. »

« Peur? Je crois que c’est une contradiction, avoir peur et ne pas avoir peur, le problème est de saisir l’idéologie et de fortifier en nous le courage.

C’est l’idéologie qui nous rend courageux, qui nous permet de n’avoir pas froid aux yeux.

A mon avis, personne ne naît courageux; c’est la société, la lutte de classes, le prolétariat, le Parti et l’idéologie qui nourrissent le courage des communistes.

Quelle pourrait être la plus grande crainte? Mourir?

Je crois, comme matérialiste, que la vie s’achève un jour, et ce qui prédomine en moi, c’est l’optimisme et la conviction que la tâche que j’accomplis, d’autres la continueront jusqu’à l’accomplissement de notre tâche définitive: le communisme; car la crainte que je pourrais avoir, serait que notre tâche ne soit pas continuée, mais cette crainte s’estompe quand on a confiance dans les masses.

La pire crainte, en fin de compte, c’est de n’avoir pas confiance dans les masses, de se croire indispensable, le nombril du monde, je crois que c’est cela; et si on est formé par le Parti, avec l’idéologie du prolétariat, le maoïsme principalement, alors on comprend que ce sont les masses qui font l’histoire, que c’est le parti qui fait la révolution, que la marche de l’histoire est définie, que la révolution est la tendance principale. Alors, la peur s’estompe et il ne reste que la satisfaction d’être une pierre parmi les autres pierres, qui servira à instaurer les bases pour qu’un jour le communisme brille et illumine toute la Terre. »

« Nous pensons toujours que nous avons la vie au but des doigts, autrement nous ne pourrions être des communistes.

En conséquence, ils ont leurs raisons; les miennes sont celles que le Parti établit.

C’est vis-à-vis d’elles que j’espère être toujours plus fidèle et plus utile, puisque nous pouvons perdre la vie au détour de n’importe quel chemin, de plus elle a un début et une fin, un temps de plus, un temps de moins. » PRÉSIDENT GONZALO (Tiré de l’Entrevue du Siècle, El Diario 1988).

« Les communistes se forgent au milieu des tempêtes et des difficultés, jamais dans le calme plat.

On dit que celui qui gagne est celui qui résiste une minute de plus et nous pouvons en supporter davantage car nous avons une idéologie vraie: le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo qui arme de la vérité incontournable nos âmes et nos bras. »

« Nous le communistes, nous sommes et nous serons toujours l’élément le plus avancé de la classe, l’avant-garde du prolétariat et de ce fait, nous avons la responsabilité de réaliser nos buts et nos objectifs, prêts à donner tout ce que la révolution exige, sacrifiant nos vies pour le communisme, guidés par le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée Gonzalo; c’est cette idéologie qui nous permet de maîtriser toute situation et aussi d’en tirer le maximum de profit pour transformer une mauvaise condition en une bonne condition. »

« Une fois de plus nous avons prouvé que le Parti est uni et que les dangers, nous les affrontons avec fermeté et résolution, sûrs de les vaincre pour réaliser nos tâches et aller toujours de l’avant.

N’importe lequel d’entre nous peut disparaître, le Parti continuera, nos vies immolées animeront ceux qui restent et le dernier sera poursuivi jusqu’à ce que le communisme s’impose sur la terre.

Voilà notre conviction. »

« Nous sommes suffisamment forgés.

Le risque ne nous fait pas reculer, les dangers ne nous arrêtent pas, ce moment n’est qu’une épreuve de plus, qu’elle soit la bienvenue!

Il fait partie du processus révolutionnaire. »

« Nos difficultés peuvent être vaincues parce que nous sommes une force nouvelle et nous avons un brillant avenir. »

« Cette guerre populaire est l’émancipation du prolétariat, du peuple, des classes opprimées, fait sans précédent dans ce pays.

Ce n’est pas une seconde émancipation, c’est la véritable et unique émancipation et c’est pour cela que le combat se poursuit avec plus d’acharnement.

L’ignoble persécution contre les prisonniers du guerre fait partie de ce combat et ceux qui aujourd’hui se battent sont les héros de demain, ceux qui font le futur, ceux qui ouvrent une brèche dans l’histoire.

Nous, nous ne pensons pas que ce sont les héros qui font l’histoire, ceci est du révisionnisme.

L’histoire est faite par les masses et les héros sont en fait l’expression de ces masses.

Ils font partie des masses elles-mêmes, et conscients de cela ils sont capables de donner leur vie et de se sacrifier pour la lutte qui les conduira à leur émancipation définitive.

Rappelons-nous sans cesse le glorieux parcours de onze ans de guerre populaire. La guerre populaire ne peut pas être interrompue.

Considérons même que la direction pourrait être liquidée, en partie, pas complètement, mais les dirigeants qui resteront, doivent et peuvent poursuivre les plans, la lutte, la guerre populaire; nous sommes forgés dans l’idée qu’on ne peut pas arrêter la révolution, qu’on ne la paralysera pas; le Président Mao a enseigné: « Relevons nos morts, soignons les blessés et nous continuons le combatte. »

« Le Parti ne peut jamais être paralysé parce qu’il est sûr de la direction à suivre, parce que l’unité est faite autour de la sage direction du Président Gonzalo, sur la Base d’Unité du Parti, sur la guerre populaire, sur le plan de développement stratégique »
PRÉSIDENT GONZALO.

Nous redisons notre engagement en notre Direction, dans le centre d’unification de notre Parti: le Président Gonzalo, en notre idéologie: le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo, nos principes et les objectifs fixés.

La détention du Président Gonzalo fait partie de la politique génocide du vieil Etat péruvien et est liée à l’accomplissement de ses trois tâches contre-révolutionnaires: redonner une impulsion au capitalisme bureaucratique, anéantir la Guerre Populaire et restructurer son Etat. Les réactionnaires rêvent s’ils croient que son arrestation mettra fin à la Guerre Populaire ou que cela signifie  » le commencement de la fin de Sentier « .

Tel est leur désir.

Mais face à leur désir se dressent les lois de la société, celles qui régissent en marge de la volonté des hommes.

Et les lois de la Guerre Populaire au Pérou se sont déjà exprimées, elles ont déjà été ratifiées.

La pensée Gonzalo est déjà développée, et les grandes lignes de la révolution péruvienne sont déjà tracées jusqu’au communisme.

Notre victorieuse et invincible Guerre Populaire atteint l’Equilibre Stratégique, nous avons déjà traversé plus de la moitié du fleuve, nous atteindrons l’autre rive et nous conquerrons le pouvoir dans tout le pays. Nous écraserons et nous abattrons la grande bourgeoisie, les propriétaires fonciers, le capitalisme bureaucratique, la semi-féodalité et l’impérialisme.

À présent, les réactionnaires essaient de porter la responsabilité des 25’000 ou 26’000 morts que donnent les statistiques officielles sur le Président Gonzalo et le PCP. Plus de 20’000 personnes n’ont-elles pas été assassinées par les bouchers Belaunde, García, Pérez et par Fujimori, le plus féroce? Des cyniques qui n’ont pas honte. Ce système pourri qu’ils défendent n’assassine-t-il pas plus de 60’000 enfants au berçeau avant qu’ils aient atteint l’âge d’un an et plus de 190’000 avant qu’ils aient atteint 5 ans?

Oui, parce qu’ils meurent de faim, de misère, d’exploitation.

Le coût de cette guerre est le plus bas qu’ait atteint une guerre révolutionnaire jusqu’à aujourd’hui et ceci grâce à la stratégie du PCP.

Nous, nous avons anéanti et nous continuerons d’anéantir les forces armées policières génocides, les chefs des rondes et des milices de ferme, les mouchards et agents de l’impérialisme, les laquais, les juges et agents fiscaux civils et militaires-masqués ou non- et tous les réactionnaires qui s’opposent directement à la Guerre Populaire et qui d’une manière ou d’une autre se mettent dans les tranchées ennemies.

Tout réactionnaire génocide sera écrasé. Nous détruirons la vieille société péruvienne pourrie et nous instaurerons la RÉPUBLIQUE POPULAIRE DU PÉROU!

VIVE LE PRÉSIDENT GONZALO, CHEF DU PARTI ET DE LA RÉVOLUTION!

DÉFENDONS LA SANTÉ ET LA VIE DU PRÉSIDENT GONZALO !

VIVE LE MARXISME-LÉNINISME-MAOÏSME, PENSÉE GONZALO!

VIVE LA PENSÉE GONZALO !

VIVE LE PARTI COMMUNISTE DU PÉROU!

VIVE LA VICTORIEUSE ET INVINCIBLE GUERRE POPULAIRE!

DONNONS NOTRE VIE POUR LE PARTI ET LA RÉVOLUTION!

HONNEUR ET GLOIRE A LA CAMARADE NORAH, LA PLUS GRANDE HÉROÏNE DE NOTRE PEUPLE!

MORT AUX GÉNOCIDES!

MORT AUX JUGES ET AUX AGENTS FISCAUX CIVILS ET MILITAIRES, MASQUÉS OU NON!

MORT À L’INFÂME BOUCHER, BRADEUR DE PATRIE FUJIMORI!

COMITÉ CENTRAL
PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

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PCP : Notes sur la situation politique (1997)

(Juin 1997)

La réaction continue dans l’aggravation de ses problèmes et ses luttes.

Le fascisme ne s’oppose pas à l’absolutisme présidentiel.

Ce qui propose aujourd’hui la faction de la bourgeoisie bureaucratique et quelques secteurs de la bourgeoisie compradore est le simple pas du fascisme vers la démocratie bourgeoise comme auparavant.

Certains disent que le régime des Forces Armées et Fujimori est une  » dictature  » mais nous savons aussi que la démocratie bourgeoise est une forme de dictature, parce que dans l’Etat péruvien ce qui existe depuis la fin du siècle passé est une dictature des propriétaires fonciers bureaucratique qui s’exprime dans la forme d’un gouvernement fasciste ou de démocratie bourgeoise (inclus les formes intermédiaires).

Il faut prévenir le peuple puisque la réaction veut l’utiliser selon les intérêts de chaque faction.

Le peuple n’a besoin ni du fascisme ni de démocratie bourgeoise.

Le peuple a besoin d’une Nouvelle Démocratie, expression de la Dictature Populaire et ceci demande la destruction du Vieil Etat.

D’autre part la clique fasciste des Forces Armées et de Fujimori, prend aujourd’hui en prétexte les problèmes des frontières posés par l’Equateur pour essayer de récupérer des positions, attaquant d’anti-patriotes ses opposants, en fin de compte jamais les Forces Armées ont défendu les frontières, c’était toujours le peuple qui l’a fait.

Pire encore si nous savons que l’actuelle clique génocide et bradeuse de patrie rend les prisonniers équatoriens, avec des honneurs militaires presque ; et d’autre part ils persécutent, et assassinent les fils du peuple, même a ses propres membres de l’armée comme c’est le cas de cet agent du SIE (Service de Renseignement de l’Armée) qui fut dépecée et d’une autre qui fut torturée restant actuellement paralysée.

Il faut continuer à démasquer le trafique démagogique de Hermoza (Saucedo) et Fujimori quand ils distribuent des miettes au peuple sous prétexte de « combattre la pauvreté  » visant au fond a étouffer la proteste populaire et gagner les votes pour la réélection de la « marionnette ».

Tout ceci à l’intérieur de la stratégie yankee de la nommé « guerre de basse intensité  » (la folle construction d’autoroutes fait partie de ce plan).

Ainsi, pendant que dans la réaction les problèmes et luttes s’aggravent, au sein du peuple avance la situation révolutionnaire, ils se sont produit d’importantes mobilisations des masses à Lima et dans d’autres villes du pays contre le gouvernement fasciste, génocide et bradeur de patrie.

Mais là nous devons différencier et voir que la question principale et la plus importante est le développement de l’opposition, rejet et répudiation au régime fasciste qui dirige Hermoza, opposition qu’augmente de plus en plus.

Ceci est un aspect pendant que l’autre est l’empressement de la bourgeoisie bureaucratique et d’autres qui veulent canaliser cette protestation populaire pour mettre le peuple derrière eux.

Nous devons démasquer le régime fasciste actuel qui est l’ennemi principal ainsi qu’aux opportunistes qui veulent trafiquer avec les luttes populaires ; il ne faut pas se mettre derrière aucune faction de la grande bourgeoisie sinon au contraire, développer notre propre chemin, le chemin démocratique, le chemin du peuple, avec la Guerre Populaire comme forme principale de lutte en coordination avec les autres formes de lutte qui développent les masses populaires.

La Guerre Populaire continue son développement.

L’offensive de mai fut très contondante à la montagne et dans les villes, remarquons Ayacucho.

Juin 1997

COMITÉ CENTRAL

PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

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PCP : Notes pour la typification du régime comme fasciste (1996)

(FÉVRIER 1996)

Démonstration Politique

Le 5 avril 1992 arrive un coup d’Etat.

C’est à ce moment que commença l’application du plan contre-révolutionnaire qui était prévu pour durer 20 ans (Revue Oiga No.647 et 648, juillet 1993).

Son fondement est une conception fasciste.

Mais, adaptée avec les conditions de combattre une guerre populaire (il est très important de tenir compte de l’expérience chinoise et l’application du fascisme par Chiang Kai Shek).

Un plan supervisé et avalé par l’impérialisme principalement yankee, mis en exécution par les forces armées. Velasco est un antécédent. Ainsi que l’APRA.

Ce fascisme ne s’oppose pas au centralisme absolu, bien au contraire ils sont complémentaires. C’est un fascisme sans vergogne.

C’est encore plus clair aujourd’hui, voir le discours de Fujimori du 28 juillet 1995, « Gérance de l’Etat directement, avec efficacité et permanence », « démocratie économique », « nouveau nationalisme », « modernisation », « nous voulons être modernes », (Chiang Kai Shek); « Etat moderne », « grandes reformes structurelles », « Croisée éducative », « nouveau cadre de légalité », « ni populisme ni ultra libéralisme, ni gauche ni droite, ni capitalisme », « C’est un Etat où se défend le principe de l’autorité », « reforme du pouvoir de Justice », « enfin nous avons la capacité de planifier des objectifs à long terme », « arriver à la renaissance du Pérou dans le nouveau millénaire ».

Mesures avec le parlement (antécédents).

Aujourd’hui, un parlement conduit selon sa volonté. Pouvoir de Justice, Pouvoir Électoral (Élections et fraude), (dans tous ces points l’APRA en étant déjà fasciste est restée en retrait).

La Première Constitution a été violée ainsi que la nouvelle.

-Législation. La loi Anti-Terroriste pire que celle de l’APRA. Tribunaux militaires. Tribunaux sans visages. Tribunaux spéciaux. Condamnation à perpétuité. Négation du droit à la défense, pendant deux années a persisté la loi qui condamnait les mineurs comme étant des adultes. Condamnation en absence de l’accusé. Lois rétroactives.

– Face aux droits syndicaux et du peuple: négation complète.

– Universités militarisés et en « réorganisation ».

– Mairies: réduites.

– Economie: Du fascisme de Pinochet et du libéralisme. Avec Velasco ils sont impulsés le monopole d’Etat, aujourd’hui ils impulsent le monopole privé, ceci n’est pas opposé au fascisme.

– Organiquement: C’est à la montagne qui s’exprime clairement la corporativisation.

– Voir la loi de « comités anti-subversifs (rondas) » et son armement.

Analyser la tactique suivante.

Ils développent celle de l’APRA.

(Voir document: « Développer la guerre populaire servant la révolution mondiale » pag.108-109.)

Point II UNE ANNÉE DU GOUVERNEMENT DE L’APRA « l’APRA sous la direction de García Pérez a suivi la stratégie de s’appuyer sur les masses pauvres des bidonvilles, gagner la paysannerie de la montagne, spécialement celle du « trapèze Andin », attacher la lutte du peuple en utilisant la gauche unie (IU) comme dernier wagon, en unifiant toute la réaction sous son commandement, isoler le prolétariat, frapper les masses populaires en visant contre la guerre populaire, en utilisant la répression à travers les forces armées et des forces policières.

Aujourd’hui cette stratégie va se renforcer en arborant avec plus de démagogie ses mensonges d’un « Etat nationaliste, démocratique et populaire »et un plus grandiloquent anti-impérialisme verbale ».

Voir en plus la conduction du Ministère de la Présidence CONADE, FOCONDES, PRONAA, Comités du Développement, (armée péruvienne), etc.

Etat policier: En plus de l’augmentation des forces armées ( F F. A A .) et des forces policières (FF.PP). Et de l’impulsion du SIN (Services National des renseignements ) (ils avaient la proposition, de créer des bureaux du SIN dans chaque ministère). (Serenazgo).

« Sécurité citoyenne ». Réélection de 1995, et plan de réélection . Derrière se trouve Hermoza et la clique des forces armés.

(Voir aussi). Sur les commentaires a propos du coup d’Etat d’Avril 1992, deuxième paragraphe.

Deux tendances dans le vieil Etat: Une tendance fasciste et l’autre démolibérale…, il signale comment Fujimori est contre le parlement.., partis traditionnels; etc.

Et le discours de Fujimori : « Etat moderne »…. basé sur ce que disait Chiang Kai Shek. (Tome III. P. Mao. Notes pag. 278 « Sur le gouvernement de Coalition).

Le 1er août 1932 Chiang établit pour les campagnes le « règlement pour l’organisation pao et chiao et pour le recensement de la population dans les districts et provinces », il disait que c’était un système administratif de base avec lequel la clique réactionnaire du Kuomintang imposait sa domination fasciste.

Ici voir la Loi des Communautés, il serait bien de voir la date de création de cette loi …… mais, la manière dont ils organisent la paysannerie elle est fasciste……similitudes et différences à l’époque de Velasco (1968), ils ne vont pas répéter la même chose, dans le fond elle reste fasciste; ils essaient de l’assimiler comme démolibéral mais ils se sont décidés pour le fascisme.

Voir tome II P. Mao page 52…..centralisme absolu…

Il faut réviser toute la législation de Fujimori, ce qu’il veut c’est d’embrouiller les gens avec sa démocratie directe….. l’actuel gouvernement est fasciste mais, déguisé en démolibéral.

Dans les faits, à la campagne il existe déjà ce système fasciste, voir le dernier document .Ainsi que le document de surmonter…..!

Dans les villes. Un Etat policier, dans d’autres mots, c’est un Etat fasciste ceci est dit même par un fils de l’impérialisme….Nous ne sommes pas les inventeurs de la poudre, c’est ce qu’a confirmé le Président Gonzalo: Dans la deuxième moitié de chaque décennie leurs crises s’aggravent, ceci s’accomplit d’A jusqu’à Z, il existe une grave crise mais deux décennies se sont accumulés celle de années 80 et celle de années 90…., Qu’est-ce qu’ils ont encore affirmé en décembre sur la croissance négative et dans le mois qui suivait l’inflation montait …..ils ont besoin d’investir plus……

FÉVRIER 1996.

COMITÉ CENTRAL

PARTI COMMUNISTE DU PÉROU.

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PCP : Rapport politique (1996)

Mai 1996

La situation actuelle au monde continue à être marquée dans le champ réactionnaire par les crimes commis par l’impérialisme principalement yankee, derrière les bruits d’une fausse paix il répand ses tentacules, et de manière insolente et arrogante intervient de forme directe ou en collusion avec d’autres (Forces de Paix de l’ONU) ou il convient à ses intérêts. Le gendarme international, l’impérialisme yankee intervient les armes à la main en Haïti ou Yougoslavie ou à travers des pourparlers diplomatiques comme au Moyen Orient.

D’autres le font selon ses intérêts et conditions comme par exemple : La Russie en Tchétchénie, etc.

Le destin de la superpuissance impérialiste yankee et autres est historiquement et politiquement défini, rien ne l’épargnera de son écroulement et effondrement total, il continue son déclin et c’est pour cette raison qu’ils arborent des vieux drapeaux du XVIII siècle pour essayer de maintenir sa précaire situation, ils n’ont rien de nouveau ; ils le complètent en conformant des bloques commerciales qu’implique des luttes pour étendre leurs marchés qu’amène et amènera a des nouvelles guerres.

Pendant que la révolution, malgré ce qui disent les impérialistes et tous les réactionnaires continue à être de plus en plus la tendance principale.

On constate le développement des luttes de tout genre dans différentes régions, en perspective, son accroissement est majeur.

D’autre part les masses au monde clament révolution, ils ont besoin des Partis Communistes, avec le maoïsme au commandement et empoignant la Guerre Populaire en dirigeant la grande geste héroïque et transformatrice pour le triomphe du communisme sur la terre.

SITUATION POLITIQUE NATIONALE

Malgré la démagogie, les mensonges, fraudes, tromperies, c’est qui est réel et objectif est que le capitalisme bureaucratique n’a pas d’issue.

Il va de pire en pire.

Ainsi, en ce qui concerne l’économie ils reconnaissent officiellement encore une fois ses problèmes, selon ses propres chiffres la croissance du 1er trimestre du 1996 est encore descendue, l’inflation monte de nouveau et le chômage bat tous les records ce qui confirme l’établit par le Président Gonzalo et le Parti, que dans la deuxième moitié de chaque décennie ses crises économiques s’aggravent et ils s’écroulent chaque fois plus (*)

Et la perspective ?

Selon plusieurs économistes reconnus, cette année est plus dure et peut-être l’année prochaine aussi.

Ce gouvernement ainsi que les précédents a dit :  » se sacrifier pour un avenir meilleur « , mais l’avenir meilleur n’est jamais arrivé et le présent est chaque fois pire.

Pendant ceci le gouvernement actuel va de crise en crise, essayant en vain de cacher sa nature fasciste, génocide et bradeuse de patrie montrant chaque fois plus le pus qui les ronge comme c’est le cas des hauts responsables des Forces Armées réactionnaires mêlés au trafique de drogue.

D’autre part, chaque fois qu’ils caquettent leur pacification, les actions armées de la Guerre Populaire les éclate en pleine figure.

Le chemin démocratique, le chemin du peuple, aujourd’hui il surmonte le détour difficile et complexe à travers la réactivation de la situation révolutionnaire liée au Nouveau Plan Militaire du Parti, la lutte du prolétariat et les différents secteurs du peuple s’activent de nouveau, ce qui favorise le développement de la Guerre Populaire.

Notre peuple n’a besoin, elle ne veut pas les miettes administrées par les hordes assassines dans les campagnes d’Action Civique qui vise à manipuler les masses en profitant de leur misère qui est causé par le vieil état, notre peuple a besoin d’une nouvelle société dans laquelle avec ses propres mains et ses efforts puisse satisfaire ses besoins.

A propos du projet de Camisea.

Il doit être bien claire que d’aucune manière il doit être considéré comme un fait historique, comme le prétend les fascistes, bradeurs de patrie, la signature du contrat qui offre pour plus de 40 ans notre richesse naturelle a la voracité d’un consortium impérialiste pour qu’ils partent avec le meilleur, nous laissons comme toujours les miettes.

A propos de l’application du Nouveau Plan  » Surmonter le détour, en développant la Guerre Populaire!.

En général notre Parti dirigé par le Comité Central en se guidant par le Marxisme-Léninisme-Maoisme, Pensée Gonzalo en dure lutte accomplit avec succès l’application du Nouveau Plan de  » Surmonter le détour, en développant la Guerre Populaire!  » au milieu des campagnes d’encerclement et d’anéantissement et les contre-campagnes en combattant la nommé  » Guerre de basse intensité « .

En particulier dans le Comité Régional Principal, l’application de la première partie du plan des opérations militaires nous laisse un résultat très positif par la répercussion et les perspectives qui s’ouvrent sont très bonnes.

Nous devons tenir compte des progrès faites dans nos opérations militaires.

Il est aussi nécessaire de surmonter les erreurs et limitations comme par exemple la sous-estimation ou la surestimation de l’ennemi, voir les objectifs et les appliquer comme correspond au Grand Concept stratégique, ne pas mépriser l’ennemi au niveau tactique, même pas les comités paramilitaires pour pouvoir ainsi les vaincre partie par partie.

………

Quant aux trois instruments.

Nous devons remarquer toujours le rôle dirigeant du Parti, ne jamais oublier que sans une direction idéologique et politique du prolétariat à travers le Parti la paysannerie et le peuple ne pourront pas avancer vers la victoire.

Le Président Gonzalo nous apprend à nous forger comme paysans avec une tête prolétaire. (…………….).

Lutte des deux lignes.

Combattre les opportunistes, les révisionnistes et les capitulards, le faire jusqu’à le balayer total et complètement……..

Dans le travail de masses.

Avancer pas à pas en mobilisant et en gagnant les masses mais, ceci est seulement le début d’un travail ardu. L’attitude des masses est positive. Nous devons avoir présent en tout, que la réaction a comme consigne notre isolement des masses et utilise à cet effet tous les moyens, depuis la tromperie jusqu’à la répression en passant par le chantage et la manipulation des besoins des masses.

Pour cela le conflit est et sera dur. Tout erreur commis nuit et est utilisé par la réaction.

De là l’exigence de ne pas affecter à aucun moment les intérêts du peuple, toute action doit avoir un clair et défini sens politique. Les masses font l’histoire.

Armée Populaire de Libération.

Nous avançons dans l’élévation de son bellicisme.

Trois tâches : combattre, mobiliser et produire.

 » Moins mais des meilleures troupes et une administration plus simple « .

……………..

Front-Nouvel Etat.

Nous avançons dans une meilleure sélection des blancs de la révolution et pour gagner les masses populaires en créant des conditions pour son incorporation au Front Uni. Tenir en compte la différence des classes qui conforment le Front et les blancs de la révolution. Problème de la terre problème des masses.

Les Comités Populaires se maintiennent au milieu des tempêtes en traversant une dure forge, progrès dans la sécurité et la production.

Campagne pour la production en partant de sa planification.

Nous faire invincible dans la question idéologique et matérielle. Santé. Récréation.

Mai 1996
COMITÉ CENTRAL
PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

Note: Prendre comme référence pour ce point (* ) l’Interview du Président Gonzalo. Page 61: « L’issue de la réaction ? Nous pensons qu’elle n’en n’a pas. Notre interprétation du processus de la société péruvienne contemporaine signale qu’à partir de 1980, le capitalisme bureaucratique est entré dans sa phase de destruction et par conséquent tout le système s’effondre et il n’y a pas d’issue pour lui.

Si nous regardons les faits, il y a une crise grave car, deux crises, celle des années 80 et celle des années 90, ce sont accumulées, toutes deux critiques ; ce qui explique qu’elle n’a aucune issue.

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

PCP : Surmonter le détour, en développant la guerre populaire! (1995)

septembre 1995

(Plan)

CITATIONS

NOUVEAU PLAN: Fait partie du VI Grand Plan Militaire.

STRATÉGIE POLITIQUE: CONQUÉRIR LE POUVOIR.

STRATÉGIE MILITAIRE: GUERRE POPULAIRE.

 » PRENDRE LA GUERRE DE GUERILLAS COMME FONDEMENT, MAIS NE PAS PERDRE L’OPPORTUNITÉ POUR RÉALISER LA GUERRE DE MOUVEMENTS QUAND LES CONDITIONS SONT FAVORABLES « .

PRÉPARER L’INSURRECTION DANS LES VILLES.
STRATÉGIE DE CONSTRUCTION: CONSTRUIRE LA CONQUÊTE DU POUVOIR A TRAVERS LA GUERRE POPULAIRE.
FONDEMENTS IDEOLOGIQUES ET POLITIQUES.

Prendre comme fondement politique tout ce qui a été signalé antérieurement par le PRÉSIDENT GONZALO et LE COMITÉ CENTRAL, en particulier dans le III PLÉNUM ET LES SESSIONS DE TRAVAIL DU COMITÉ CENTRAL; ainsi que le document: CONTRE LA DICTATURE GÉNOCIDE ET BRADEUSE DE PATRIE, PERSISTER DANS LA GUERRE POPULAIRE!

Analyser le discours de Fujimori; qui, en résumé, se propose de rééditer ce qui a été fait pendant son premier gouvernement, encadré dans les trois taches de la réaction et le plan de l’impérialisme principalement yankee et des forces armées.

DOCUMENTS POUR ETUDE.
NOTES POUR BILAN DU GRAND ACHEVEMENT
TENIR COMPTE DES QUESTIONS SUIVANTES:
GUERRE POPULAIRE
CONSTRUCTION.
LUTTE DES DEUX LIGNES.
SURMONTER LE DÉTOUR, EN DÉVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE!


OBJECTIFS:

1.- Surmonter le détour.

2.- Combattre le plan de la réaction et de l’impérialisme.

3.- Ecraser la tromperie de  » pacification « .

4.- Ecraser la LOD révisionniste et capitularde.

5.- Préparer les bases pour la réalisation du IV Plénum.

6.- Réorganisation Générale du Parti.

Première Partie: SURMONTER LE DÉTOUR, EN DÉVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE!
Chronogramme:

Deuxième Partie: SURMONTER LE DÉTOUR, EN DÉVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE!

Chronogramme:……………………………………………

( Avant, pendant ou après les dates importantes s’efforcer pour dérouler des offensives et contre-offensives par rapport a la situation national et aux conditions spécifiques de chaque Comité. Et dans le cadre de nos contre-campagnes (campagnes) ).

CELEBRATIONS: (Avant, pendant ou après)

07/X/95. ANNIVERSAIRE DU PARTI:  » Le parti Communiste du Pérou guidé par le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo, c’est l’héroïque combattant qui dirige la révolution ».

03/XII/95. ANNIVERSAIRE DU PRÉSIDENT GONZALO ET DE L’ARMÉE POPULAIRE DE LIBÉRATION:  » Qu’est-ce que c’est la Guerre Populaire? Guerre Populaire jusqu’au Communisme « .

26/XII/95. ANNIVERSAIRE DU PRÉSIDENT MAO TSE-TUNG:  » Le marxisme-léninisme-maoïsme, est la nouvelle, troisième et supérieure étape du marxisme « .

01/V/96. VIVE L’INTERNATIONALISME PROLÉTARIEN!
17/V/96. SURMONTER LE DÉTOUR, EN DÉVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE!

ATTITUDE:
Rien est impossible pour qui ose escalader les cimes!

Etre supérieures a la r‚action!

Rien ni personne ne peut nous arrêter: ni l’impérialisme, ni la réaction, ni le révisionnisme, ni la nature!

DÉVELOPPEMENT

SURMONTER LE DÉTOUR, EN DÉVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE!

CITATIONS

1.  » C’est la justesse de la ligne idéologique et politique qui décide de tout. Quand la ligne du Parti est juste, tout le reste suit.

S’il n’a pas de partisans, alors il pourra en avoir, s’il n’a pas de fusils, alors il pourra en avoir; s’il n’a pas de Pouvoir politique, alors il pourra avoir le Pouvoir politique. Si la ligne n’est pas juste, même ce qu’il a, il peut le perdre. « 

2.  » La tache centrale et la forme suprême de la révolution, c’est la conquête du pouvoir par la lutte armée, c’est résoudre le problème par la guerre.

Ce principe révolutionnaire du marxisme-léninisme est valable partout, en Chine comme dans les autres pays « .

Oeuvres Choisies, Président Mao Tse-tung, T.II, pag.235

3.  » En Chine, la forme principale de la lutte, c’est la guerre, et la forme principale de l’organisation, l’armée.

Toutes les autres formes, par exemple l’organisation et la lutte des masses populaires, sont extrêmement importantes, absolument indispensables et ne sauraient en aucun cas être négligées, mais elles sont toutes subordonnées aux intérêts de la guerre.

Avant que la guerre n’éclate, tout le travail d’organisation et toutes les luttes ont pour but de préparer la guerre, comme ce fut le cas dans la période entre le Mouvement du 4 Mai (1919) et le Mouvement du 30 Mai (1925). Lorsque la guerre est commencée, tout le travail d’organisation et toutes les luttes concourent directement ou indirectement à la poursuite de la guerre « .

Oeuvres Choisies, Président Mao Tse-tung, T.II, pag.237

4.  » En Chine, sans la lutte armée, il n’y aurait pas de place pour le prolétariat et le Parti communiste, et il serait impossible d’accomplir aucune tache révolutionnaire « .

Oeuvres Choisies, Président Mao Tse-tung, T.II, pag.238.

5.  » ..,en Chine, sans lutte armée, il n’y aurait de place ni pour le prolétariat, ni pour le peuple, ni pour le Parti communiste, et aucune possibilité de victoire pour la révolution.

C’est à travers les guerres révolutionnaires de ces dix-huit années que notre Parti communiste s’est développé, consolidé et bolchévisé, et sans la lutte armée, le Parti communiste ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.

Les camarades du Parti ne doivent jamais oublier cette expérience payée de notre sang « .

Oeuvres Choisies, Président Mao Tse-tung, T.II, pag.312.

6.  » Du point de vue de la doctrine marxiste sur l’Etat, l’armée est la partie constitutive principale du pouvoir d’Etat.

Celui qui veut s’emparer du pouvoir d’Etat et le conserver doit posséder une forte armée. Certains ironisent sur notre compte en nous traitant de partisans de  » l’omnipotence de la guerre « .

Eh bien, oui! nous sommes pour l’omnipotence de la guerre révolutionnaire.

Ce n’est pas mal faire, c’est bien faire, c’est être marxiste. Les fusils des communistes russes ont crée le socialisme.

Nous, nous voulons créer une république démocratique. L’expérience de la lutte des classes à l’époque de l’impérialisme montre que la classe ouvrière et les masses travailleuses ne peuvent vaincre les classes armées de la bourgeoisie et des propriétaires fonciers que par la force des fusils.

En ce sens, on peut dire qu’il n’est possible de transformer le monde qu’avec le fusil « .

Oeuvres Choisies, Président Mao Tse-tung,T II, pag.241-242.

7.  » les opérations de l’Armée rouge se traduisent par des contre-campagnes.

Pour nous, la victoire, c’est essentiellement la victoire dans chaque contre-campagne, c’est-à-dire une victoire sur le plan stratégique et opérationnel.

Les opérations menées contre chacune des campagnes  » d’encerclement et d’anéantissement  » de l’adversaire constituent une campagne, qui se traduit le plus souvent par toute une série -parfois jusqu’à plusieurs dizaines- de grands et de petits engagements.

Aussi longtemps qu’une campagne  » d’encerclement et d’anéantissement  » n’était pas pratiquement brisée, les victoires remportées dans nos différents engagements ne pouvaient être considérées comme une victoire stratégique ou une victoire portant sur l’ensemble de la campagne.

L’histoire des dix années de guerre de l’Armée rouge est l’histoire de la lutte menée contre les campagnes  » d’encerclement et d’anéantissement  » de l’ennemi « .

8.  » L’ennemi, au cours de ses campagnes  » d’encerclement et d’anéantissement « , et l’Armée rouge, au cours de ses contre-campagnes, recourent aux deux formes de combat: l’offensive et la défensive.

Aucune différence, à cet égard, avec les autres guerres, modernes ou anciennes, en Chine ou dans le reste du monde. Toutefois, une particularité de la guerre civile en Chine, c’est l’alternance répétée de ces deux formes d’opérations au cours d’une période prolongée.

Dans chaque campagne  » d’encerclement et d’anéantissement « , l’adversaire oppose son offensive à la défensive de l’Armée rouge, et celle-ci oppose sa défensive à l’offensive de l’adversaire; c’est la première étape d’une contre-campagne.

Puis, l’adversaire oppose à l’offensive de l’Armée rouge sa défensive et l’Armée rouge oppose son offensive à la défensive de l’adversaire; c’est la seconde étape de la contre-campagne. Chaque campagne  » d’encerclement et d’anéantissement  » comprend ces deux étapes qui alternent au cours d’une période prolongée.

Par alternance répétée sur une longue période, nous entendons la répétition de ce type de guerre et de ces deux formes d’opérations.

Elle constitue un fait dont chacun peut se convaincre du premier coup d’oeil. Une campagne  » d’encerclement et d’anéantissement  » à laquelle s’oppose une contre-campagne -tel est le type de guerre qui se répète.

Dans la première étape, l’adversaire recourt à l’offensive contre notre défensive et nous opposons notre défensive à son offensive, et dans la seconde étape, l’adversaire recourt à la défensive contre notre offensive et nous opposons l’offensive à sa défensive- telles sont les formes d’opérations qui alternent dans chaque campagne « .

Oeuvres Choisies du Président Mao Tse-tung, T.I, pag.223-224.

9.  » 2. Après la défaite de la révolution en 1927, il est de fait que les forces subjectives de la révolution sont considérablement affaiblies.

Ce qui en reste est d’une importance si réduite que les camarades qui jugent uniquement sur l’apparence sont naturellement enclins au pessimisme.

Mais si l’on va au fond des choses, c’est un tout autre tableau. On peut appliquer ici le vieux proverbe chinois:  » Une étincelle peut mettre le feu à toute la plaine « .

C’est dire que si les forces de la révolution sont encore assez réduites, elles peuvent toute fois se développer très rapidement. Dans les conditions de la Chine, la croissance de ces forces n’est pas seulement possible, elle est absolument inéluctable « .

Oeuvres Choisies du Président Mao Tse-tung, T.I, pag.131.

10.  » A l’exception de quelques chapitres, chaque section importante des annales de la révolution de 1848 à 1849 porte le titre de: Défaite de la révolution! Mais dans ces défaites, ce ne fut pas la révolution qui succomba.

Ce furent les traditionnels appendices pré-révolutionnaires, résultats des rapports sociaux qui ne s’étaient pas encore aiguisés jusqu’à devenir des contradictions de classes violentes: personnes, illusions, idées, projets dont le parti révolutionnaire n’était pas dégagé avant la révolution de Février et dont il ne pouvait être affranchi par la victoire de Février, mais seulement par une suite de défaites.

En un mot: ce n’est point par ses conquêtes tragi-comiques directes que le progrès révolutionnaire s’est frayé la voie, au contraire, c’est seulement en faisant surgir une contre-révolution compacte, puissante, en se créant un adversaire et en le combattant que le parti de la subversion a pu enfin devenir un parti vraiment révolutionnaire « .

Elections, NON! Guerre Populaire,OUI!, (K.Marx), pag.67.

11.  » …,le développement de la lutte à la campagne, la création du pouvoir rouge sur de petits territoires, la formation de l’Armée rouge et l’extension de ses rangs sont les principales conditions requises pour aider à la lutte dans les villes et accélérer l’essor révolutionnaire « .

Oeuvres Choisies du Président Mao Tse-tung, T.I, pag.135.

12.  » L’argument positif à l’appui de la concentration des forces est que celle-ci est indispensable pour anéantir des unités ennemies d’une certaine importance et pour prendre de petites villes.

Or, c’est seulement après avoir détruit des forces ennemies d’une certaine importance et s’être emparé de petites villes que l’on peut soulever les populations sur une grande échelle et créer les organes du pouvoir sur des territoires groupant plusieurs districts.

C’est seulement de cette manière qu’on peut agir sur les pensées et les sentiments des larges masses (ce que nous appelons étendre notre influence politique) et contribuer efficacement à hâter l’essor révolutionnaire « .

Oeuvres Choisies du Président Mao Tse-tung, T.I, pag.136.

13.  » La dispersion des troupes sur un grand rayon n’est possible qu’à deux conditions: il faut que la situation soit relativement favorable et les organes dirigeants assez solides « .

14.  » Plus la situation est mauvaise, plus il est nécessaire que les troupes soient concentrées et les chefs attachés fermement à leur poste de combat: c’est le seul moyen d’obtenir la cohésion interne indispensable face à l’ennemi. La dispersion des troupes pour des actions de partisans n’est possible que dans une situation favorable; en effet, les chefs ne sont plus alors obligés de rester tout le temps auprès de leurs troupes, comme ils doivent le faire dans une mauvaise situation.

Oeuvres Choisies du Président Mao Tse-tung, T.I, pag 136-138.

15.  » Pour créer des bases révolutionnaires stables, recourir à la tactique de la progression par vagues. Au cas ou l’on est talonné par un ennemi puissant, adopter la tactique qui consiste à tourner en rond « .

O.Ch.Pte Mao, T.I, pag.137.

16.  » ….., le révisionnisme est une avancée de la bourgeoisie dans les rangs du prolétariat et il en résulte qu’il scinde et divise le mouvement communiste et les partis communistes. Il en résulte qu’il scinde et divise le mouvement syndical; qu’il scinde et divise le mouvement populaire « .

 » Le révisionnisme est évidemment un cancer, un cancer qui doit être extirpé implacablement, autrement nous ne pourrons pas avancer dans la révolution; et rappelons-nous ce qui disait Lénine, en synthèse, il faut se forger dans deux questions, se forger dans la violence révolutionnaire et se forger dans la lutte implacable contre l’opportunisme, contre le révisionnisme « .

 » Le révisionnisme a déjà perdu la partie , le reste n’est qu’une question de temps.

Le problème a déjà été défini, l’ordure a commencé à être balayée, brûlée; je le répète, c’est une question de temps.

La partie, ils ont déjà commencé à la perdre il y a de nombreuses années. Et si nous remontons plus loin, aux principes, ils ont perdu la partie depuis qu’ils se sont convertis en révisionnistes, car on perd la partie dès qu’on abandonne les principes, dès ce moment.. « .

Interview au Président Gonzalo, pag.15-17.

17.  » Provocation de troubles, échec, nouvelle provocation, nouvel échec, et cela jusqu’à leur ruine -telle est la logique des impérialistes et de tous les réactionnaires du monde à l’égard de la cause du peuple; et jamais ils n’iront contre cette logique.

C’est là une loi marxiste.

Quand nous disons:  » L’impérialisme est féroce « , nous entendons que sa nature ne changera pas, et que les impérialistes ne voudront jamais poser leur couteau de boucher, ni ne deviendront jamais des bouddhas, et cela jusqu’à leur ruine.

 » Lutte, échec, nouvelle lutte, nouvel échec, nouvelle lutte encore, et cela jusqu’à la victoire- telle est la logique du peuple, et lui non plus, il n’ira jamais contre cette logique. C’est encore une loi marxiste. La révolution du peuple russe a suivi cette loi, il en est de même de la révolution du peuple chinois « .

Rejetez vos illusions et préparez-vous a la lutte.

(Août 1949) O.Ch. du Pte.Mao, T.IV, pag.449.

18.  » Comme il subsiste de grandes faiblesses dans la conduite de la Guerre de Résistance, de nombreuses difficultés peuvent encore surgir: revers et retraites, scissions et trahisons, compromis temporaires et partiels.

C’est pourquoi il faut s’attendre à une guerre longue et acharnée. Mais nous sommes convaincus que, grâce aux efforts de notre Parti et de tout le peuple, la Résistance qui a déjà commencé se poursuivra et se développera, brisant tous les obstacles sur sa route « .

O.Ch.du Pte.Mao, T.II, pag.125-126.

19.  » Nous sommes ici dans ces circonstances, certains pensent qu’il s’agit d’une d‚faite. Ils se leurrent! qu’ils continuent de rêver.

C’est tout simplement un d‚tour, rien de plus, un détour sur notre route!

La route est longue, nous la parcourrons et puis nous triompherons! Vous le verrez! « 

Discours du Président Gonzalo, le 24 septembre 1992

20.  » On ne joue pas à l’insurrection, on ne joue pas à la révolution; mais quand quelqu’un arbore l’insurrection, quand quelqu’un prend les armes, il ne baisse pas le drapeau, il le maintient victorieux jusqu’au triomphe, sans jamais le laisser tomber; c’est cela qu’il nous a enseigné, peu importe le prix à payer! Marx nous a donc armés, ainsi que Lénine et principalement le Président Mao Tse-tung, qui nous enseigne ce

qui signifie le prix à payer, anéantir pour préserver, tenir le drapeau bien haut quoi qu’il arrive « .

Interview au Président Gonzalo, pag.62.

21.  » Nous avons passé des moments difficiles? Oui, mais que nous a montré la réalité? Que si on persévère et on maintient la politique au poste de commandement, si on s’en tient à la stratégie politique, si on s’en tient à la stratégie militaire, qu’on a un plan clair et d‚fini, alors on avance, et on est capable d’affronter n’importe quel bain de sang « .

Interview au Président Gonzalo, pag.63.

22.  » LA GUERRE POPULAIRE VAINCRA INEVITABLEMENT!

NOUVEAU PLAN: Fait partie du VI Grand Plan Militaire.

STRATEGIE POLITIQUE: CONQUERIR LE POUVOIR.

STRATEGIE MILITAIRE: GUERRE POPULAIRE.

PRENDRE LA GUERRE DE GUERILLAS COMME FONDEMENT, MAIS NE PAS PERDRE L’OPPORTUNITE POUR REALISER LA GUERRE DE MOUVEMENTS QUAND LES CONDITIONS SONT FAVORABLES. PREPARER L’INSURRECTION DANS LES VILLES.

STRATEGIE DE CONSTRUCTION: CONSTRUIRE LA CONQUETE DU POUVOIR A TRAVERS LA GUERRE POPULAIRE.
FONDEMENTS IDEOLOGIQUES ET POLITIQUES.

Prendre comme fondement politique tout ce qui a été signalé antérieurement par le Président Gonzalo et le Comité Central, en particulier dans le III Plénum et les Sessions de Travail du Comité Central; ainsi que le document: Contre la Dictature génocide et bradeuse de patrie, persister dans la Guerre Populaire!

Analyser le discours de Fujimori; qui, en résumé, se propose de rééditer ce qui a été fait pendant son premier gouvernement, encadré dans les trois tâches de la réaction et le plan de l’impérialisme principalement yankee et des forces armées.

DOCUMENTS POUR L’ETUDE.
. De la guerre prolongée. T.II, Pte.Mao, pag 117-144 points 1 au 34.

. Six écrits militaires, Pte.Mao, pag

. Grand concept stratégique.

. Comme Yukong déplaça les montagnes. T.III, Pte.Mao, pag.289.

. Les trois grandes règles de discipline et les huit recommandations.

Citations du Pte.Mao, pag 282.

. Les cinq articles du Pte.Mao.

. Notre position.

. Problèmes stratégiques de la guerre révolutionnaire en Chine.

T.I, Pte.Mao, pag.223-285, chap.IV jusqu’à la fin.

. Problèmes stratégiques de la guerre de partisans contre le Japon.

T.II, Pte.Mao, pag.110-113, chap.VIII et pag.81-90.

. Citations du Pte.Mao. Les chapitres 12, 13, 9, 10 et 16.

. Unité, dynamisme, responsabilité et vivacité.

. Quatre relations.

. Problèmes de la Guerre et de la Stratégie. T.II, pag.235-253.

. Nouvelles taches et nouvelles forces. Lénine.

. Document: Contre la dictature génocide et bradeuse de patrie, persister dans la Guerre Populaire!.

NOTES POUR BILAN DU GRAND ACHÈVEMENT.

La guerre populaire se développe contre vent et marée en terminant au mois de juillet avec succès la première partie du Grand Plan de Construction de la Conquête du Pouvoir!

En Défense de notre Grand Dirigeant, contre la dictature génocide! et en mettant les bases pour le développement de la deuxième partie qui se guidera par le mot d’ordre de SURMONTER LE DETOUR, EN DEVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE!

Une fois de plus le pays a été ébranlé par les flammes brûlantes de la guerre populaire, depuis le Régional Principal jusqu’à la capitale même, terrain du Comité Métropolitain.

C’est ainsi que dans le Comité de Zone d’Ayacucho, nous avons vaincu les sinistres campagnes  » d’encerclement et d’anéantissement  » des forces armées génocides et bradeuses de patrie, en parcourant la Base sept et la Base quatorze, en faisant l’agitation et en mobilisant les masses, en développant des prises de voitures sur l’autoroute Ayacucho-San Francisco, et en liquidant des milices contre-révolutionnaires a Ccano, sabotage d’un tracteur du vieil Etat, a Yanamonte, anéantissement, en confisquant du bétail bovin pour le ravitaillement de la Base d’Appui Révolutionnaire  » Bastion Rouge  » et les forces de l’Armée Populaire de Libération. Comme complément de cette action, des sabotages, anéantissements et attaques aux bases ennemies situées dans la Base d’Appui Révolutionnaire 33 (fleuve Ene).

De la même façon le Comité de Zone de Cangallo-Fajardo a réalisé une magnifique incursion dans La Mar, Vilcashuaman, Cangallo à la barbe de la base contre-subversive et confisqué 30 boîtes de dynamite et une radio de transmission.

Pendant que le Comité de Zone de Huancavelica a déployé une impressionnante embuscade Supaymayo-Lachoc, anéantissant 9 policiers (donc un major) et en confisquant le même nombre de fusils HK.

A cela on ajoute les magnifiques embuscades déroulées dans le Comité Régional du Huallaga dans lesquels ont étés anéantis plus de 50 effectifs de forces spéciales ( » commando « ), confisquant une mitrailleuse MAG, un lance-fusées RPG et plus de 30 fusils FAL, M-16 AKM et une radio de transmission.

A Lima le Comité Métropolitain et Secours Populaire ont lancé des puissantes voitures-piegées contre l’Hotel de Touristes Maria Angola et la maison du laquais congressiste Joy Way.

Ce n’est que quelques actions remarquables parmi les offensives déroulées au mois de juillet, comme celles qui se sont déroulées au nord, dans le sud et au centre, comme l’embuscade de Pichanaqui.

Pour tout cela nous disons que notre plan a été réalisé avec succès, en faisant ainsi la célébration de 15 ans d’invincible guerre populaire, écrasant les caquètements pourris des génocides et bradeurs de patrie Hermoza Rios et Fujimori, qui ont répété plusieurs fois que  » en juillet 1995 le Sentier Lumineux sera liquidé « .

Une fois de plus ils ont étés battus et ils ont dû

ravaler leurs noirs vomissement. Même chose pour les révisionnistes et capitulards de la Ligne Opportuniste de Droite (LOD), qui dans leurs noirs augures disaient en 93, que la guerre populaire ne peut pas se maintenir  » puisqu’il n’y a pas des conditions « .

C’est important de prendre en compte et de saluer avec ferveur l’extraordinaire héroïsme et la grande fermeté pour supporter les souffrances et sacrifices des Bases d’Appui.

Ces masses sont un exemple pour tout le peuple péruvien et méritent tout notre respect et admiration.

Avec l’Armée Populaire de Libération et le Parti Communiste du Pérou elles luttent coude a coude pour maintenir le Nouveau Pouvoir coûte que coûte; en développant une nouvelle économie, nouvelle politique et une nouvelle culture.

En même temps nous saluons les héroïques militants et combattants du Parti communiste du Pérou et de l’Armée Populaire de Libération, qui en mettant la politique au commandement, en se guidant toujours par le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo, vont de victoire en victoire en surmontant toutes les difficultés en gardant toujours haut le drapeau de la guerre populaire, combattant toujours l’impérialisme, la réaction et le révisionnisme.

TENIR COMPTE DES CONDITIONS SUIVANTES:

GUERRE POPULAIRE:

il faut la développer en prenant pour base la Ligne Militaire et toute l’expérience de plus de quinze ans de victoires et de revers, particulièrement dans la campagne prêtant beaucoup d’attention au maniement des campagnes (campagnes ennemies encadrées dans la stratégie qu’on appelle  » Guerre de basse intensité « , qui est sa forme principale complétée par le contrôle de la population, contrôle civil et travail  » d’espionnage « , qui inclut les opérations psychologiques)

et les contre-campagnes, forme principale de la Guerre Civil, concrétisant ainsi nos offensives et contre-offensives dans ce contexte et non en marge, tenant toujours compte de la situation politique nationale et de la situation spécifique de chaque comité; sans sous estimer ni surestimer l’ennemi (voir Problèmes stratégiques de la guerre de partisans contre le Japon, ch.VII et IV ).

En appliquant le Grand Concept Stratégique.

Quant aux villes, nous maintenons le critères d’une guerre populaire unitaire mais avec la particularité, dans cette période, de développer une avance graduelle et chercher à fondre la guerre populaire avec la lutte de classes du prolétariat et avec les masses populaires de quartiers et bidonvilles en maniant toujours les deux collines, et préparer les bases de l’insurrection.
CONSTRUCTION: Ecraser le révisionnisme, développer une Réorganisation Générale du Parti.

Dans la campagne se d‚roule depuis longtemps une militarisation corporative qui cherche a attacher les masses paysannes, c’est pour cela que seulement a travers l’affrontement armée et la mobilisation politique nous pouvons incorporer les masses a la guerre populaire, en balayant petit a petit le contrôle et la pression qu’exerce sur eux les forces répressives et les compagnies de forces armées

(Repeuplement sans forces répressives! Repeuplement sans milices contre-révolutionnaires! Défense civile est défense criminelle!)

Dans les villes ce gouvernement a mont‚ un contrôle policier presque fasciste, dirigé par les forces armées, qu’il faut démasquer et balayer.

Pour cela on aura besoin de prêter beaucoup d’attention à la relation entre le travail ouvert et le travail secret, pour développer le travail secret.

En tout cela nous devons: Etre supérieur a la réaction!

Etudier les documents: La lutte contre le révisionnisme, Lénine et la Révolution prolétaire, et le révisionnisme de Khrouchtchev.

SURMONTER LE DÉTOUR, EN DÉVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE!

Objectifs:

1. Surmonter le détour.

2. Combattre le plan de la r‚action et de l’impérialisme.

3. Ecraser la tromperie de  » pacification « .

4. Ecraser la LOD révisionniste et capitularde.

5. Préparer les bases pour la réalisation du IV Plénum.

6. Réorganisation Générale du Parti.

Première partie: SURMONTER LE DETOUR, EN DÉVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE!
Chronogramme: ……………………………………..

Deuxième partie: SURMONTER LE DÉTOUR, EN DÉVELOPPANT LA GUERRE POPULAIRE!
Chronogramme: ……………………………………..

Célébration:

……………..

……………..

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ATTITUDE:
Rien n’est impossible pour qui ose escalader les cimes!

Etres supérieur a la réaction!

Rien ni personne ne pourra nous arrêter: Ni l’impérialisme, ni la réaction, ni le révisionnisme, ni la nature!

Pérou, septembre 1995

COMITÉ CENTRAL

PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

PCP : Préparer l’offensive stratégique à travers la construction de la conquête du pouvoir (1995)

(Janvier 1995)

Prolétaires de tous les pays, unissez-vous!

Le document Elections, NON! Guerre Populaire, OUI! distingue les trois premiers points suivants:

1)Les Elections sont cruciales pour la réaction.

2)La crise politique s’accentue et les contradictions s’aggravent

3)Le boycott développe la tendance du peuple contre les élections et sert la guerre populaire.

Le Président Gonzalo nous enseigne qu’il faut étudier pour appliquer; et de façon extraordinaire il le fait dans  » Campagne de Rectification avec Elections, NON! Guerre Populaire, OUI!, apprenons de cette leçon et efforçons nous de l’appliquer à la situation actuelle; nous avons les  » Fondements Politiques  » qui nous ont guidés, nous guident et nous guideront, nous avons les  » Instructions « , nous avons toute la documentation du PCP.

Le monde est ébranlé, le vent gronde et la tempête redouble, tout le bavardage vide et sot de la  » nouvelle étape de paix  » a volé en éclats sous les coups de la réalité, violence réactionnaire et violence révolutionnaire s’affrontent partout, en allumant sur les cinq continents les flammes de la guerre; preuve que l’impérialisme s’enfonce et s’enfoncera au milieu d’un système complexe de guerres très diverses, mais qui se résume en guerres justes et guerres injustes.

Les superpuissances et puissances impérialistes ont continué de décharger leurs couteaux de bouchers sur les nations opprimées, à fin de maintenir leur domination  » à perpétuité « .

L’impérialisme yankee fait figure de grand gendarme et seul hégemoniste, il met ses pattes sanglantes dans divers points du monde (Somalie, Irak, Moyen Orient, Europe centrale, Caraïbes, Amérique centrale, Afrique, Colombie, Pérou, etc ), mais en essence c’est un géant aux pieds d’argile.

La Russie brade son héritage atomique et sa puissance de guerre pour continuer sa domination et reprendre le rêve des  » vieux tzars « ,mais son économie est désarticulée, tout ce processus est la conséquence de la désintégration de l’URSS et la Russie est confrontée au même danger dans sa propre Fédération (Tchetchènie); l’Allemagne et le Japon suivent le pas, les deux ont de sérieux problèmes de croissance; le premier ne peut pas digérer ce qu’il a englouti; il a engendré: chômage, diminution de salaires, problèmes financiers.

Le deuxième dans la pire des crises d’après guerre se caractérisant chaque fois plus par une récession et débâcle financière, au sein de la plus persistante guerre commerciale avec l’impérialisme yankee. Les autres puissances impérialistes Angleterre, France, Italie, Chine, etc font face a des problèmes similaires. Tout le cirque du libéralisme économique leur a éclaté en plein visage, la  » prospérité  » et supposé supériorité du système impérialiste a révélé plutôt son caractère plus monopoliste, plus parasitaire, et surtout d’une agonie pestilentielle.

Ainsi, les mêmes adversaires de deux guerres mondiales aiguisent leurs faucilles sanglantes et préparent la troisième guerre mondiale, comme toujours pour se partager le butin, pour sucer, comme des vampires, le sang des peuples et des nations.

Toute cette offensive contre révolutionnaire générale menée par l’impérialisme yankee, hegémoniste unique, et au milieu de la banqueroute générale du révisionnisme contemporain est arrivée au sommet, et commence à décliner en s’écrasant contre la Nouvelle Grande Vague de la Révolution Prolétarienne Mondiale qui prend forme, irrésistible et aucune force au monde ne pourra la contenir.

Le Tiers Monde est plus vaste qu’hier, comprenant l’Asie, l’Afrique, l’Amérique Latine et touche même l’Europe; sa puissance, sa condition de zone des tempêtes révolutionnaires, et que cela soit la base de la révolution comme expression de la contradiction principale s’exprimant dans les luttes des peuples, des nations, comme la Somalie, la Tchetchenie, le peuple noir d’Afrique du Sud contre l’esclave traître Mandela, dans la persistante action armée et le naufrage des prétendus  » Accords de paix « , en fait  » accords de trahison « , en s’engraissant du sang précieux des peuples comme en Palestine, au Salvador, Cambodge, Colombie; dans les luttes des autres peuples comme en Inde, Sri Lanka, Sierra Leona, Irak, Iran, etc…mais surtout la victorieuse et brillante célébration du Centenaire du Président Mao Tse-tung, établie par notre Président Gonzalo et qui a pour objectif l’incarnation du maoïsme, comme nouvelle, troisième et supérieure étape de l’idéologie du prolétariat international, arme décisive de l’inexorable triomphe final.

Ils l’ont assumés partout en avant comme signe de victoire les Partis Communistes, le Mouvement Révolutionnaire Internationaliste et les peuples du monde, lié à la campagne pour  » Défendre la vie du Président Gonzalo  » et au plus haut du sommet s’élève l’imposant drapeau rouge de la guerre populaire au Pérou qui encourage à combattre et nous convie à la victoire.

Ainsi, ce que le Président Gonzalo nous enseigne s’accomplit, les faits le confirment, la révolution est la tendance historique et politique principale et le sera encore de plus en plus.

Le dernier monstre, le mangeur d’hommes, l’impérialisme sera rayé de la face du globe et avec lui tous ses laquais révisionnistes et tous les réactionnaires.

La révolution va l’emporter, la guerre populaire triomphera et le communisme brillera.

Dans le pays, la vieille société pourrie s’enfonce de façon irrémédiable dans sa crise générale, détruite par la guerre populaire qui marche irrépresiblement vers l’achèvement de la Révolution Démocratique.

Notre peuple souffre de l’impitoyable exploitation et oppression de l’impérialisme, principalement yankee, du capitalisme bureaucratique et de la semi-feodalité, montagnes pourries qui soutiennent le vieil Etat des propriétaires fonciers-bureaucratiques, violence réactionnaire organisée, violence des impérialistes, grands bourgeois et propriétaires fonciers qui vomissent leur haine de classe exacerbée contre le peuple, aujourd’hui men, par la dictature génocide et bradeuse de patrie de la poule couveuse Nicolas de Bari Hermoza Ríos et son pantin, reptile et médiocre Fujimori.

Ils caquettent leurs réussites de  » croissance économique « ,  » réinsertion « ,  » contrôle de l’inflation « , mais tout ça ce n’est qu’une vessie prête à éclater, ils génèrent une lueur transitoire pour finir dans la plus profonde banqueroute générale.

Le miroir du cas mexicain les a fait se réveiller face à son inexorable destin, le tombeau ou ils iront nécessairement, enterrés par ses fossoyeurs, que nous sommes: le Parti Communiste qui dirige le peuple à travers la guerre populaire.

Nous vivons le IIIème Moment de la Société péruvienne contemporaine, celui de sa crise générale et de sa destruction, cela doit se comprendre et s’entendre; en voyant son procès historique on voit qu’ils ont eu des crises, qui les ont amenés sur des positions de plus en plus basses, de là ils ont tenté une récupération transitoire pour après se précipiter dans une chute presque verticale.

Les trois moments de la société péruvienne contemporaine, ont comporté chacune trois parties: une de préparation, une deuxième partie où furent jetées les bases puis une troisième partie d’effondrement; dans ce IIIème moment ce phénomène se présente du 1980 à 1990 comme une préparation pour après pouvoir jeter les bases, spécialement depuis le coup de 92 et ce qui arrive est la troisième partie, son effondrement et sa démolition.

Quelques problèmes de son économie comparativement au cas mexicain.

Le Pérou a une économie qui constitue la dixième partie de l’économie mexicaine, les deux pays se sont endetté au même rythme de 7 a 8% de son Produit National Brut (PBN) ce qui est beaucoup plus élevé que pour le cas du Brésil ou l’Argentine (2%) ou encore du Chili  » qui a un endettement zéro « .

Le Pérou a arrêté de payer l’année 83,en vertu de la  » réinsertion  » de la dette péruvienne qui a augmenté de 3 milliards de dollars qui, bien sur, n’ont pas bénéficié à aucun secteur de la production, mais au contraire a agi de façon parasitaire, en important plutôt qu’en produisant, les économistes disent qu’a ce rythme d’endettement, et vu qu’il n’est pas productif, on peut de nouveau se trouver devant une cessation de payements, ajouter à cela la spectaculaire chute de la bourse, qui démontre la sensibilité des capitaux flottants qui arrivent au pays et qui devant le moindre signe d’instabilité sont prêts a prendre la clef des champs.

Le supposé excédent de 5,600 milliards de dollars de réserves est constitué surtout des dépôts des banques commerciales qui déposent le 40% de ce qu’elles reçoivent, et le solde, seulement mille et des poussières de millions de dollars reste gérés par l’Etat et ils sont en train de dilapider l’argent comme si on habitait dans le palais de la reine Isabelle, avec le prince Charles et la princesse Diana e tutti quanti. Ou va finir la réinsertion?

Le Mexique a éclaté mais il a l’appui empressé des pays impérialistes, le Pérou ne va pas l’avoir.

Le Mexique a une dette de 150 milliards de dollars, le Pérou 30 milliards de dollars, le Pérou a 8 milliards à remboursé, sa dette avec le Club de Paris est mal renégociée, avec des intérêts très élevés; au Mexique existe le problème de Chiapas mais celui-ci se déroule au sein du vieil Etat, ils veulent des élections, dépoussiérer le visage du système, ils ne veulent pas le détruire, ils sont liés aux curés (une autre chose est le peuple qui combat et exprime son désir de lutter), au contraire au Pérou il y a une persistante et indéfectible guerre populaire qui démolit le système, cela n’existe pas au Mexique.

Les économistes bourgeois disent que le risque au Pérou n’est pas pour cette année, peut-être dans 2 … 4 ans.

Ne disent-ils pas qu’on entre dans un grand décollage!

Nous devons: nous baser toujours sur la pensée Gonzalo, en prenant compte que nous sommes au deuxième lustre de cette décennie qui est toujours plus critique que les premières cinq années, et tout ceci dans la crise et la destruction, dans le IIIème Moment, et dans celui-ci voir que s’approche la troisième partie. Concernant la dite croissance- N’est-il pas vraie que celle-ci est concentrée dans la construction des autoroutes, la pêche et la spéculation financière?, la réalité est la faillite de la production nationale. Voyons l’inflation, mit dans le piège du dollar avec un bas prix, qui fait que les produits du pays ne soient pas compétitifs au niveau international.

Cela se répète dans la baisse des exportations de biens et services, des trous dans la balance commerciale et dans la balance des paiements, dans l’augmentation vertigineuse du chômage et des faillites.

Le dollar était côté 2,27 Nuevos Soles en août 94,il est descendu à 2 Nuevos Soles en décembre et aujourd’hui il est à 2,17 Nuevos Soles, s’il est dévalué pour maintenir la parité des échanges ça donnera une poussé d’inflation (tenir compte que le 70% des épargnes sont en dollars); d’autres disent que le dollar doit monter légèrement, mais baisser les impôts ou exonérer d’impôts les exportations, mais ils sont besoin que nos exportations augmentent au moins 4 fois plus, et cela ne va pas les servir.

Ainsi plane une poussée d’inflation et qui stoppera la réactivation de la production.

Par suite de ce  » miracle péruvien  » plus de 70 mille enfants meurent au berceau chaque année, la faim se propage, tel est le cruel fléau contre l’intégrité physique du peuple, aujourd’hui nous mangeons moins de la moitié qu’il y a 20 ans; de 5 millions dans l’extrême pauvreté en 1990, aujourd’hui nous sommes 13 millions, le chômage s’étend, il y a une surexploitation de la classe ouvrière; la journée de travail est chaque jour majorée, elle a augmenté de plus de la moitié; le salaire réel est descendu et le taux d’exploitation a augmenté au profit d’une poignée d’impérialistes, grands bourgeois et propriétaires fonciers qui se remplissent les poches encore plus, en diminuant le salaire réel et sans parler des l’écrasantes conditions dans laquelles vivent les ouvriers. La paysannerie soufre de la semi-féodalité, qui condamne des millions de paysans dans la plus épouvantable misère; elle se reproduit aujourd’hui dans des nouvelles conditions, comme la reprise des terres, et une nouvelle concentration des terres.

Derrière la mascarade de  » titularisation « ,  » enregistrement « , les vieilles et crasseuses armes de l’hypothèque et de l’usure; et même la semi-féodalité se reproduit au sein de la capitale elle même, Exemple: Huaycán (paysans qui sont enterrés).

La production agricole est détruite et le problème de l’importation démesurée d’aliments s’approfondit.

En ce qui concerne la santé et l’éducation, celles-ci sont de plus en plus niées avec le baratin de  » les privatiser « ,  » plus d’efficacité, « ; des plaies comme la malaria, le choléra, la tuberculose, l’uta, se propagent de façon effroyable.

Par rapport à l’éducation: on nie la gratuité de l’enseignement, ils font de ridicules inaugurations d’écoles, ils amènent des ordinateurs où il n’y a pas de prise de courant, nos fils meurent de faim et ils n’ont pas de papier ni crayon, les enseignants sont en guenilles avec de salaires misérables.

Concernant les logements, ils sont étroits et précaires, quand ils existent, où croupissent de nombreuses familles; quant a la terre, les masses en sont dépouillées violemment.

Quand ils la possèdent, ils ne peuvent pas avoir un toit pour s’abriter; ils n’ont ni électricité, ni eau, ni évacuation pour eaux usées et quand ils les possèdent ils sont les victimes d’abus, d’accablants impôts comme l’autovaluo et de tarifs exorbitants.

Les petits et moyens entrepreneurs se rongent les ongles et se regardent entre eux en voyant leurs économies et capitaux disparaître, dévorés par la voracité des monopoles.

POUR CELA, CONTRE LA FAIM, LE CHOMAGE ET LA CRISE NOUS DEVONS COMBATTRE POUR LA TERRE, LES SALAIRES ET LA PRODUCTION NATIONALE

En ce qui concerne la IVème restructuration du vieil Etat, il faut comprendre le caractère de l’Etat: c’est une dictature de la grande bourgeoisie et des propriétaires fonciers au service de l’impérialisme yankee, c’est un Etat des propriétaires fonciers-bureaucratiques.

Face au développement de la guerre populaire, le vieil Etat se réactionnarise chaque fois plus et du fait de mener la guerre contre-révolutionnaire ils vont vers la centralisation absolue.

Il faut voir aussi que ce processus de réactionarisation est dirigé par l’impérialisme yankee, qui fut derrière le coup d’Etat (avril 92), il marque son intervention la plus déchaînée, en dirigeant une offensive réactionnaire sous la forme de guerre de basse intensité; ils ont poursuivis avec le processus de consultations électorales et c’était l’impérialisme yankee qui a imposé cet indigeste texte qu’ils appellent Constitution.

La Constitution de 79 n’a satisfait ni les uns ni les autres et n’a que peu duré; la perspective de l’actuelle Constitution est pire, elle s’écroule de toutes parts, violée par ses propres promoteurs, cette  » Constitution  » est un instrument de guerre de basse intensité, c’est là son essence; elle sert à consacrer juridiquement l’effrénée négation des Droits du Peuple, la faim, la répression générale, le génocide et la mise en vente de notre patrie.

A la suite de tout ce processus de consultations électorales arrive les élections générales de 95.

Mais, voyons dans quel état se trouve les institutions, les partis politiques, soutien de tout le système représentatif?

Elles traversent une crise très grave: L’Apra, ou se trouve son tiers?, son  » solide Nord « ?, en 1990 ils atteignent a peine 15%, aujourd’hui les sondages parlent de 2%, la  » Mechona « ,au milieu d’une casserole de grillons ou ils s’arrachent les yeux et les tripes; ceux du Parti Populaire Chrétien (PPC) ont jeté l’éponge, la  » boquichueca  » ne peut plus, au moins elle devait assurer un siège; la Gauche Unie (IU) une autre casserole de grillons, ils sont capables de tout, de se couper l’herbe sous les pieds ou de se poignarder dans le dos pou leur rêve électoral, Barrantes a dit ayayay! je pars d’ici tout suite; en Action Populaire(AP) le taré de neveu de Belaunde ne peut plus, ne prend pas, ni ne prendra son envol.

Tout le processus électoral est un désastre puisque étant un instrument de la guerre de basse intensité avec pour objectif de  » légitimer  » le vieil Etat et le gouvernement à sa tête, ce processus électoral n’arrive à rien, bien au contraire les élections sont chaque fois plus discréditées et la  » délégitimation  » avance tambour battant; en plus de la situation antérieure des partis politiques et des désertions électorales, nous voyons le  » drame  » de Susana, l’épouse de Fujimori qui n’aime pas rester dans l’ombre; voyons aussi la situation de Campos Arredondo, très lié à Fujimori, qui a inséré dans sa liste un de ses associés, le voleur Manrique Carreño.

Même Pérez de Cuellar a annoncé sa retraite. La fraude électorale est connue de tous, claire comme l’eau, ces élections sont discréditées au niveau national et international, ni le décrépit sanglant Pérez de Cuellar, ni le yankee avec chullo Toledo, ni l’imbécile positif Belmont pourront les sauver.

Mais, voyons les Forces Armées; un Etat a un appareil bureaucratico-militaire.

Concernant l’appareil bureaucratique, cet hangar d’autorités à travers lequel s’exerce le Pouvoir d’Etat, ministres potiches, Congrès Constitutionel Démocratique (CCD) pour parfumer les pets de Fujimori.

Pouvoir de Justice servile et on connaît déjà le Jury National pour les élections (JNE) qui applique le fraude électorale et constitue l’instrument de la réélection.

Mais ce sont les forces armées la colonne vertébrale de l’état et qui ont le même caractère de classe que l’Etat qu’ils soutiennent, et ces forces armées réactionnaires de la grande bourgeoisie et propriétaires fonciers au service de l’impérialisme, ils sont contre le peuple, ce sont ses assassins, ils n’ont rien de  » professionnels « , ce sont de simples bouchers, des hyènes génocides, courageuses pour tuer les masses désarmées mais lâches pour mourir, pour affronter le peuple armé, lâches pour défendre la nation; ces forces armées sont expertes en échecs, déshonneur de Bolognesi, Cáceres, Grau et Quinones, elles sont et se nomment  » forces tutélaires  » et  » police de la Nation « , mais il faut voir un fait: la pourriture des forces armées fait partie de la réactionarisation de l’Etat.

Ils sont 7 ou 8 groupes différents dans son propre sein, mais celui qui dirige est une clique dépravée, qui ont dans la pointe de ses baïonnettes la marionnette Fujimori, ces groupes comptent avec les services de l’assassin Luza et le traître Montesinos et aussi le  » petit frère  » Santiago Fujimori, tous ces juteux négoces avec les trafiquants de drogue  » Vaticano « , Tijera, Lopez Paredes ou l’escroc Manrique Carreño auquel ils tournent le dos maintenant; cette profonde pourriture provoque mille contradictions et constitue de grands dangers pour son vieil Etat et une fracture majeur; plus encore dans ce processus électoral la Force Armée engagée pour la réélection de Fujimori et ce sont elles qui ont assumé la campagne électorale.

Mais en résumé, il faut souligner que ces élections générales 95 sont plus vitales qu’hier, elles sont l’instrument de guerre de basse intensité et ont pour objet la  » légitimation « , mais tout va à fin contraire de ses rêves et avidités et avance à tambour battant la  » délegitimation  » et l’effondrement de ce processus électoral, et en contrepartie se développe la tendance du peuple contre les élections.

Analyser et réparer dans la consultation électorale d’octobre 93, Que s’est-il passé?, peu de semaines avant Fujimori lisait aux Nations Unis la soi-disant  » Lettre de reddition de Sentier « .

L’impérialisme yankee, la dictature génocide et bradeuse de patrie et les révisionnistes développaient la tromperie contre-révolutionnaire; un de ses objectifs était celui de gagner les élections, mais qu’est-il arrivé?, le Parti a répondu avec l’irrépressible guerre populaire, le 21 octobre c’était l’action de l’Hôtel Crillon et après encore d’autres, à la montagne et dans les villes.

Le Boycott a atteint par l’action de Parti son plus haut niveau, en écrasant la tromperie contre-révolutionnaire; le résultat est que près de 55% de la population majeure a 18 ans a rejet, le processus électoral et si en plus on ajoute le 22% ou 23% qui se sont prononcés pour le NON, on a 77% ou 78% de rejeté de la dictature génocide et bradeuse de patrie; mais nous nous situons dans ce 55%,dans ce torrent de masses et prenons en compte ce 22%, qu’est-ce-qu’il a démontré?., le boycott a été élevé par le Parti a travers la guerre populaire, c’est lui qui commande le pays et défini son processus; plus encore, même la réaction a signalé les trois nouveaux tiers: le tiers de Fujimori, le tiers de l’opposition et le tiers du Sentier.

Alors où en est la restructuration, la quatrième de ce siècle?

Concernant la guerre contrasubversive prêtons attention au coup d’Etat d’avril 92, qui marque un tournant de ce processus, avec une intervention plus effrénée de l’impérialisme yankee en la dirigeant au moyen de la guerre de basse intensité appliqué par la dictature génocide bradeuse de patrie, a cette fin des campagnes d’encerclement et d’an,anéantissement sont organisées pour récupérer des positions et maintenir son système qui correspond à l’Equilibre Stratégique.

Le Parti les a combattu et vaincu; puis vint la détention du Président Gonzalo; eux ainsi que les révisionnistes et leurs serviteurs, pensaient que c’était une grande déroute, le Président Gonzalo leur a dit:  » vous rêvez!, continuez a rêver!, c’est un détour, un détour dans le chemin rien de plus! « , ils ont cru à une victoire rapide mais ils ont été écrasés par le tourbillon de l’incessante guerre populaire, aciérée par le Président Gonzalo et fermement unis autour de la Direction, la Base d’Unité du Parti, la guerre populaire, le Plan Stratégique de Développement.

Alors ils ont monté des plan sinistres avec la complicité des agents révisionnistes infiltrés et traîtres, déchaînant des offensives sanglantes contre les Bases d’Appui, et en concoctant la tromperie contre-révolutionnaire l’imputant à notre Président Gonzalo.

Mais ces offensives ont été écrasées et la tromperie détruite; alors ils se sont réunis fin décembre 93 pour demander l’aide de leurs maîtres impérialistes yankees. Watson et d’autres militaires yankees arrivent, et lancent leurs opérations  » Aries « ,  » Oreja de Perro « ,  » Cojo Rodríguez « ,  » Liebre I, II et III « , etc., mais ils n’ont récolté que des échecs.

Les opérations ont été sanglantes s’acharnant contre la masse désarmée, faisant la seule chose qu’ils savent faire, le génocide , mais face au grondement des fusils de l’Armée Populaire de Libération ils ont fuis comme des lapins.

En novembre 94 arrive le chef du Commando d’Op,rations Sud yankee, qu’est-ce-qu’il est venu faire? Face a leur échec total il est venu planifier une nouvelle campagne d’encerclement et d’anéantissement avec une plus grande participation de l’impérialisme yankee sous le masque de  » guerre contre le trafic de drogue « .

Fujimori annonce avec tambour et trompette en décembre qu’il s’agissait de la guerre finale contre le narcotrafique et proclame bruyamment l’active participation d’hélicoptères et de bombardiers yankees, mais la mascarade a été rapidement dévoilée par la réponse cinglante du Parti Communiste intensifiant la guerre populaire et mettant au grand jour l’offensive anti-communiste, contre la guerre populaire, contre le Parti, contre le Peuple, avec l’intervention forcenée de l’impérialisme yankee sous le couvert de la lutte contre le narco-trafique. Une fois de plus ils subissent une défaite et n’atteignent pas leurs objectifs.

Ainsi, leurs trois tâches contre-révolutionnaires sont une impossibilité historique et politique, ils ne peuvent pas et ne pourrons pas les accomplir.

Ce qui arrive est le mûrissement des conditions pour le triomphe de la guerre populaire, la situation révolutionnaire se développe de façon croissante et marche vers la crise révolutionnaire, tout dépend de nous, de ce que nous faisons et pouvons faire, puisque nous avons l’arme invincible du marxisme-léninisme-maoïsme, pensée gonzalo, Direction et direction du Parti, nous avons une invincible guerre populaire.

Les misérables révisionnistes et malotrus, déchets de la réaction, veulent nous jeter du sable dans les yeux, ils proposent un  » repli politique général « .

Il faut y penser, si notre révolution souffrait d’une grande défaite (ce qui n’est pas le cas), la situation révolutionnaire en développement deviendrait une situation révolutionnaire stationnaire; cela impliquerai un repli en bon ordre, mais ça ne serait qu’un gros nuage dans notre lumineux chemin de progression.

En Chine en 1927 la révolution avait subit un dur revers, elle est entrée dans une situation révolutionnaire stationnaire, par suite de l’action de l’opportunisme, du révisionnisme, c’est pour cela qu’il faut combattre l’opportunisme et le révisionnisme de manière implacable; Comment a procédé le Président Mao?

Il a proclamé la Ligne Rouge et qu’a été la Ligne Rouge?

Il n’ont pas dit de pleurer, ils n’ont pas dialogué, ils ont dit « guerre populaire « .

Et ainsi a commencé l’encerclement des villes depuis la campagne. C’est cela qu’on doit apprendre! nous sommes maoïstes, plus encore, pensée Gonzalo, pensons alors, même dans la pire des circonstances, la guerre populaire ne peut pas être arrêtée, le drapeau rouge ne peut pas tomber, seule la guerre populaire est notre espoir.

Réaffirmons-nous dans le compromis solennel que nous avons assumé, de ne jamais rendre les armes jusqu’au communisme! plus encore si la dure réalité révolutionnaire montre que la réaction s’enfonce et continuera de s’enfoncer au milieu du génocide qu’ils commettent, ils seront complètement exterminés par la guerre populaire, tout le sombre passé sera enterré et la lumière du soleil illuminera toutes les coins de notre patrie.

CONFLIT AVEC L’EQUATEUR

Il faut voir plusieurs questions. Déjà le Congrès nous signale le problème des frontières, le Président Gonzalo l’a réitéré dans son magistral Discours, il établit trois siècles, trois crises, risque de la nation. Partir de là

Frontière avec le Chili:

Il y a eu un trait, le siècle passé a la suite de la guerre avec le Chili; puis vint le Trait, du 1929, le Chili conserve Arica, et Tacna revient au Pérou, et le Chili assume le compromis de construire un quai dans le port d’Arica et en céder la propriété au Pérou; aussi la Bolivie obtiendrait une sortie sur le Pacifique à travers un corridor au sud d’Arica; pendant le gouvernement du génocide García Pérez, Pinochet disait qu’il pourrait donner une sortie a la Bolivie au nord d’Arica, c’est-à-dire entre Arica et la Ligne de la Concorde, ni le démagogue génocide ni son chancelier Allan Wagner n’ont dit un mot; dans l’actuel gouvernement a été signé la dite  » Convention de Lima « , plus laxiste et dans de pires conditions qu’en 1929, il y a eu répudiation générale et tout a été suspendu; mais d’autre part des mines de cuivre ont été vendus au Chili en territoire péruvien, a Moquegua; mais ce n’est pas tout, puisque la Bolivie a déjà son corridor et même sa  » Mer-Bolivie  » qui n’est pas au sud d’Arica, ni au sud de Tacna mais au contraire plus au nord, a Ilo.

Frontière avec le Brésil:

Il y a trois débouchés du Brésil sur le Pacifique; réparer en cela, c’est ne pas du Pérou a l’Atlantique mais du Brésil au Pacifique: un débouché est au sud, à travers Madre de Dios, Puno jusqu’au Matarani (Arequipa); l’année 92 des entrepreneurs brésiliens arrivaient à Arequipa et disaient que Matarani était la  » sortie naturelle  » du Brésil sur le Pacifique (autoroute trans-océanique); l’autre est à travers Atalaya vers Lima, en partageant par moitié le Pérou et la troisième se trouve au nord, elle passe par Bagua et arrive a Piura.

Frontière avec l’Equateur:

Ce problème vient du siècle passé, de la Grand Colombie, de Bolìvar.

Dans l’année 1941 a eu lieu une guerre et en 1942 a été signé le Protocole de Rìo de Janeiro où le Pérou a cédé, soi-disant  » par générosité « , des milliers de kilomètres carrés; ce protocole établit les limites et la démarcation des frontières, sous l’autorité de quatre  » garants « (Quatre polissons, où le polisson majeur est le yankee), rien n’était fixé, il n’y a pas eu démarcation sur 78 kilomètres dans la Cordillère du Condor et depuis ce fait est manipulé de façon sinistre par l’impérialisme yankee et les gouvernements réactionnaires du Pérou et de l’Equateur, toujours au dépens du peuple et contre nos nations en formation.

Dans ce cas concret, il faut voir que depuis quelques années l’Equateur se trouve a l’intérieur de nos frontières, il l’a déjà été en 1981, à l’époque, Hoyos Rubio (Chef du Commandement Conjoint) proposait d’aller jusqu’à Guayaquil et délimiter de façon définitive la frontière mais quelque temps après il subit un étrange accident.

L’Equateur continue d’être sur notre territoire; à partir de 1990 se déroule une invasion mais Fujimori et les Forces Armées l’ont avalisé; en 1992 quand Durán Ballén assume la charge de Président, Fujimori y assiste, là, Durán Ballén signale que  » l’Equateur est un pays amazonien  » et il se réfère à l’expédition d’Orellana qu’est-ce que ça veut dire tout cela?

Que toute la marge nord de l’Amazonas appartient à l’Equateur, Qu’a fait Fujimori?; quelques années en arrière le misérable Luis Alberto Sánchez dans une situation similaire abandonne la réunion, Fujimori de son côté applaudit Durán Ballén et l’embrasse, après les réactionnaires équatoriens le portent en triomphe et le promènent dans les rues de Quito; précédemment Torres y Torres Lara commandé par le  » général victorieux  » Hermoza Ríos signe le  » Pacte des Chevaliers « , acceptant l’invasion équatorienne.

Les frontières que nous avons c’est le peuple qui nous les a données, avec son sang, et seul le peuple peut défendre en s’intégrant aujourd’hui à l’Armée Populaire de Libération pour faire la guerre populaire dirigé par le Parti Communiste.

Les Forces Armées Réactionnaires Quand ont-elles d,fendu le Pérou?, quand ont-elles défendu nos frontières?; la réaction péruvienne n’a pas arrêté de donner notre territoire aux autres pays, ils ont donné des territoires au Brésil, Colombie, Chili et Bolivie, Quand ont-elles défendu notre patrie? Jamais!

Qu’a fait Fujimori et les Forces Armées réactionnaires dans les dernières années?

Ils ont suivi leur loi de génocides et bradeurs de patrie, pire encore, il faut voir les faits décrit plus haut.

De sa croissante  » délégitimation « , de l’échec de ses tâches, du désastre de son processus électoral, Que devons-nous conclure?

Que derrière le conflit avec l’Equateur que peut-il y avoir sinon des intérêts obscurs et des plans sinistres contre le peuple et la guerre populaire, de la part de l’impérialisme yankee, de la dictature génocide et bradeuse de patrie et du gouvernement réactionnaire équatorien. En outre, pensons-nous que le peuple équatorien a des intérêts fondamentaux différents de ceux du peuple péruvien?

NON!, nous avons les mêmes intérêts fondamentaux, le peuple ne lutte pas contre le peuple! pour cela nous disons: Peuple péruvien et équatorien unissez-vous, pour combattre de front l’impérialisme yankee et la réaction du pays! et cela seulement peut se faire avec la guerre populaire; aujourd’hui plus que jamais, sans Armée Populaire de Libération le peuple n’aura rien, ne pourra pas assurer son destin, pour y parvenir nous avons besoin de quoi?

De plus de Parti Communiste, de plus d’Armée Populaire de Libération, de plus de Nouveau Pouvoir, de plus de Guerre Populaire. P

our cela , contre la répression et le génocide, combattons pour les droits du peuple et la guerre populaire; contre le vieil Etat et l’impérialisme, luttons avec ténacité et héroïsme pour la République Populaire du Pérou. Réaffirmons-nous et appliquons: UNIR LE PEUPLE POUR DEFENDRE NOTRE GRAND DIRIGEANT, CONTRE LA DICTATURE GENOCIDE!

SE REAFIRMER DANS LA BASE D’UNITE DU PARTI ET LA CONSTRUCTION DE LA CONQUETE DU POUVOIR!

Nous venons d’appliquer le VIème et avant dernier Plan Militaire dans la situation internationale, nationale et du Parti qui font de l’arrestation du Président Gonzalo un fait historique qui mettent en tension toutes les forces pour accomplir les taches du IIIème Plénum.

La Ière Campagne nous l’appliquons, en poursuivant sans cesse, la défense de la vie du Président Gonzalo en infligeant la défaite a l’ennemi, la torche s’est maintenue allumée; la IIème Campagne s’est développée de septembre 93 au juin 94 concrétisant une dure victoire, en écrasant les campagnes d’encerclement et d’anéantissement les plus féroces montées par l’ennemi dans les treize dernières années, pendant lesquelles ils ont monté la tromperie contre révolutionnaire; ils ont de nouveau rêvé d’une  » victoire rapide « , d’une liquidation en quelques mois, mais la guerre populaire ne s’est pas seulement maintenu, mais encore s’est développée; montrant qu’elle est enracinée profondément dans le peuple qui lui n’a pas d’autre besoin puisqu’il exige du plus profond de son âme: Plus et encore plus de guerre populaire marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo, le drapeau rouge s’est maintenu très haut, avec notre Grand Dirigeant le Président Gonzalo, avec notre glorieux PCP.

Sur les bases de ces deux premières campagnes s’érige la IIIème Campagne, qui a été un succès total et brillant, une campagne démolisseuse dans laquelle a été écrasé l’ennemi de manière radicale.

La preuve en est le Comité d’Ayacucho qui entre août et novembre 94, en appliquant la contre-campagne avec défense active avec guerre populaire, a anéanti plus de 100 effectifs des forces armées génocides dans des embuscades et d’autres actions militaires.

Dans le Huallaga pendant la même période, dans d’autres embuscades, anéantirent 58 éléments des forces armées et policières, il en fut de même pour le nettoyage des contre révolutionnaires, des infiltrés et traîtres.

Ensuite les embuscades et harcèlements ont continués comme le prouve l’embuscade de Previsto, où furent anéanties environ 100 forces vives.

A Cangallo-Fajardo la guerre populaire a continuée développant l’occupation de villages, l’anéantissement de mouchards, liquidation de vicuñeros qui agissent contre le peuple et sont des agents de l’ennemi, rappelons l’embuscade de Chumbilla avec l’attaque d’un convoi militaire lui causant 7 pertes.

Au nord du pays, occupation des villages, liquidations d’officiers de police, des vieilles autorités et assaut du poste de police d’Aglomarca en Cajabamba, qui fut totalement démoli.

Au nord moyen l’incessante action armée se poursuit, avec des incursions et prise de village qui a ébranlé la réaction.

Dans la capitale même, l’offensive de septembre, voitures piégées et sabotages, sabotage du réseau électrique, anéantissement d’officiers des forces policières, du Service de Renseignement National et des laquais de  » l’Accord de Paix « , une grande agitation et propagande, harcèlement de postes de police, voitures piégées dans deux installations de la FAP (Forces Aériennes Péruviennes), voitures piégées contre Luza, contre D’Onofrio (exploiteurs d’ouvriers), embuscades et conquête de Fales en Comas (novembre), sabotage dans des banques et entreprises financières, incendies dans les chaînes commerciales de la grande bourgeoisie, et d’autres actions.

Et la persistante guerre populaire continue de se développer au sud du pays, auquel s’ajoute l’héroïque résistance des prisonniers de guerre, qui combattent dans des conditions très difficiles l’ennemi, en continuant à combattre, mobiliser et produire, transformant des lugubres cachots de la réaction en Lumineuses Tranchées de Combat, maudissant ce que disent les traîtres, harpies humaines, fidèles serviteurs de l’impérialisme yankee qui diffusent  » l’Accord de Paix « .

Nous devons continuer à combattre la LOD (Ligne Opportuniste de Droite) révisionniste et capitularde, sans la combattre nous ne pouvons pas conquérir le pouvoir dans tout le pays, mais le principal est de se réaffirmer dans la Base d’Unité du Parti et Construire la Conquête du Pouvoir et cela demande des offensives destructrices contre la LOD révisionniste et capitularde, la balayer, en épurer le Parti qui en sort fortifié, et qui se constituera encore plus comme forteresse, oeuvre du Président Gonzalo, fine épée de pur acier, nous sommes les bastions de cette forteresse, nous l’avons été, nous le sommes, et nous devons l’être encore plus, c’est une nécessité, exigée par la classe ouvrière, le peuple, nous devons développer: PRÉPARER L’OFFENSIVE STRATÉGIQUE A TRAVERS LA CONSTRUCTION DE LA CONQUÊTE DU POUVOIR qui correspond a notre colline dans l’Équilibre Stratégique.

Nous appliquons le IVème PEDG (Plan Stratégique de Développement de la Guerre Populaire) et c’est pour conquérir le Pouvoir dans tout le pays, nous devons l’appliquer avec la fermeté et la résolution de communistes, c’est notre guide, il nous montre le chemin, nous permet de battre les plus sinistres offensives de l’ennemi, en développant la guerre et la destruction dirigées par notre Parti.

Persister en cela pour fortifier la guerre populaire unitaire, faire plus de guerre populaire marxiste-léniniste-maoïste, pensée gonzalo qui poursuit le chemin d’encercler les villes depuis la campagne et dont les Bases d’Appui constituent la moelle.

Les Bases d’Appui doivent concrétiser la stabilité relative du Nouvel Etat dans sa marche vers la République Populaire du Pérou et cela se fait à travers le VIème Plan Militaire, avec les plans victorieux établis par notre Président Gonzalo, poursuivis de façon héroïque par notre Comité Central et tout son système de direction, cela se fait en déroutant et écrasant les campagnes  » d’encerclement et anéantissement  » de l’ennemi, maniant les quatre formes de lutte et surtout les combats de guérilla puisque sans l’anéantissement des forces, nous ne pouvons pas préserver ni développer les nôtres, nous ne pourrons pas écraser ses offensives sanglantes.

Nous sommes prêts à traverser le fleuve de sang, le passage de sang et de victoires qu’exige la conquête du Pouvoir dans tout le pays; la vie s’affirmera à travers d’héroïques sacrifices.

Nous faisons face aux difficultés, aux temps orageux mais nous sommes une nouvelle force avec un brillant avenir, arborons plus haut que jamais  » Apprendre du Président Gonzalo!  » et  » Assimiler la pensée Gonzalo! « .

Appliquer la pensée gonzalo et l’obscurité deviendras clarté, le possible se fera réalité, et la difficulté facilité, rappelons-nous ce que le Président Mao nous enseigne:

 » Gagne la guerre celui qui résiste une minute de plus..  » et nous savons le faire, nous gagnerons parce que nous savons ce que nous voulons et ce que nous voulons est le Pouvoir, c’est pour cela que la question centrale est le combat,  » notre centre est combattre, notre vie quotidienne est la guerre « , le central est la guerre populaire.

Ainsi les choses, le problème est et continuera d’être  » lutter ou mourir, la lutte sanglante ou le néant « .

GUERRE POPULAIRE JUSQU’AU COMMUNISME!

Janvier 1995 COMITÉ CENTRAL
PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

=>Autres documents du Parti Communiste du Pérou

PCP : Contre la dictature génocide et bradeuse de la patrie, persister dans la guerre populaire! (1995)

Mars 1995

I

VIVE LE XV ANNIVERSAIRE DE L’INVINCIBLE GUERRE POPULAIRE!

Le 17 mai prochain se seront accomplit 15 années de victorieuse et invincible Guerre Populaire au Pérou, ce brasier fulgurant de rébellion armée, qui se maintient contre vent et marée, ouvrant et concrétisant le chemin de libération authentique et définitive de notre cher et héroïque peuple.

Une Guerre Populaire répandue avec le sang d’innombrables martyrs du Parti, de l’Armée Populaire et des masses; qui se réalise et persiste pour la conquête du pouvoir, pour obtenir une nouvelle et vraie démocratie, pour une République Populaire du Pérou dans une première étape de la révolution et pour la construction du socialisme dans une deuxième étape.

Guerre Populaire qui fut préparée, commencée et dirigée par notre Chef, le Président Gonzalo; toujours appuyée par les masses populaires, déroulée par l’Armée Populaire de Libération et dirigée par le Parti Communiste du Pérou;

qui a l’approche de sa 15 année de développement à travers des campagnes et contre-campagnes « d’encerclements et d’anéantissements », forme principale de la Guerre Civile;

Guerre Populaire qui se maintient victorieuse malgré les zig-zags ou revers transitoires subis, enfin , celle-ci se déroule nécessairement dans un processus de victoires et revers, mais les revers ont étés transitoires et partielles, comprenons ce que nous enseigne le Président Mao Tse-Toung: Du point de vue stratégique, seul l’échec complet d’une contre-campagne peut être qualifié d’échec ,

et même dans ce cas l’échec, n’est que partiel et temporel, puisque seule la destruction totale de l’arme rouge peut être considérée comme un échec complet dans la guerre civile, mais ceci n’a jamais été le cas!!.

ainsi, les noires bavardages et sinistres rêves de l’impérialisme, de la réaction et du révisionnisme, partent en fumée face a la persistance de l’héroïque Guerre Populaire qui aujourd’hui sort d’un détour difficile et complexe, mais elle triomphera nécessairement.

II

LA BASE D’UNITÉ DU PARTI EST LE FONDEMENT DE TOUTE NOTRE ACTION!

Ainsi, partant de notre salutation de ce nouvel anniversaire de l’invincible Guerre Populaire nous voulons nous réaffirmer dans son fondement idéologique et politique, point de départ de toute notre action, la base d’unité du parti avec ces trois éléments:

1-l’idéologie, le Marxisme-Léninisme-Maoïsme, Pensée Gonzalo.

2-Le programme et

3-La ligne politique générale et son centre: la ligne militaire, approuvée par le premier Congrès du Parti, Congrès Marxiste-Léniniste-Maoïste, pensée Gonzalo.

Réaffirmation qu’aujourd’hui est plus nécessaire que jamais puisque nous continuons à affronter, pas seulement dans notre pays mais au niveau mondial, une sinistre offensive contre-révolutionnaire générale commandé par l’impérialisme, la réaction et le révisionnisme;

puisque concrètement en ce qui concerne notre Parti, a surgi avec rage une nouvelle clique de partisans sans vergogne d’une Ligne Opportuniste de Droite révisionniste et capitularde qui nie totalement la Base d’Unité du Parti, nourrie et parrainée par les Forces Armées (FF.AA) et la marionnette Fujimori, ils ont criés dans leurs souricières pour la réalisation d’un soi-disant « II Congrès…. » pour révoquer le premier, en proférant que dans ce  » II Congrès » il faudrait définir « la lutte » pour un Accord de Paix avec les génocides et bradeurs de patrie en acceptant ainsi les noires tromperies de « reddition » et de « repentir » de ses maîtres en trafiquant avec le nom du Président Gonzalo.

Nous rejetons et condamnons ces rats misérables, des petits caudillos rampants qui ont étés incapables de supporter un accident de travail et encore moins de donner leurs vie pour le Parti et la Révolution. Aujourd’hui ils se vendent pour un plat de lentilles, voulant ainsi ternir le moral de la classe ouvrière et du Parti, mais cela ils ne l’obtiendrons jamais .

Ces traîtres ont exprimés avec leur essence révisionniste, leurs désirs de scission, incapables de faire face au débat et de mettre sur table leurs positions dans la lutte interne; ils ont fuis lâchement et en dehors des rangs du Parti ils ont arborés leurs noires et pourris drapeaux; pendant que leurs têtes dirigeantes se sont occultés comme des autruches.

Ils ont agi ainsi, ils agissent en essayant de surprendre des naïfs, mais nous devons bien les reconnaître, puisque des opportunistes et révisionnistes ont existé au long des années de vie du Parti mais, il semble bien, comme ceux-là jamais, aussi traîtres, reptiles et perfides, jusqu’à l’extrême de commettre un crime aussi monstrueux d’avoir facilité la détention de notre Chef, le Président Gonzalo, de la Camarade Miriam et d’autres importants dirigeants, cadres, militants, combattants et masses, beaucoup d’entre eux ont étés assassinés sur le champ après leurs arrestation.

Mais nous affirmons maintenant, que tout le mal fait à la révolution ne restera pas impuni, il faut qu’ils sachent qu’en même temps que leurs maîtres, ils vont payer pour tous les crimes commis.

Finalement, quelques éléments de plus sur cette espèce, déjà dans le Troisième Plénum le Président Gonzalo nous avait averti sur le danger de l’apparition d’une ligne révisionniste, il existait des indices de leur apparition; ligne opportuniste qui serait opposée à la Conquête du Pouvoir; le Président Gonzalo nous disait que si pour le début de la lutte armée (ILA) on a dû lutter durement contre la LOD à ce moment, avec plus de raison pour un bond plus grand comme celui de la Conquête du Pouvoir, une lutte plus forte, bouleversante.

Les faits ont donné au Président Gonzalo une fois de plus raison, mais ce qu’on a vécu a été une fausse couche, puisque cet avorton révisionniste a été incapable de soutenir des positions idéologiques et politiques dans la lutte interne et simplement ont scindé le Parti avec l’aide de la réaction et des probables agents infiltrés, qui se sont débridés de manière galopante après l’arrestation du président Gonzalo.

III

LA SITUATION ACTUELLE ET LES TACHES DU PARTI

Se confirme une fois de plus, que la révolution est la tendance principale dans le monde, mais ceci se concrétise à travers des tours et détours.

La fin de la nommée « guerre froide » par l’écroulement du social-impérialisme Russe n’a pas signifié comme prétend l’impérialisme principalement yankee le « début » d’une nouvelle ère de paix et de stabilité », en répétant ce qu’ils signalaient les révisionnistes chinois auparavant, et c’est-ce que répètent servilement dans notre pays la réaction et les révisionnistes de la LOD;

au contraire cela prouve constamment qu’il n’existe pas de stabilité économique, ni politique nulle part. C’est au milieu des guerres de tout genre et d’une militarisation croissante qu’on assiste à la fin du XXme siècle.

Il n’y a pas de paix, même en Europe, où continue a se désintégrer la Yougoslavie avec plus de 200 000 morts en moins de trois ans de guerre, pendant qu’en Tchéchénie l’impérialisme Russe continue à dérouler un génocide barbare; que pouvons-nous dire de Rwanda, pays arriéré où il y a eu plus de 500 000 morts en trois mois seulement.

Qu’est-ce-t’il passé avec la « Paix » signée entre Israël et L’OLP avec l’accord de l’impérialisme yankee? Ceci sans parler des problèmes qui explosent au Mexique, a côté même du « gendarme international » ou de la guerre entre Pérou et l’Equateur, etc.

Au fond, comme disait le Président Mao et le P.C.C., dans les années 60: Il y a un grand désordre sous les cieux encore une fois, une Nouvelle Vague de la Révolution Mondiale a commencé a se dérouler et les Partis Communistes doivent se militariser et accomplir leurs tâches, imposant le Maoïsme au commandement en appliquant la Guerre Populaire aux conditions de ses propres pays.

En ce qui concerne la situation de notre pays: famine, misère, répression, génocide, vente de la souveraineté nationale, etc; ce sont quelques unes des profondes calamités de la dictature génocide et bradeuse de patrie dirigée en réalité par Hermoza Ríos, l’apprenti de Pinochet, la marionnette Fujimori n’est qu’une vulgaire masquarade de foire .

Problème qui exprime d’un côté une situation révolutionnaire en développement potentiel c’est à dire de meilleures conditions révolutionnaires qu’en 1980, pour le développement de la Guerre Populaire, d’autre part l’accomplissement total de ce qui a été signalé par le Président Gonzalo et le Parti dans la Ligne Politique Générale, en particulier à propos de la crise générale du capitalisme bureaucratique et son processus de décomposition inexorable; question d’une grande importance surtout maintenant que l’on rentre dans la deuxième moitié de la décennie dans laquelle, comme celles d’avant, son état critique sera nécessairement plus grave.

Une situation objective qui fait voler en éclats non seulement les élucubrations de la clique génocide sur le « nouveau tigre d’Asie » ou du « miracle péruvien », mais aussi celles des partisans sans vergogne de la LOD révisionniste et capitularde qui crient sur la « viabilité du capitalisme bureaucratique », comme toujours en confondant l’apparence avec l’essence, en voulant tromper ainsi notre peuple, en exaltant les fluorescences transitoires dans le processus d’écroulement inévitable du capitalisme bureaucratique.

Un autre aspect de la situation actuelle est la réalisation des élections prochaines, qui de nouveau deviennent cruciales pour la réaction vue qu’elle se trouve criblé de contradictions et particulièrement dû à la situation dans laquelle se trouvent ses trois tâches, elles stagnent ; au niveau économique elles continueront leurs déroulements dans la plus grande crise générale de la république malgré ses récupérations transitoires et circonscrites qui n’impliquent pas de solution à la récession ni à l’inflation, sans parler du chômage, que selon eux mêmes: « a atteint des niveaux historiques ».

Voyons comme l’industrie continue en décrescence et le coût de la vie continue à monter malgré ce que disent les prestidigitateurs des chiffres; pendant que l’agriculture continue dans un extrême abandon situation qui a empiré avec des négoces milliardaires d’importation d’aliments fait par l’entourage de la clique au pouvoir, de plus nous savons tous que la dette extérieure a augmentée avec ce gouvernement de 19 000 milliards de dollars, cette dette est passée aujourd’hui à plus de 25 000 milliards de dollars.

Cette clique au pouvoir signale souvent que « l’économie est en croissance »; mais tout ce qu’ils affirment est archi faux.

Ce gouvernement utilise de façons cynique le mensonge de norme d’action, la croissance ne signifie pas de mal construire de façon démagogique des écoles avec des objectifs électorales pour des étudiants et enseignants qui ont des estomacs vides, sans parler des pourcentages très élevés pendant ce gouvernement de désertions scolaires, la croissance ne signifie pas de réparer des autoroutes ni d’ouvrir des routes avec des dollars empruntés, que l’on devra rembourser à l’impérialisme avec des intérêts élevés; la croissance ne signifie pas de dépeupler la mer péruvienne au bénéfice de quelques acolytes de cette clique vorace; la croissance ne signifie pas non plus de solder les entreprises d’état, pratiquement les leurs donner au capital impérialiste, en jetant a la rue des milliers d’ouvriers et travailleurs, de plus que cette clique au pouvoir ne rendent jamais des comptes de cette vente.

Quant à la restructuration du vieil Etat, vers la fin des années 90 le Président Gonzalo et le Comité Central du Parti signalaient que le gouvernement déroulait un processus de centralisation absolu et d’absolutisme présidentiel, obligé par la guerre populaire en consonance avec sa guerre anti-subversive; centralisation et absolutisme, qui aujourd’hui tout le monde clame comme si c’était une découverte en « oubliant » ce que signalait le Parti en 1990.

Le 5 avril 1992 eu lieu un coup d’état, comme partie de ce processus réactionnaire spécifiquement en réponse à l’Equilibre Stratégique réussi par la Guerre Populaire mettant en exécution un plan sinistre monté par l’impérialisme principalement yankee et ses laquais;

coup d’état dirigé par une clique militaire avec en tête Hermoza Ríos exécuté par les FF.AA (Forces armées) génocides et bradeuses de patrie. Nous avons remarqué une fois de plus comment ils sont violé leur propre constitution et leur ordre légal pour mieux servir sa guerre contre-révolutionnaire; en adoptant d’autant plus des positions fascistes.

En même temps nous assistons pour la unième fois a une fraude électoral sans vergogne monté par la dictature pour pouvoir approuver une des constitutions la plus réactionnaires et rétrogrades de l’histoire de l’état péruvien, l’antérieur était déjà mise en question par les uns et les autres, la constitution actuel encore plus, déjà dans la confrontation pre-électoral nous voyons les déclarations des représentants des différents groupes et factions de la grande bourgeoisie; ceux-ci signalent que s’ils arrivent au pouvoir ils vont sans aucune doute la modifier.

Qu’est-ce-qu’ils ont fait de leur « pouvoir de justice » et de leur ordre juridique?

En désespoir et effrayés face au développement de la Guerre Populaire, ils ont fait table rase de leurs propres principes juridiques dits « universels », ils ont même nié le droit de défense et annulé par décret le caractère non rétroactif de ses lois; ils ont approuvé la condamnation des mineurs, condamné la liberté d’opinion et de pensée sous la sanction d’apologie du « terrorisme », etc;

ceci sans mentionner les draconiens tribunaux militaires ou les génocides se font des juges et parties, des magistrats obscurs en uniforme qui connaissent autant de lois comme un boucher pourrai connaître la sculpture, où la norme consiste a condamner a « perpétuité » celui qui tombe dans ses mains. Telle est la gravité de la violation de son ordre juridique que même l’ONU, cette entremetteuse de l’impérialisme principalement yankee a dû recommander de modérer un peu ses atroces barbaries.

Ainsi, en voyant les questions du problème de la restructuration nous pouvons dire sans peur de nous tromper, que cette tâche de la réaction stagne.

Quant à la troisième tâche de la réaction, celle d’anéantir la Guerre Populaire, avec ce présomptueux triomphalisme qui les caractérise ils ont chanté victoire trop tôt et même ils ont donné la date de décès: mais dans ce point comme dans d’autres ils se sont trompés depuis le début jusqu’ à la fin, puisque la Guerre Populaire continue sa marche irrépressible après avoir résisté à une sinistre offensive réalisée dans tout le pays.

Offensive développé à partir du coup d’état du 5 avril 1992, conçu et planifié par l’impérialisme yankee à l’intérieur de sa stratégie dite « Guerre de Basse Intensité », en réponse à l’Equilibre Stratégique, jouant une de ses dernières cartes, avant d’intervenir plus directement;

offensive exécuté par les FF.AA (forces armées) génocides et bradeuses de patrie, c’est de cette façon qu’ils disposent la mobilisation des milliers de soldats des troupes cantonnées dans les frontières, mettant un grand risque la souveraineté nationale, pour lancer des campagnes d’ « Encerclement et d’Anéantissement » contre les Bases d’Appui et les Zones de Guérilla en utilisant non seulement des mortiers jusqu’à 120mm et d’hélicoptères artillés mais aussi de l’artillerie légère propre de la guerre conventionnelle comme les canons d’une puissance de 12 Km et des bombes lancés depuis des avions de combat, en parallèle dans les villes ils déroulaient une féroce chasse répressive en encarcérant des centaines de fils du peuple, en les torturants et les brimant.

C’est ainsi qu’ils ont vomis une fois de plus toutes leurs entrailles génocides en s’acharnant sur les Prisonniers de Guerre le 9 mai 1992, accomplissant des assassinats lâches;

les fosses communes et les disparitions, comme celle du cas « la Cantuta », dans la capitale même démontrent clairement que cette dictature est plus génocide que celle de Bélaunde et García Pérez.

Mais de plus, ils ont accompagné ce génocide avec des tromperies de « guerre psychologiques », en promouvant la capitulation, vieille ruse de l’impérialisme principalement yankee en montant des farces grotesques qui ont éclatés dans leurs visages, comme a été démontré en décembre 1993 avec la contondant et éclatante célébration du centenaire du Président Mao Tsé-toung; nous disons uniquement comme preuve qu’à Lima furent détonées 16 voitures piégées dans ce mois.

Tout ceci sans parler des actions de contrôle de la population à travers la formation des comités anti subversives, avec plus de mouchardage, dite « intelligence » et d’activités « d’action civique » qui se déroulaient déjà et se sont intensifiés.

Ainsi, contre toute cette sinistre offensive et contre tout ce bavardage de noires augures, la Guerre Populaire et l’Equilibre Stratégique suit son cours, autrement nous devons nous poser la question de pourquoi il ne manque une occasion où l’apprenti de Pinochet ou la marionnette Fujimori ainsi que les « senderologues », les réactionnaires, les révisionnistes, les opportunistes, les plumitifs et même les curés mouchards promoteurs du génocide comme Cipriani, Durand ou Vargas Alzamora entre autres parlent du dite « terrorisme » ou de la « pacification ».

Mais, en plus maintenant qu’ils parlent « d’avoir pacifié le pays » Pourquoi alors maintiennent t-il l’état d’urgence en plus du 50% du territoire national?

Pourquoi des milliers d’éléments de ses FF.AA continuent a stagné dans « les bases anti-subversives »? Pourquoi ils ont enrôlé et continuent a enrôler donnant des armes sous la menace de mort a des milliers de paysans dans les dites comités anti-subversifs ?

A quoi doit-on le fait que des centaines de fils du peuple remplissent des prisons pour les simples soupçons d’être un « terroriste »?

C’est que la Guerre Populaire persiste et persistera malgré les revers transitoires et partielles, elle arrivera à ses glorieux objectifs en déroutant la stratégie yankee de la dite « Guerre de Basse Intensité » et à toute autre stratégie qui la confronte puisqu’elle est basée sur la plus grande idéologie qu’a vu la terre, le Marxisme-Léninisme-Maoïsme, Pensée Gonzalo, puisque il y a un Parti qui la dirige et l’anime avec une ligne politique juste et correcte, puisque les masses de notre peuple l’appuient, qui l’étend avec leur sang et leur sueur, c’est une continuation de leur lutte avec les armes à la main.

Pour tout ce que nous venons de dire nous pouvons affirmer que la troisième tâche de la réaction, ainsi que les autres deux se trouvent stagnés

En synthèse nous pouvons voir que le capitalisme bureaucratique n’a pas d’issue, il poursuivra son inexorable enfoncement et sera totalement démoli au milieu du génocide dans lequel ils se défendent comme des fauves blessés à mort, c’est pour cela que les prochaines élections deviendront cruciales pour la réaction, en particulier la clique au pouvoir qui se trouve désespérée pour se maintenir au pouvoir, celle-ci ayant fait approuver la « re-élection » par tous les moyens, déroulant maintenant une insolente fraude en utilisant même le conflit avec l’Equateur pour réussir ses objectifs bâtards.

Quant à la dite « UPP »elle, ne réduit pas non plus le cadre des intérêts de la grande bourgeoisie compradore, le petit individu qui la dirige est reconnu comme un pantin de l’impérialisme principalement yankee, la preuve il suffit de rappeler le rôle néfaste dans l’ONU contre les Nations Opprimés, en avalant le monstrueux génocide contre Irak et le peuple palestinien.

Un problème qui a besoin d’être analysé, depuis la position du prolétariat c’est le problème de la frontière de notre pays, puisque le conflit avec l’Equateur est seulement une partie d’une situation très délicate et traitée d’une mauvaise manière par les différents gouvernements réactionnaires. D’autre part les FF.AA réactionnaires n’ont jamais défendu l’intégrité, ni la souveraineté nationale;

ils ont toujours été des spécialistes en déroutes comme le prouve la perte d’Arica et Tarapacá dans la guerre avec le Chili ou l’enlèvement du Trapèze de Leticia de la part de la Colombie, c’est toujours les masses populaires les réelles défenseurs de notre territoire, cette vérité nous devons la tenir présente, puisque aujourd’hui une fois de plus elle se confirme.

Un facteur qui est systématiquement évité dans ce problème est le néfaste rôle de l’impérialisme en générale et de l’impérialisme yankee spécialement dans l’incitation d’un tel ou tel conflit selon leurs intérêts, l’impérialisme est présent ici aussi complotant derrière des rideaux, comme marionnettiste.

Concernant cela, mise à part ,qu’à chaque fois la domination est chaque fois majeure exercé a travers la dette extérieure par le FMI, BID, BM, etc; il faut tenir compte de l’assistance des forces armées yankee qui à chaque moment envoient ses hauts dignitaires comme ce fat chef du Commando Sud, qui est arrivé en novembre 1994, pour contrôler ses laquais et « préparer » des hordes génocides de manière permanente ; ainsi que l’intervention insolente de leur ambassadeur dans toutes les affaires internes péruviennes ou de l’insolence de ce petit individu éffronté d’Alexander Watson, secrétaire des Affaires interaméricaines des Etats Unis qui avec désinvolture disait: « Fujimori est un bon vendeur du produit péruvien » ceci fut pris pour une éloge par la marionnette Fujimori.

Aujourd’hui le Pérou risque de perdre encore une fois, une partie de son territoire à cause de la dictature au pouvoir puisqu’elle est la plus génocide et bradeuse de patrie que l’on ai jamais vu auparavant.

D’abord, ils ont commencé par mettre en vente la nationalité péruvienne contre quelques miséreux dollars; plus tard a la Corée du Sud on leur a offert une franche du territoire au nord de Lima; ensuite à la Bolivie ils ont donné une part du sol dans la province d’Ilo.

De plus, ils ont offert au Chili une série des concessions dans la dite « Convention de Lima » laquelle ne fut signée puisqu’elle fut empêchée par la protestation du peuple; en plus avec la dite « privatisation » ils ont soldé une série d’entreprises d’état au prix dérisoire sans se préoccuper que quelques unes soient dites « stratégiques » comme celles du pétrole ou d’énergie électrique, cette dernière vendue au capitaux chiliens, etc.

Qui fait tout ça?

L’impérialisme derrière les coulisses et les forces armées génocides et bradeuses de patrie plus directement avec la clique de Hermoza Ríos en tête puisque ce sont elles qui gouvernent le pays depuis le coup d’état du 5 avril 1992 et ceci sans disculper la marionnette Fujimori puisqu’il danse selon la musique que lui mettent ses maîtres.

Dans le cas de l’Equateur nous savons tous que les classes dominantes de ce pays ont développé une politique systématique de négation du « Protocole de 1942 », cette situation ne date pas d’aujourd’hui, déjà en 1981 pendant le deuxième gouvernement de Bélaunde se produisit l’incident du « Falso Paquisha » où ils furent délogés du territoire péruvien mais le vice-roi loin d’exiger la démarcation de 78 Km de frontière qui reste en attente,

il optait pour jouer a celui qui ne voit rien, utilisât une carte pour l’avenir qui donnerai le prétexte à l’impérialisme yankee et à la réaction péruvienne pour créer des problèmes à un gouvernement populaire qui puisse prendre le Pouvoir à travers la Guerre Populaire, mais c’est pendant l’actuel gouvernement que les génocides et bradeurs de patrie ont consentis en 1991 que l’Equateur envahit le territoire péruvien donnant comme seul réponse accorder un « Pacte de Chevaliers » profité par les voisins.

En plus, la marionnette fut commissionné par les croques mort pour aller à l’Equateur et offrir une sortie « souveraine » vers l’Amazones, comme l’a dit l’ex-dictateur Equatorien Rodríguez Borja menaçant même son complice de faire publier les lettres reçus qui n’ont pas été démenties jusqu’à maintenant par le reptile Fujimori,

pire encore en 1992 ils sont déplacés des troupes stationnées dans les frontières pour pouvoir déchaîner leur sinistre offensive génocide contre la Guerre Populaire mais ils ont échouées, en laissant les frontières sans protection à la merci de quiconque agresseur ou envahisseur,

c’est ce que représente les entrailles de ces bradeurs de patrie, pour eux c’est mille fois préférable de voir en morceaux notre pays avant de perdre sa condition d’abcès et oppresseurs du peuple, en disant ceci nous nous referons pas seulement aux chiens de garde des forces répressives mais aussi a son maître impérialiste principalement yankee, à la grand bourgeoisie et les propriétaires fonciers.

C’est ainsi qu’en arrivant en janvier 1995 les forces armées de l’Equateur ils étaient là déjà depuis un bon moment occupant une partie du territoire péruvien et ils s’étaient préparés à l’avance pour affronter n’importe quel essai de délogement.

Mais Pourquoi seulement à ce moment la dictature génocide et bradeuse de patrie pense à déclencher le conflit?

Puisque la clique militaire veut la « réélection » à tout prix à travers la marionnette Fujimori, mais il n’est pas sûr de réussir, puisque ses problèmes ont grandi et s’aggravent, comme nous avons remarqué au paravent, pire encore si nous nous rappelons le résultat du referendum ou ils ont manqué de faire un faux pas malgré la fraude sans vergogne de faire « voter » une fois de plus les forces armées et forces policières avec des milliers de carnets électorales expédiés par le Jurée Nationale d’Elections, en tenant compte de plus,

les problèmes de corruption grandissante à l’intérieur, même la clique au pouvoir avec des centaines d’officiers mêlée au trafic de drogue faisant face au procès pour ce délit, en ajoutant les problèmes de la marionnette avec son ex-femme laquelle à publiquement lavée son linge sale, tenant compte de ces fait et d’autres questions, nous pouvons comprendre les raisons de ses empressement.

De telle façon que les génocides et bradeurs de patrie en pensant qu’ils pouvaient élevés leurs bonus ont montré ce qu’ils ne sont pas, se sont lancé dans l’arène en rêvant a une victoire facile et dans le pire des cas s’il n’arrivaient pas, essayer de monter une nouvelle tromperie pour duper le peuple, mais en étant des spécialistes en défaites, des tireurs dans le vide la tromperie n’a convaincu personne en plus le problème s’est aggravé et maintenant ils sont dans un imbroglio duquel ils ne pourront pas se débarrasser facilement puisque notre peuple aujourd’hui est plus conscient qu’ hier, il ne se laissera pas surprendre ni tromper.

Pour traiter ce problème nous devons tenir présent les paroles du Président Gonzalo dans le Discours du septembre 1992 depuis la prison:

« Nous disons clairement, aujourd’hui est entré à se dérouler le chemin démocratique comme un chemin de libération, comme un Chemin Populaire de Libération! ».

« Pensons que le XVIII siècle fut une leçon très claire. Retenons ceci, nous étions sous la domination de l’Espagne, une domination qui suçait le sang.

Où nous a t-elle menée?

A une crise très profonde, par conséquence le Pérou, qui était une vice-royauté aujourd’hui notre patrie, fut divisé, du côté de l’actuel Bolivie. Ce ne sont pas nos idées, ce sont des faits. »

« Le siècle passé, la domination anglaise, son conflit avec la France où nous a t-elle amené?

A une autre grande crise: celle des années 70 du siècle passé, en conséquence: Guerre avec le Chili, Il ne faut l’oublier, il faut pas l’oublier!

Qu’est-ce t-il passé? Nous avons perdu du territoire, notre patrie soufre un schisme, malgré le sang versé par les héros et le peuple Il faut en tirer la leçon! ».

« Au XXème siècle, où en sommes-nous? En ce XXème siècle un impérialisme nous domine, principalement le nord-américain, c’est une réalité le monde le sait, nous ne pouvons pas le taire.

Où nous a t-il mené? Sans parler des années 20, nous nous trouvons aujourd’hui dans la pire des crise de toute l’histoire de l’état péruvien.

En tirant la leçon du siècle antérieur qu’est-ce que nous pouvons en penser?

Encore une fois la nation est en risque, encore une fois la république est en risque, encore une fois le territoire est en risque il peut être perdu facilement par des intérêts. Il faut en tenir compte! Telle est la situation!

Mais nous avons un fait, une révolution péruvienne, une guerre populaire qui brûle puissante, que continue et continuera a avancer. Où nous a t-elle amenée? A un Equilibre Stratégique! Il faut bien l’entendre! C’est l’Equilibre Stratégique!

Qui se concrétise en une situation essentiel; Ces douze années ont servit à quoi? A démontrer clairement au tiers monde, principalement face au peuple péruvien que l’état péruvien, que le vieil état péruvien est un tigre en papier, qu’il est pourrie jusqu’à la moelle, toutes ces années nous l’a démontré. »

« Vu cette situation pensons au danger que la nation, que le pays, peut être divisé, la nation est en risque, ils veulent la mettre en morceaux, la diviser, qui veut faire cela? Comme toujours l’impérialisme, ceux qui exploitent, ceux qui dominent. Que devons nous faire? Il nous faut impulser le mouvement populaire de libération, en le développant dirigé en Guerre Populaire, puisque le peuple, le peuple a toujours été celui qui a défendu la patrie, et qui a défendu la nation ».

« Il nous faut former un Front Populaire de Libération, former et développer a partir de l’Armée Populaire de Guérilla ……… »

Tout ceci s’accomplit, aujourd’hui concrètement, les forces équatoriennes empiètent encore le territoire péruvien ils doivent en être délogés. D’autres frontières sont aussi en danger. Notre peuple doit rester en alerte.

La patrie est en risque, la seule solution est de la défendre avec les armes à la main, précisément c’est pour cela que l’impérialisme et la réaction veulent anéantir la Guerre Populaire, puisqu’elle est une réelle barrière de leurs désirs et noires appétits.

Notre peuple sait que son unique chemin est la Guerre Populaire pour la Conquête de la République Populaire du Pérou; plus encore dans les circonstances actuelles où ils prétendent vendre notre pays au capital impérialiste et à ses laquais, en ouvrant une noire mais réelle possibilité de dépeçage de notre territoire, seulement au bénéfice d’une clique et de ses acolytes, qui n’ont aucun esprit patriotique. Tout cela nous confirme que nous marchons en déroulant un chemin de libération populaire pour la défense et la libération de notre patrie.

Dans cette complexe situation nationale et internationale, c’est le prolétariat péruvien qui comme hier doit diriger la révolution et garantira son sentier à travers le Parti Communiste du Pérou, puisque le Parti est le détachement d’avant-garde, c’est l’avant-garde consciente et organisée, c’est la direction de la révolution, de la Guerre Populaire.

Quelques dirigeants, des cadres, des militants peuvent même manquer disparaître, mais avec l’immense douleur et consternation qu’ implique, le devoir et l’obligation du Parti est de continuer sa lutte irrépressible, même s’il en reste seulement une fraction ou même s’il reste un seul communiste au dernier moment, il devra accomplir son rôle en luttant afin de tout relever de nouveau, plus encore en ayant l’idéologie invincible et toute puissante, le prolétariat et masses génératrices de tout, la révolution nécessairement avancera et triomphera.

Ce ne sont pas des nouvelles questions, ce sont des vieilles vérités déjà connu par le Mouvement Communiste International qui aujourd’hui le révisionnisme pourri de la LOD veulent déformer et occulter pour trafiquer et se reproduire sous les pattes de l’impérialisme et de la réaction; en utilisant sournoisement les problèmes passés, ils ont même nié la capacité et le rôle du Parti comme direction de la révolution. Pour cela le Comité Central se réaffirme: Le Parti Communiste du Pérou en se guidant par le marxisme-léninisme-maoïsme, pensée Gonzalo, c’est l’héroïque combattant qui garantisse le sentier de la révolution!.

C’est dans ce cadre que les tâches du Parti s’accomplissent, selon les Accords du I Congrès, du Ier, du IIeme et IIIeme Plénum, et des deux Sessions du Travail du Comité Central.

Etant le problème de la lutte interne une question d’importance cardinale dans la vie du Parti, c’est important d’ajouter la question suivante: le révisionnisme est le danger principal pour le Parti et la Révolution, pour cela il doit être combattu sans merci et écrasé.

Notre Parti s’est purgé mais la lutte doit continuer, en fin de compte jamais on aurait débuté ni développé la Lutte Armée dans notre pays, sans avoir balayé d’abord la LOD à cette époque, aujourd’hui nous pouvons dire que sans balayer complètement la LOD révisionniste et capitularde nous ne pourrions pas conquérir le Pouvoir dans tout le pays.

Nous savons que ce qui définit c’est la question interne et pour cela doit être très clair, que si la réaction a pu faire quelques dégâts à la révolution dans notre pays depuis 1992, ce fut avec l’aide du révisionnisme puisque il les a servi et a facilité les choses; c’est une très sérieuse leçon que nous ne devons jamais oublier.

Pourtant si nous rayons totalement le révisionnisme et terminons de dépurer nos rangs incarnant à fond la Base d’Unité du Parti au milieu de la Guerre Populaire, nous nous fortifierons, nous serons invincibles.

La Guerre Populaire ne s’est pas arrêté un seul instant quoi qu’en disent les impérialistes, les réactionnaires, les révisionnistes et les traîtres.

Déjà dans la Célébration du Centenaire du Président Mao pendant toute l’année 1993, spécialement en décembre, la célébration coordonné avec le MRI, fut bouleversante et contondante, réalisé avec des actions armés réussites, la réaction a rêvé de la conjurer en montant la tromperie d’un soi-disant « reddition » qui leurs a éclaté en plein visage. Postérieurement a continué a se développer avec succès la 2ème et 3ème campagne du 6ème Plan Militaire.

Pour tout ce qui a été signalé le Comité Central appelle le Parti, les combattants de l’Armée Populaire de Libération et les masses du Nouvel Etat et à tout notre peuple a célébrer comme il convient le XV anniversaire de l’invincible Guerre Populaire.

Finalement, face aux prochaines élections réactionnaires, la seule juste et correcte politique face à ce processus de fraude est de répudier en appliquant la tactique du boycott.

VIVE LE PRÉSIDENT GONZALO!

VIVE LE PARTI COMMUNISTE DU PÉROU!

VIVE LES COMITÉS POPULAIRES OUVERTS!

CONSTRUIRE LA CONQUÊTE DU POUVOIR!

ELECTIONS, NON! GUERRE POPULAIRE, OUI!

Mars 1995

COMITÉ CENTRAL PARTI COMMUNISTE DU PÉROU

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