Discours de Sie Fou-Tche au rassemblement pour fonder et célébrer le Comité révolutionnaire de de Pékin

Au rassemblement pour fonder et célébrer le Comité révolutionnaire de la municipalité de Pékin

20 avril 1967


Camarades révolutionnaires prolétariens, compagnons de combat, jeunes soldats de la Garde rouge,

Le Comité révolutionnaire de la municipalité de Pékin, dont nous attendions depuis longtemps la formation, est fondé aujourd’hui.

Du début à la fin, les préparatifs pour la fondation du Comité révolutionnaire de la municipalité de Pékin ont été l’objet du profond intérêt de notre grand dirigeant le président Mao.

En ce moment de grande allégresse pour la population de la ville, nous souhaitons à notre grand dirigeant, infiniment respecté et bien-aimé, le président Mao, une longue, très longue vie!

A ce grand rassemblement d’aujourd’hui, participent notre premier ministre le camarade Chou En-laï et tous les camarades du Groupe du Comité central chargé de la révolution culturelle.

Nous les acclamons chaleureusement et leur adressons nos saluts de la révolution culturelle prolétarienne!

Au cours de la préparation pour fonder le Comité révolutionnaire de la municipalité de Pékin, l’A.P.L. a participé à la « triple union » révolutionnaire et nous a accordé un soutien puissant dans tous les domaines.

Nous lui adressons nos saluts révolutionnaires! Nous devons apprendre auprès d’elle!

Les révolutionnaires prolétariens de la municipalité de Shanghai et des provinces du Chansi, du Koueitcheou, du Heilong-kiang et du Chantong, après avoir été les premiers à faire la grande alliance, ont réalisé la « triple union » et arraché le pouvoir à la poignée de responsables qui, bien que du Parti, ont pris la voie du capitalisme.

Ils sont pour nous un exemple à suivre. Les responsables des comités révolutionnaires de cette municipalité et de ces provinces sont venus aujourd’hui de si loin pour participer à notre grand rassemblement et nous apporter leur soutien; nous leur faisons donc le plus chaleureux accueil et leur présentons nos remerciements.

La fondation du Comité révolutionnaire de la municipalité de Pékin est le résultat d’une longue lutte héroïque livrée par les révolutionnaires prolétariens, les ouvriers, les paysans, les soldats et les intellectuels révolutionnaires de la capitale contre une poignée de responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste, contre la ligne réactionnaire bourgeoise, en portant haut levé le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Zedong et en persistant dans la ligne révolutionnaire prolétarienne.

C’est à Pékin que vit notre grand dirigeant le président Mao, c’est à Pékin que se trouve le commandement suprême du prolétariat. La pensée infiniment brillante de Mao Zedong illumine la capitale de notre grande patrie, la Chine tout entière et le monde entier.

Cependant, l’ancien Comité municipal du Parti de Pékin, où était retranchée depuis longtemps une poignée de révisionnistes contre-révolutionnaires laquelle protégée et soutenue par la poignée des plus hauts responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste, brandissait constamment « le drapeau rouge » pour combattre le drapeau rouge, s’opposait violemment à notre grand dirigeant infiniment respecté et bien-aimé, le président Mao, attaquait et dénigrait avec perfidie sa grande pensée et s’opposait à l’étude et à l’application créatrices de ses œuvres.

Cette clique révisionniste contre-révolutionnaire a toujours désapprouvé la théorie du président Mao sur la lutte des classes; elle prêchait la conciliation de classe, propageait le concept de l’extinction de la lutte des classes, combattait et sabotait le mouvement d’éducation socialiste dans les villes et à la campagne, protégeait la poignée de responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste et défendait les intérêts de la bourgeoisie.

Elle s’opposait invariablement à la primauté accordée à la politique prolétarienne, poursuivait une ligne révisionniste contre-révolutionnaire dans l’industrie, l’agriculture, les finances et le commerce, la culture, l’éducation et les autres domaines et œuvrait énergiquement à la restauration du capitalisme.

Elle n’a cessé de combattre la ligne du Comité central du Parti ayant à sa tête le président Mao sur la révolution culturelle prolétarienne, et a utilisé tous les moyens de propagande qu’elle contrôlait pour distiller abondamment le venin révisionniste et préparer ainsi l’opinion publique à la restauration du capitalisme.

Au cours de la révolution effectuée dans l’opéra de Pékin, l’opéra et la musique symphonique, elle a créé toutes sortes de difficultés et attaqué la camarade Kiang Tsing.

Ce qui est particulièrement révoltant, c’est qu’elle a, à maintes reprises, résisté à la directive du président Mao pour critiquer Wou Han et pendant longtemps elle n’a rien fait dans ce sens.

Après la publication de l’article du camarade Yao Wen-yuan, « Commentaire sur la nouvelle pièce historique La Destitution de Hai Joueï » elle a interdit aux journaux de Pékin de le reproduire; elle n’a pas permis la vente de l’article sous forme de brochure et a même attaqué les camarades révolutionnaires de Shanghai.

Elle a toujours suivi sur le pian organisationnel une ligne révisionniste contre-révolutionnaire consistant à recruter des renégats, à accepter des traîtres et à former des cliques pour la recherche d’intérêts purement égoïstes, en procurant des postes à ses proches associés et plaçant de mauvais éléments à d’importants postes, protégeant les propriétaires fonciers, les paysans riches, les contre-révolutionnaires, les mauvais éléments et les droitiers et attaquant les révolutionnaires prolétariens.

Elle a constamment boycotté le Comité central du Parti, dirigé par le président Mao, et fait de Pékin un royaume indépendant « étanche et imprenable » pour tenter — vainement — de le transformer en une base pour une restauration contre-révolutionnaire.

Cette clique révisionniste contre-révolutionnaire regroupait de grands despotes qui opprimaient les masses populaires à Pékin. Elle a commis des crimes sans nom contre le Parti et le peuple.

Le meneur de cette clique se vantait souvent d’une façon écœurante parmi les cadres pour préparer l’opinion à l’usurpation du pouvoir du Parti et de l’État.

L’Histoire montre qu’il était en fait un capitulard achevé et un agent de la bourgeoisie au sein de notre Parti.

Au début de la Guerre de Résistance contre le Japon, ce révisionniste contre-révolutionnaire a appliqué dans la région frontière Chansi-Tchahar-Hopei la ligne capitularde de Wang Ming selon laquelle « tout passe par le front uni, tout doit obéir au front uni ».

Pendant la Guerre de Libération, il a continué à appliquer, avec plus d’acharnement encore, dans le Nord-Est la ligne de Wang Ming et la ligne capitularde lancée par le plus haut des responsables qui, bien que du Parti, s’est engagé clans la voie capitaliste.

Il s’est opposé à la grande thèse du président Mao sur la stratégie de l’encerclement des villes par les campagnes. Il s’est opposé au point de vue juste du camarade Lin Piao : mobiliser sans réserve les masses et établir des bases d’appui.

Dans les activités internationales, ce révisionniste contre-révolutionnaire, derrière le dos du Comité central du Parti, a fait de nombreuses déclarations effaçant les contradictions de classe, niant la lutte des classes et embellissant la bourgeoisie et le révisionnisme moderne. Il a vanté les renégats Tito et Khrouchtchev, les réactionnaires bourgeois de certains pays et a entrepris nombre d’actions capitulardes.

Il est maintenant confirmé par des enquêtes que bien avant la Guerre de Résistance contre le Japon, ce révisionniste contre-révolutionnaire a tourné casaque quand il était en prison et vendu des camarades.

Ce traître est par la suite entré en collusion avec le plus haut des responsables précités. Ils ont protégé un tas de renégats et les ont placés à des postes de direction importants dans le Parti, le gouvernement et l’armée.

Dans cette grande révolution culturelle, les jeunes gardes rouges ont démasqué cette clique de renégats fieffés au sein de notre Parti. C’est là un magnifique exploit.

Cette poignée de révisionnistes contre-révolutionnaires se prétendaient communistes et endossaient le manteau du marxisme-léninisme, de la pensée de Mao Zedong. En fait, ils étaient des laquais fidèles de la bourgeoisie et de l’impérialisme. Ils s’en tenaient à l’idéologie bourgeoise et au système capitaliste. Ils s’opposaient au marxisme-léninisme, à la pensée de Mao Zedong et au système socialiste.

Ils étaient une coterie de contre-révolutionnaires anticommunistes et antipopulaires. La lutte entre eux et nous est une lutte à mort.

Cette clique de révisionnistes contre-révolutionnaires craint et hait profondément la grande révolution culturelle prolétarienne déclenchée et dirigée par le président Mao en personne.

Recourant sans cesse à de doubles tactiques, elle a résisté aux directives du président Mao, elle s’est engagée dans une suite d’activités clandestines pour combattre et saboter obstinément la grande révolution culturelle.

Elle a été prise sur le fait alors qu’elle se livrait à ces activités conspiratrices antiparti.

En réponse à l’appel de notre grand dirigeant le président Mao, les révolutionnaires prolétariens de la capitale, avec la puissance d’une avalanche et la force de la foudre, ont écrasé d’un seul coup la sinistre auberge du « Village des Trois » [Clique contre-révolutionnaire antiparti et antisocialiste groupant Teng Touo, Wou Han, Liao Mo-cha et Cie], ont pris d’assaut le repaire révisionniste contre-révolutionnaire de l’ancien Comité municipal du Parti et l’ont écrasé.

Le président Mao et le Comité central du Parti ont ratifié la publication de la première affiche marxiste-léniniste en gros caractères apposée à l’Université de Pékin et ont pris en temps opportun la décision de réorganiser l’ancien Comité municipal du Parti de Pékin et de constituer le nouveau Comité.

Ces décisions ont été chaleureusement soutenues par tous les habitants de Pékin et du pays et ont fortement stimulé la grande révolution culturelle prolétarienne qui venait de se déclencher.

Toutefois, les principaux responsables du nouveau Comité municipal du Parti, au lieu d’appliquer la ligne révolutionnaire prolétarienne représentée par le président Mao, poursuivirent la ligne réactionnaire bourgeoise. En juin et juillet 1966, la grande révolution culturelle prolétarienne à Pékin était menée sous le contrôle direct de la poignée des plus hauts responsables qui, bien que du Parti, prennent la voie capitaliste.

Ils transformèrent Pékin en une base pour faire adopter la ligne réactionnaire bourgeoise.

Se tenant sur la position réactionnaire bourgeoise, ils pratiquèrent la dictature bourgeoise, protégèrent la clique révisionniste contre-révolutionnaire de l’ancien Comité municipal du Parti de Pékin ainsi que la poignée de responsables engagés dans la voie capitaliste, bien qu’ils soient du Parti, et dirigèrent la lutte contre les révolutionnaires prolétariens.

Le plus haut de ces responsables en question dirigea en personne dans beaucoup d’établissements l’encerclement des révolutionnaires et la répression contre les masses révolutionnaires, semant la terreur blanche et ravalant un grand nombre de révolutionnaires au rang de « contre-révolutionnaires » et de « droitiers ».

Lui et sa bande agirent de telle sorte que la grande révolution culturelle prolétarienne de Pékin fut sur le point d’avorter et que l’influence empoisonnée de la ligne réactionnaire bourgeoise se répandit dans tout le pays.

A ce moment crucial, le président Mao revint à Pékin et sauva la grande révolution culturelle prolétarienne.

La llème session plénière du Comité central issu du VIIIe congrès du Parti a élaboré la « Décision du Comité central du Parti communiste chinois sur la grande révolution culturelle prolétarienne », proclamant la faillite de la ligne réactionnaire bourgeoise et rallumant le brasier de la grande révolution culturelle prolétarienne.

Dès que des nouveautés telles que les gardes rouges et le vaste échange d’expériences révolutionnaires apparurent à l’horizon, le président Mao les soutint avec fermeté.

Les gardes rouges de la capitale jouèrent leur rôle en attisant la lutte contre la ligne réactionnaire bourgeoise dans toutes les parties du pays.

Ici à Pékin, le président Mao et son proche compagnon d’armes, le camarade Lin Piao, passèrent en revue plus de dix millions de gardes rouges, d’enseignants et d’étudiants révolutionnaires, donnant ainsi aux révolutionnaires prolétariens un immense encouragement et une force infinie.

Les révolutionnaires prolétariens de la capitale, fidèles à la ligne révolutionnaire prolétarienne et faisant preuve de l’esprit d’oser penser, parler, agir, frayer la voie et faire la révolution, ont brisé la terreur blanche de la ligne réactionnaire bourgeoise, repoussé ses nombreuses contre-attaques et mené une lutte contre la poignée de responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste.

Au cours de luttes extrêmement âpres, complexes et tortueuses, ils remportèrent victoire sur victoire. A Shanghai, les révolutionnaires prolétariens ont déclenché la tempête de la « Révolution de Janvier ».

Dans la capitale, en réponse à l’appel du président Mao, les révolutionnaires prolétariens ont déclenché la lutte, de bas en haut, pour arracher le pouvoir à une poignée de responsables qui, bien que du Parti, s’étaient engagés dans la voie capitaliste.

Après une période relativement longue de préparatifs, de discussions et de consultations, le Congrès des gardes rouges des établissements d’enseignement supérieur de Pékin, la Conférence des représentants des ouvriers et des employés révolutionnaires de Pékin, la Conférence des représentants des paysans pauvres et des paysans moyens de la couche inférieure et le Congrès des gardes rouges des établissements d’enseignement secondaire ont été successivement convoqués.

Le Comité révolutionnaire de la municipalité de Pékin — organe provisoire du pouvoir — fut ainsi établi sur la base de la grande alliance des révolutionnaires prolétariens et conformément à la politique de la « triple union » révolutionnaire formulée par le président Mao.

C’est une éclatante victoire de la grande révolution culturelle prolétarienne, de la ligne révolutionnaire prolétarienne du président Mao et de l’invincible pensée de Mao Zedong.

Camarades, compagnons de combat: Au moment de la célébration de la fondation du Comité révolutionnaire de la municipalité de Pékin, nous gardons à l’esprit cet enseignement du président Mao: « Vous devez porter intérêt aux affaires de l’État et mener la grande révolution culturelle prolétarienne jusqu’au bout! »

La grande révolution culturelle prolétarienne déclenchée et dirigée par le président Mao en personne est une grande création dans le mouvement communiste international.

Après que le prolétariat a pris le pouvoir à l’échelle nationale, la résistance de la bourgeoisie se décuple pour tenter — vainement — de reconquérir son paradis.

Pendant une longue période, les représentants de la bourgeoisie continuent à conserver un potentiel politique considérable et ont encore, dans une certaine mesure, le dessus dans les domaines idéologique et culturel en particulier.

C’est pourquoi une nouvelle question extrêmement importante se pose devant le prolétariat: peut-il maintenir et consolider le pouvoir, prévenir la restauration capitaliste et mener jusqu’au bout la révolution socialiste?

Les marxistes-léninistes qui nous ont précédés n’ont pas eu le temps de résoudre ce problème ou ont été incapables de le faire.

Au fil de « l’évolution pacifique », le capitalisme a été restauré en Yougoslavie, en Union soviétique et dans un certain nombre d’autres pays.

En Chine, depuis l’établissement du pouvoir de dictature du prolétariat en 1949, sous la direction du président Mao, nous avons mené une série de luttes importantes contre la bourgeoisie sur les fronts politique, économique, idéologique et culturel.

Par exemple, la lutte en 1954 contre l’alliance antiparti de Kao Kang et Jao Chou-che, agents de la bourgeoisie qui s’étaient infiltrés dans le Parti; la lutte en 1959 contre la clique antiparti des opportunistes de droite; les luttes sur la transformation du système de la propriété, c’est-à-dire concernant les entreprises mi-Etat, mi-privées, la coopération agricole et les communes populaires ; la lutte contre les droitiers sur les fronts politique et idéologique; et la critique dans le domaine idéologique et culturel du film La Vie de Wou Hsiun et du livre Essais sur « Le Rêve du Pavillon rouge », des idées réactionnaires de Hou Che et de Hou Feng, de la théorie de Yang Hsien-tchen de « deux fusionnent en un » etc.

[La Vie de Wou Hsiun était un film des plus contre-révolutionnaires qui louait chaleureusement la classe des propriétaires fonciers et leurs laquais, prêchait sans vergogne le servilisme et le capitulationnisme les plus honteux et calomniait perfidement les luttes révolutionnaires paysannes.

Wou Hsiun (1838-1896) était un laquais servile des propriétaires fonciers que le film présente comme « grand homme » prêt à se sacrifier pour donner aux enfants des paysans pauvres la chance d’étudier. 

Les Essais sur « Le Rêve du Pavillon rouge » est un livre qui apprécie ce roman classique en partant du point de vue idéaliste bourgeois et emploie des méthodes bourgeoises de critique des sources.]

Toutes étaient des luttes menées par le prolétariat sous la direction personnelle du président Mao contre la bourgeoisie, des luttes opposant la ligne révolutionnaire prolétarienne incarnée par le président Mao à la ligne réactionnaire bourgeoise représentée par le plus haut des responsables qui, bien que du Parti, prend la voie capitaliste.


La grande révolution culturelle prolétarienne actuelle est une bataille décisive d’envergure, une offensive générale contre l’idéologie de la bourgeoisie et de toutes les autres classes exploiteuses.

La mobilisation des masses par centaines de millions pour faire la révolution a permis d’épurer et de balayer, de bas en haut, les représentants de la bourgeoisie infiltrés dans le Parti, dans le gouvernement et dans l’armée.

Seul un grand marxiste-léniniste comme notre grand dirigeant le président Mao a pu déclencher un mouvement de masse remuant ciel et terre et d’une ampleur aussi gigantesque, grâce à sa connaissance éminente du marxisme-léninisme, à son expérience extrêmement riche de la lutte et à son extraordinaire énergie.

La lutte pour la prise du pouvoir est la conséquence naturelle de la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, entre la voie du socialisme et la voie du capitalisme, et entre la ligne révolutionnaire prolétarienne et la ligne réactionnaire bourgeoise.

Ce n’est qu’en renversant la poignée de responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste, en leur arrachant le pouvoir, en les destituant et en assurant la prise en main du pouvoir politique par de fermes révolutionnaires prolétariens que la révolution socialiste pourra être menée jusqu’au bout, que les racines du révisionnisme pourront être extirpées, que la restauration du capitalisme pourra être empêchée et que notre pays ne changera jamais de nature.

Ce mouvement de large démocratie qui se déroule sous la dictature du prolétariat et la lutte de bas en haut pour arracher le pouvoir à cette poignée, ont justement pour but de protéger les fruits de la victoire déjà remportée par le prolétariat et de promouvoir la révolution prolétarienne.

C’est une nécessité aujourd’hui et ce sera également une nécessité à l’avenir.

C’est un développement important apporté au marxisme-léninisme par le président Mao, aussi grand et important que la doctrine du socialisme scientifique formulée par Marx et que la doctrine de la prise du pouvoir d’État par le prolétariat dans un seul pays formulée par Lénine.

Actuellement, tous les révolutionnaires prolétariens du pays déclenchent un nouvel essor dans le mouvement de masse pour critiquer à fond le plus haut des responsables en question.

C’est aussi une importante bataille décisive de la grande révolution culturelle prolétarienne.

Ce haut responsable est le chef de file des révisionnistes chinois, et la poignée de responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste dans certaines régions et certaines branches formait, elle, la force de base pour poursuivre leur ligne révisionniste contre-révolutionnaire. Aujourd’hui, la tâche de combat la plus importante est de critiquer à fond le haut responsable précité.

Nous devons nous tenir fermement dans cette orientation générale, mobiliser sans réserve les masses dans un vaste mouvement pour critiquer sur les plans politique, idéologique et théorique le poison révisionniste répandu par ces individus dans différents domaines, le condamner et l’éliminer.

La poignée des plus grands responsables qui, au sein du Parti, se sont engagés dans la voie capitaliste sont les patrons dans la coulisse de la clique révisionniste contre-révolutionnaire de l’ancien Comité municipal du Parti de Pékin.

Nous devons centrer notre critique sur le plus haut des responsables précités, abattre, mettre hors d’état de nuire et discréditer la clique révisionniste contre-révolutionnaire de l’ancien Comité municipal du Parti de Pékin et la poignée de responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste, et arracher toutes les positions usurpées par eux.

Nous devons répondre au grand appel du président Mao et porter haut levé le drapeau révolutionnaire de la critique, nous lancer courageusement dans le combat et détruire totalement la ligne réactionnaire bourgeoise.

Le président Mao nous enseigne ceci: « Ce dont les forces révolutionnaires ont besoin aujourd’hui pour attaquer les forces contre-révolutionnaires, c’est d’organiser les masses populaires par millions et de mettre en mouvement une armée révolutionnaire puissante. »

Dans ce grand mouvement révolutionnaire de critique de masse, nous devons étendre et consolider encore la large alliance des révolutionnaires prolétariens.

Avec l’objectif commun de critiquer le haut responsable cité et la clique révisionniste contre-révolutionnaire de l’ancien Comité municipal du Parti de Pékin, tous les révolutionnaires prolétariens doivent lutter côte à côte et élever en commun leur compréhension de la pensée de Mao Zedong.

Le camarade Lin Piao a indiqué: « Nous devons nous considérer simultanément comme une parcelle de la force révolutionnaire et une cible de la révolution. Nous devons nous révolutionnariser dans la révolution. Sans cela, il n’est pas possible d’assurer son succès. »

Tout en transformant le monde objectif, les révolutionnaires prolétariens doivent, en même temps, transformer sans cesse leur propre monde subjectif.

Nous devons, au cours de ce mouvement révolutionnaire de critique de masse, engager une campagne de rectification tout en menant la lutte, détruire radicalement l’égoïsme, développer vigoureusement le dévouement à l’intérêt public, éliminer l’ostentation, le particularisme « montagnard », l’esprit de coterie, le libéralisme, l’anarchisme, l’individualisme et autres idées non-prolétariennes, renforcer notre esprit révolutionnaire, l’attitude scientifique et le sens de l’organisation et de la discipline du prolétariat.

Les divergences de vues parmi les diverses organisations révolutionnaires de masse doivent être aplanies par la méthode de « rectification ouverte », principalement par l’autocritique. Les divergences de vues ne doivent pas conduire à des « guerres civiles », créant ainsi la confusion dans l’orientation générale de la lutte et donnant même à l’ennemi l’occasion de saboter notre grande alliance et notre grande unité.

Nous ne devons en aucune façon permettre à la poignée de responsables du Parti engagés dans la voie capitaliste de profiter de l’occasion de la campagne de rectification pour attaquer les révolutionnaires prolétariens et lutter contre eux.

De même, il ne doit pas être permis aux conservateurs d’utiliser la formation de la grande alliance comme prétexte pour affaiblir les révolutionnaires prolétariens, les réprimer et même les annexer.

Le président Mao nous enseigne ceci: II faut nous unir à tous ceux qui sont susceptibles d’être unis; le prolétariat doit non seulement se libérer mais aussi libérer toute l’humanité; le prolétariat ne pourra définitivement réaliser sa propre libération qu’après avoir émancipé toute l’humanité.

Nous devons nous unir à la grande majorité des cadres et des masses. Les révolutionnaires prolétariens ne doivent pas user de discrimination à l’égard de ceux qui ont été trompés par la ligne réactionnaire bourgeoise ou les exclure.

Ils doivent, au cours de la lutte pour stigmatiser les responsables du Parti qui ont pris la voie capitaliste, éveiller patiemment leur conscience de classe, les aider fraternellement à corriger leurs erreurs et s’unir avec eux pour faire la révolution.

Il est bien entendu qu’ils ne doivent pas s’unir avec des organisations réactionnaires telles que le « Comité d’action unie » et autres de ce genre.

Il faut exercer la dictature sur ces organisations et leurs chefs tandis que les rangs de leurs membres ordinaires seront désagrégés et traités différemment selon le cas. En combinaison avec ce mouvement révolutionnaire de critique de masse, nous devons appliquer mieux encore la politique de la « triple union » révolutionnaire formulée par le président Mao.

La « triple union » révolutionnaire doit être basée sur la grande alliance des révolutionnaires prolétariens et formée graduellement au cours de la lutte des masses révolutionnaires.

Le choix d’un certain nombre de cadres comme candidats pour la « triple union » révolutionnaire ne peut être ratifié que par les masses révolutionnaires et jamais par eux-mêmes.

Chaque cadre révolutionnaire doit participer activement à cette campagne de critique de masse, stigmatiser activement le haut responsable susmentionné, dénoncer à fond la clique révisionniste contre-révolutionnaire de l’ancien Comité municipal du Parti de Pékin, se séparer nettement d’elle, se critiquer sérieusement et corriger ses erreurs et accepter la supervision et la mise à l’épreuve par les masses révolutionnaires.

Les révolutionnaires prolétariens doivent mettre l’accent sur la critique de cette partie intégrante de la ligne réactionnaire bourgeoise qu’est « l’attaque d’un grand nombre pour protéger une poignée », soutenir tous les cadres qui veulent faire la révolution, passer à l’action et réaliser dans la lutte la « triple union » révolutionnaire.

Par une telle union, on arrivera à empêcher les mauvais éléments de pêcher en eau trouble et de lancer des contre-attaques et des contre-accusations dans le but d’établir la restauration contre-révolutionnaire du capitalisme sous le couvert de la « triple union ».

La grande majorité des cadres de la municipalité de Pékin sont bons ou relativement bons.

Beaucoup d’entre eux, tels que Wou Teh, Lieou Kien-hsiun et d’autres camarades ont commencé à se placer du côté des révolutionnaires prolétariens.

Nous sommes convaincus que dans les luttes à venir ils subiront victorieusement l’épreuve, se tremperont et continueront à apporter leur contribution à la révolution.

Nous devons, à travers cette campagne révolutionnaire de critique de masse, mobiliser davantage les masses, appliquer mieux la politique de « faire la révolution et stimuler la production », redoubler d’efforts pour aller toujours de l’avant, et lutter pour accomplir et dépasser les plans de la production industrielle et agricole pour 1967.

A travers cette campagne révolutionnaire de critique de masse, nous devons développer plus profondément le mouvement de masse pour l’étude et l’application vivantes des œuvres du président Mao.

La pensée de Mao Zedong s’est développée au cours de la lutte contre toutes sortes de lignes opportunistes, notamment contre la ligne réactionnaire bourgeoise représentée par le haut responsable précité.

Tirer pleinement profit du professeur par l’exemple à rebours que représente la poignée des plus grands responsables qui, bien que du Parti, prennent la voie capitaliste et critiquer à fond dans tous les domaines la ligne réactionnaire bourgeoise nous permettront de comprendre et d’assimiler plus profondément la pensée de Mao Zedong.

Camarades, compagnons de combat: En évoquant le passé et en envisageant l’avenir, nous comprenons plus profondément que porter haut levé le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Zedong et donner la primauté à la politique prolétarienne constituent la garantie fondamentale pour mener jusqu’au bout la grande révolution culturelle prolétarienne et accomplir toutes les tâches.

Le président Mao est le plus grand marxiste-léniniste de notre époque.

Il a continué, défendu et développé de façon géniale, créatrice et dans tous les domaines le marxisme-léninisme et l’a porté à une étape toute nouvelle.

La pensée de Mao Zedong, c’est le marxisme-léninisme développé à son niveau le plus élevé de l’époque actuelle, c’est l’arme idéologique la plus puissante du prolétariat, c’est la bombe atomique spirituelle que nous possédons.

Nous, révolutionnaires prolétariens, vouons à la pensée de Mao Zedong une affection, une foi, une admiration et une fidélité sans bornes.

Nous devons répondre fermement à l’appel du camarade Lin Piao: « Étudier les œuvres du président Mao, suivre ses enseignements, agir selon ses directives et être ses bons soldats », nous devons hisser le grand drapeau rouge de la pensée de Mao Zedong sur les usines, les communes populaires, les magasins, les écoles, les organismes d’État, les rues et sur chaque pouce de terrain de la capitale.

Nous devons faire de Pékin, capitale du peuple, la cité révolutionnaire la plus rouge rayonnant éternellement de l’éclat de la pensée de Mao Zedong.

Et maintenant clamons bien haut :

Vive la grande révolution culturelle prolétarienne !

Vive la victoire de la ligne révolutionnaire prolétarienne représentée par le président Mao !

Vive la dictature prolétarienne!

Vive le grand Parti communiste chinois juste et glorieux!

Vive la pensée de Mao Zedong toujours rayonnante et invincible!

Vive notre grand dirigeant le président Mao! Qu’il vive longtemps, très longtemps!

=>Revenir au dossier sur la Grande Révolution Culturelle Prolétarienne