La CGT-Force Ouvrière et le syndicalisme libre

Depuis la fameuse charte d’Amiens de la CGT, adoptée à son congrès de 1906 et récusant la politique, le syndicalisme représente une partie très faible des travailleurs, mais s’estime le seul représentant des travailleurs en général.

La CGT – Force Ouvrière est ainsi née au lendemain de la seconde guerre mondiale, comme convergence de quatre courants trouvant insupportable l’hégémonie du PCF sur une CGT devenue de masse :

– le courant syndicaliste révolutionnaire, ayant façonné les débuts de la CGT et historiquement lié à l’anarchisme, ayant fait de la CNT née dans l’immédiate après-guerre un véritable sas pour l’émergence de la CGT-FO ;

– le courant « syndicaliste libre », anti-politique et d’orientation réformiste, majoritaire dans la CGT de 1918 à 1936 ;

– les socialistes, prônant un anticommunisme forcené et cherchant à saper le terrain du PCF ;

– les syndicats américains AFL-CIO qui jouèrent un rôle matériel et idéologique significatif, reconnu essentiel par la CGT-FO elle-même, avec à l’arrière-plan l’appui général par la CIA.

Le dossier est également disponible au format PDF, ainsi qu’au format EPUB.

[html] La CGT et le «manifeste des douze» de 1940

[html] La CGT réunifiée de 1943-1945, parallèle à celle de 1936

[html] Résistance Ouvrière, noyau dur de la future CGT-FO

[html] Le soutien socialiste

[html] La grève de 1947, arme des trusts

[html] La CGT, le plan Marshall et les grèves de fin 1947

[html] La constitution de la CGT-Force Ouvrière

[html] La mise en place de la CGT-Force Ouvrière

[html] Le congrès constitutif

[html] Léon Jouhaux, prix Nobel de la Paix en 1951

[html] Le soutien anarchiste, anarcho-syndicaliste et syndicaliste révolutionnaire

[html] Le soutien trotskiste

[html] La ligne générale de la CGT-Force Ouvrière